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L'épopée de Joseph Joffo

Basile Pansart 6A

Paris – 1941 : Des vies qui basculent La famille JOFFO, dont le père tient un salon de coiffure dans le 18ème arrondissement va devoir quitter Paris sous l’occupation Nazie. Les Juifs y sont persécutés, en effet. Le père enverra ses deux aînés à Menton après avoir coiffé deux nazis convaincus que le mal vient des Juifs. Plus tard, Joseph et Maurice, attrapés par des camarades d’école, seront envoyés, seuls à Menton. Enfin, les parents quitteront à leur tour Montmartre pour la zone libre.

Paris – 1941 : Des vies qui basculent La famille JOFFO, dont le père tient un salon de coiffure dans le 18ème arrondissement va devoir quitter Paris sous l’occupation Nazie. Les Juifs y sont persécutés, en effet. Le père enverra ses deux aînés à Menton après avoir coiffé deux nazis convaincus que le mal vient des Juifs. Plus tard, Joseph et Maurice, attrapés par des camarades d’école, seront envoyés, seuls à Menton. Enfin, les parents quitteront à leur tour Montmartre pour la zone libre.

2- En route pour Dax A la gare d’Austerlitz, ils prennent le train pour Dax. Dans le train, ils sont aux places les moins chères. Ils mangent leurs sandwichs et une « mamie » leur donne de la limonade bien fraîche. Ils l’appellent « mamie limonade ». Un curé leur offre les petits-déjeuners arrivés à la gare. Ils prennent le car pour aller à Hagetmau et disent au revoir au curé. Ils partent.

3. Hagetmau / Aire-sur-l’Adour Passage en zone Libre Ils arrivent à Hagetmau, après avoir passés des heures de car, ils ont failli se faire attraper par les Allemands. Arrivés à Hagetmau, ils essayaient de trouver un passeur. Ils interpellent un jeune de 15 ans sur un vélo et ils lui demandent s’il connaît un passeur. Il répondit que s’ils veulent voir le passeur, ils doivent traverser la grande route et tourner à la première ferme à droite. Ils devront demander le père Bédard. Il les fera passer pour 5000 francs chacun. Mais il dit que lui, il accepte de les faire passer pour 500 francs chacun. Par contre, ils doivent livrer la « Bidoche ». Il leur dit qu’ils se verront à 22h00 au bas du pont près de l’arche. Alors, après avoir livré la bidoche, ils vont au bas du pont. Le jeune de 15 ans arrive en faisant beaucoup de bruit. Et ils partent dans les bois pour aller chez le fermier et passer en zone libre. Et là-bas ils dorment. Pendant que Joseph dort, Maurice a fait passer 20 personnes et a ainsi gagné 20 000 francs pendant la nuit. Après ils font 28 km pour aller à pied à Aire Sur L’Adour. Puis, ils furent acheminés à Marseille dans une calèche avec l'objectif de prendre le train pour Menton.

4. Marseille Eblouis par la mer Ils arrivent à Marseille et ils vont acheter les tickets pour aller Menton. Ils se rendent compte que le train part le soir et que là c’était le matin. Alors ils décident d’aller voir un film qui s’appelle : « Les Aventures fantastiques Du Baron Munchhausen ». Même qu’ils sont allés le voir deux fois. Puis ils sont retournés à la gare et Joseph se fait arrêter par les SS qui lui demandent ses papiers. Il répond que c’est son père qui les a. A leur demande, Joseph montre un homme comme étant son père. Ils lui demandent où il habite et il leur répond qu’il habite La Cannebière au-dessus du cinéma Pathé dont son père est le propriétaire. Les SS le relâchent et Joseph prend la direction de l’homme qu’il a désigné. Ensuite Maurice et Joseph se rejoignent pour prendre le train.

5. Menton : Retrouvailles avec les frères aînés. Arrivés à Menton, ils vont rejoindre leurs grands-frères qui travaillent dans un salon de coiffure. Pour eux, c’est la liberté jusqu’à la réception d’une lettre de leurs parents qui demandent que les benjamins soient scolarisés et qui annoncent aussi qu’ils sont internés dans un camp à Pau. Henri décide de se rendre à Pau pour essayer de sauver ses parents. Il a demandé à voir le chef de camp mais on lui a refusé. Il va donc dans un café, un gendarme français lui demande de lui couper les cheveux en échange d’une entrevue avec le capitaine du camp. Dans le bureau du capitaine, Henri défend ses parents en assurant que sa mère est russe et son père est français catholique. Il ose même dire au capitaine d’appeler la préfecture de Paris pour s’assurer de la vérité. Et, il libère les parents d’Henri. Henri rentre à Menton. Un jour la police française apporte la convocation pour le STO (Service de Travail Obligatoire) aux grands frères. Ils refusent de s’y rendre. Il faut fuir à nouveau.

6. Nice La famille réunie puis divisée A leur arrivée à Nice, Ils vont voir leurs parents. L’armée italienne occupe la zone libre. Celle-ci achète trop d’huile. Joseph et Maurice se servent de cette opportunité pour en faire un trafic et gagner de l’argent. L’armée allemande s’empare malheureusement de cette zone, le climat redevient dangereux, les parents décident alors de diviser la famille de nouveau. Les aînés sont envoyés à Aix-Les-Bains, Joseph et Maurice partent pour le camp de Moissons Nouvelles au Golfe-Juan.

7- Golfe-Juan et le camp de « Moisson Nouvelle » Pris dans la souricière Arrivés au camp de « Moissons Nouvelles », le patron est sympathique, il leur présente deux activités, la poterie et la cuisine. Joseph et Maurice choisissent la cuisine. Maurice instruit Joseph sur ce qu'il faut dire quant à leurs origines s'ils se font arrêter. Il lui dit qu’ils ne sont pas Juifs mais Algériens, qu’ils sont là en vacances et qu’ils se sont fait coincer par les bombardements. Ils rencontrent alors, Ferdinand, un Juif comme ils l'apprendront plus tard, membre du camp, qui est chargé des courses. Ils partent ensemble. Au cours du trajet, Ferdinand fait une halte à un café. Maurice et Joseph restent dehors. Maurice finit par s’impatienter et entre à son tour. Ne voyant ressortir personne, Joseph, rentra également et tous se sont fait prendre par les SS.

8- Nice L'interrogatoire Maurice et Joseph sont emmenés par les SS au siège de la Gestapo, à l’hôtel «Excelsior ». Là, ils sont interrogés pendant 7 jours séparément pour comparer leurs réponses. L’interrogatoire se poursuit par un examen médical, fait par un docteur juif, pour vérifier s’ils sont circoncis. Le docteur déclare qu’ils ne sont pas juifs mais, cependant, Maurice doit se débrouiller pour trouver des certificats de baptême. Maurice a 2 jours pour aller les chercher sinon Joseph sera tué. Maurice eut l’idée que si un curé l’avait déjà aidé, un autre le pourrait aussi. Ce qu’il fit. Maurice revient avec les certificats de baptêmes. Ils sont convoqués dans le bureau du directeur pour vérifier la véracité. Ils sont faux. Le prêtre revint au bout de 2 jours et dit que tout est vrai. Maurice et Joseph sont libérés.

9- Paris, le retour Après avoir été capturés à Nice, Joseph et Maurice sont libérés. Le chef de camp les récupère à la sortie de l'hôtel Excelsior et les dépose à la gare où ils doivent se rendre dans un autre lieu et se cacher. En effet, leur père vient d'être arrêté et c'est sûr que les SS viendront au Camp Nouvelle récupérer les deux frères. Quelques mois plus tard, la France est libérée. Ils vont pouvoir rentrer à Paris. Arrivés à Paris, ils se retrouvent tous réuni, sauf, le père qui est décédé dans un camp de concentration.