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L'Islande

joyau du Nord

© Dyrhólaey, Suðurland Islande, Diego Delso, 2014.

La langue islandaise : un trésor national

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une natureexceptionnelle

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une grande Littérature médiévale

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des origines vikings... et celtes !

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arts et littérature contemporains

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unpays méconnu

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unpays méconnu

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L'Islande est une petite île volcanique de l’Atlantique Nord, de 375 000 habitants qui se concentrent sur les côtes, le centre de l’île étant désertique. Malgré un climat océanique froid, les températures s'y maintiennent entre 0°C et 20°C.Elle fait partie des pays scandinaves, est souvent citée en exemple dans la lutte contre les inégalités femmes-hommes, la criminalité y est l'une des plus faibles au monde, et tout le monde s'appelle par son prénom. La vie semble donc douce en Islande, parmi une nature magnifique.Mais, malmenés par l'histoire et par le volcanisme de leur île, les Islandais ont su s'adapter, et ont une sorte de proverbe national, þetta reddast, qu'on pourrait traduire par "tout ira bien".

Carte de l'Islande. © Pethrus (CC BY-SA 4.0 Deed), 2010 via Wikimedia Commons

Carte de l'Islande. © Pethrus (CC BY-SA 4.0 Deed), 2010 via Wikimedia Commons

Galerie photos

Reykjavík, la capitale, vue depuis la célèbre église d'Hallgrimur. L'agglomération regroupe plus de 60 % de la population du pays avec plus de 235 000 habitants.

Le Lagon bleu. Stations thermales, piscines, sources d'eau chaude en plein air, les bains sont nombreux en Islande car ils sont des lieux de socialisation importants.

La route 1. Cette route circulaire fait le tour de l'île. Dans ce pays sans train, elle est la principale route et passe par presque toutes les localités importantes.

Maisons en tourbe du musée Skogar. Cet habitat traditionnel hérité des vikings, isolant et bon marché, adapté à cette île aux arbres rares, a presque disparu au 20e siècle.

Le mouton islandais. Sa toison double sert à fabriquer le lopi, la laine à tricoter utilisée pour fabriquer le lopapeysa, le pull aux motifs traditionnels islandais.

Almannagjá, faille géologique située à Þingvellir ("les plaines du parlement"), où se tenait l'Alþing, le plus vieux parlement du monde fondé en 930.

Centrale géothermique de Nesjavellir. Grâce à l'activité volcanique de l'île, la géothermie est la ressource énergétique principale de l'île, devant l'hydraulique.

Gullfoss ("les chutes dorées"), l'une des nombreuses cascades de l'île, est un site touristique majeur. Le tourisme est devenu le 1er secteur économique devant la pêche.

Strokkur, le geyser le plus actif d'Islande. Le mot français "geyser" vient de l'islandais "geysir : celui qui jaillit".

L'église noire de búðir. Les Islandais, christianisés en l'an 1 000, puis luthériens depuis 1550 suite à la Réforme imposée par les Danois, croient à l'huldufólk, "le peuple caché" : elfes, trolls, etc.

Les chevaux islandais sont petits, robustes et possèdent 5 allures, dont le fameux tölt. Très importants dans la culture islandaise, ils sont souvent cités dans les sagas.

Une aurore boréale. Phénomène lumineux visible en Islande, proche du cercle polaire, surtout en hiver où les nuits sont très longues. L'été les nuits sont très courtes.

une nature exceptionnelle

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L'Islande est une île jeune de 20 millions d'années qui se situe à la jonction de deux plaques tectoniques et sur un point chaud. Avec ses 130 volcans elle est l'une des régions volcaniques les plus actives du monde.Près du cercle polaire, l'île possède aussi de nombreux glaciers, souvent situés au sommet de volcans, dont le Vatnajökull qui couvre a lui seul 8 % de la superficie de l'île.Les éruptions volcaniques sont fréquentes et ont parfois de terribles conséquences, comme l'éruption du Laki de 1783 qui causa une famine en Islande et en Europe. Elle serait même l'une des causes de la Révolution française.Volcans, glaciers, geysers, fumerolles, solfatares, ces phénomènes naturels rendent les paysages islandais remarquables par leur beauté.

Une île de glace et de feu

Le système volcanique islandais © Pinpin (CC BY-SA 3.0), 2008 via Wikimedia Commons

Le système volcanique islandais © Pinpin (CC BY-SA 3.0), 2008 via Wikimedia Commons

Les falaises côtières et les milieux humides de l'île constituent un sanctuaire pour de nombreuses colonies d'oiseaux. L'île héberge ainsi près de 300 espèces, dont le macareux moine, un symbole national. Le renard polaire est le seul animal terrestre natif de l'île. Les chevaux et les moutons islandais ont été importés par les Vikings au 9e siècle, et aucune importation n'est autorisée depuis afin de préserver leur pureté. Les eaux islandaises abritent quant à elles de nombreux cétacés dont 23 espèces de baleines.La flore islandaise est composée d'espèces alpines et boréales, comme la dryade à huit pétales devenue un emblème national. Les arbres sont rares sur l'île mais l'Islande s'est lancée dans un vaste programme de reforestation.

Faune et flore boréales

Un macareux moine

Une dryade à huit pétales

Une baleine à bosse

Un renard polaire

des origines vikings... et celtes !

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En 874, Ingólfur Arnarson, considéré comme le premier colon, s'établit avec sa famille sur le site de Reykjavík (la baie des fumées). À sa suite d'autres vikings norvégiens s'installent sur l'île avec des esclaves celtes pris sur leur passage dans les îles britanniques.

La colonisation

Ingolf prend possession de l'Islande, Johan Peter Raadsig, 1850. via Wikimedia Commons

Ingolf prend possession de l'Islande, Johan Peter Raadsig, 1850. via Wikimedia Commons

En l'an 1 000 le christianisme devient la religion officielle, mais la conversion est douce et les Islandais continuent de croire aux êtres surnaturels (Huldufólk) et à la mythologie nordique.Deux évêchés sont fondés, Skálholt au Sud et Hólar au Nord, qui deviennent les hauts lieux culturels et intellectuels de l'île. Les plus beaux textes de la littérature médiévale sortent de leurs scriptoria.

L'âge d'or médiéval

La cathédrale de Skálholt, 2019. © Cédric Liénart (CC BY-SA 2.0 Deed) via Wikimedia Commons

La cathédrale de Skálholt, 2019. © Cédric Liénart (CC BY-SA 2.0 Deed) via Wikimedia Commons

Les Islandais vivent en petites communautés, dans des fermes, en quasi-autarcie.En 930 ces petites colonies se regroupent et forment un parlement, l'Alþing. La société islandaise se développe ainsi de manière très originale, sans classe, sans roi, ni prince. Elle n'est ni une république, ni une démocratie ; les possédants sont les dirigeants.

En 1262, le roi de Norvège Hákon IV profite de luttes intestines entre les clans pour soumettre l'île à son autorité.Les 5 siècles qui suivent sont appelés "la longue nuit". Sous domination norvégienne puis danoise, l'Islande est victime de famines, d'épidémies et de pauvreté, qui ravagent la population ; le tout aggravé par plusieurs éruptions volcaniques catastrophiques. Les Islandais vivent sous l'emprise politique et religieuse des Danois, qui leur imposent définitivement la Réforme en 1550 lorsque le dernier évêque catholique de l'île, Jón Arason, est décapité.

La longue nuit

L'Alþingishúsið, le siège du parlement national, à Reykjavík, construit en 1881 en pierre de basalte. © Dickelbers (CC BY-SA 3.0 Deed) via Wikimedia Commons

L'Alþingishúsið, le siège du parlement national, à Reykjavík, construit en 1881 en pierre de basalte. © Dickelbers (CC BY-SA 3.0 Deed) via Wikimedia Commons

En 1602, l'emprise s'étend à l'économie et le Danemark impose le monopole royal sur le commerce pour s'accaparer les richesses de l'île.En 1800, l'Alþing, qui vient d'être transféré à Reykjavík, est dissous tandis que les Islandais survivent tant bien que mal.

Au 19e siècle, un mouvement nationaliste mené par Jón Sigurðson finit par contraindre le roi Christian VIII à rétablir l'Alþing en 1843. En 1854 c'est le monopole royal sur le commerce qui est aboli. Et en 1874 une première constitution est établie, grâce à laquelle les Islandais retrouvent une partie de leur pouvoir législatif et financier.Malgré tout, les conditions de vie restent difficiles sur l'île et de nombreux Islandais émigrent vers le Canada et les États-Unis.

Le chemin vers l'indépendance

Jón Sigurðson par Þórarinn B. Þorláksson, date inconnue.

Jón Sigurðson par Þórarinn B. Þorláksson, date inconnue.

Au début du 20e siècle, l'Islande se modernise (économie, enseignement, etc.) et une nouvelle constitution lui assure une plus grande autonomie en 1904. En 1918, elle devient un État indépendant et souverain mais conserve le roi du Danemark à sa tête. Elle profite ensuite des conflits mondiaux pour s'émanciper, jusqu'à son indépendance en 1944.

Sauvegarder son indépendancePendant la guerre froide, une base américaine, installée à Keflavík pendant la Seconde guerre mondiale, devient permanente, suscitant de vifs débats dans le pays. En échange l'Islande, pays sans armée, négocie son entrée dans l'OTAN. L'armée américaine quittera l'île en 2006.En 1958, la pêche est la principale ressource de l'île et le pays décide à plusieurs reprises d'étendre ses eaux territoriales. Commence alors la guerre de la morue avec les pays européens, surtout le Royaume-Uni avec qui un traité est signé en 1976.

La république d'Islande

La république d'Islande est proclamée le 17 juin 1944 à Þingvellir.

Une nation prospère mais fragileL'Islande poursuit sa modernisation, construit des infrastructures, diversifie son économie, mécanise son agriculture, ce qui provoque un exode rural important vers la capitale. Vigdís Finnbogadóttir devient la première femme démocratiquement élue à la tête d'un pays, et ce pour 4 mandats (1980-1996). Les Islandais voient leur niveau de vie rejoindre celui des pays scandinaves et deviennent champions de la consommation, tandis que le pays accueille des travailleurs étrangers pour pallier son manque de main-d'œuvre.Mais l'Islande vit à crédit et la crise financière de 2008 plonge le pays dans la faillite. C'est alors la révolution des casseroles : les Islandais descendent

dans la rue, font tomber leur gouvernement, puis élisent une assemblée constituante issue de la société civile. Il faudra plusieurs années pour surmonter la crise, entre innovations et travail acharné, grâce notamment au développement rapide du tourisme.L'Islande affronte aujourd'hui de nouveaux défis : faire face au changement climatique, diversifier son économie ou encore maîtriser le tourisme de masse.

Vigdís Finnbogadóttir, 1985 © Rob Croes for Anefo (CC BY-SA 3.0 Deed) via Wikimedia Commons

Vigdís Finnbogadóttir, 1985 © Rob Croes for Anefo (CC BY-SA 3.0 Deed) via Wikimedia Commons

La langue islandaise : un trésor national

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L’islandais a la réputation d’être une langue difficile à prononcer et à apprendre car elle possède un système complexe de déclinaisons et de conjugaisons. C’est une langue germanique, de la famille des langues scandinaves.

Aux alentours de l’an 1 000, les scandinaves parlaient une langue plus ou moins commune : le vieux-norois. Les colons partis de Norvège pour coloniser l’Islande à partir de 874 ont apporté avec eux cette langue noroise. En dehors de quelques modifications d’orthographe et de prononciation, cette langue est restée presque inchangée en Islande depuis 1 000 ans, alors qu’elle a considérablement évoluée dans les autres pays scandinaves. Un Islandais d’aujourd’hui est donc capable de lire sans effort un texte rédigé au 13e siècle !Depuis le 11e siècle, les Islandais ont délaissé l’alphabet runique pour le latin. Leur alphabet comprend 32 lettres, dont 2 spécifiques : Ð ð et Þ þ. Les lettres C, Q, W et Z ne sont utilisées que dans les mots étrangers.

L'indépendance par la langueAu début du 19e siècle, après plus de 5 siècles de domination norvégienne puis danoise, la langue islandaise n’était plus parlée que par les classes populaires. Le mouvement d’indépendance qui se répand alors lui permet de renaître et les Islandais prennent conscience de la richesse de leur langue. Aujourd'hui encore ils sont attachés à conserver sa pureté en évitant les emprunts étrangers.

La langue est un pilier de l’identité islandaise.

une grande Littérature médiévale

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Elle est née au 7e siècle sur les rives de la Baltique avant de devenir une spécificité islandaise.Cette poésie était composée par des scaldes, des poètes attachés au service d’un puissant, dont la fonction était de chanter les hauts faits de leur maître. Ils faisaient office d’historiographes en quelque sorte.Le contenu de la poésie scaldique est stéréotypé, son intérêt réside dans sa forme car il s’agit d’une poésie strophique très technique, aux règles sophistiquées, la plus complexe qu’aie jamais inventé l’occident.

La poésie scaldique

Le scalde Egill Skallagrímsson dans la saga d'Egill. 17e siècle. Manuscrit AM 426 fol., Institut Árni Magnússon.

Le scalde Egill Skallagrímsson dans la saga d'Egill. 17e siècle. Manuscrit AM 426 fol., Institut Árni Magnússon.

L'edda poétiqueAussi appelée edda ancienne, ou Codex Regius.Il s’agit d’un recueil du 13e siècle qui regroupe une trentaine de poèmes, composés entre le 9e et le 12e siècle. Ces poèmes, mythologiques ou héroïques, sont une source importante de connaissance sur la mythologie scandinave.

Les eddas

L'edda en proseAussi appelée l’edda de Snorri, ou edda récente.Elle fut rédigée vers 1 200 par Snorri Sturluson, figure politique et culturelle majeure de son pays (et l’un des plus grands écrivains de l’Europe médiévale).Ce texte est une poétique, un manuel pour scalde. Snorri, grand écrivain et scalde du 13e siècle, se rend compte que la religion païenne s’est perdue depuis la christianisation de l’Islande en l’an 1 000, alors qu’elle est indispensable pour composer la poésie scaldique. Il écrit donc cette edda pour transmettre à la fois la mythologie des anciens germains du Nord, et les techniques et caractéristiques de la poésie scaldique.Sans ce texte nous ne comprendrions toujours pas la grande complexité de la poésie scaldique.

Les sagas sont des récits en prose, sur la vie, les faits et gestes, d’une personne digne de mémoire. Saga (pl. sögur) vient du verbe segja qui signifie dire, conter.Les sagas ont été rédigées de la fin du 12e siècle au début du 14e siècle, mais elles relatent des faits remontant aux 10e et 11e siècles.Le but est souvent de connaître ses ancêtres, la généalogie étant très importante encore aujourd’hui en Islande. Écrits pour le plaisir, ces récits sont des sortes de romans historiques sans valeur scientifique.Les sagas sont souvent anonymes. Leurs auteurs, les sagnamenn, sont les clercs des scriptoria des monastères.

Les sagas

La mort du roi Olaf II à la bataille de Stiklestad, miniatures de Olaf Tryggvason, "Flateyjarbók", 13e-14e siècle, Institut Árni Magnússon.

La mort du roi Olaf II à la bataille de Stiklestad, miniatures de Olaf Tryggvason, "Flateyjarbók", 13e-14e siècle, Institut Árni Magnússon.

◊ Les sagas royales (konungasögur). Elles racontent l’histoire des rois de Norvège et du Danemark. Le fleuron est l’Heimskringla : la saga des rois de Norvège, écrite par Snorri Sturluson.◊ Les sagas islandaises (íslendingasögur) ou sagas de familles, qui sont les plus lues. Les plus célèbres sont : la saga d'Erik le Rouge (Eiríks saga rauða) qui raconte l'exploration de l'Amérique du Nord par les scandinaves 500 ans avant Christophe Colomb, la saga d’Egill fils de Grímr le chauve (Egils saga skallagrímssonar), la saga de Snorri le Goði (Eyrbyggjia saga), la saga des gens du Val-au-Saumon (Laxdœla saga), la saga de Grettir le fort (Grettis saga), et le chef-d’œuvre : la saga de Njáll le brûlé (Brennu-Njáls saga).

◊ Les sagas des contemporains (samtíðarsögur). Le fleuron en est la Sturlungar saga ou saga des descendants de Sturla (þórðarson) qui relate les évènements des 12e et 13e siècles qui ont entrainé la perte de l’indépendance islandaise. Elle comprend plusieurs textes dont la saga des Islandais (Íslendinga saga) de Sturla þórðarson (petit-fils du précédent et neveu de Snorri Sturluson).◊ Les sagas légendaires (fornaldarsögur). Ce sont des légendes germaniques, européennes et orientales. Elles restent mesurées avec peu de merveilleux et de fantastique.◊ Les sagas des chevaliers (riddarasögur). Ce sont des traductions et adaptations des chansons de gestes françaises (comme Karlamagnúss saga, la saga de Charlemagne), et des romans de la Table ronde (la Breta Sögur par exemple).

arts et littérature contemporains

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Dans ce pays où l'analphabétisme n'existe pas, la littérature jouit d'une grande vitalité et le nombre de publications par habitant est le plus élevé au monde. Parmi les écrivains les plus célèbres citons Auður Ava Ólafsdóttir ou Jón Kalman Stefánsson qui sont devenus incontournables. Mais l’auteur sûrement le plus renommé d'Islande est Halldór Laxness, seul prix Nobel islandais, auteur d’une œuvre foisonnante.

Littérature contemporaine

Halldór Laxness en 1955

Halldór Laxness en 1955

Gunnar Gunnarsson est aussi devenu un classique, bien qu'il ait écrit principalement en danois.Les auteurs de polars sont très nombreux. Le plus connu est Arnaldur Indriðason, dont on ne compte plus les best-sellers. Árni Þórarinsson est aussi très traduit en France.

L'islandaise la plus connue au monde est bien sûr Björk, chanteuse et compositrice (électro-pop), qui a contribué à l'intérêt porté à son pays.

Musique

Dans son sillage, la scène islandaise a éclot à l'international avec des groupes comme Sigus Rós (rock éthéré), GusGus (électro), FM Belfast (électro) ou Of Monsters and Men (folk)

Directed by Michel Gondry. Written by Björk/Sigurjón Birgir Sigurdsson (aka Sjón). Published by Kobalt Music Publishing ® 1997 BjörkOverseas Ltd/One Little Indian Records Ltd.

Directed by Michel Gondry. Written by Björk/Sigurjón Birgir Sigurdsson (aka Sjón). Published by Kobalt Music Publishing ® 1997 BjörkOverseas Ltd/One Little Indian Records Ltd.

Les toiles inspirées de la nature islandaise de Jóhannes Kjarval en font sans doute le peintre le plus connu. Notons aussi Erró et son mouvement de la figuration narrative qui a émergé à Paris dans les années 60.

Peinture

Cinéma

Les Islandais sont aussi très cinéphiles et de grands réalisateurs ont percé, à l'image de Friðrik Þor Friðriksson ou Baltasar Kormákur.

en traduction française

Littérature islandaise

https://isl.hypotheses.org/

Le site suivant recense les traductions françaises d’œuvres littéraires islandaises, anciennes et modernes. Il est tenu par Hanna Steinunn Þorleifsdóttir de l'Université de Caen Basse-Normandie.