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À Cambrai, Martin et Martine auraient vu le jour en 1825 et sont reconstitués en 1923, après la Première Guerre mondiale. Cambin, leur fils, a fait sa première apparition en 1995.

À Escaudœuvres, Marie-Anne Cattiaux, blanchisseuse née en 1785, est le modèle de la géante. Son corps a été retrouvé sans vie dans le fleuve, sans que les circonstances de son décès n’aient pu être déterminées. Le géant a été construit en 1990.

Paillencourt peut compter sur Célestin, un scieur de long, dont le métier consiste à débiter, avec une scie, des troncs d'arbres dans leur longueur. Ce géant a été baptisé en 2007.

Iwuy compte sur Alfred, le rempailleur, depuis 2002 ; Joseph, le carioteux (fabriquant de rouets) depuis 2003 ; et Eugénie la canneuse (garnissage de sièges) depuis 2006. Trois métiers en lien avec l’activité symbolique de la ville : la chaise.

Une association créée en 1988 a donné naissance à Valentin, géant de Saulzoir, qui représente une personnalité atypique de la commune cultivateur puis jardinier chez le médecin du village, dans les années 1960. Il a été remis à neuf en 2004, mais l'association a été dissoute en 2023, faute de suffisamment de bénévoles.

Filleul de la géante de Viesly, Aglaë, Pierre est un boulanger. En 2012, son baptême à Saint-Martin-sur-Écaillon a eu lieu en présence de sa marraine.

Depuis 2014, Jean-Loup est le géant de la commune d’Escarmain. Il représente un loup (bipède), référence au surnom des habitants, les leus, c'est-à-dire les loups en patois.

Créé en 1953, Barbari le Seringueux représente, à Solesmes, la résistance pacifique des habitants contre un projet de détournement d'un ruisseau, au XIIᵉ siècle, au profit du moulin utilisé par des moines. D'où la tradition consistant à arroser, avec des seringues, les personnes non costumées lors du carnaval.

Maquignon (marchand de chevaux) de profession, le père Matthieu, géant de la commune du Cateau-Cambrésis depuis 1989, fait écho au marché aux bestiaux.

De leurs vrais noms Baptiste et Adélaïde, les géants de Caudry sont plus souvent appelés Batisse et Laïte. Ce sont des tullistes (des fabricants de tulle). Créés en 1921, ils ont été rénovés en 1951, après la Seconde Guerre mondiale.

En 1984, l’amicale des anciens élèves des écoles publiques de Walincourt et Selvigny crée Tiote Alice. Elle représente la légende de la cadette d’une famille de sept enfants qui s’enfuit dans la forêt et se fait secourir par un prince charmant. Elle porte l’écourcheu, symbole des confectionneuses.

À Naves, la Reine Brunehaut est devenue une géante en 2000. Elle représente la femme de Sigebert Iᵉʳ, roi d’Austrasie, et rivale de Frédégonde. Les deux femmes étaient épouses d’héritiers de Clovis, au VIᵉ siècle, et se sont livré une lutte cruelle.

Binot et Binette forment un couple de mulquiniers, c'est-à-dire de fabricants ou vendeurs de toiles fines, à Rieux-en-Cambrésis. En 1950, une version de ces géants a été construite, mais le couple que l’on peut voir aujourd’hui date de 2005.

Cette géante de Villers-Plouich, Pénélope, a été baptisée en 1979. Elle s’inspire de l’épopée homérique, puisqu’il s’agit de la femme d’Ulysse, qui attend son mari parti lors de la guerre de Troie et fait patienter les prétendants qui veulent profiter de l’absence de son mari grâce une broderie.

À Avenes-les-Aubert, Grind'Rasette et Tiot'Epoele représentent la commune depuis 1985. Le premier est betteravier l’été et tisseur l’hiver, la seconde est tisseuse. C’est aux collégiens de Paul-Langevin que l’on doit ce couple.

La fileuse de Viesly, Aglaë, est une géante née en 2010, après la rencontre entre le maire et l’association des Pirates de Rosendaël (près de Dunkerque), venue avec son géant, lors du passage de Paris-Roubaix.