Sommes nous tous migrants ? Les parcours de Wandaka et Emmanuel 4B4

Les parcours d'Emmanuel et Wandaka

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Wandaka

Le parcours enrichissant de Wandaka

Wandaka est né au Congo. Il a quitté son pays natal pour aller vivre en Ouganda à cause de la guerre puis est parti au Texas (Etats-Unis) encore à cause de la guerre. Il est ensuite parti au Québec (Canada) pour aller faire des études de français. Enfin, il part en France (Bretagne) pour connaître la culture française et mieux connaître la langue car au Québec il n'a pas appris beaucoup de français. Il veut devenir enseignant de français.

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Carte des migrations de Wandaka

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Wandaka se sent déraciné car il se sent loin de sa famille : une partie qui vit au Texas et l'autre partie vit encore au congo. Il se sent aussi déraciné car il est loin de son pays natal et de ses racines.

Emmanuel Caraës est père de famille. Né à Ploudalmézeau, son père était commerçant connu de sa commune. Il a 53 ans et a 2 fils de plus de 20 ans. Il a voulu quitter Ploudalmézeau car les gens de sa petite ville le reconnaissaient comme "le fils à son père" et il avait besoin de partir pour ses études. Il est parti pour Saint-Brieuc, il en fait sa ville d’adoption, il a créé des liens et s'est enraciné là-bas. Il y est maintenant psychologue.

Le témoin explique que la Bretagne est importante pour lui car malgré ses multiples voyages, il est enraciné en Bretagne. Quand il part en voyage à l’étranger, la culture bretonne lui manque, la nourriture, les paysages...

La Seconde Vie et La Migration Bretonne D' Emmanuel Caraës

Emmanuel Caraës a utilisé plusieurs fois le terme "pays d’adoption, terre d’adoption". Il parle plus précisément de Saint-Brieuc, la ville dans laquelle il s’est enraciné et vit sa vie actuelle. Il évoque souvent ce terme pour dire que sa ville de naissance est Ploudalmézeau, et sa ville secondaire, Saint-Brieuc, comme sa deuxième ville de naissance comme un enfant qui se fait adopter par ses deux nouveaux parents.

Go!

Le parcours enrichissant d'Emmanuel Caraës

Ploudalmézeau

Saint-Brieuc

Il a voulu quitter Ploudalmézeau car les gens de sa petite ville le reconnaissaient comme "le fils à son père" et il avait besoin de partir pour ses études.

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Sommes-nous tous migrants ?D’après nous, nous ne sommes pas tous des migrants mais nous sommes tous des descendants des migrants. Ils sont partis de leur pays natal pour différentes raisons (travail, coup de cœur ou forcé à cause de la guerre…). Le déracinement, c’est le fait de partir de son pays natal pour un temps indéterminé (pour 1 mois ou à vie par exemple) et l’enracinement, c’est le fait d’apprendre les cultures et la langue du pays. Les témoins interrogés se sentent majoritairement ni enracinés ni déracinés car ils savent qu'ils peuvent revenir quand ils le voudront en Bretagne alors que nous, nous n'avons jamais été déracinés, on est plutôt enracinés en Bretagne depuis qu'on est tout petit pour la majorité de la classe. Nous sommes tous attachés à la Bretagne car nous y sommes tous nés. Nous sommes attachés à la culture bretonne, pour les 3/4 des témoins la Bretagne leur manque énormément. "Nous ne sommes pas tous migrants car on peut ne pas bouger de notre lieu de vie toute la vie et on peut rester au même endroit. Mais nos ancêtres eux viennent sûrement d'une autre origine, d'un autre pays, eux sont très sûrement des migrants. Etre déracinés c'est être arrachés à son lieu de vie sauf si c'est choisi. L'enracinement c'est le fait de changer d'habitude, de culture mais pour s'enraciner il faut être déraciné de son ancien lieu de vie".Noah et Ahmed:

Voici la photo des 5 rédacteurs