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La sociologie comme contrainte selon Emile durkheim et Pierre bourdieu 
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Marge de l'individu et de socialisation

La sociologie comme contrainte selon Emile durkheim et Pierre bourdieu

Selon Durkheim, la société préexiste à l'individu : le social exerce une contrainte sur lui. Le lien social lie de manière durable les individus par un système de solidarité. Une conscience collective est nécessaire à la cohésion sociale. Il existe des normes et des valeurs communes qui ne sont pas innées mais transmises et intériorisées. Parfois cela devient même une habitude. Par exemple s'habiller le matin constitue une norme intériorisée. La socialisation est un phénomène universel, la société a besoin que ses membres se ressemblent un minimum.

1. Émile Durkheim, Éducation et sociologie. Paris: Les Presses universitaires de France, 1968, 121 pp. Première édition: 1922. Collection “Le sociologue”, Sociologie —ethnologie — Anthropologie sociale.

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Selon Lahire, l'individu intériorise des habitus et pas un seul. Les acteurs se caractérisent par la rencontre d'une pluralité de contextes venant de mondes sociaux différents et donc de lieux de socialisation différents (exemple : l'homme d'affaire joueur de foot le dimanche). Lors des expériences, l'individu enregistre des schèmes (des manières de penser et d'agir) propres à chaque action et qu'il réutilise quand il est dans en situation. Le contexte a des effets inhibiteurs sur l'habitus. On dépasse le dilemme déterminisme ou liberté, les individus sont libres mais pas libres de faire n'importe quoi.

Lahire « L'homme pluriel ». 2005.

Bourdieu a une conception déterministe, la société façonne les individus. Il développe son idée via la notion de l'habitus qui est une intériorisation de structures objectives mais qui permet d'agir. Mais la théorie de Bourdieu s'inscrit dans une théorie de la domination, chez lui la société est composée de différents milieux sociaux. Il existe une socialisation différente selon le milieu social, la position sociale. Chaque habitus est différent (bourgeoisie, petite bourgeoisie, milieux populaires). Il y a donc une double reproduction : la socialisation est au cœur de la continuité des structures sociales et la transmission d'habitus différents entraîne une reproduction des milieux sociaux.

2. Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, Les Héritiers. Les étudiants et la culture, Paris, les Éditions de minuit, coll. Le sens commun, 1964, p.106.

Selon Kaufmann, l'homme pluriel devient un homme d'habitude. L'habitude correspond à des schèmes et des actions incorporés qui régule l'action des individus. Les habitudes ne sont pas une pure répétition toutefois, elles s'actualisent. L'intériorisation d'un schème est quelque chose de long car il entre en conflit avec d'autre, l'individu doit y réfléchir. La socialisation est un processus d'incorporation, des habitudes qui sont activées selon le contexte social pour réguler l'action.

Kaufmann. « Pour une sociologie de l'individu », 2001.

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socialisation

La socialisation Définition : La socialisation désigne les mécanismes de transmission de la culture ainsi que la manière dont les individus reçoivent cette transmission et intériorisent les valeurs, les normes et les rôles qui régissent le fonctionnement de la vie sociale.La socialisation « manifeste » peut être assimilée à un processus volontaire et explicite visant à structurer la personnalité d’autrui.La socialisation « latente » correspond davantage à un processus où l’enfant intériorise les normes et les valeurs de la société dans laquelle il vit sans qu’il y ait d’apprentissage spécifique ni réelle conscience de participer à ce processus.Pour George H. Mead, c’est par la confrontation aux « autruis significatifs » puis aux « autruis généralisés » que ce processus de socialisation latente va s’effectuer.La socialisation doit être considérée comme un processus continu qui concerne les individus tout au long de leur vie.

La socialisation Définition : La socialisation désigne les mécanismes de transmission de la culture ainsi que la manière dont les individus reçoivent cette transmission et intériorisent les valeurs, les normes et les rôles qui régissent le fonctionnement de la vie sociale.La socialisation « manifeste » peut être assimilée à un processus volontaire et explicite visant à structurer la personnalité d’autrui.La socialisation « latente » correspond davantage à un processus où l’enfant intériorise les normes et les valeurs de la société dans laquelle il vit sans qu’il y ait d’apprentissage spécifique ni réelle conscience de participer à ce processus.Pour George H. Mead, c’est par la confrontation aux « autruis significatifs » puis aux « autruis généralisés » que ce processus de socialisation latente va s’effectuer.La socialisation doit être considérée comme un processus continu qui concerne les individus tout au long de leur vie.

La socialisation Définition : La socialisation désigne les mécanismes de transmission de la culture ainsi que la manière dont les individus reçoivent cette transmission et intériorisent les valeurs, les normes et les rôles qui régissent le fonctionnement de la vie sociale.La socialisation « manifeste » peut être assimilée à un processus volontaire et explicite visant à structurer la personnalité d’autrui.La socialisation « latente » correspond davantage à un processus où l’enfant intériorise les normes et les valeurs de la société dans laquelle il vit sans qu’il y ait d’apprentissage spécifique ni réelle conscience de participer à ce processus.Pour George H. Mead, c’est par la confrontation aux « autruis significatifs » puis aux « autruis généralisés » que ce processus de socialisation latente va s’effectuer.La socialisation doit être considérée comme un processus continu qui concerne les individus tout au long de leur vie.

Socialisation Primaire Socialisation secondaire

Socialisation primaire :La socialisation primaire correspond à la période de l’enfance. Ce processus s’effectue d’abord dans la famille qui en constitue l’instance principale ; son action est essentielle pour la structuration de l’identité sociale. L’école représente une autre instance majeure de la socialisation primaire : pour Émile Durkheim, cette socialisation méthodique de la jeune génération par la génération adulte permet d’inculquer les normes et les valeurs qui constituent le fond commun de la société. L’enfant se socialise également de manière plus informelle à travers le groupe des pairs. Socialisation secondaire :La socialisation secondaire se fonde sur les acquis de la socialisation primaire, les prolonge et éventuellement les transforme. Elle permet aux adultes de s’intégrer à des groupes spécifiques (travail, association, parti politique…) ; chaque individu est ainsi socialisé aux différents rôles sociaux et aux statuts qui seront les siens au cours de sa vie. Si elle est particulièrement intense pendant l’enfance, la socialisation n’est donc jamais achevée, ses résultats sont provisoires et toujours susceptibles d’être remis en question.

Références Bibliopgraphiques

https://journals.openedition.org/sociologie/1992#:~:text=1La%20socialisation%20d%C3%A9signe%20les,fonctionnement%20de%20la%20vie%20sociale

https://www.apses.org/IMG/pdf/La_socialisation_D-Bolliet_et_S-P_Schmitt.pdf

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