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Transcript

Anne de Xainctonge

Compagnie des Soeurs de Sainte-Ursule (1606)

Congrégation des Soeurs de Saint-Charles

Ecole Sainte-Ursule

Ecole Saint Nicolas

Saint Jean Baptiste de La Salle

Projet Educatif Lasallien

Histoire

Anne de Xainctonge, jeune dijonnaise, fonde à Dole, au tout début du XVII siècle la Compagnie des Sœurs de Sainte Ursule. Profondément marquée par son éducation ignatienne, elle décide de s'inspirer des collèges jésuites pour ouvrir des écoles de filles et instruire les femmes, « à commencer par les plus pauvres et les servantes » dira-t-elle. Pour celles qui la suivent, elle invente une nouvelle façon de vivre les conseils évangéliques en communauté. Chacune, vivant de la spiritualité ignatienne et mettant tous ses dons au service de la croissance humaine et spirituelle des filles et des femmes, s'engage aussi par vœu à ne jamais accepter d'être cloîtrée. « Converser, c’est entrer en relation, se faire proche d’autrui, se laisser interpeller par lui, l’accueillir et lui témoigner amour fraternel et compassion ». L’école Ste Ursule voit le jour en 1627.

L’école St Nicolas s’appelait à l’origine Ecole Paroissiale de la Bédugue. Fondée en 1889, elle fut très vite confiée à la Congrégation des Sœurs de Saint Charles (toutes dévouées elles aussi à l’éducation des plus pauvres) et portera le nom d’école Saint Charles. C’est en 1997 qu’elle prendra le nom d’école Saint Nicolas.

Pour résumer : Jean-Baptiste de La Salle, chanoine de Reims, aide un petit groupe de maîtres d’écoles gratuites à se mettre à la hauteur de leur mission d’éducateurs chrétiens et, renonçant à sa situation de privilégié, s’unit à eux dans les années 1680-1685. C’est ainsi que naît l’Institut des Frères des Écoles Chrétiennes, entièrement voués à l’éducation chrétienne des « enfants des artisans et des pauvres », tous laïcs et menant, en ville seulement, une vie proche de celle des religieux, avec la soutane noire, le rabat blanc et « les quatre bras » (manteau à manches flottantes) qui seront connus dans le monde entier. Quelques repères historiques : Le 30 avril 1651, à Reims : naissance de Jean-Baptiste. 1678 : ordination sacerdotale. 1679 : une rencontre qui change tout : celle d’Adrien Nyel, venu à Reims pour y développer les écoles gratuites de garçons. Jean-Baptiste de La Salle le reçoit chez lui pour faciliter la réussite de cette mission : les premiers pas sur un chemin imprévu au service des enfants pauvres et abandonnés. 1682 : période de famine en France : les maîtres provoquent Jean-Baptiste à une conversion aux pauvres. Jean-Baptiste partage ses biens. Les maîtres dont il s’occupe sont pauvres ; il renonce à ses fonctions et revenus de chanoine. Comme les maîtres, il n’a plus un avenir assuré. 1686 : il s’engage à vivre avec les maîtres. 1691 : vœu héroïque, engagement radical dans « l’œuvre de Dieu ». Avec Nicolas Vuyard et Gabriel Drolin, Jean-Baptiste de La Salle prononce un vœu héroïque en promettant de travailler avec eux, « jusqu’au dernier vivant », à établir l’Institut des Frères des Ecoles Chrétiennes. Opposition des maîtres d’écoles, des curés, des évêques, pillage des écoles, procès, condamnations. 1704 : les « maîtres écrivains » de Paris exigent la fermeture des écoles lasalliennes. Mr de La Salle est destitué de sa charge de Supérieur. 1712 : Retraite à Parménie. Silence de Dieu. Incertitude sur la route. 1714 : Les Frères écrivent à Jean-Baptiste de La Salle et lui « commandent », au nom de son « vœu d’obéissance à la société » de reprendre la direction de leur « Société ». Dieu fait signe. 1717 : à Saint Yon, près de Rouen, le Frère Barthélemy est élu premier Supérieur Général de la Congrégation. C’est un laïc, et non un prêtre… 1719 : « J’adore en toutes choses la conduite de Dieu à mon égard ». Au jour de sa mort, le vendredi saint 7 avril 1719, il exprimera ainsi toute la signification spirituelle de son existence. Son procès de béatification commence en 1835. Le 8 mai 1840, il est déclaré vénérable. Il est proclamé bienheureux le 19 février 1888 et canonisé le 24 mai 1900 par Léon XIII. Sa fête est fixée au 7 avril. En 1937 ses reliques sont accueillies à Rome. Le 15 mai 1950, le pape Pie XII fit de lui le « patron de tous les éducateurs ». Le 15 mai est également célébrée la solennité de Saint Jean-Baptiste de La Salle.

PILIER 1 Nous croyons au rôle de l’éducateur qui guide et accompagne l’enfant dans ses apprentissages. Nous sommes convaincus de son rôle de médiateur qui met en synergie tous les acteurs autour de l’enfant. Par son exemple enthousiaste et sa capacité à regarder le jeune avec attention et espérance, il contribue à la formation de personnes libres, autonomes et responsables. Aussi nous souhaitons une relation de confiance et un partenariat ajusté avec les familles, des règles de vie posées et respectées sécurisant l’enfant, un respect de son rythme qui permettra de le faire grandir sereinement. C’EST POURQUOI NOUS VOULONS

  • Soigner la relation pédagogique et éducative avec chaque élève
  • Considérer chaque adulte comme un partenaire éducatif.
  • Avoir une cohérence de discours et d’actions par tous les adultes et veiller à une cohésion dans les décisions éducatives.
  • Permettre à chaque enfant de développer son autonomie grâce à une bonne maîtrise des savoirs fondamentaux.

PILIER 2 Nous croyons que l’éducation est une ressource fondamentale, puissante et efficace pour la protection de la Terre et la défense de l’habitat où la vie puisse s’épanouir et se maintenir. La cadre dans lequel nous évoluons doit être à même d’éveiller l’enfant à une certaine sensibilité au monde qui l’entoure. Tous les partenaires de l’école ont un rôle essentiel à jouer dans l’éveil et la prise de conscience de notre interdépendance. Ce n’est que dans le respect du vivant et de l’autre à travers ses différences culturelles et religieuses qu’un avenir commun est possible. S’ouvrir au monde pour faire les bons choix permettra de donner du sens aux actions solidaires vécues à l’école dont l’enjeu essentiel est la protection du vivant. C’EST POURQUOI NOUS VOULONS

  • Favoriser l’accueil de tous dans le respect mutuel.
  • Permettre à chacun de prendre conscience que nos actes de la vie quotidienne s’inscrivent dans le respect du monde vivant auquel nous appartenons et dans lequel nous évoluons (le respect des règles de vie au quotidien favorise le bien-être de chacun)
  • Éveiller les enfants à leur intériorité (dimension spirituelle) et à une réelle sensibilité (nature, musique, photographie, paysages,...). C’est à cette condition qu’ils pourront prendre conscience de la valeur de chaque être vivant et de leur interdépendance.

PILIER 3 Nous croyons qu’un monde plus juste est possible. L’éducation en est le levier principal. Cette conviction nourrit notre travail quotidien au sein des deux écoles. Nous rendons visible notre engagement en formant à la justice sociale, à la paix, à la solidarité tous les jeunes qui nous sont confiés. Dans cette perspective, nous renforçons les rituels en classe et les temps forts collectifs. C’EST POURQUOI NOUS VOULONS

  • Faire connaître à tous les valeurs chrétiennes.
  • Favoriser la prise de parole lors de moments d'échanges, quelles que soient nos croyances, notre culture, ...
  • Vivre au quotidien le respect et le partage.

PILIER 4 Nous croyons que l’éducation est la clé de la formation intégrale de l’enfant. Elle permet de transmettre des valeurs, de saisir des connaissances, de favoriser les relations humaines. Elle a le pouvoir de changer la société. Elle nécessite une équipe unie et accueillante, un cadre serein qui donne envie d’apprendre et de grandir. C’EST POURQUOI NOUS VOULONS

  • Maintenir un climat serein, agréable, dynamique dans l’établissement avec une communication efficace.
  • Mettre en œuvre une pédagogie du projet garante des apprentissages.
  • Assurer l’entretien du matériel et des locaux pour travailler dans de bonnes conditions.
  • Veiller à une politique régulière d’investissement dans nos écoles.
  • Poursuivre le travail engagé auprès des enfants à besoins éducatifs particuliers en en classe et durant les temps péri-éducatifs.

Ajuster le règlement intérieur à l'aune du projet d'établissement. L'utiliser comme outil de communication avec les familles.

Favoriser au cours de l'année scolaire des temps forts au service de la RELATION (à Dieu, à l'autre, à soi-même, au vivant).

Elaborer un outil de communication qui mette en avant notre identité chrétienne tout en respectant la diversité et les convictions des familles que nous accueillons.

Programmer deux rencontres dans l'année en équipe éducative élargie.

Elaborer un document "allégé" du règlement intérieur avec les points forts : feuille A3 affichée dans toutes les classes et les lieux de passage ou d'interaction sociale (cour de récréation, self, ...).

Poursuivre le travail engagé sur la différenciation pédagogique et le respect du rythme de travail de chaque élève.

Mener en équipe un travail de relecture et de réajustement du règlement intérieur.

Rendre visible notre règlement intérieur : le distribuer à chaque rentrée aux familles et le faire signer par les enfants et familles.

S'appuyer sur le PEJ pour construire des projets au cours de l'année scolaire (actions caritatives, temps forts de l'année liturgique, journées banalisées dans l'année sur le thème du développement intégral de la personne (bien-être/intériorité/santé/écologie/relation à l'autre) etc...).

Améliorer et rendre efficient le travail engagé autour du conseil des élèves.

Engager une réflexion pour entrer de manière active dans une politique de tri et de réduction de nos déchets (empreinte carbone).

Créer des temps d’échanges ritualisés ou spontanés durant lesquels chacun peut s’exprimer librement (PEJ, ateliers philo, événements de classe…)

Ajuster les rencontres avec les familles selon les besoins.

Confirmer chaque adulte dans sa capacité à écouter l’enfant et à apporter sa contribution à la résolution d’un problème.

Inscrire des temps forts lors d’activités ou de sorties scolaires (actions caritatives, tournois sportifs, sorties culturelles, célébrations).

Mettre en place des rituels (sécurisants pour l’enfant) et proposer des actions suffisamment innovantes, diversifiées, originales pour préserver la motivation et la curiosité de chacun.

Varier les supports d’apprentissage et poursuivre le travail de réflexion autour de la pédagogie différenciée.

Mettre en place des actions pour lutter contre l’exclusion de certains enfants (jeux coopératifs, banc de l’amitié…)