analyse de manuels

Livre Histoire CM - Hatier

Les élèves doivent travailler sur le document A de cette page de manuel et les questions associées.

Freins à l'activité

Adaptation à apporter

Au niveau de la lecture du texte, on peut proposer un Qrcode associé au texte qui permettra une lecture audio notamment pour les petits et/ou non lecteurs. On mettra en évidence les termes complexes en gras avec leurs définitions juste en-dessous et/ou associé à une image permettant ) l'élève de se construire une image mentale. On pourra également structurer les questions pour qu'elles soient progressives et soient sous les documents associés.On pourra également utiliser des pictogrammes pour aider à comprendre la consigne. Outils : les pictogrammes consignes

Les titrages du document :

• une police d'écriture non adaptée en terme de lisibilité
• des couleurs de police d'écriture trop variées et qui peuvent poser des soucis pour des élèves avec daltonisme. Possibilité de passer la page sur Daltonizer (application téléphone ou tablette) pour se rendre compte du manque de lisibilité.

Possibilité de scanner la page de manuel avec une souris scanner si vous utilisez un ordinateur ou l'application Prizmo sur Ipad ou l'application Office Lens sur tous types de device afin de récupérer l'ensemble du texte de la page du manuel et de proposer un titrage adéquat en utilisant les styles de mise en forme de votre outil de traitement de texte Choisir ensuite une police d'écriture adaptée et suivre les règles importantes pour que le document reste lisible et accessible à tous.Utiliser une police sans Serifs : BLes polices sans Serifs c'est à dire "sans empattement" sont sans ornements pour une apparence plus nette. Elles se caractérisent par des lignes droites.Exemples de polices sans Serifs (Attention, d'autres existent, celles présentées ne sont que des exemples) : Quelle que soit la police sans empattements que vous choisirez, vérifiez toujours la chasse et la hauteur de x de celle-ci. Plus ces deux facteurs seront proportionnels, plus votre police sera lisible ! Règles à suivre quel que soit le document :

• Privilégier
  • une seule police d'écriture dans un document
  • un interlettrage (distance entre deux lettres) de un point.
• Ne pas justifier le texte.
• Interlignage (distance entre les lignes) de au moins 1,5
• Taille de la police au moins de 12. (au-delà de 16, voir outils de compensation)
• On supprime tout texte en italique qui déforme la lettre et empêche la lecture.
• On évite de souligner le texte afin que les pattes des lettres basses ne soient pas coupées.

La couleur et la forme des lettres :

• Le contraste entre la couleur de l'introduction et le cadre du texte ne sont pas suffisantes pour permettre une bonne lisibilité.
• L'italique déforme les lettres, il faudra donc l'éviter afin de permettre une lecture plus fluide.
• La largeur du texte peut également être problématique avec des cassures importantes entre les structures de phrases.

On supprimera ici les couleurs :

• soit au niveau du cadre. On peut par exemple simplement encadrer le texte.
• soit au niveau du texte. On peut alors mettre cette partie en gras ou dans une taille de police à peine plus grande ou petite.

• On ne justifiera pas le texte qui crée des écarts différents entre les mots avec un traitement de texte standard.
• On augmentera la largeur de l'encadré du texte et on vérifiera les coupes des structures de phrases. Par exemple, on évitera les cassures entre un déterminant et son nom associé.
• Afin d'améliorer la lisibilité, on proposera un interlignage (distance entre les lignes) de au moins 1,5
• On peut également numéroter les lignes si le texte est long ou complexe.

La structuration de la page pose un problème d'identification des documents utiles pour répondre aux 3 questions :

• La lettre et la flèche associée ainsi que la légende sous le titre du dit-document renvoie à la lithographie. Cependant le texte sur le côté droit et associé au document A et est nécessaire d'être lu afin de permettre de répondre aux questions.
• En bas de la page, un autre document texte porte le nom de Document A sauf que celui-ci correspond à la synthèse de l'information. Par conséquent, il ne doit pas être lu par l'élève afin de répondre aux questions.
• Enfin les mots de vocabulaire sont trop éloignés (page suivante du manuel) des textes en cours de lecture et par conséquent ont peu de chance d'être repérés, lus et utilisés.

La structure des questions par rapport à la présentation questionne :

• Le premier document vu par l'élève est la lithographie et la première question renvoie au texte. Que va-t-il lire ? De plus la première question est ouverte, ils doivent donner leur avis sans avoir au préalable défini si le vocabulaire est compris, ni mise en relation avec la lithographie. Cette question paraît donc prématurée au vue de la complexité du texte et de la lithographie associée.
• La question 2 renvoie à une image alors que celle-ci est sous-titrée en tant que lithographie. Il est important de garder le même vocabulaire. Si on choisit de mettre un mot complexe, il suffit de l'expliciter et cela ne sera alors pas un frein. Si on demande aux élèves d'identifier le Général Bonaparte, cela peut être intéressant de leur demander de justifier leur réponse en leur demandant de décrire les éléments qui leur permettent de choisir ce personnage. Cela permet ainsi de travailler l'analyse d'images et l'utilisation de leurs connaissances. La dernière sous-question renvoie de nouveau au texte. Nous avons ici beaucoup d'informations à donner dans une seule question. La partitionner en la graduant serait plus pertinent.

On peut proposer, une fois le document scanné et récupéré une structure plus adaptée proposant la lithographie et le texte sur la page de gauche et les questions sur la page de droite.