Sommes nous tous migrants ? Partir pour mieux revenir ?

Interview de Marianne Naspetti et de Monique Bakalara Salaün

Partir pour mieuxrevenir ?

Enracinées ou déracinées : Marianne et Monique ne cessent de voyager

l'ATTACHEMENT A LA BRETAGNE.

La Bretagne est importante pour Monique car elle y a vécu et sa famille est là-bas comme sessœurs. C’est difficile pour elle d’être loin de la Bretagne et elle s’y sent déracinée. La Bretagne estégalement importante pour Mme Naspetti car cette région est près des côtes et de la mer. Elle ne s’ysent pas déracinée.

La Bretagne est importante pour Monique car elle y a vécu et sa famille est là-bas comme ses sœurs. C’est difficile pour elle d’être loin de la Bretagne et elle se sent déracinée. La Bretagne est également importante pour Mme Naspetti car cette région est près des côtes et de la mer. Elle ne s’y sent pas déracinée.

Marianne naspetti

Marianne Naspetti est née en France mais elle a vécu en Italie. Elle y reste 8 ans. Elle passe toutes ses vacances à Marseille. Elle déclare " Je suis française mais la France est un pays étranger pour moi". Elle fait ses études à Marseille puis elle va à Amsterdam pour faire des recherches en biologie pendant quatre ans. Là-bas, elle donne naissance à sa fille. Elle retourne à Marseille pour enseigner la SVT. Ensuite, elle passe un concours pour devenir principale de collège, elle le réussit et elle obtient un poste de principale en Bretagne. Marianne Naspetti a toujours vécu à proximité de la mer, elle ne s'est jamais sentie déracinée et elle déclare "Je sais où sont mes racines. Elles sont en moi, je les porte. Je connais mon histoire." Elle n'est pas bloquée dans une ville fixe c'est à-dire qu'elle peut changer de ville. D'ailleurs, elle aimerait vivre dans un des pays du nord de l'Europe (les Pays Bas, le Danemark, la Finlande).

Presentation

Le portrait

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Légende

: Ville

: déplacements de Mme Naspetti

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Skills

Monique est originaire de Bretagne. À 20ans, elle part en Guadeloupe puis en Côte d'Ivoire parce que son mari est militaire. Elle reste en Guadeloupe seulement 2 ans, ensuite elle revient en France dans la commune de Fréjus ainsi qu'à Issoire pendant 5 ans, là elle aura ses deux enfants. Après ces 5 ans, elle part 2 ans en Côte d'Ivoire puis passe quelques mois à Brest.Après tous ces déménagement, elle s'installe pour de bon à Fréjus. Elle ne se sent pas déracinée de la Bretagne car c'est sa région de naissance mais elle se sent aussi enracinée à Fréjus car c'est la commune dans laquelle elle a eu ses enfants. La Bretagne lui manque, elle revient donc régulièrement pour voir sa famille et ses amis.Plus Monique vieillit et que ses enfants grandissent, plus elle ressent le manque de la mer elle a réfléchi à acheter une maison en Bretagne, mais a renoncé.

Monique bakalara salaün

Presentation

Ploudalmézeau

Fréjus

Guadeloupe

Côte d'Ivoire

Mme Naspetti et Monique Bakalara sur le déracinement et l'enracinement

Mme Naspetti explique que l'enracinement ce n'est pas définitif. Elle cherche à comprendre les cultures, les langues et les traditions. Elle constate également que l'enracinement ce n'est pas physique, elle ne reste pas bloquée quelque part. Elle a expliqué savoir où sont ses racines :"Je sais où sont mes racines, elles sont en moi, je les porte."Pour Monique, c'est autre chose, elle dit se sentir enracinée à Fréjus et également en Bretagne. Sa famille lui manque. Le manque qu'elle ressent est un peu un besoin de retourner vers la Bretagne pour se ressoursser, se rebooster. Elle aime également la mer en Bretagne et à Fréjus.

"moi j'ai grandi en bretagne"

Clara

"jE SUIS RESTéE EN bRETAGNE"

Uriell

Faustine

"J'ai déménagé..."

Dan

"Je me suis enraciné a Bohars"

Mathys

"Je suis resté 10 ans a Nantes"

"Le temps passe , les souvenirs restent"

Je me suis rendue compte que mon appartement , mes amis et mon école me manquaient. Au début, je gardais quelques contacts, puis j'ai arrêté de leur parler. À cette époque là , on venait d'entrer dans le confinement de 2020. Plus le temps passe, plus je m'habitue à ne plus les voir. Je me fais des nouveaux amis, je rentre dans une nouvelle école, je finis le cm2, j'entre en 6ème et tout ça jusqu'à aujourd'hui.

Pour moi, l'enracinement c'est être attachée là où je suis née, là où j'ai grandi. Je suis née le 12 mai 2009 à Paris dans le XIXe arrondissement mais quelques mois plus tard, je suis partie. Je suis arrivée dans une petite ville du Finistère où je suis restée 4 ans. Puis, j'ai déménagé à Bellevue et j'y suis restée 7 ans. Je m'y suis enracinée, j'y ai toutes mes habitudes. A 11 ans et demi, mes parents déménagent.

Pour moi L'enracinement c'est...

Clara

"Le déracinement pour l'être humain est une frustration qui, d'une manière ou d'une autre, atrophie la clarté de son âme.” Pablo Neruda

mais je ne m'y sens pas enracinée. Je ne connais pas assez la ville pour cela. Je ne connais pas beaucoup la ville mais je sais que Milizac signifie quand même plusieurs choses pour moi après 4 ans. Milizac c'est mon début d'adolescence, c'est plusieurs choses. Mais Bellevue restera quand même bien présente pour moi.

Le déracinement c'est à partir de là où on a nos repères, de là où on est attaché. Quand je suis arrivée à Milizac je me suis sentie déracinée de Bellevue car c'est là que j'ai grandi là que j'y ai énormément des repères. J'ai fait la plupart de mes années d'enfance là-bas donc forcément je me suis sentie triste. Cela fait maintenant 4 ans que je suis à Milizac et je m'y suis habituée.

Le Déracinement pour moi c'est...

Clara

J'ai déménagé en Bretagne a l'âge de quelques mois

Je suis née ici a Paris , la " Ville Lumière " le 12 mai 2009 dans le 19ème arrondissement.

MATHYS

Je m’appelle Mathys Lenuzza et je vous présente mon parcours migratoire.Je suis né dans le département de l’Inde et Loire. À l’âge de 3 ans, ma mère et moi sommes partis à Nantes dans le département de la Loire-Atlantique pour une raison professionnelle. Là, ma mère a rencontré mon beau-père et l'année suivante, mon frère est né. À Nantes, nous sommes restés 10 ans puis nous avons déménagé dans le Finistère à Milizac en raison du cadre de vie et pour se rapprocher de la famille du côté de mon beau-père.

DAN

Je suis Dan Trebaol. Je suis né à Brest à la Cavale Blanche, puis à l'âge de 2 ans j'ai laissé Bellevue pour aller à Bohars. J’y ai passé toute mon primaire . Puis quand je suis arrivé au collège, nous avons emménagé à Guilers.

Pour moi, on se sent déraciné quand on change de ville, d'amis, de paysages, de maison... Moi, j'ai déménagé juste avant la 6e à Guilers. Je me suis directement sentie déracinée, j'ai mis du temps à m'habituer à cette nouvelle ville. Je me sens toujours enracinée dans mon ancienne ville parce que j'ai gardé contact avec toutes mes amies et je les vois toutes très régulièrement. Mes parents ont des amis qui habitent toujours là-bas donc on va leur rendre visite très souvent. Je ne me sens toujours pas enracinée à Guilers alors que ça fait 3 ans que j'y habite.

FAUSTINE

URIELL

J’ai toujours vécu en Bretagne. Je suis née à Brest et je vis à Guilers. Je me sens enracinée à la Bretagne car la plupart de mes souvenirs sont ici et j’aime beaucoup ma région.

Monique et Mme Naspetti aiment habiter à proximité de la mer

La proximité

Mer

Les deux femmes parlent d'attachement à la Bretagne et au fait qu'elles soit plus au moins déracinées.

Attachement

281 millions de migrants sont aujourd'hui dans le monde

Les chiffres

281M

La Bretagne est très importante pour Monique et Mme Naspetti

Située en France

Bretagne

mots-clés :

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Une pendule pour représenter le temps parce que Mme Naspetti n'a pas l'intention de rester toute sa vie en Bretagne. une carte du Danemark car Marianne voudrait vivre dans un pays nordique.

Photo et carte de la Bretagne pour Monique car elle y est très attachée. C'est un peu comme sa région de cœur. Monique habite toujours à Fréjus mais la Bretagne lui manque énormément.

La photo des rédacteurs :

Uriell

Faustine

Clara

Mathys

Dan