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Transcript

Chorégraphie Anne NguyenInterprètes Sonia Bel Hadj Brahim, Arnaud Duprat, Pascal Luce

Underdogs

découverte du spectacle

culture chorégraphique

DISTRIBUTION COMPLèTE

contacts / crédits

ven. 17/11/23 à 10h

Compagnie Par Terre

pistes pédagogiques

culture chorégraphiQue

styles de danse du spectacle

pistes pédagogiques

culture et contexte

Découverte du spectacle

la chorégraphe

culture chorégraphique

les danseurs

le sujet

teaser

playlist

Culture et contexte

en francedans les années 80

les différents styles

Culture hip-hop des années 70 aux années 80

Le hip-hop n’est pas qu’un style de danse; c’est un mouvement, une attitude, un état d’esprit. Dans les années 70 à New-York, la culture hip-hop c’est : s’habiller, chanter, danser, dessiner selon des codes popularisés par le mouvement Zulu Nation, animé par le leader pacifiste, chanteur et DJ Afrika Bambaataa.Étymologiquement, « hip-hop », serait la combinaison du terme anglais "hip" qui signifie « être dans le vent, être branché » dans le parler de la rue, et de "to hop" qu'on peut traduire par "sauter" ou "danser".

LES ORIGINES AUX éTATS-unis

pistes pédagogiques

Les différents styles

C’est dans la rue que la danse hip-hop trouve ses racines et s’invente constamment par des improvisations au gré des rencontres. On observe deux façons de pratiquer : La top dance dont les mouvements se font debout selon diverses techniques (popping, boogaloo, locking, hype,…) Le breakdance qui se pratique au sol (jeux de jambes, clés, acrobaties,…). Au départ, il s'inspire du titre Get on the Good Foot de James Brown en 1972. Les mots b-boy et b-girl signifient break-boy et break-girl ; les b-boys et b-girls dansent lors d'un break. Ils s'inspirent des arts martiaux et de la gymnastique.

LOCKING

POPPING

deux styles issus du funk qu'on retrouve dans le spectacle :

Le locking

Le locking est une danse qui puise son inspiration dans la musique funk - soul (Nicholas Brothers, James Brown….). Cette danse a été inventée par Don Campbell lorsqu'il était jeune et que ses amis essayaient de lui apprendre certains mouvements. Comme il n'arrivait pas à les reproduire, il les bloquait. D'où le terme « locking » qui signifie littéralement « verrouiller ».

set de musique funk

don campbellà propos du locking (VO)

tuto pas de base

Un des mouvements de base est le « pointing », le fait de pointer du doigt en référence à l’affiche américaine de recrutement pour l'armée américaine avec l'Oncle Sam..

Le popping (pop ou poppin')

Comme le locking, il appartient au funk-styles et apparaît dans les débuts des années 1970. On lui trouve différentes appellations comme electric boogaloo ou encore smurf. Cette danse, venue de la côte Ouest des Etats-Unis est basée sur des contractions musculaires, qui donne un effet de décharge électrique. On peut obtenir des mouvements saccadés ou bien des mouvements amples mais avec des arrêts très marqués.

semi-finale de juste debout

On y retrouve les deux interprètes du spectacle !

L’isolation provient du robotting, qui est une technique de mime consistant à imiter la gestuelle d'un robot. Il s'agit de pouvoir isoler chaque partie de son corps pour pouvoir l'activer indépendamment des autres afin de créer un certain effet visuel. Dans les mouvements de base du popping on retrouve le célèbre moonwalk connu grâce à Michael Jackson.

pistes pédagogiques

avant le spectacle

après le spectacle

ressources numériques

Après le spectacle

L'ANALYSE DU SPECTATEURComment la chorégraphe choisit de nous représenter les « underdogs » ?Par quels mouvements l’exclusion est-elle marquée? Est ce que les mouvements...

ECRITURE ET SLAMEn partant des titres associés à chaque tableau, qui forment un poème, on pourrait proposer aux élèves d'écrire un slam.Par exemple :De la jungle au bitumeNos corps sont nos derniers remparts …….. Il faut savoir rêver à un nouveau mondeOù les êtres humains se respectent

LITTERATURELa chorégraphe Anne Nguyen est auteure d’un recueil de poèmes sur la danse hip‑hop. Analyse d'un extrait :

Le Manuel du Guerrier de la Ville

POUR ALLER PLUS LOINCourt métrage de 8mn co-réalisé par Anne Nguyen. À travers la danse, les symboles du corps et les stéréotypes associés aux corps, elle propose au spectateur de s’interroger sur le concept d’appropriation culturelle.

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Ressources numériques

SKILLZ

DATA-DANSE

NUMERIDANSE

Jeu sur l'exploration de la danse hip‑hop. Accessible sur téléphones tactiles, ordinateurs, tablettes.

Plateforme numérique interactive créée pour guider le spectateur dans sa découverte de la danse.

Fonds vidéo unique : spectacles filmés, documentaires, interviews,... où tous les genres, styles et formes sont représentés.

autres spectacles d'anne nguyen à découvrir

CONTACTClarisse GiroudChargée de la médiation et de l'action culturelle04 77 47 83 34clarisse.giroud@saint-etienne.frEmilie GérinProfesseur-relais danse rattaché à l'Opéraemilie.gerin@ac-lyon.fr

Support réalisé par les Relations avec les publicsRédaction des textesEmilie Gérin CoordinationClarisse GiroudCrédits photos Patrick Berger

Directrice de la communication Oumama Rayan Responsable des relations avec les publics Aude Monasse

- Comment la chorégraphe choisit de nous représenter les « underdogs » ?Par quels mouvements l’exclusion est-elle marquée ? Est ce que les mouvements sont plutôt individuels, collectifs ? Au sol ? Avec le public ?- As-tu reconnu certains mouvements issus du locking ou du popping ?- Quelle est l’attitude des danseurs ? Comment interagissent-ils ? Est-ce que ton regard s’est porté plus particulièrement sur un danseur et pourquoi ?- Quels sont les choix scénographiques de la chorégraphe ? (occupation de la scène, présence d'un décor ou non, jeux des lumières…) - En quoi la musique renforce t-elle à certain moment l’exclusion?

- Comment la chorégraphe choisit de nous représenter les « underdogs » ?Par quels mouvements l’exclusion est-elle marquée? Est ce que les mouvements sont plutôt individuels, collectifs ? Au sol ? Avec le public ?- As-tu reconnu certains mouvements issus du locking ou du popping ?- Quelle est l’attitude des danseurs ? Comment interagissent-ils ? st-ce que ton regard s’est porté plus particulièrement sur un danseur et pourquoi ?- Quels sont les choix scénographiques de la chorégraphe ? (occupation de la scène, présence d'un décor ou non, jeux des lumières…) - En quoi la musique renforce t-elle à certain moment l’exclusion? La musique est elle présente tout le long du spectacle ?

Les origines : aux Etats-Unis dans les années 70

Dans les années 70, le hip-hop est influencé par des rythmes souls qui viennent de la jeunesse afro-américaine et caribéenne du Bronx. Les DJ commencent à isoler les breaks percussifs de certaines chansons populaires. Cette technique vient de la musique dub jamaïcaine et elle est largement popularisée à New-York par les immigrés originaires de Jamaïque et des Caraïbes, comme DJ Kool Herc, appelé le « père fondateur du hip-hop ». Les DJ développent également le scratching.

Le hip-hop est un courant qui est né d'un mouvement contestataire de la jeunesse noire new-yorkaise. Il s'agit, à la base, d'un moyen d'expression qui au travers de différentes disciplines va mettre en avant les revendications de ces jeunes.Le mouvement prend naissance dans le quartier du Bronx pour inciter les jeunes à se défier par l’art plutôt que par la violence. Animé par des rassemblements artistiques regroupant la danse (le break), le chant (le rap), la peinture (le tag et le graff) et la musique (DJ et musiciens), le hip-hop devient alors un véritable phénomène mondial de société.

Un mouvement contestataire

L'influence de la musique soul

Dans le spectacle Underdogs, on va trouver de la danse contemporaine et de la danse hip-hop issue du style « funk » qui correspond au début de la culture hip-hop aux Etats-Unis dans les années 70.

Les styles de danse du spectacle

On y retrouve principalement deux styles de danse : le locking et le popping.

les différents styles de danse hip-hop

Avec une énergie explosive, trois danseurs se rebellent pour la cause des underdogs. Ils remontent à la source même de la danse hip-hop et de sa gestuelle, à travers différents styles : le popping, le vogging, le break, le locking…. Ensemble, ils retrouvent l’ambiance artistique des années 1970 aux Etats-Unis.

Le sujet du spectacle

1/ Les "underdogs", les laissés pour compteA la base, ce terme désignait le perdant d'un combat de chiens, ou encore celui qu'on donnait perdant d'avance. Il en est venu, par métaphore, à désigner des personnes qui se trouvent dans une situation socio-économique difficile ou qui subissent une forme de mépris ou de soumission.C‘est un synonyme d'outsider, perdant, opprimé, celui que l’on ne s’attend pas à voir gagner.

Les thèmes abordés

2/ Naissance de la culture hip-hopLe spectacle prend comme point d’appui les débuts du mouvement hip-hop aux Etats Unis, qui part de cette jeunesse américaine issue des quartiers pauvres de New-York qui ne se sent pas intégrée, qui souffre de racisme et a le sentiment d’être exclue de la société américaine.

Anne Nguyen est née à Paris en 1978. Elle commence par la pratique de la gymnastique et des arts martiaux. A 20 ans, elle commence la pratique du break et participe à de nombreuses battles. Elle danse également pour des compagnies de danse contemporaine et crée en 2005 sa propre compagnie : la Compagnie par Terre, qui s'est produite sur de grandes scènes françaises.

Anne Nguyen : danseuse, chorégraphe, auteure et metteuse en scène

Les titres des spectacles d’Anne Nguyen évoquent ses influences multiples : les mathématiques et les arts martiaux mais aussi les utopies et les mythes.Elle est auteure d’un recueil de poèmes sur la danse hip‑hop : Le Manuel du Guerrier de la Ville. Elle a co-réalisé le court-métrage Epicentre et créé le jeu SKILLZ, que vous pouvez découvrir dans les pistes pédagogiques.

La chorégraphe se base sur l’observation des gestes, dansés ou ordinaires, individuels ou collectifs, pour faire de la danse hip-hop et des cultures populaires le support d’une réflexion sur la tradition, les marqueurs sociaux, la diversité, les différentes cultures.

BreakMa danse est une transgression du mouvement. Le béton m’aspire par les pieds. Les blocs de ciment qui m’entourent voudraient me modeler à leur image. La foule me submerge pour m’engloutir et me guider le long des rues.Face à la marée des mouvements linéaires, je prends le contrôle de mon centre de gravité. Je plonge vers le bitume, sous la surface où les autres évoluent. Je trouve ma liberté dans l’espace réservé aux jambes et aux pieds. Je m’y plie pour me soustraire enfin aux lois qui régissent la surface.Près du bitume, là où je vis, mon corps n’appartient plus qu’à moi. Mon énergie est concentrée dans un espace plus petit, et la puissance de mes mouvements est décuplée. Mon corps devient une boule compacte que je fais rebondir sur le béton. Je n’ai plus de haut ni de bas, plus de mains ni de pieds. Je ne peux plus tomber, la chute devient un mode de déplacement maîtrisé.Je puise mon énergie sous la surface. Grâce à elle, je peux remonter sans être emportée par le courant.

A ton avis que représente le courant ? De quelle manière Anne Nguyen puise t-elle sa force? Relève les différentes expressions qui le montre.

On peut retrouver l'ensemble de ses textes sur le site www.compagnieparterre.fr

- Comment la chorégraphe choisit de nous représenter les « underdogs » ?Par quels mouvements l’exclusion est-elle marquée? Est ce que les mouvements sont plutôt individuels, collectifs ? Au sol ? Avec le public ?- As-tu reconnu certains mouvements issus du locking ou du popping ?- Quelle est l’attitude des danseurs ? Comment interagissent-ils ? st-ce que ton regard s’est porté plus particulièrement sur un danseur et pourquoi ?- Quels sont les choix scénographiques de la chorégraphe ? (occupation de la scène, présence d'un décor ou non, jeux des lumières…) - En quoi la musique renforce t-elle à certain moment l’exclusion? La musique est elle présente tout le long du spectacle ?

Dee Nasty : Célèbre DJ, qui après un séjour aux Etats-Unis a fait découvrir cette musique aux Français en 1979. De son vrai nom Daniel Bigeault, il est connu depuis 1982 pour avoir travaillé sur la radio pirate Ark en ciel FM avec le rappeur Lionel D. Vers la fin de l'année 1984, il sort son 1er album Paname City rappin', auto-produit. A ce titre, il est le seul DJ français de la Old School Hip-hop.Il anime alors une émission sur Radio Nova durant laquelle il invite ses fans à se tester derrière le micro : ce sont alors les débuts live de NTM, MC Solaar, Assassin, Ministère A.M.E.R.

Arrivée du hip-hop en France dans les années 80

Sidney a animé la première émission de télévision au monde entièrement consacrée au hip-hop. Grâce à son émission "H.I.P H.O.P", la culture hip-hopse répand partout en France et devient populaire. Dans l’émission, une démonstration de danse a lieu à chaque fois avec l’explication des différents pas.

En 2004 Sonia Bel Hadj Brahim découvre le popping dans les cours de Pascal Luce, à La Courneuve, sa ville d’origine. Dans le même temps, elle s’imprègne des soul dances, du locking et du hip-hop en autodidacte. En 2011, elle s’intéresse au waacking.

Les trois danseurs

Il danse depuis 1995, explorant de manière autodidacte différents styles tels que la hype, l’electric boogie, le B-Boying, le locking et le boogaloo/popping, style auquel il se consacre désormais.

Danseur autodidacte spécialisé en popping et en locking, Pascal enseigne la danse hip-hop depuis plus de dix ans. Il a remporté le battle de St Denis en 2003, le Street Dance Meeting en 2009 et 2010.

Sonia Bel Hadj Brahimalias “SonYa”

Arnaud Duprat alias AAron EVO

Pascal Luce alias “Scalp”

Quel est leur point commun ?

Avant le spectacle

ORAL / ARGUMENTATIONProposer aux élèves de créer un débat à partir du titre :- Comment le définir ? - Qu'est-ce que cela renvoie pour eux ?- Créer une carte mentale collective des différentes formes d’exclusion qui peuvent être ressenties dans notre société.

DECOUVRIR LA COMPAGNIE, LA CHOREGRAPHE, LES DANSEURSL’acculturation des élèves en amont du spectacle permet non seulement une meilleure compréhension, mais contribue également à développer la curiosité du futur spectateur.

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MISE EN CONTEXTE HISTORIQUELe spectacle prend sa source avec les débuts du mouvements hip-hop aux Etats- Unis. Les élèves trouveront dans ce dossier toutes les ressources nécessaires pour comprendre le mouvement et les différents styles de danse associés.

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