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Famille Le Gal Garcia

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Transcript

3 ans max

L'histoire de la famille Le Gal Garcia

De Alan Guillou, Aaron Bartissol, Swan Kernevess, Timéo Kermorvan, Elliot Le-Poupon-Thomas, Mathis Coat Cabon, Louhann Roue et Alexandre Huitric

Inès, Simon, Grégoire et Caridad sont les membres d'une famille pas comme les autres. Le rapport fort entre cette famille et la Bretagne s'est établi grâce aux origines du père et à la naissance des enfants à Brest. Le nom de Famille de Grégoire"Le Gal" sonne breton et le t-shirt que portait Inès aux couleurs du drapeau breton lors de la visio-conférence nous le prouvent encore plus. La famille a aussi passé plusieurs années à Brest ce qui renforce le sentiment d'appartenance à la Bretagne.

Le père, le fils et la fille sont nés en France, la mère en Équateur et la famille a migré au Canada : Voici un mélange des trois drapeaux en un !

Grégoire Le Gal Garcia

Simon Le Gal Garcia

Caridad Le Gal Garcia

Inès Le Gal Garcia

La famille Le Gal Garcia

LES VILLES OU CERTAINS MEMBRES DE LA FAMILLE ONT VECU

Légende :

Les migrations de la famille Le Gal/Garcia/Le Gal Garcia

DEPLACEMENTS DES PARENTS ET DE LA FAMILLE

Grégoire Le Gal

Grégoire Le Gal est né à Lesneven en 1973. Il est allé à Paris pour son master en médecine, il y est resté 1 an puis il est allé 6 mois en Suisse. Ensuite en 2008, il a passé 1 an au Canada.. Puis il est retourné à Brest où il s'est marié et a eu ses enfants. Enfin, en famille, ils sont retournés au Canada en 2012 et ils y sont installés.

Grégoire dit qu'il est difficile de s'enraciner au Canada en tant qu'étranger. Pour lui, le déracinement c'est l'éloignement, les différentes cultures, et la nourriture différente et ne plus voir sa famille, ses amis. L'enracinement c'est se faire des amis, l'intégration et la perception sont différentes.

Simon Le Gal Garcia

Simon Garcia Le Gal est né le 10 Mai 2006 à Brest. Sa soeur se prénomme Inès et ses parents s'appellent Caridad et Grégoire. La famille de Simon a eu un parcours pas comme les autres. A l'age de ses un an, Simon et sa famille sont partis pendant un an au Canada. Puis, ils sont rentrés en France pendant 4 ans. Et ils sont ensuite repartis au Canada pour s'installer durablement jusqu'à encore aujourd'hui. Simon a expliqué que il avait réussi à s'enraciner au Canada en s'habituant aux coutumes (nourriture, sport ...) et à la culture du Canada. Pour Simon, lorsqu'on part dans un autre pays, il y a un enrichissement car dans ce nouveau pays on apprend une nouvelle langue, une nouvelle culture, on mange de nouveaux aliments.

Inès Le Gal Garcia

Inès est née en 2004 à Brest. A 3 ans, avec sa famille et son frère de 1an, elle part au Canada, à Ottawa pendant une année. Ses parents voulaient "savoir" si ils pouvaient s'y installer à l'avenir. Puis, la famille retourne en Bretagne continuer sa vie. L'année de son CE2 (à l'age de 9ans), Inès part avec sa famille s'installer pour de bon à Ottawa. Elle vit aujourd'hui à Montréal où elle poursuit ses études supérieures.Inès ne voulait pas aller vivre là-bas. A Brest, elle avait déjà ses amis, sa vie sociale et ne voulait pas les quitter. Ses parents ne lui ont pas demandé son avis et ont dit "on verra dans trois ans". Inès voulait à tout prix retourner en France donc elle a écrit sur des post-it "3ans MAX" et elle les a mis partout dans les chaussures, dans les armoires, sur les murs... Elle les a mis dans l'espoir qu'un jour ses parents lui disent "ça fait 3ans, on retourne en France".

Ines a 18 ans et vit à Montreal pour ses études

Caridad Garcia

Caridad trouve qu’il faut de la patience et surtout de l’observation pour pouvoir s’intégrer dans un pays. Adaptation assez difficile au début, par exemple pour les courses, ne pas trop savoir quoi prendre ect… Il faut aussi s’adapter à la culture, aux habitudes, et à comprendre la langue. Ça a été particulièrement difficile pour elle de s’enraciner à Ottawa, à cause du choc culturel. Caridad parle notamment 3 langues : L’Espagnol, sa langue maternelle, le Français, car elle est restée18 ans en France. Et l’Anglais, depuis qu’elle a déménagé à Ottawa et qu'elle travaille dans la partie anglophone d'Ottawa.

Caridad un parcours spécial

Caridad est née en 1972 à Quito en Equateur. Elle y a vécu jusqu'à l'âge de 25 ans. A cet âge, elle arrive en France pour finir ses études de dermatologie.

Ce que nous avons appris

Swan : "J’ai appris que l’on pouvait se sentir déraciné de l’endroit où l'on est né. Mais il est possible de totalement se déraciner puis s’enraciner à un autre endroit. Si nous sommes vraiment attachés à cet endroit il est alors très difficile de s’enraciner à un autre endroit".

Aaron : "Suivant qui ont est, on ne se considère pas ou plus comme migrant au bout d'un an, alors que certaines personnes au bout de dix ans se sentent migrantes auprès de la population locale. D'autres se sentent enracinés auprès de la population très rapidement. Cela dépend de l’endroit où l'on va et de la personne que l’on est. Je ne pense pas que nous sommes tous migrants car cela dépend de chacun et si on n'a pas bougé de notre vie, on se sent pas migrant."

Mathis : "J’ai appris que beaucoup de personnes se sentent enracinées dans leur lieu de naissance mais ne se sentent pas forcément déracinées de cet endroit car, souvent ces personnes y retournent. Je pense que beaucoup de personnes se sentent enracinées dans leur lieu de vie."

Timéo : "Pour moi être migrant, c’est devoir fuir son pays et je ne me sens pas migrant même si j’ai des origines différentes ça ne change rien du tout. Je n'ai jamais changé de nation, de région et de département ."

Eliott : "Pour moi être migrant, c'est être dans un pays qui n'est pas son pays d'origine, je ne me sens pas migrant car je n'est jamais du changer de nation".

Ce que nous avons appris

Alan : "Pour la question de l'enracinement je pense que chacun le voit différemment. Par exemple, Caridad dit que "l'enracinement se créé grâce à la patience et à l'observation" alors que pour Simon" il faut changer son mode de viepour s'habituer à la culture du pays". L'enracinement varie selon la personne qui le vit. Certaines personnnes sesentent enracinées au bout de 2 mois et d'autres ne sont toujours pas enracinées au bout de 5 ans : Simon se sent déjà Canadien alors qu'Inès au contraire ne se sent pas enracinée au bout de 10 ans.Avant je pensais qu'un migrant était une personne qui fuyait un pays car il était en danger alors que maintenant j’ai compris que l'on peut être un migrant sans fuir un pays mais juste en changeant d’endroit, de ville ou de culture . J’ai aussi compris que les causes du déracinement changeaient selon les personnes. Pour certaines personnes, le déracinement se créé lorsqu'elles s’éloignent de la famille, du lieu de naissance ou de la maison."

Alexandre : "Maintenant je pense que la migration peut être un choix ou une obligation. La plupart des migrants reste attaché à leur pays, région d’origine. Certains reviennent de temps en temps dans leur milieu d origine. La plupart des migrants part à cause du travail, de la guerre ou alors pour une envie de découvrir."

Louhann : "Pour moi, nous ne sommes pas tous migrants. Car il y a des personnes qui n’ont jamais bougé de leur ville. Les mots qui pour moi définissent le déracinement sont l’exil, le manque du pays, le manque de la famille. Pour pouvoir s’enraciner dans un pays, il est important de s’intégrer à la culture, savoir parler la langue ou du moins la comprendre. Les nouvelles connaissances aident beaucoup aussi. Cela peut aider par exemple pour les courses, pour la langue, et pour s’habituer aux coutumes du pays.

l'équipe de rédaction

Louhann Mathis Swan Aaron Alexandre Timéo

Alan

+ info

Nous avons ouvert les yeux sur d'autres aspects de la migration comme par exemple le fait d'être un migrant qui pour la plupart d'entre nous, signifiait : fuir son pays d'origine mais grâce aux témoignages et aux travaux d'enquête maintenant nous savons qu'un migrant est une personne qui part de son pays pendant plus d'une semaine. Nous avons aussi appris que pour la question de l'enracinement et du déracinement tout le monde n'a pas le même point de vue. Pour certains, le sentiment d'enracinement se créé en 1as et pour d'autres en 10 ans. Dans la plupart des témoignages, le déracinement est ressenti a cause du manque de la famille, de ses amis ou encore de la culture d'origine ...

Sommes nous tous migants ?