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Les cancers gynécologiques, ça existe

Application créée dans le cadre de Septembre turquoise, mois de sensibilisation contre les cancers gynécologiques.

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Application créée par l'IUCT-Oncopole - Tous droits réservés.

Sources :Site de l'INCaLe Comité d'Onco-gynécologie de l'IUCT-Oncopole

Vous avez un utérus.Le connaissez-vous ?

Les cancers gynécologiques regroupent différents cancers qui touchent au moins un des organes de l’appareil génital féminin : l’utérus (le col et l’endomètre), les ovaires, le vagin et la vulve. Chaque année 17 500 nouveaux cas sont détectés en France (données : INCa 2019).

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+ d'info

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5 200 nouveaux cas/an en France dont 429 en Occitanie. Le cancer de l’ovaire provoque peu de symptômes. Ainsi, la grande majorité des patientes sont diagnostiquées à un stade avancé de leur cancer.Âge médian au diagnostic : 68 ansPic d’incidence : 75-79 ans

Cancer de l'ovaire

Âge médian au diagnostic : 68 ans,Pic d’incidence : 75-79 ans

Le cancer de l’ovaire provoque peu de symptômes. Ainsi, la grande majorité des patientes sont diagnostiquées à un stade avancé de leur cancer.

5200 nouveaux cas/an en France dont 429 en Occitanie

Dans environ 15 à 20 % des cas, ce cancer a une origine héréditaire, liée essentiellement à une mutation (anomalie) sur les gènes BRCA (1 et 2). On parle alors de syndrome de prédisposition héréditaire aux cancers du sein et de l’ovaire.

Facteurs de risque

  • Puberté précoce et ménopause tardive
  • Absence de grossesse
  • Endométriose
  • Âge

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De nombreux progrès ont été fait dans le traitement durant les dernières années.

suivi

Cette pathologie se développe à 90 % des cas sur l’épithélium (le tissu de surface de l’ovaire ou de la trompe) et demeure difficile à diagnostiquer. En effet, les symptômes ne sont pas spécifiques et restent banals : ballonnement abdominal, douleurs inhabituelles dans le ventre ou le pelvis, envies pressante d’aller uriner, troubles du transit, fatigue inhabituelle…. Il est recommandé de consulter son médecin traitant en cas de persistances des symptômes. Dans 15 à 20 % des cas, les cancers de l’ovaire sont d’origine héréditaire : la présence d’antécédents familiaux de cancer du sein et/ou de l’ovaire peut conduire à proposer une consultation d’oncogénétique.

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Aussi appelé cancer du corps de l’utérus. Le cancer gynécologique le plus fréquent : 8 200 nouveaux cas/an en France dont 670 en Occitanie Âge médian au diagnostic : 69 ansPic d’incidence : 70-74 ans

Cancer de l'endomètre

Cancer de l'utérus

Cancer du col de l'utérus

Cancer de l'endomètre

Pour les cancers endométrioïdes les plus fréquents, il est essentiel de connaître leur profil moléculaire car cela conditionne leur pronostic, et donc leur prise en charge.

Facteurs de risque

  • Surpoids/obésité
  • Diabète

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suivi

Il n’existe pas à ce jour de test de dépistage pour ce cancer, sauf dans le cas particulier des formes héréditaires s’intégrant dans le syndrome de Lynch. Hormis le suivi gynécologique régulier et à tout âge, il est recommandé de consulter en particulier en cas de saignements, même minimes, après la ménopause.

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3 000 nouveaux cas/an en France dont 300 en Occitanie Âge médian au diagnostic : 55 ansPic d’incidence : 45-49 ans 1/3 des tumeurs sont diagnostiquées à un stade avancé, ce qui complique la prise en charge.

Cancer du col de l'utérus

Cancer de l'utérus

Cancer du col de l'utérus

Cancer de l'endomètre

C’est le seul cancer gynécologique à faire l’objet d’un dépistage national et à pouvoir être prévenu grâce à la vaccination anti HPV des filles et des garçons.

Facteurs de risque

  • Rapports précoces, multiplicité des partenaires… induisent l’infection à HPV, qui est elle le vrai facteur de risque
  • Tabagisme
  • Immunosuppression ou certaines infections (VIH par exemple)

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suivi

La cause des cancers cervico-utérins est connue : les infections à papillomavirus humains (HPV), susceptibles de se transformer en lésions pré-cancéreuses puis cancéreuses. Depuis 2018 un programme national de dépistage organisé est mis en place. Il repose sur la réalisation d’un test de dépistage après frottis (prélèvement de cellules au niveau du col utérin) pour les femmes tous les 3 ans entre 25 et 30 ans, après 2 tests normaux réalisés à un an d’intervalle, puis tous les 5 ans, entre 30 et 65 ans. Les modalités de dépistage et de suivi sont détaillées sur le site de l’INCa.En complément de ce dispositif, la vaccination contre les HPV peut réduire drastiquement le nombre de cas de cancers. Elle est conseillée pour les garçons et les filles entre 11 et 14 ans, et peut également être proposée en rattrapage jusqu’à 19 ans inclus. Une campagne de vaccination à l’entrée en 5ème débute en 2023 dans les collèges de France afin d’améliorer la couverture vaccinale. Il faut rappeler que les papillomavirus sont transmissibles par voie sexuelle et également responsables des cancers de l’anus, des voies aéro-digestives supérieures VADS et du pénis.

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Ils sont plus rares, avec respectivement 160 et 840 nouveaux cas/an en France et touchent plus particulièrement les femmes âgées. Ils font partie des cancers pouvant être favorisés par les infections à papillomavirus humains (HPV).

Cancer du vagin ou de la vulve

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Cancer du vaginLes facteurs de risques sont similaires à ceux du cancer du col de l’utérus, notamment les infections à papillomavirus (HPV). Hormis le suivi gynécologique régulier et à tout âge, il est recommandé de consulter en cas de signe anormal (saignement en dehors des règles, en particulier après les rapports sexuels, douleurs pendant les rapports, douleurs au ventre).

Cancer de la vulveIl se présente sous deux formes : soit induit par le papillomavirus (HPV) chez la patiente jeune, soit associé une maladie inflammatoire chronique (le lichen scléreux). Les lésions précancéreuses représentent le principal facteur de risque. C’est pourquoi une surveillance gynécologique régulière est importante. Il est recommandé de consulter en cas de signe anormal (démangeaisons persistantes, changement de couleur sur une zone de la peau ou apparition d’un nodule palpable).