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- ZOE DEVELEY, PALOMA SCOFFIER, ROMAN BACHA, VICTOR DAVID
LA LOI
IVG
COMMENCER
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IVG  
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- ZOE DEVELEY, PALOMA SCOFFIER, ROMAN BACHA, VICTOR DAVID

LA LOI IVG

LA LOIIVG

COMMENCER

La loi sur l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) est une législation qui encadre le droit des femmes à avorter dans certains pays. L'IVG est un sujet complexe et controversé qui englobe des considérations médicales, éthiques, religieuses, sociales et politiques. Dans cet exposé, nous allons explorer les aspects principaux de la loi sur l'IVG, y compris son histoire, ses implications juridiques, sociales et éthiques, ainsi que les débats qui l'entourent.

- ZOE DEVELEY, PALOMA SCOFFIER, ROMAN BACHA, VICTOR DAVID

LA LOI IVG

DROIT À L'AUTONOMIE REPRODUCTIVE

INÉGALITÉS D'ACCÈS ET DE SANTÉ

PROTECTONDE LA VIE FOETALE

L'IVG, UN SUJET COMPLEXE

INTRODUCTION

ET
ENTRE

80%

70%

ET
ENTRE

29A

20A

PROPORTION D'IVG MÉDICAMENTEUSES

REPARTITION DES IVG / ÂGE

ET
ENTRE

25%

15%

TAUX D'IVG

Ces chiffres clés offrent un aperçu essentiel de l'IVG et de son impact sur les femmes.

- ZOE DEVELEY, PALOMA SCOFFIER, ROMAN BACHA, VICTOR DAVID

LA LOI IVG

L'IVG EN CHIFFRE

INFORMATION

Pénalisation et répression

Conséquence

Stigmatisation et marginalisation

Conséquence

Clandestinité et dangers pour la santé

Problématique

Avant la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) en France, la situation était marquée par une criminalisation totale de l'avortement. Cette période, qui s'étendait jusqu'à la promulgation de la loi Veil en 1975, était caractérisée par une série de défis et de dangers pour les femmes qui cherchaient à interrompre leur grossesse.

"Je me suis du reste demandé, à l'époque, si les hommes n'étaient pas, en fin de compte, plus hostiles à la contraception qu'à l'avortement" - Simone Veil

- ZOE DEVELEY, PALOMA SCOFFIER, ROMAN BACHA, VICTOR DAVID

LA LOI IVG

AVANT LA LÉGALISATION

L'HISTOIRE

GEORGES POMPIDOU

LUCIEN NEUWIRTH

SIMONE VEIL

- ZOE DEVELEY, PALOMA SCOFFIER, ROMAN BACHA, VICTOR DAVID

LA LOI IVG

LES GRANDS NOMS DE LA LOI

L'HISTOIRE

PROTECTION

DROITS

ACCÈS AUX SERVICES DE SANTÉ

PROTECTION DE LA VIE FOETALE

DROIT À L'AVORTEMENT

- ZOE DEVELEY, PALOMA SCOFFIER, ROMAN BACHA, VICTOR DAVID

LA LOI IVG

LES IMPLICATIONS JURIDIQUES DE LA LOI SUR L'IVG EN FRANCE

L'IVG reste un sujet politiquement sensible en France, suscitant parfois des débats houleux et des tentatives de remise en cause de la législation existante. Les pressions politiques peuvent se manifester à travers des initiatives visant à restreindre l'accès à l'IVG, telles que la réduction des financements publics pour les services d'avortement ou la mise en place de restrictions supplémentaires sur l'accès des femmes à l'IVG. Ces pressions politiques peuvent menacer les acquis en matière de droits reproductifs des femmes et compromettre l'accès universel à des services d'IVG sûrs et légaux.

Dans certaines régions rurales ou éloignées de France, l'accès aux services d'IVG peut être limité en raison du manque de structures médicales et de professionnels de santé formés à la pratique de l'IVG. Les distances géographiques peuvent rendre les services d'IVG inaccessibles pour de nombreuses femmes, les obligeant à parcourir de longues distances pour obtenir des soins. De plus, le manque de sensibilisation et d'éducation sur l'IVG dans ces régions peut contribuer à une méconnaissance des droits des femmes en matière de santé reproductive et à une augmentation des barrières à l'accès aux soins.

Malgré sa légalisation il y a plusieurs décennies, l'IVG demeure encore fortement stigmatisée dans certains milieux sociaux et culturels en France. Cette stigmatisation peut créer un climat d'intimidation et de jugement pour les femmes qui envisagent ou qui ont recours à l'avortement. La peur du jugement social peut conduire certaines femmes à retarder ou à éviter de rechercher des services d'IVG, même lorsque cela est nécessaire pour leur santé et leur bien-être. Cette stigmatisation peut également affecter la qualité des soins et le soutien psychologique que reçoivent les femmes pendant et après l'IVG.

PRESSIONS POLITIQUES

BARRIÈRES GÉOGRAPHIQUES

STIGMATISATION ET ACCÈS AUX SOIN

- ZOE DEVELEY, PALOMA SCOFFIER, ROMAN BACHA, VICTOR DAVID

LA LOI IVG

LES DÉFIS ACTUELS DE LA LOI SUR L'IVG EN FRANCE | #1

Les défis actuels de la loi sur l'IVG en France englobent des enjeux complexes et évolutifs qui touchent directement les droits des femmes et l'accès à des soins de santé reproductive sûrs et légaux. Un des aspects cruciaux de ces défis est la protection du droit à l'IVG, un sujet qui a récemment suscité un débat intense quant à son inscription dans la constitution française. Le projet de loi concernant l'insertion du droit à l'IVG dans la constitution a été présenté à l'Assemblée nationale française en novembre 2021 par la députée Laëtitia Avia. Cette proposition vise à consolider le droit des femmes à l'IVG en le garantissant au niveau constitutionnel, ce qui lui conférerait un statut juridique plus solide et une protection accrue contre d'éventuelles tentatives de régression ou de remise en question. Cette initiative a été soutenue par un large éventail de députés et de partis politiques progressistes en France, ainsi que par des organisations de défense des droits des femmes et des associations médicales. Les partisans de ce projet de loi argumentent que l'inscription du droit à l'IVG dans la constitution renforcerait la garantie des droits fondamentaux des femmes et enverrait un message clair sur l'engagement de la France en faveur de l'autonomie reproductive et de l'égalité des genres. Cependant, le projet de loi a également suscité des oppositions et des critiques, principalement de la part de certains groupes conservateurs et religieux. Ces opposants contestent l'idée d'inscrire le droit à l'IVG dans la constitution, arguant que cela pourrait polariser davantage le débat sur l'IVG et créer des divisions au sein de la société française. En dépit des controverses entourant ce projet de loi, son examen et son débat à l'Assemblée nationale ont mis en lumière l'importance de la protection du droit à l'IVG en France et la nécessité de garantir l'accès continu des femmes à des services d'avortement sûrs, légaux et respectueux de leurs droits. Cette initiative représente un pas significatif vers la consolidation des acquis en matière de droits reproductifs des femmes en France et la promotion de l'égalité des genres dans le domaine de la santé reproductive.

LA PROTECTION DU DROIT À l'ivg

- ZOE DEVELEY, PALOMA SCOFFIER, ROMAN BACHA, VICTOR DAVID

LA LOI IVG

LES DÉFIS ACTUELS DE LA LOI SUR L'IVG EN FRANCE | #2

POLOGNE

ÉTATS-UNIS

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LA LOI IVG

LES DIVERGENCES INTERNATIONALES

Clandestinité et dangers pour la santé

L'IVG était non seulement illégale, mais aussi socialement et moralement condamnée. Les femmes en quête d'avortement se trouvaient souvent contraintes de recourir à des méthodes clandestines et dangereuses pour interrompre leur grossesse. Cela incluait des pratiques risquées telles que l'utilisation de médicaments non réglementés, l'ingestion de substances toxiques, ou le recours à des interventions chirurgicales effectuées dans des conditions d'hygiène précaires. Ces avortements clandestins étaient souvent réalisés par des praticiens non qualifiés, exposant les femmes à des complications graves, voire mortelles.

Lucien Neuwirth

Lucien Neuwirth était un homme politique français et le principal artisan de la loi de 1967 autorisant la contraception en France. Bien que cette loi ne concernât pas directement l'IVG, elle posa les bases d'un changement sociétal majeur en reconnaissant le droit des femmes à contrôler leur propre fécondité. L'adoption de cette loi marqua le début d'une évolution des mentalités et des politiques publiques en matière de sexualité et de reproduction, ouvrant la voie à la légalisation de l'IVG quelques années plus tard.

Georges Pompidou

Georges Pompidou, en tant que président de la République française de 1969 à 1974, a joué un rôle clé dans le contexte politique de l'époque, notamment en favorisant un climat de débat et d'ouverture sur les questions de société. Bien qu'il n'ait pas directement initié la législation sur l'IVG, son mandat a été marqué par des avancées significatives en matière de droits sociaux et de santé publique, créant un environnement propice à l'émergence de réformes telles que la loi sur l'IVG.

ÉTATS-UNIS

Aux États-Unis, l'accès à l'IVG est un sujet politiquement et socialement controversé. Malgré la décision historique de la Cour suprême en 1973 dans l'affaire Roe v. Wade, qui a légalisé l'IVG dans tout le pays, de nombreux États américains ont adopté des lois restrictives ces dernières années, cherchant à limiter l'accès des femmes à des services d'avortement sûrs et légaux. Ces restrictions comprennent des délais d'attente obligatoires, des exigences de consentement parental pour les mineures, des limitations de financement public et des réglementations strictes imposées aux cliniques d'avortement. Les débats sur l'IVG aux États-Unis sont profondément polarisés, opposant les partisans du droit des femmes à l'avortement aux activistes anti-avortement qui cherchent à restreindre ou à interdire complètement l'accès à l'IVG. Les évolutions politiques, notamment les nominations à la Cour suprême et les changements de gouvernement, peuvent avoir un impact significatif sur la législation et les politiques en matière d'IVG dans le pays.

TAUX D'IVG PAR RAPPORT AUX GROSSESSES

En moyenne, le taux d'IVG par rapport au nombre total de grossesses représente entre 15% et 25%. Ce chiffre met en évidence la fréquence relative des avortements dans le contexte des grossesses non désirées ou non planifiées. Il souligne également l'importance de l'accès aux services d'IVG pour les femmes confrontées à des situations complexes liées à leur santé reproductive.

PROBLÉMATIQUES

Enfin, une troisième problématique importante concerne les inégalités d'accès aux services d'IVG et les disparités en matière de santé reproductive. Les femmes issues de milieux socio-économiques défavorisés ou vivant dans des régions rurales ont souvent un accès limité à des services d'avortement sûrs et légaux, ce qui peut les contraindre à recourir à des avortements clandestins et dangereux, mettant ainsi leur vie en danger.

RÉPARTITION DES IVG SELON L'ÂGE

Les données montrent que les femmes âgées de 20 à 29 ans constituent le groupe le plus susceptible de recourir à l'IVG, représentant généralement entre 40% et 50% de tous les avortements. Cette statistique met en lumière les défis auxquels sont confrontées les femmes jeunes et en âge de procréer en matière de contraception, d'éducation sexuelle et d'accès aux soins de santé reproductive.

Protection de la vie foetale

La législation française reconnaît également la protection de la vie foetale tout en conciliant les droits des femmes à disposer de leur corps. Bien que la loi garantisse le droit à l'IVG, elle impose des limites strictes aux délais légaux pour avorter, notamment pour tenir compte du développement du foetus. Cette protection de la vie foetale se manifeste également dans les dispositions légales visant à prévenir les avortements tardifs, sauf en cas de danger pour la santé de la femme ou de graves anomalies du foetus incompatibles avec la vie.

Pologne

En Pologne, un pays majoritairement catholique, l'accès à l'IVG a été fortement restreint ces dernières années. En 2020, la Cour constitutionnelle polonaise a rendu une décision controversée interdisant l'avortement en cas de malformation grave du foetus, ce qui représentait la principale raison légale d'avorter dans le pays. Cette décision a déclenché des manifestations massives à travers la Pologne, où les manifestants ont dénoncé cette restriction comme une attaque aux droits des femmes et une intrusion dans leur autonomie reproductive. La Pologne a déjà l'une des lois les plus restrictives en matière d'IVG en Europe, et cette décision de la Cour constitutionnelle a accru les tensions politiques et sociales autour de la question de l'IVG dans le pays. Les défenseurs des droits des femmes et les organisations internationales ont exprimé leur préoccupation quant à l'impact de cette interdiction sur la santé et les droits des femmes en Pologne.

Pénalisation et répression

Avant la légalisation de l'IVG, les femmes ainsi que les praticiens qui les assistaient dans le processus d'avortement étaient passibles de poursuites pénales. La loi condamnait fermement toute forme d'avortement et prévoyait des sanctions sévères pour ceux qui en étaient responsables. Cette menace de répression légale dissuadait de nombreuses femmes de rechercher une assistance médicale, les forçant à prendre des mesures désespérées et souvent dangereuses pour mettre fin à leur grossesse non désirée.

PROBLÉMATIQUES

La première problématique concerne le droit des femmes à disposer de leur propre corps et à prendre des décisions autonomes en matière de reproduction. L'IVG représente un aspect essentiel de l'autonomie reproductive des femmes, leur permettant de planifier leur famille, de poursuivre leurs objectifs éducatifs et professionnels, et de protéger leur santé physique et mentale.

Stigmatisation et marginalisation

En plus des risques pour la santé physique, les femmes qui cherchaient à avorter étaient confrontées à une forte stigmatisation sociale. L'avortement était considéré comme un péché moral et une transgression des normes sociales et religieuses établies. Les femmes qui avortaient étaient souvent marginalisées, rejetées par leur famille, leur communauté et parfois même par le corps médical. Cette stigmatisation contribuait à maintenir l'avortement dans la clandestinité et à dissuader les femmes de rechercher une aide médicale appropriée.

PROPORTION D'IVG MÉDICAMENTEUSES

De nos jours, les IVG médicamenteuses gagnent en popularité et représentent une part significative de toutes les interruptions de grossesse, allant de 70% à 80% en France. Cette tendance met en évidence l'évolution des pratiques médicales et la préférence croissante des femmes pour des méthodes d'avortement non invasives et plus discrètes, réalisables dans un cadre sécurisé.

Droit à l'avortement

La loi sur l'IVG en France reconnaît le droit des femmes à avorter dans certaines conditions définies par la législation. Ce droit est fondamental pour garantir l'autonomie reproductive des femmes et leur capacité à prendre des décisions concernant leur propre santé et leur corps. L'IVG est autorisée en France dans le respect de certaines conditions, notamment le consentement libre et éclairé de la femme enceinte, ainsi que le respect des délais légaux fixés par la loi. Ces délais varient en fonction de la méthode d'avortement et sont généralement limités aux premières semaines de grossesse.

Simone Veil

Simone Veil est l'une des figures les plus emblématiques de la loi sur l'IVG en France. En tant que ministre de la Santé sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, elle a porté le projet de loi sur l'Interruption Volontaire de Grossesse au Parlement en 1974. Malgré une opposition farouche et des débats houleux, elle a réussi à faire adopter la loi, connue sous le nom de loi Veil, le 17 janvier 1975. Son engagement en faveur des droits des femmes et de la santé reproductive reste un héritage majeur dans l'histoire politique et sociale de la France.

Accès aux services de santé

La loi sur l'IVG en France vise à garantir un accès équitable aux services d'IVG sur l'ensemble du territoire, afin que les femmes puissent bénéficier de soins d'avortement sûrs et de qualité, quel que soit leur lieu de résidence ou leur situation socio-économique. Cela implique la mise en place de structures médicales et de professionnels de santé formés à la pratique de l'IVG dans tout le pays. En outre, la loi prévoit également la prise en charge des frais liés à l'IVG par l'assurance maladie, afin de garantir que le coût financier ne constitue pas un obstacle à l'accès des femmes à des services d'avortement sûrs et légaux.

PROBLÉMATIQUES

Une deuxième problématique majeure réside dans la balance délicate entre le droit des femmes à l'avortement et la protection de la vie foetale. Les partisans de la protection de la vie foetale considèrent souvent l'IVG comme une question de droits de l'enfant à naître, soulignant les implications éthiques et morales de l'interruption d'une grossesse. Cette tension entre les droits des femmes et les droits des foetus est au cœur des débats sur l'IVG.

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