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LA BELGIQUE

- Trois régions- Trois langues

FRONTIÈRE LINGUISTIQUE

LE locuteur belge

spécificités lexicales

D'AUTRES EXEMPLES

Contacts linguistiques

le chaT

On peut reconnaitre un locuteur belge de langue française par: · Son accent· Ses spécificités syntaxiques· Ses spécificités lexicales

- Le lexique est l'un des aspects les plus distinctifs d'un locuteur belge. - C'est aussi un élément notable qui le différencie du français en France.

- Expressions idiomatiques particulières- Faux amis

- Langues germaniques- Wallon - Espagnol

Le Chat, BD par Philippe Geluck (1983)Mécanismes de son langue mixte:- Jeu d'homonymie- Polysémie- Détournement intertextuel

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  • Système numérique : septante (70) ; nonante (90)
  • Domaine administratif : une maison communale – une mairie ; le bourgmestre – le maire
  • Enseignement : une année académique – un année universitaire ; un athénée – un lycée
  • Vocabulaire estudiantin (registre familier) : l’univ – la fac : un kot – un logement d’étudiant
  • Vie quotidienne : le tapis plain – la moquette ; une loque à poussière – un chiffon
  • Boulangerie : une coque – un type de pâtisserie ; un pistolet – un petit pain ; les speculoos – des biscuits croquants à la cassonade.
  • Légumes : un chicon – une endive ; une endive – une scarole
  • Spécialités gastronomiques : une praline – un chocolat fourré ; une gueuze – un type de bière bruxelloise

Le Chat est une bande desinée créé en 1983 par Philippe Geluck, un artiste belge. Elle s'agit des aventures du Chat, bien qu'il y a aussi des reflexions politiques (normalement orientées à gauche). On y trouve des differents mécanismes de la langue, tels que: · Le jeu d'homonymie. Les homonymes sont des mots que se prononcent de la même manière, mais qui ont des différents signifiants. Par exemple, « Le téléphone sans file, quelle belle invention ! » : (file : synonyme de queue). L'homonymie est avec la ligne téléphonique et avec la queue pour faire des appels. · La polysémie. Différents sons d’un même mot : « Excusez-moi » « Si je me laisse parfois emporter ». Le verbe emporter a 3 sens:

  • prendre qqch avec soi,
  • s’emporter : se mettre en colère,
  • l’emporter : vaincre ses adversaires.
· Le détournement intertextuel. « Dessine-moi un mouton » « Voilà mon gars ! ». On fait référence au Petit Prince, où un mouton est un petit animal ovin (sa traducction en espagnol: cordero), mais le Chat désigne les différents parts d’un mouton.

La Belgique est située à l'union de la frontière linguistique depuis 1963. En effet, l'État belge reconnaît trois langues officielles: le néerlandais (parlé en Flandre), le français (parlé en Wallonie) et l'allemand (parlé dans la région de langue allemande, dans l'est du pays) Il est important de noter que 60% de la population en la Belgique francophone parle le néerlandais et, en ce qui concerne la capitale, Bruxelles, on peut parler d'une région bilingue français-néerlandais, bien que le groupe majoritaire est le français (70%, selon Jacques Leclerc, linguiste à l'Université Laval).

Concernant l'influence des langues germaniques, on peut trouver différences de type lexical (bourgmestre : maire), de type morphosyntaxique (avoir difficile : avoir de difficulté) et de type phonétique (prononciation du W en /w/ wagon). Du wallon, on peut souligner les mots "houille" (charbon) et "terril" (décharge) et de l'espagnol "une caricole" (caracol de mar) et "l'ecavèche" (escabeche).

· Attendre famille : être enceinte · C’est chou vert et vert chou : c’est bonnet blanc et blanc bonnet · Avoir une brique dans le ventre : avoir la maladie de la pierre · Torchon : serpillière · Dîner : déjeuner