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Transcript

L'impératif avec Aznavour

l'accord du participe passé avec Barbara

La relative avec Edith Piaf

la condition avec Zaz

l'imparfait avec Michel Jonaz

Le Subjonctif avec Sinsémila

Le futur avec véronique
Sanson

Mode d'emploi
1-Survol sur la pochette pour voir le clip, un clic sur la pochette pour voir les paroles
2-cliquez sur le titre pour accéder à l'exercice à trous

Le passé simple avec Brassens

Le conditionnel avec Maxime Le forestier

L'infinif avec Renaud

L'interrogation avec Alderberg

le dialogue avec Stromae

la Négation avec Gérard Lenorman

la Modalisation avec Pierre Perret

la chronologie du récit avec Joe Dassin

Les formes en é,er,ée,és avec Moustaki

Le présent avec Orelsan

Le discours indirect avec Carla Bruni

accords verbes pronominaux avec Jeanne Moreau

L'anaphore avec Stromae

Créé par Marie Soulié

Le Juke-box de la grammaire en chansons

100 notions

Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux
Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciels bleus
De mirages
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nus
Sur les plages
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerais dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le c? ur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le c? ur libéré
En chantant très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil...


Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouches
De l'homme auquel j'appartiens
Quand il me prend dans ses bras
Qu'il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours
Mais moi, ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur
Une grande part de bonheur
Dont je connais la cause
C'est lui pour moi, moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré pour la vie
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat
Des nuits d'amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis, des chagrins s'effacent
Heureux, heureux à en mourir
Quand il me prend dans ses bras
Qu'il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause
C'est lui pour moi, moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré pour la vie
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat


Si j'étais l'amie du bon Dieu
Si je connaissais les prières
Si j'avais le sang bleu
Le don d'effacer et tout refaire
Si j'étais reine ou magicienne
Princesse, fée, grand capitaine
D'un noble régiment
Si j'avais les pas d'un géant
Je mettrais du ciel en misère
Toutes les larmes en rivière
Et fleurirais des sables où filent même l'espoir
Je sèmerais des utopies, plier serait interdit
On ne détournerait plus les regards
Si j'avais des milles et des cents
Le talent, la force ou les charmes
Des maîtres, des puissants
Si j'avais les clés de leurs âmes
Si je savais prendre les armes
Au feu d'une armée de titans
J'allumerais des flammes
Dans les rêves éteints des enfants
Je mettrais des couleurs aux peines
J'inventerais des Éden
Aux pas de chances, aux pas d'étoiles, aux moins que rien
Mais je n'ai qu'un cœur en guenille
Et deux mains tendues de brindilles
Une voix que le vent chasse au matin
Mais si nos mains nues se rassemblent
Nos millions de cœurs ensembles
Si nos voix s'unissaient
Quels hivers y résisteraient?
Un monde fort, une terre âme sœur
Nous bâtirons dans ces cendres
Peu à peu, miette à miette
Goutte à goutte et cœur à cœur
Peu à peu, miette à miette
Goutte à goutte et cœur à cœur


On allait au bord de la mer
Avec mon père, ma sœur, ma mère
On regardait les autres gens
Comme ils dépensaient leur argent
Nous il fallait faire attention
Quand on avait payé le prix d'une location
Il ne nous restait pas grand-chose
Alors on regardait les bateaux
On suçait des glaces à l'eau
Les palaces, les restaurants
On ne faisait que passer d'vant
Et on regardait les bateaux
Le matin on se réveillait tôt
Sur la plage pendant des heures
On prenait de belles couleurs
On allait au bord de la mer
Avec mon père, ma sœur, ma mère
Et quand les vagues étaient tranquilles
On passait la journée aux îles
Sauf quand on pouvait déjà plus
Alors on regardait les bateaux
On suçait des glaces à l'eau
On avait le cœur un peu gros
Mais c'était quand même beau
On regardait les bateaux
La la la la la...


Il pleut sur Nantes
Donne moi la main
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin
Un matin comme celui-là
Il y a juste un an déjà
La ville avait ce teint blafard
Lorsque je sortis de la gare
Nantes m’était alors inconnue
Je n’y étais jamais venue
Il avait fallu ce message
Pour que je fasse le voyage
Madame soyez au rendez-vous
Vingt cinq rue de la Grange aux Loups
Faites vite, il y a peu d’espoir
Il a demandé à vous voir
À l’heure de sa dernière heure
Après bien des années d’errance
Il me revenait en plein cœur
Son cri déchirait le silence
Depuis qu’il s’en était allé
Longtemps je l’avais espéré
Ce vagabond, ce disparu,
Voilà qu’il m’était revenu
Vingt cinq rue de la Grange aux Loups
Je m’en souviens du rendez-vous
Mais j’ai gravé dans ma mémoire
Cette chambre au fond d’un couloir
Assis près d’une cheminée
J’ai vu quatre hommes se lever
La lumière était froide et blanche
Ils portaient l’habit du dimanche
Je n’ai pas posé de questions
À ces étranges compagnons
J’ai rien dit, mais à leur regard
J’ai compris qu’il était trop tard
Pourtant j’étais au rendez-vous
Vingt cinq rue de la Grange aux Loups
Mais il ne m’a jamais revue
Il avait déjà disparu
Voilà tu la connais l’histoire
Il était revenu un soir
Et ce fut son dernier voyage
Et ce fut son dernier rivage
Il voulait avant de mourir
Se réchauffer à mon sourire
Mais il mourut à la nuit même
Sans un adieu, sans un je t’aime,
Au chemin qui longe la mer
Couché dans le jardin de pierres
Je veux que tranquille il repose
Je l’ai couché dessous les roses
Mon père, mon père
Il pleut sur Nantes
Et je me souviens
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin


On vous souhaite tout le bonheur du monde
Et que quelqu'un vous tende la main
Que votre chemin évite les bombes
Qu'il mène vers de calmes jardins
On vous souhaite tout le bonheur du monde
Pour aujourd'hui, comme pour demain
Que votre soleil éclaircisse l'ombre
Qu'il brille d'amour au quotidien
Puisque l'avenir vous appartient
Puisqu'on ne contrôle pas votre destin
Que votre envol est pour demain
Comme tout ce qu'on a à vous offrir
Ne saurait toujours vous suffire
Dans cette liberté à venir
Puisqu'on ne sera pas toujours là
Comme on le fut aux premiers pas
On vous souhaite tout le bonheur du monde
Et que quelqu'un vous tende la main
Que votre chemin évite les bombes
Qu'il mène vers de calmes jardins
On vous souhaite tout le bonheur du monde
Pour aujourd'hui, comme pour demain
Que votre soleil éclaircisse l'ombre
Qu'il brille d'amour au quotidien
Toute une vie s'offre devant vous
Tant de rêves à vivre jusqu'au bout
Sûrement tant de joies au rendez-vous
Libres de faire vos propres choix
De choisir quelle sera votre voie
Et où celle-ci vous emmènera
J'espère juste que vous prendrez le temps
De profiter de chaque instant
On vous souhaite tout le bonheur du monde
Et que quelqu'un vous tende la main
Que votre chemin évite les bombes
Qu'il mène vers de calmes jardins
On vous souhaite tout le bonheur du monde
Pour aujourd'hui, comme pour demain
Que votre soleil éclaircisse l'ombre
Qu'il brille d'amour au quotidien
Je sais pas quel monde on vous laissera
On fait de notre mieux seulement parfois
J'ose espérer que cela suffira
Pas à sauver votre insouciance
Mais à apaiser notre conscience
Pour le reste, je me dois de vous faire confiance
On vous souhaite tout le bonheur du monde
Et que quelqu'un vous tende la main
Que votre chemin évite les bombes
Qu'il mène vers de calmes jardins
On vous souhaite tout le bonheur du monde
Pour aujourd'hui, comme pour demain
Que votre soleil éclaircisse l'ombre
Qu'il brille d'amour au quotidien
On vous souhaite tout le bonheur du monde, oh oui
Tout le bonheur du monde
On vous souhaite
Tout le bonheur du monde, oh oui
Tout le bonheur du monde
On vous souhaite
Tout le bonheur du monde, oh oui
Tout le bonheur du monde
Que votre chemin évite les bombes
Qu'il mène vers de calmes jardins
On vous souhaite tout le bonheur du monde, oh oui
Tout le bonheur du monde
On vous souhaite
Tout le bonheur du monde, oh oui
Tout le bonheur du monde
On vous souhaite tout le bonheur du monde, oh oui
Tout le bonheur du monde
Que votre soleil éclaircisse l'ombre
Qu'il brille d'amour au quotidien


Et quand nos regrets viendront danser autour de nous, nous rendre fous
Seras-tu là ?
Pour nos souvenirs et nos amours inconsolables, inoubliables
Seras-tu là ?
Pourras-tu suivre là où je vais ? Sauras-tu vivre
Le plus mauvais, la solitude, le temps qui passe et l'habitude
Regarde-les, nos ennemis, dis-moi que oui, dis-moi que oui.
Quand nos secrets n'auront plus cours et quand les jours auront passé
Seras-tu là ?
Pour, pour nos soupirs sur le passé que l'on voulait, que l'on rêvait
Seras-tu là ?
Pourras-tu suivre là où je vais ? Sauras-tu vivre
Le plus mauvais, la solitude, le temps qui passe et l'habitude
Regarde-les, nos ennemis, dis-moi que oui, dis-moi que oui.


À m'asseoir sur un banc, cinq minutes, avec toi
Et regarder les gens, tant qu'y en a
Te parler du bon temps, qui est mort ou qui reviendra
En serrant dans ma main tes petits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups de pied pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais, minot
Les bombecs fabuleux qu'on piquait chez l'marchand
Car-en-sac et Minto, caramels à un franc
Et les Mistral Gagnants
À remarcher sous la pluie, cinq minutes, avec toi
Et regarder la vie, tant qu'y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère, un petit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s'marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter, repartir en arrière
Te raconter surtout les Carambars d'antan et les Coco Boers
Et les vrais Roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les Mistral Gagnants
À m'asseoir sur un banc, cinq minutes, avec toi
Regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps, qui est mort et je m'en fous
Te dire que les méchants, c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter, enfin, qu'il faut aimer la vie
L'aimer même si le temps est assassin et emporte avec lui
Les rires des enfants
Et les Mistral Gagnants
Et les Mistral Gagnants


C'est à travers de larges grilles
Que les femelles du canton
Contemplaient un puissant gorille
Sans souci du qu'en-dira-t-on
Avec impudeur, ces commères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement, ma mère
M'a défendu d'nommer ici
Gare au gorille!
Tout à coup la prison bien close
Où vivait le bel animal
S'ouvre, on n'sait pourquoi, je suppose
Qu'on avait dû la fermer mal
Le singe, en sortant de sa cage
Dit "c'est aujourd'hui que j'le perds!"
Il parlait de son pucelage
Vous aviez deviné, j'espère!
Gare au gorille!
L'patron de la ménagerie
Criait, éperdu "nom de nom!
C'est assommant, car le gorille
N'a jamais connu de guenon!"
Dès que la féminine engeance
Sut que le singe était puceau
Au lieu de profiter de la chance
Elle fit feu des deux fuseaux!
Gare au gorille!
Celles-là même qui, naguère
Le couvaient d'un œil décidé
Fuirent, prouvant qu'elles n'avaient guère
De la suite dans les idées
D'autant plus vaine était leur crainte
Que le gorille est un luron
Supérieur à l'homme dans l'étreinte
Bien des femmes vous le diront!
Gare au gorille!
Tout le monde se précipite
Hors d'atteinte du singe en rut
Sauf une vieille décrépite
Et un jeune juge en bois brut
Voyant que toutes se dérobent
Le quadrumane accéléra
Son dandinement vers les robes
De la vieille et du magistrat!
Gare au gorille!
"Bah! soupirait la centenaire
Qu'on pût encore me désirer
Ce serait extraordinaire
Et, pour tout dire, inespéré!"
Le juge pensait, impassible
"Qu'on me prenne pour une guenon
C'est complètement impossible"
La suite lui prouva que non!
Gare au gorille!
Supposez que l'un de vous puisse être
Comme le singe, obligé de
Violer un juge ou une ancêtre
Lequel choisirait-il des deux?
Qu'une alternative pareille
Un de ces quatre jours, m'échoie
C'est, j'en suis convaincu, la vieille
Qui sera l'objet de mon choix!
Gare au gorille!
Mais, par malheur, si le gorille
Aux jeux de l'amour vaut son prix
On sait qu'en revanche il ne brille
Ni par le goût ni par l'esprit
Lors, au lieu d'opter pour la vieille
Comme l'aurait fait n'importe qui
Il saisit le juge à l'oreille
Et l'entraîna dans un maquis!
Gare au gorille!
La suite serait délectable
Malheureusement, je ne peux
Pas la dire, et c'est regrettable
Ça nous aurait fait rire un peu
Car le juge, au moment suprême
Criait "maman!", pleurait beaucoup
Comme l'homme auquel, le jour même
Il avait fait trancher le cou
Gare au gorille!


Arrête avec tes questions, on n’en peut plus
Par pitié, je t’en prie, sois cool
Arrête avec tes questions, on n’en peut plus
S’il te plaît, mon chéri, tu nous saoules
Est-ce que les chevaux baillent ?
Que fait le père Noël le reste de l’année ?
Il va où Spider Man en vacances ?
Est-ce que les poissons peuvent bronzer ?
L’infini ça va jusqu’où ?
Et pourquoi papi il est vieux ?
Comment font les pingouins pour se moucher ?
Est-ce que les schtroumpfs font pipi tout bleu ?
Arrête avec tes questions, on n’en peut plus
Par pitié, je t’en prie, sois cool
Arrête avec tes questions, on n’en peut plus
S’il te plaît, mon chéri, tu nous saoules
C’est quoi le temps qui passe ?
Pourquoi si je baille, tu bailles aussi ?
Qui fait tous ces trous dans l’fromage ?
Quand on est mort, c’est pour la vie ?
Que fait la p’tit souris de toutes nos dents ?
Pourquoi les îles sont au bord de la mer ?
Une poule constipée fait elle des œufs durs ?
C’est grand comment l’univers ?
Arrête avec tes questions, on n’en peut plus
Par pitié, je t’en prie, sois cool
Arrête avec tes questions, on n’en peut plus
S’il te plaît, mon chéri, tu nous saoules
Ta maman se charge des Comment, des Pourquoi
Les Où et les Quand sont pour ton papa
Ecoute moi pour la dernière fois
Y’a plein de choses mon p’tit gars qu’on sait pas, c’est comme ça
Est-ce que les huîtres, elles ronflent ?
Pourquoi Superman met son slip sur son pantalon ?
Pourquoi la colle, ça colle ?
Pourquoi les carrés : c’est pas rond ?
Pourquoi les biscuits durs deviennent mous
Et les biscuits mous deviennent durs ?
On est où avant de naître ?
C’est quand qu’on arrive ? Qui c’est qui a inventé la pluie ?
Arrête avec tes questions, on n’en peut plus
Par pitié, je t’en prie, sois cool
Arrête avec tes questions, on n’en peut plus
S’il te plaît, mon chéri, tu nous saoules, tu nous saoules, tu nous saoules, tu nous saoules, tu nous saoules....


Formidable, formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Oh, Bébé, oups, Mademoiselle
J'vais pas vous draguer, promis juré
J'suis célibataire, depuis hier, putain
J'peux pas faire d'enfant et bon, c'est pas...
Hé, reviens, cinq minutes quoi, j't'ai pas insultée
J'suis poli, courtois, et un peu fort bourré
Mais pour les mecs comme moi
Vous avez autre chose à faire, hein
M'auriez vu hier
J'étais formidable, formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Oh, tu t'es regardé? Tu t'crois beau
Parce que tu t'es marié? Mais c'est qu'un anneau
Mec, t'emballes pas
Elle va t'larguer comme elles le font chaque fois
Et puis l'autre fille, tu lui en as parlé?
S'tu veux j'lui dis, comme ça c'est réglé
Et au petit aussi, enfin si vous en avez
Attends trois ans, sept ans et là vous verrez
Si c'est formidable, formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Hé petite, oh pardon, petit
Tu sais dans la vie, y a ni méchants ni gentils
Si Maman est chiante
C'est qu'elle a peur d'être mamie
Si Papa trompe Maman
C'est parce que Maman vieillit, tiens
Pourquoi t'es tout rouge? Ben reviens gamin
Et qu'est-ce que vous avez tous
À me regarder comme un singe, vous?
Ah oui, vous êtes saints, vous
Bande de macaques
Donnez-moi un bébé singe
Il sera formidable, formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables


Voici les clés pour le cas où tu changerais d'avis
A ta santé, à tes amours, à ta folie
Je vais tenir mes rêves au chaud et le champagne au froid
Car je t'aime
Et n'oublie pas les dix-huit mois de Nicolas.
Voici les clés, ne les perds pas sur le pont des Soupirs
Elles sont en or on ne sait jamais ça peut servir
Ne t'en fais pas, j'ai ce qu'il faut, on n'est jamais perdant
Quand on aime
J'ai tes bouquins et ton petit chien, eux sont contents
Voici les clés de ton bonheur, il n'attend plus que toi
Appelle-moi si par bonheur elles n'ouvraient pas
Na na na
Tu sais toujours où me trouver, moi je ne bouge pas
Moi je t'aime
Et n'oublie pas la communion de Nicolas.
Pas de chance, j'allais t'emmener en Italie
En voyage d'amour
Pas de chance moi je t'aime aussi
Et depuis bien plus longtemps que lui
Na na na
Voici les clés de ton bonheur, il n'attend plus que toi
Na na na
Tu sais toujours où me trouver moi je ne bouge pas
Moi je t'aime
Et n'oublie pas l'anniversaire de Nicolas.
Voici les clés pour le cas où tu changerais d'avis
A ta santé, à tes amours, à ta folie
Na na na
Je vais tenir mes rêves au chaud et le champagne au froid
Car je t'aime
Et n'oublie pas l'anniversaire de Nicolas
Voici les clés, ne les perds pas sur le pont des Soupirs
Elles sont en ,on ne sait pas, ça peut servir
Na na na


On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalis Lily
Dans un bateau plein d´émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu´on était égaux Lily
Au pays de Voltaire et d´Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté Lily
Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu´on ne recevait que des Blancs

Elle a déchargé des cageots Lily
Elle s´est tapé les sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L´accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l´appelait Blanche-Neige Lily
Elle se laissait plus prendre au piège Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s´il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé Lily
Qui était tout prêt à l´épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit nous
Ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous

Elle a essayé l´Amérique Lily
Ce grand pays démocratique Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit viens ma petite sœur
En s´unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur
Et c´est pour conjurer sa peur Lily
Qu´elle lève aussi un poing rageur Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur

Mais dans ton combat quotidien Lily
Tu connaîtras un type bien Lily
Et l´enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l´amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d´émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris.


Toi le frère que je n'ai jamais eu

Sais-tu si tu avais vécu

Ce que nous aurions fait ensemble

Un an après moi, tu serais né

Alors on n'se s'rait plus quittés

Comme deux amis qui se ressemblent

On aurait appris l'argot par cœur

J'aurais été ton professeur

À mon école buissonnière

Sur qu'un jour on se serait battu

Pour peu qu'alors on ait connu

Ensemble la même première

Mais tu n'es pas la

À qui la faute

Pas à mon père

Pas à ma mère

Tu aurais pu chanter cela


Toi le frère que je n'ai jamais eu

Si tu savais ce que j'ai bu

De mes chagrins en solitaire

Si tu ne m'avais pas fait faux bond

Tu aurais fini mes chansons

Je t'aurais appris à en faire

Si la vie s'était comportée mieux

Elle aurait divisé en deux

Les paires de gants, les paires de claques

Elle aurait surement partagé

Les mots d'amour et les pavés


Les filles et les coups de matraque


Mais tu n'es pas la

À qui la faute

Pas à mon père

Pas à ma mère

Tu aurais pu chanter cela


Toi le frère que je n'aurais jamais

Je suis moins seul de t'avoir fait

Pour un instant, pour une fille

Je t'ai dérangé, tu me pardonnes

Ici quand tout vous abandonne

On se fabrique une famille


Ok
J'avais ton âge, y a à peu près ton âge
Le passage à l'âge adulte est glissant dans les virages
Devenir un homme, y a pas d'stage, pas d'rattrapage
Maintenant t'es dans l'grand bain, devine comment on nage
T'auras toujours une espèce de rage, envie d'prendre le large
D'éclater les types qui jouent d'la guitare sur la plage
Comme à chaque fois qu'tu déménages, c'est un monde qui s'écroule
Écoute, l'histoire s'écrit en tournant les pages
Écoute, j'ai pris quelques notes
Si t'as l'impression qu'personne te comprend
C'est parce que personne te comprend
C'est plus facile à vivre une fois qu't'en es conscient
Comment tu peux leur en vouloir, tu t'comprends pas toi-même
Souvent seul avec tes problèmes, souvent, c'est toi l'problème
La plupart des conseils d'adultes sont des clichés d'merde
Parce qu'ils ont pas compris l'jeu, mais ils suivent les règles
Alors écoute pas trop tes parents, fais semblant
Ils ont pas la science infuse, t'es leur premier enfant
Tu perdrais tellement d'temps à batailler
Y a des combats qu'tu peux pas gagner
Surtout quand tu paies pas l'loyer
Fais-toi une raison
Y'a très peu d'raisons d'foutre la merde dans sa propre maison
Même quand t'as raison
Si y a une chose que tu dois pas remettre en question
T'es plus intelligent qu'avant, mais t'es toujours très con
T'es trop sensible, tu vis tout comme une agression
Demande à un fou s'il est fou, et tu verras c'qu'il t'répond
Autre chose que tu dois savoir, tu baiseras pas ce soir
Une fois qu't'auras compris ça, ça t'enlèvera un poids
Parce que t'as beaucoup trop la dalle et ça va s'voir
Parce que t'es beaucoup trop timide, tu vas beaucoup trop boire
Apprends à la fermer, t'auras l'air mystérieux
Apprends à t'vendre un peu mieux, tu baiseras dans un mois ou deux
C'est toujours le même style de fille dont tu tombes amoureux
Tu sais, le style de fille qui t'rend malheureux
Donc fais pas la pleureuse le jour où elle t'brise le cœur
Sur la longueur, t'économises des pleurs
Ensuite, t'auras peur de t'investir, tu t'diras qu'c'est mieux ailleurs qu'chez toi
Tu vas rater l'meilleur de c'que t'as déjà
En gros, tu couches avec ta meuf en pensant à une autre, t'as pas kiffé
Tu penses à elle quand tu couches avec l'autre une fois qu'elle t'a quitté
Ok
T'empêcheras jamais les gens d'parler et, comme t'es chelou
Y a peut-être moyen qu'les gens veuillent te frapper
Tu peux faire des pompes, tu peux apprendre à t'battre
Mais même musclé, ça fait toujours mal de prendre une droite
Ton cerveau et ton ego fonctionnent à l'envers
Plus tu cherches à prouver quelque chose, plus ça fait l'contraire
Quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur
Quand tu dis qu't'as pas mal, c'est qu'tu commences à sentir la douleur
Connais ta hauteur, va pas t'surclasser
Tu verras des fois, tu perdras contre des gars qu'tu trouvais nuls à chier
Bien sûr, la vie est injuste, si t'aimes pas les lois, sois pas un putain d'juge
Ne crois pas les insultes, y a pas d'race pour être un bâtard
Pour être un fils de pute, pas besoin d'avoir une daronne sur un trottoir
Y a pas d'sexualité pour être un enculé
Plus tu réagis, plus on dirait qu'tu t'sens visé, laisse glisser
Les meilleures blagues sont les plus méchantes ou les plus bêtes
Mais les pires êtres humains sont des losers cruels
T'en prends jamais au plus faible, garde les vannes dans un coin d'ta tête
Ça rentrera dans un texte, dans un film ou dans un sketch
L'école est un calvaire, y a pas grand-chose à faire
Arrêter, c'est partir trop tôt dans une autre galère
Tèj ton sac à dos en l'air, t'auras l'poids d'la société sur les épaules
Un patron, ton père et ta mère
Trois-quarts des cours servent à rien
Mais les actrices de boule en soient témoins, rien branler fait qu'éloigner la fin
Tu dis qu'on verra bien, tu fais l'malin mais t'es fragile
Comme le dépistage, tu regrettes à l'examen
L'école est un filtre qui rend tout très chiant
Comme les films en noir et blanc, le plus dur, c'est d'rentrer dedans
C'est plus dur quand t'appréhendes, comme ta première fois
J'fais des métaphores sexuelles depuis t'à l'heure, parce que tu penses qu'à ça
Dis-toi qu'les latinas sont les plus bonnes du monde, écoute en espagnol
Dis-toi qu'en chimie tu pourrais faire d'la drogue
Arrête d'apprendre par cœur des trucs que t'as pas compris
Et en philo, t'étais pas censé raconter ta vie
Ah oui, personne t'oblige à fumer d'la weed
En fait, ça marche mieux sur les hyperactifs
Être défoncé, c'est même pas la partie qu'tu préfères
Quand t'es déchiré, tout c'que tu fais c'est faire semblant d'être clair
La partie qu'tu préfères, c'est partir en bande à Jardiland
Voler du bambou et fabriquer un bang
T'as juste besoin d'une passion
Donc écoute bien les conseillers d'orientation et fais l'opposé d'c'qu'ils diront
En gros, tous les trucs où les gens disent "Tu perds ton temps"
Faut que tu t'mettes à fond dedans et qu'tu t'accroches longtemps
Si tu veux faire des films, t'as juste besoin d'un truc qui filme
Dire "J'ai pas d'matos" ou "pas d'contacts", c'est un truc de victime
On t'dira d'être premier, jamais d'être heureux
Premier, c'est pour ceux qu'ont besoin d'une note, qu'ont pas confiance en eux
T'es au moment d'ta vie où tu peux devenir c'que tu veux
Le même moment où c'est l'plus dur de savoir c'que tu veux
À part traîner avec ta bande, surtout pas rater la dernière rumeur, le dernier truc marrant
Honnêtement, tu raterais pas grand-chose, si tu partais quatre ans
Quoi que, c'est important, fais d'la merde tant qu'il est encore temps
Pour pas qu'un jour tu t'réveilles à quarante ans genre
"Putain, j'vais crever, mais j'ai jamais kiffé, ma famille m'empêche de vivre
J'vais devoir les quitter pour sniffer en boîte de nuit, trouver des gamines à vampiriser"
J'en vois plein, donc, petit terroriste, va t'éclater, sors en soirée
Même si, j'avoue, tu vas t'faire recaler
Tu rentreras la semaine prochaine ou l'année d'après
T'façon, t'allais pas baiser ce soir, si j'dois t'le rappeler
Si tu rentres, prends ton ticket d'vestiaire en photo
Rends-toi compte que tu sais pas boire, t'es mort trop tôt
Quand ça devient une fierté d'te mettre des grandes doses
C'est qu'tu t'attaches à pas grand-chose
Arrête de flipper, si tu veux va danser, la seule règle sur la piste c'est
Fais pas des trucs que t'as jamais tentés
Si jamais tu t'endors en premier dans une soirée
S'regarder dans la glace, c'est la base dès qu'tu viens d'te lever
Au cas où, ça t'évitera d'passer les repas d'famille avec une bite dessinée sur la joue
Ces repas d'famille où tu t'ennuies, où on parle très fort pour dire des choses très banales
Déjà, on s'parle et c'est pas mal
Les vérités sont compliquées, les clichés sont stables, désolé, si y a pas que des experts à ta table
Tu bloques sur les défauts des autres, et c'est ton pire défaut
La vie, c'est des cycles, c'est pour ça qu'j'retombe sur les mêmes mots
Sois pas parano sur qui sont tes vrais ami, y a qu'un seul moyen d'le savoir
Laisse le temps faire le tri
J'ai jamais regretté d'demander conseil ni d'appeler quelqu'un
Souvent, tu crois qu'ils sont chelous, c'est juste qu'ça capte pas très bien
La même histoire a plein d'versions, la meilleure façon d'sortir d'une embrouille
C'est poser des questions
Arrête de passer ta vie à fuir, angoissé par l'avenir
Parce que y'a rien à faire pour s'préparer au pire, comme les attentats
Les mauvaises nouvelles frappent quand t't'y attends pas
Des proches un peu pressés partiront avant toi
Tu verras des gens heureux prendre un appel
Leur visage se décompose et rien n'est plus jamais pareil
Y a rien à faire, à part être présent, panser les plaies, changer les pansements
Le seul remède, c'est l'temps


Ma liberté
Longtemps je t'ai gardée
Comme une perle rare
Ma liberté
C'est toi qui m'a aidé
À larguer les amarres
Pour aller n'importe où, pour aller jusqu'au bout des chemins de fortune
Pour cueillir, en rêvant, une rose des vents sur un rayon de lune
Ma liberté
Devant tes volontés
Mon âme était soumise
Ma liberté
Je t'avais tout donné
Ma dernière chemise
Et combien j'ai souffert
Pour pouvoir satisfaire tes moindres exigences
J'ai changé de pays, j'ai perdu mes amis pour gagner ta confiance
Ma liberté
Tu as su désarmer
Toutes mes habitudes
Ma liberté
Toi qui m'a fait aimer
Même la solitude
Toi qui m'as fait sourire
Quand je voyais finir une belle aventure
Toi qui m'as protégé quand j'allais me cacher pour soigner mes blessures
Ma liberté
Pourtant je t'ai quittée
Une nuit de Décembre
J'ai déserté les chemins écartés
Que nous suivions ensemble
Lorsque sans me méfier
Les pieds et poings liés, je me suis laissé faire
Et je t'ai trahi pour une prison d'amour et sa belle geôlière
Et je t'ai trahi pour une prison d'amour et sa belle geôlière


Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
Nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
C'était l'automne, un automne où il faisait beau
Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
Là-bas on l'appelle l'été indien
Mais c'était tout simplement le nôtre
Avec ta robe longue
Tu ressemblais à une aquarelle de Marie Laurencin
Et j'me souviens
J'me souviens très bien de c'que j't'ai dit ce matin-là
Il y a un an, y'a un siècle, y a une éternité
On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et l'on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien
Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
Mais c'est comme si j'y étais
Je pense à toi
Où es tu
Que fais-tu
Est-ce que j'existe encore pour toi
Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la lune
Tu vois, comme elle je reviens en arrière
Comme elle, je me couche sur le sable et j'me souviens
Je me souviens des marées hautes
Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
Il y a une éternité, un siècle, il y a un an
On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et l'on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien
On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et l'on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin


On me dit que nos vies ne valent pas grand chose
Elles passent en un instant comme fanent les roses
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Que de nos chagrins il s'en fait des manteaux
Pourtant quelqu'un m'a dit
Que tu m'aimais encore
C'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore
Serait-ce possible alors?
On me dit que le destin se moque bien de nous
Qu'il ne nous donne rien et qu'il nous promet tout
Paraît que le bonheur est à portée de main
Alors on tend la main et on se retrouve fou
Pourtant quelqu'un m'a dit
Que tu m'aimais encore
C'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore
Serait-ce possible alors?
Serait-ce possible alors?
Mais qui est-ce qui m'a dit que toujours tu m'aimais?
Je ne me souviens plus c'était tard dans la nuit
J'entends encore la voix, mais je ne vois plus les traits
Il vous aime, c'est secret, lui dites pas que je vous l'ai dit
Tu vois quelqu'un m'a dit
Que tu m'aimais encore
Me l'a-t-on vraiment dit
Que tu m'aimais encore
Serait-ce possible alors?
On me dit que nos vies ne valent pas grand chose
Elles passent en un instant comme fanent les roses
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Que de nos tristesses il s'en fait des manteaux
Pourtant quelqu'un m'a dit
Que tu m'aimais encore
C'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore
Serait-ce possible alors?


Elle avait des bagues à chaque doigt
Des tas de bracelets autour des poignets
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla
Elle avait des yeux, des yeux d'opale
Qui me fascinaient, qui me fascinaient
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatal
De femme fatale qui m'fut fatal
On s'est connu, on s'est reconnu
On s'est perdu de vue, on s'est r'perdu d'vue
On s'est retrouvé, on s'est réchauffé
Puis on s'est séparé
Chacun pour soi est reparti
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, aïe, aïe, aïe
Ça fait déjà un fameux bail
Ça fait déjà un fameux bail
Au son des banjos je l'ai reconnue
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais
Je me suis soûlé en l'écoutant
L'alcool fait oublier le temps
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant
Des baisers sur mon front brûlant
On s'est connu, on s'est reconnu
On s'est perdu de vue, on s'est r'perdu de vue
On s'est retrouvé, on s'est séparé
Puis on s'est réchauffé
Chacun pour soi est reparti
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir ah! là là
Elle est retombée dans mes bras
Elle est retombée dans mes bras
Quand on s'est connu, quand on s'est reconnu
Pourquoi s'perdre de vue, se reperdre de vue ?
Quand on s'est retrouvé, quand on s'est réchauffé
Pourquoi se séparer?
Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés


Alors on
Alors on
Alors on
Qui dit étude dit travail
Qui dit taf te dit les thunes
Qui dit argent dit dépenses
Et qui dit crédit dit créance
Qui dit dette te dit huissier
Et lui dit assis dans la merde
Qui dit amour dit les gosses
Dit toujours et dit divorce
Qui dit proches te dit deuils
Car les problèmes ne viennent pas seuls
Qui dit crise te dit monde
Dit famine, dit tiers-monde
Et qui dit fatigue dit réveil
Encore sourd de la veille
Alors on sort pour oublier tous les problèmes
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Et là tu te dis que c'est fini
Car pire que ça ce serait la mort
Quand tu crois enfin que tu t'en sors
Quand y en a plus et ben y en a encore
Est-ce la zik ou les problèmes?
Les problèmes ou bien la musique
Ça te prend les tripes, ça te prend la tête
Et puis tu pries pour que ça s'arrête
Mais c'est ton corps, c'est pas le ciel
Alors tu te bouches plus les oreilles
Et là tu cries encore plus fort
Et ça persiste
Alors on chante
La-la-la-la-la-la
La-la-la-la-la-la
Alors on chante
La-la-la-la-la-la
La-la-la-la-la-la
Alors on chante
Alors on chante
Et puis seulement quand c'est fini
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Et ben y en a encore
Et ben y en a encore
Et ben y en a encore
Et ben y en a encore
Et ben y en a encore


la personnification avec Indochine

Mode d'emploi
1-cliquez sur la pochette pour voir le clip, un deuxième clic pour voir les paroles
2-cliquez sur le titre pour accéder à l'exercice à trous

Créé par Marie Soulié

le Lyrisme avec Laurent Voulzy

le paradoxe avec Christine and the queen

les formes en an avec Michel Sardou

l'Allégorie avec Barbara

la gradation avec Gainsbourg

la comparaison avec Goldman

l'expression du temps avec Starmania

la métaphore filée avec Souchon

le discours argumentatif avec Craone

la formation des mots avec Alderberg

Formes de phrases avec Maurice Chevalier

Le discours informatif avec Callogéro

Le discours explicatif avec Henri Dess

Les pronoms indéfinis avec Carla Bruni

Relève les pronoms indéfinis dans la chanson.

Homophones, jeux de mots polysémie avec la rue Kétanou

Discours descriptif avec Brel

Le Juke-box de la grammaire en chansons

L'expansion du nom avec Zazie

Les fonctions de l'adjectif avec Dalida

Le champ lexical avec Hoshi

Quel est le champ lexical dominant dans cette chanson?

Mhh, mhh, mhh, mhh, j'ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s'est moquée de moi
Et comme le ciel n'avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit "quelle infortune"
Et la lune s'est moquée de moi
J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude"
"De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûrs
Et on se disait quelquefois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas
Je n'ai pas grand chose à te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j'imagine toujours le pire
Et le meilleur me fait souffrir
J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude"
"De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûrs
Et on se disait quelquefois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas, aah


Jeanne,
Enfin je vais vous dire
Combien je soupire
Vous êtes si loin, si loin d'ici
Des siècles nous séparent
Et mon coeur s'égare
Un amour subtil l'a pris
Et je chante ma peine
Loin de celle que j'aime
L'âme pleine de mélancolie
Et je chante ma peine
Loin de celle que j'aime
L'âme pleine de mélancolie
Jeanne,
J'aurais aimé vous plaire
Et je désespère
De venir un soir à vos genoux
Vous n'êtes qu'une image
Perdue dans les âges
Et moi dans l'amour de vous
Et je chante ma peine
Loin de celle que j'aime
L'âme pleine de mélancolie
Et je chante ma peine
Loin de celle que j'aime
L'âme pleine de mélancolie
Jeanne,
Si la vie est un rêve
Que l'amour relève
Tout contre vous Jeanne, au bois dormant
Vous prendriez ma vie
Je prendrai votre main
Nous irions dans un lit comme des amants
Et je chante ma peine
Loin de celle que j'aime
L'âme pleine de mélancolie
Et je chante ma peine
Loin de celle que j'aime
L'âme pleine de mélancolie
Jeanne
Jeanne,
Vous n'êtes qu'une image
Perdue dans les âges
Et je chante ma peine
Loin de celle que j'aime
L'âme pleine de mélancolie
Et je chante ma peine
Loin de celle que j'aime
L'âme pleine de mélancolie



Je commence les livres par la fin
Et j'ai le menton haut pour un rien
Mon œil qui pleure c'est à cause du vent
Mes absences c'est du sentiment

Je ne tiens pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Je ne tiens pas debout
Le ciel coule sur
Ça ne tient pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Ça ne tient pas debout
Sous mes pieds le ciel revient

Ils sourient rouge et me parlent gris
Je fais semblant d'avoir tout compris
Et il y a un type qui pleure dehors
Sur mon visage de la poudre d'or

Je ne tiens pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Je ne tiens pas debout
Le ciel coule sur
Ça ne tient pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Ça ne tient pas debout
Sous mes pieds le ciel revient

Nous et la man on est de sortie
Pire qu'une simple moitié
On compte à demi-demi
Pile sur un des bas côtés
Comme des origamis
Le bras tendu pareil cassé
Tout n'est qu'épis et éclis
Ces enfants bizarres
Crachés dehors comme par hasard
Cachant l'effort dans le griffoir
Une creepy song en étendard
Qui fait
"J'fais tout mon make up
Au mercurochrome
Contre les pop-ups
qui m'assurent le trône
J'fais tout mon make up
Au mercurochrome
Contre les pop-ups
qui m'assurent le trône"

Je ne tiens pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Je ne tiens pas debout
Le ciel coule sur
Ça ne tient pas debout
Le ciel coule sur mes mains

Ça ne tient pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Ça ne tient pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Ça ne tient pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Ça ne tient pas debout
Le ciel coule sur mes mains

Je ne tiens pas debout
Sous mes pieds le ciel revient


Quand j'étais petit garçon
Je repassais mes leçons
En chantant
Et bien des années plus tard
Je chassais mes idées noires
En chantant
C'est beaucoup moins inquiétant
De parler du mauvais temps
En chantant
Et c'est tellement plus mignon
De se faire traiter de con
En chanson
La vie c'est plus marrant
C'est moins désespérant
En chantant
La première fille de ma vie
Dans la rue je l'ai suivie
En chantant
Quand elle s'est déshabillée
J'ai joué le vieil habitué
En chantant
J'étais si content de moi
Que j'ai fait l'amour dix fois
En chantant
Mais je n'peux pas m'expliquer
Qu'au matin elle m'ait quitté
Enchantée
L'amour c'est plus marrant
C'est moins désespérant
En chantant
Tout les hommes vont en galère
À la pêche ou à la guerre
En chantant
La fleur au bout du fusil
La victoire se gagne aussi
En chantant
On ne parle à Jéhovah
À Jupiter à Bouddha
Qu'en chantant
Qu'elles que soient nos opinions
On fait sa révolution
En chanson
Le monde est plus marrant
C'est moins désespérant
En chantant
Puisqu'il faut mourir enfin
Que ce soit côté jardin
En chantant
Si ma femme a de la peine
Que mes enfants la soutiennent
En chantant
Quand j'irai revoir mon père
Qui m'attend les bras ouverts
En chantant
J'aimerais que sur la Terre
Tous mes bons copains m'enterrent
En chantant
La mort c'est plus marrant
C'est moins désespérant
En chantant
Quand j'étais petit garçon
Je repassais mes leçons
En chantant
Et bien des années plus tard
Je chassais mes idées noires
En chantant
C'est beaucoup moins inquiétant
De parler du mauvais temps
En chantant
Et c'est tellement plus mignon
De se faire traiter de con
En chanson
Nanana nananana, nanana nananana
Nanana
Nanana nananana, nanana nananana
Nanana
Nanana nananana, nanana nananana
Nanana
Nanana nananana, nanana nananana
Nanana


Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d'un lac je m'étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,

Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer,
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel,
L'oiseau vint se poser,

Il avait les yeux couleur rubis,
Et des plumes couleur de la nuit,
A son front brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné,
Portait un diamant bleu,

De son bec il a touché ma joue,
Dans ma main il a glissé son cou,
C'est alors que je l'ai reconnu,
Surgissant du passé,
Il m'était revenu,

Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi,
Retournons au pays d'autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant,
Des étoiles, des étoiles,

Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Etre faiseur de pluie,
Et faire des merveilles,

L'aigle noir dans un bruissement d'ailes,
Prit son vol pour regagner le ciel,

Quatre plumes couleur de la nuit
Une larme ou peut-être un rubis
J'avais froid, il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin

Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d'un lac, je m'étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,

Un beau jour, une nuit,
Près d'un lac, endormie,
Quand soudain,
Il venait de nulle part,
Il surgit, l'aigle noir...


J'suis l'poinçonneur des Lilas
Le gars qu'on croise et qu'on n'regarde pas
Y a pas d'soleil sous la terre
Drôle de croisière
Pour tuer l'ennui, j'ai dans ma veste
Les extraits du Reader-Digest
Et dans c'bouquin, y a écrit
Que des gars s'la coulent douce à Miami
Pendant c'temps que je fais l'zouave
Au fond d'la cave
Paraît qu'y a pas d'sot métier
Moi j'fais des trous dans des billets
J'fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des trous d'seconde classe
Des trous d'première classe
J'fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des petits trous, des petits trous
Des petits trous, des petits trous
J'suis l'poinçonneur des Lilas
Pour Invalides, changez à Opéra
Je vis au cœur d'la planète
J'ai dans la tête
Un carnaval de confettis
J'en amène jusque dans mon lit
Et sous mon ciel de faïence
Je n'vois briller que les correspondances
Parfois je rêve, je divague
Je vois des vagues
Et dans la brume au bout du quai
J'vois un bateau qui vient m'chercher
Pour m'sortir de ce trou où je fais des trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Mais l'bateau se taille
Et j'vois qu'je déraille
Et je reste dans mon trou à faire des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des petits trous, des petits trous
Des petits trous, des petits trous
J'suis l'poinçonneur des Lilas
Arts-et-Métiers, direct par Levallois
J'en ai marre, j'en ai ma claque
De ce cloaque
Je voudrais jouer la fille de l'air
Laisser ma casquette au vestiaire
Un jour viendra, j'en suis sûr
Où j'pourrai m'évader dans la nature
J'partirai sur la grand route
Et coûte que coûte
Et si pour moi, il est plus temps
Je partirai les pieds devant
J'fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Y a d'quoi devenir dingue
De quoi prendre un flingue
S'faire un trou, un petit trou, un dernier petit trou
Un petit trou, un petit trou, un dernier petit trou
Et on m'mettra dans un grand trou
Et j'n'entendrai plus parler d'trou, plus jamais d'trou
De petits trous, de petits trous, de petits trous


Elle avait les yeux clairs et la robe en velours
À côté de sa mère et la famille autour
Elle pose un peu distraite au doux soleil
De la fin du jour
La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir
Le bonheur en personne et la douceur d'un soir
Elle aimait la musique, surtout Schumann
Et puis Mozart
Comme toi
Comme toi, comme toi, comme toi
Comme toi
Comme toi, comme toi, comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi, comme toi
Comme toi, comme toi, comme toi
Elle allait à l'école au village d'en bas
Elle apprenait les livres, elle apprenait les lois
Elle chantait les grenouilles et les princesses
Qui dorment au bois
Elle aimait sa poupée, elle aimait ses amis
Surtout Ruth et Anna et surtout Jérémie
Et ils se marieraient un jour peut-être à Varsovie
Comme toi
Comme toi, comme toi, comme toi
Comme toi
Comme toi, comme toi, comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi, comme toi
Comme toi, comme toi, comme toi
Elle s'appelait Sarah elle n'avait pas huit ans
Sa vie, c'était douceur, rêves et nuages blancs
Mais d'autres gens en avaient décidé autrement
Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton âge
C'était une petite fille sans histoire et très sage
Mais elle n'est pas née comme toi
Ici et maintenant
Comme toi
Comme toi, comme toi, comme toi
Comme toi
Comme toi, comme toi, comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi, comme toi
Comme toi, comme toi, comme toi
Comme toi
Comme toi, comme toi, comme toi


Quand tout l'monde dort tranquille
Dans les banlieues-dortoir
C'est l'heure où les zonards descendent sur la ville
Qui est-ce-qui viole les filles
Le soir dans les parkings
Qui met l'feu aux buildings, c'est toujours les zonards
Alors c'est la panique sur les boulevards
Quand on arrive en ville
Quand on arrive en ville
Tout l'monde change de trottoir
On a pas l'air virils mais on fait peur à voir
Des gars qui se maquillent
Ca fait rire les passants
Mais quand ils voient du sang sur nos lames de rasoir
Ca fait comme un éclair dans le brouillard
Quand on arrive en ville
Nous tout c'qu'on veut c'est être heureux
Être heureux avant d'être vieux
On n'a pas l'temps d'attendre d'avoir trente ans
Nous tout c'qu'on veut c'est être heureux
Être heureux avant d'être vieux
On prend tout c'qu'on veut mais en attendant
Quand on arrive en ville
On arrive de nulle part
On vit sans domicile, on dort dans des hangars
Le jour on est tranquille
On passe incognito
Le soir on change de peau et on frappe au hasard
Alors préparez vous pour la bagarre
Quand on arrive en ville
Quand la ville souterraine
Est plongée dans le noir
Les gens qui s'y promènent ressortent sur des brancards
On agit sans mobile
Ça vous parait bizarre
C'est p't être qu'on est débile, c'est p't être par désespoir
Du moins c'est ce que disent les journaux du soir
Quand on arrive en ville
Nous tout ce qu'on veut, c'est être heureux
Être heureux avant d'être vieux
On a pas le temps d'attendre d'avoir trente ans
Nous tout ce qu'on veut, c'est être heureux
Être heureux avant d'être vieux
On prend tout ce qu'on peut en attendant
Quand viendra l'an 2000 on aura quarante ans
Si on vit pas maintenant, demain il sera trop tard
Qu'est-ce qu'on va faire ce soir
On va peut-etre tout casser
Si vous allez danser ne rentrez pas trop tard
De peur, qu'on égratigne vos Jaguars
Préparez vous pour la bagarre
C'est la panique sur les boulevards
Quand on arrive en ville, yeah!


Les filles dans nos cœurs
Font des travaux d'aménagement
Souvent au marteau piqueur
Et sans ménagement
Si vous voyiez dans ma poitrine le chantier
Il se peut que par déprime comme moi vous chantiez
Caterpillar dans la lingerie fine
Dans l'eau de Shalimar les barres à mines
Pour tout démolir de nos anciens braseros
Effacer les souvenirs et repartir à zéro
Les filles dans nos cœurs
Font leurs grands travaux
Pour qu'on redevienne enfants d'cœurs
Des p'tits nouveaux
Alors bulldozers grosses machines pelleteuses
Regardez dans ma poitrine le trou qu'elles creusent
Caterpillar dans la lingerie fine
Dans l'eau de Shalimar les barres à mines
Pour tout démolir de nos anciens braseros
Effacer les souvenirs et repartir à zéro
Les filles nous font pas peur
Parce qu'elles sont toutes petites
Mais elles nettoient dans nos cœurs
À la dynamite
Pour ôter les anciennes douceurs de cousines
Qui nous avaient demandé l'heure un soir en cuisine
Caterpillar
Les filles dans nos cœurs
Font des travaux d'aménagement
Souvent au marteau piqueur
Et sans ménagement
Si vous voyiez dans ma poitrine le chantier
Il se peut que par déprime comme moi vous chantiez
Caterpillar dans la lingerie fine
Dans l'eau de Shalimar les barres à mines
Pour tout démolir de nos anciens braseros
Effacer les souvenirs et repartir à zéro


Quand au bout du jour le repos terminé
On va reprendre les tranchées
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile
C'est bien fini, on en a assez
Personne ne veut plus marcher
Et le cœur bien gros comme dans un sanglot
On dit adieu aux civelots
Même sans tambours, même sans trompettes
On s'en va là-haut en baissant la tête
Adieu la vie, adieu l'amour
Adieu toutes les femmes
C'est bien fini et pour toujours
De cette guerre infâme
C'est à Craonne sur le plateau
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous condamnés
Nous sommes les sacrifiés
Huit jours de tranchées, huit jours de souffrance
Pourtant on a l'espérance
Que ce soir viendra la relève
Que nous attendons sans trêve
Soudain dans la nuit et dans le silence
On voit quelqu'un qui s'avance
C'est un officier de chasse à pieds
Venu pour nous remplacer
Doucement dans l'ombre sous la pluie qui tombe
Les petits soldats vont chercher leur tombe
Adieu la vie, adieu l'amour
Adieu toutes les femmes
C'est bien fini et pour toujours
De cette guerre infâme
C'est à Craonne sur le plateau
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous condamnés
Nous sommes les sacrifiés
C'est malheureux de voir sur les grands boulevards
Tous ces gros qui font la foire
Si pour eux la vie est rose
Pour nous c'est pas la même chose
Au lieu de se cacher tous ces embusquées
Feraient mieux de monter aux tranchées
Pour défendre leurs biens car nous n'avons rien
Nous autres pauvres purotins
Tous les camarades sont enterrés là
Pour remplir les poches de ces messieurs là
Ceux qu'ont le pognon, ceux-là reviendrons
Car c'est pour eux qu'on crève
Mais c'est fini car les trouffions
Vont tous se mettre en grève
Ce sera votre tour, messieurs les gros
De monter sur le plateau
Car si vous voulez la guerre
Payez-la de votre peau
Car si vous voulez la guerre
Payez-la de votre peau


J'en vois des qui se donnent
Donnent des bijoux dans le cou
C'est beau mais quand même
Ce ne sont que des cailloux
Des pierres qui vous roulent
Roulent et qui vous coulent sur les joues
J'aime mieux que tu m'aimes
Sans dépenser des sous
Moi je m'en moque
J'envoie valser
Les trucs en toc
Les cages dorées
Toi quand tu me serres très fort
C'est comme un trésor
Et ça, et ça vaut de l'or
J'en vois des qui se lancent
Des regards et des fleurs
Puis qui se laissent
Quelque part ou ailleurs
Entre les roses et les choux
J'en connais des tas
Qui feraient mieux de s'aimer un peu
Un peu comme nous
Qui nous aimons beaucoup
Et d'envoyer
Ailleurs valser
Les bagues et les cœurs en collier
Car quand on s'aime très fort
C'est comme un trésor
Et ça, et ça vaut de l'or
Moi pour toujours
J'envoie valser
Les preuves d'amour
En or plaqué
Puisque tu me serres très fort
C'est là mon trésor
C'est toi, toi qui vaut de l'or


Si tu mélanges une tempête de neige avec des sandales de plage, tu sais ce que ça fait?
Euh... Oui, ça fait une tempête de plage avec des sandales de neige?
Un homme électrique et sa guitare de Cro-Magnon
Un cœur de météo pour une Miss Artichaut
Une tapette à gaufres avec un pistolet à mouches
Une bouche à moteur sur une oreille à vélo
Un chanteur de piscine dans un vestiaire d'opérette
Un camion en peluche sur un lapin poubelle
Combien de chambres à laver pour une machine à coucher?
Un pronom fumé ou du saumon personnel
Mélangeons les mots composés
Composons les mots mélangés
Mélangeons les mots composés
Composons les mots mélangés
Une clef de taxi pour un chauffeur à molette
Un tapis d'éclair dans une fermeture de bain
Quelle table de mule pour une tête de ping-pong
Un crève-la-joie avec un rabat-faim
Un arbre à réaction sur un avion en fleurs
Un serpent à grelot sous un bonnet à sonnette
Tout de vaches à points pour une coccinelle à lait
Un appuie-pied ou un chausse-tête?
Mélangeons les mots composés
Composons les mots mélangés
Mélangeons les mots composés
Composons les mots mélangés
Un président de la mort avec un trompe-la-République
Un serpent à main sous un essuie-plumes
Quel prof de poulet pour une frite de sport
Un croissant de glace pour un pique la Lune
Un bernard-madame avec un croque-l'hermite
Des lunettes de brouillon sur un cahier d'soleil
Astérix le Romain ou César le Gaulois?
Un arc-en-œil dans un tape à ciel
Mélangeons les mots composés
Composons les mots mélangés
Mélangeons les mots composés
Composons les mots mélangés
Un marin angora sur un chat d'eau douce
Un mille-prêchi ou un prêcha-pattes?
Une robe de canard dans un froid de mariage
Et l'homme des missiles avec un lance-cavernes
La clef des cigarettes sous un porte-champs
Quel gâteau de chien pour un temps d'anniversaire
Mélangeons les mots composés
Composons les mots mélangés
Mélangeons les mots composés
Composons les mots mélangés


En sortant du trente et quarante
Je ne possédais plus un radis
De l'héritage de ma tante
Tout autre que moi se serait dit
Je vais me faire sauter la cervelle
Me suicider d'un coup de couteau
M'empoisonner me fiche à l'eau
Enfin des morts bien naturelles
Mais voulant finir en beauté
Je me suis tué à répéter :

Dans la vie faut pas s'en faire
Moi je ne m'en fais pas
Toutes ces petites misères
Seront passagères
Tout ça s'arrangera
Je n'ai pas un caractère
A me faire du tracas
Croyez-moi sur terre
Faut jamais s'en faire
Moi je ne m'en fais pas

Je rentre à Paris mais mon notaire
M'annonce : votre père plein d'attention
Vous colle un conseil judiciaire
Et vingt-cinq louis par mois de pension
Et comme je ne vois plus personne
Dont vous puissiez être héritier
Faut travailler prendre un métier
C'est le conseil que je vous donne
Je lui dis comment ?
Vous voudriez que je vole le pain d'un ouvrier

Dans la vie faut pas s'en faire
Moi je ne m'en fais pas
Ces petites misères
Seront passagères
Tout ça s'arrangera
Je n'ai pas un caractère
A me faire du tracas
Croyez-moi sur terre
Faut jamais s'en faire
Moi je ne m'en fais pas

Dans la vie faut pas s'en faire
Moi je ne m'en fais pas
Je n'ai pas un caractère
A me faire du tracas
Croyez-moi sur terre
Faut jamais s'en faire
Moi je ne m'en fais pas


Tu sais la vie ne vaut rien
Si tes yeux ne sont pas dans les miens
Oh, j'ai du mal à faire le lien
Je deviens pâle sans tes mains
Oh, j'aimerais tout donner pour toi
J'te donne mon corps et puis ma voix
Oh, je pourrais tout voler je crois
Je t'offre mon or et puis ma joie
Je t'aime, comment on fait
Je t'aime, plus que tu m'aimes
Je t'aime, comment revêtir le ciel
De la couleur de nos veines
Est ce que tu m'aimeras
Est ce que tu comprendras
Ce que veulent dire les gens
Qui vivent imprudemment
Je t'aime sans la raison
Je t'aime à rendre con
Je t'aime à ma façon
Et même après je t'aimerai
Et même après je t'aimerai
Tu sais souvent je me contiens
Tu pourrais être mon grand chagrin
À chaque plaie je jouerai le médecin
Je t'offrirai même mes deux reins
Oh, j'pourrais tout brûler pour toi
Pour qu'enfin il ne reste que moi
Oh, j'pourrais même casser ma croix
De toute façon je ne crois qu'en toi
Je t'aime, comment on fait
Je t'aime, plus que tu m'aimes
Je t'aime, comment revêtir le ciel
De la couleur de nos veines
Est ce que tu m'aimeras
Est ce que tu comprendras
Ce que veulent dire les gens
Qui vivent imprudemment
Je t'aime sans la raison
Je t'aime à rendre con
Je t'aime à ma façon
Et même après je t'aimerai
Et même après je t'aimerai
Et même après je t'aimerai
Et même après, même après je t'aimerai
Et même après je t'aimerai
Je t'aimerai


Viens, mais ne viens pas quand je serai seule
Quand le rideau un jour tombera
Je veux qu'il tombe derrière moi
Viens, mais ne viens pas quand je serai seule
Moi qui ai tout choisi dans ma vie
Je veux choisir ma mort aussi
Il y a ceux qui veulent mourir un jour de pluie
Et d'autres en plein soleil
Il y a ceux qui veulent mourir seuls dans un lit
Tranquilles dans leur sommeil
Moi je veux mourir sur scène
Devant les projecteurs
Oui, je veux mourir sur scène
Le cœur ouvert tout en couleurs
Mourir sans la moindre peine
Au dernier rendez-vous
Moi je veux mourir sur scène
En chantant jusqu'au bout
Viens, mais ne viens pas quand je serai seule
Tous les deux on se connaît déjà
On s'est vus de près, souviens-toi
Viens, mais ne viens pas quand je serai seule
Choisis plutôt un soir de gala
Si tu veux danser avec moi
Ma vie a brûlé sous trop de lumières
Je ne peux pas partir dans l'ombre
Moi je veux mourir fusillée de lasers
Devant une salle comble
Moi je veux mourir sur scène
Devant les projecteurs
Oui je veux mourir sur scène
Le cœur ouvert tout en couleurs
Mourir sans la moindre peine
Au dernier rendez-vous
Moi je veux mourir sur scène
En chantant jusqu'au bout
Mourir sans la moindre peine
D'une mort bien orchestrée
Moi, je veux mourir sur scène
C'est là que je suis née
J'ai toujours mes petites conversations
J'ai toujours mon petit jardin secret qui est en moi
Et c'est très bien comme ça d'ailleurs


Échirolles centre, banlieue sud de Grenoble
Je m'appelle Sofiane, j'ai vingt ans
Kevin c'est mon pote on est inséparables
J'ai un job, moi je vis simplement
Le soir à Villeneuve, les grands frères et les gosses
Les terrains de foot et la boxe
Qui a eu tort, la raison du plus fort
Pour un regard en croix je suis mort
Toi mon frère dis-moi pourquoi
La vie continue sans moi
Dis-moi pourquoi j'étais là
Un jour au mauvais endroit
Les cafés, les cinémas
Je n'y retournerai pas
Ma vie s'est arrêtée là
Un jour au mauvais endroit
Dans la violence s'est brisée mon enfance
J'ai perdu l'existence et le sens
Dans les allées du parc Maurice Thorez
On a poignardé ma jeunesse
Qui a mis ça, la guerre dans nos quartiers
L'abandon, l'ennui, la télé
Des couteaux de combat dans les mains des gamins
Pour un regard en croix c'est la fin
Toi mon frère dis-moi pourquoi
La vie continue sans moi
Dis-moi pourquoi j'étais là
Un jour au mauvais endroit
Les cafés, les cinémas
Je n'y retournerai pas
Ma vie s'est arrêtée là
Un jour au mauvais endroit
Et c'est parce qu'ils étaient là
Un jour au mauvais endroit
Qu'ailleurs ici ou là-bas
Pour nos frères plus jamais ça!
Pour nos frères plus jamais ça!
Non, pour nos frères plus jamais ça!
Pour nos frères plus jamais ça!


dis papa, dis papa, dis moi, dis moi,
comment c'est fait dans un piano.
c'est pas compliqué, j'vais tout t'expliquer!

C'est le ptit Zinzin, qui passe par ici, et qui fait marcher
le ptit machin, et le ptit machin, qui repasse par là, et
qui va toucher le ptit machin... Ah bon?

dis papa, dis papa, dis moi, dis moi,
comment c'est fait dans une fusée.
c'est pas compliqué, jvais tout t'expliquer!

C'est le ptit Zinzin, qui passe par ici, et qui fait marcher
le ptit machin, et le ptit machin, qui repasse par là, et
qui va toucher le ptit machin... Ah bon?

dis papa, dis papa, dis moi, dis, moi,
comment c'est fait dans une auto.
c'est pas compliqué, jvais tout t'expliquer!

C'est le ptit Zinzin, qui passe par ici, et qui fait marcher
le ptit machin, et le ptit machin, qui repasse par là, et
qui va toucher le ptit machin... Ah bon?

dis papa, dis papa, dis moi... dis moi...
comment on fait pour les bébés...
(toussotement)C'est pas compliqué, jvais tout t'expliquer!

c'est gnagnagnagna, qui passe par ici, et gnagnagnagna le
petit machin, et le petit machin gnagnagnagnaet qui va
Gnagnale ptit machin... Ah bon?


On me dit que nos vies ne valent pas grand chose,
Elles passent en un instant comme fanent les roses.
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Que de nos chagrins il s'en fait des manteaux
Pourtant quelqu'un m'a dit...

{Refrain:}
Que tu m'aimais encore,
C'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore.
Serait-ce possible alors ?

On me dit que le destin se moque bien de nous
Qu'il ne nous donne rien et qu'il nous promet tout
Parait qu'le bonheur est à portée de main,
Alors on tend la main et on se retrouve fou
Pourtant quelqu'un m'a dit ...

{au refrain}

Mais qui est-ce qui m'a dit que toujours tu m'aimais?
Je ne me souviens plus c'était tard dans la nuit,
J'entends encore la voix, mais je ne vois plus les traits
“Il vous aime, c'est secret, lui dites pas que j'vous l'ai dit“
Tu vois quelqu'un m'a dit...

Que tu m'aimais encore, me l'a-t-on vraiment dit...
Que tu m'aimais encore, serait-ce possible alors ?

On me dit que nos vies ne valent pas grand chose,
Elles passent en un instant comme fanent les roses
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Que de nos tristesses il s'en fait des manteaux,
Pourtant quelqu'un m'a dit que...

{au refrain}


Approchez, approchez Mesdames et Messieurs
Car aujourd’hui grande vente aux enchères
Dans quelques instants mes deux jeunes apprentis saltimbanques
Vont vous présentationner des... mots

{Refrain:}
Un mot pour tous, tous pour un mot
Un mot pour tous, tous pour un mot

Des gros mots pour les grossistes
Des maux de tête pour les charlatans
Des jeux de mots pour les artistes
Des mots d’amour pour les amants
Des mots à mots pour les copieurs
Des mots pour mots pour les cafteurs
Des mots savants pour les emmerdeurs
Des mobylettes pour les voleurs

Aujourd’hui grande vente aux enchères
On achète des mots d’occasion
Des mots à la page et pas chers
Et puis des mots de collection

{au Refrain}

Des morues pour les poissonniers
Et des mochetés pour les pas bien beaux
Des mots perdus pour les paumés
Des mots en l’air pour les oiseaux
Des mots de passe pour les méfiants
Et des mots clés pour les prisonniers
Des mots pour rire pour les enfants
Des mots tabous pour l’taboulé

{au Refrain}

Des mots croisés pour les retraités
Et des petits mots pour les béguins
Des mots d’ordre pour les ordonnés
Des mots fléchés pour les Indiens
Des momies pour les pyramides
Des demi-mots pour les demi-portions
Des mots courants pour les rapides


Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d’Amsterdam
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes

Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le cœur des frites
Que leurs grosses mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant

Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D’un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s’entendre rire
Jusqu’à ce que tout à coup
L’accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leur batave
Jusqu’en pleine lumière

Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d’Amsterdam
De Hambourg ou d’ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d’Amsterdam
Dans le port d’Amsterdam.


Discours narratif avec Michel Delpech

Mode d'emploi
1-cliquez sur la pochette pour voir le clip, un deuxième clic pour voir les paroles
2-cliquez sur le titre pour accéder à l'exercice à trous

Créé par Marie Soulié

le féminin des noms et adjectifs avec Julien Clerc

les paronymes avec Bobby lapointe

En observant le texte, expliquez La figure de style dominante: la paronomase


la ponctuation avec Gérard Dalton

le sujet avec Balavoine

le complément circonstanciel avec Halliday

les racines latines avec Enya

L'ironie avec Orelsan

Le sens propre et figuré avec Vianney

Formation du présent avec Balavoine

Les mots en -sion avec Brassens

Les conjonctions de coordination avec Anna Graham

Il manque quelques conjonctions de coordination dans cette chanson. Sauras-tu repérer leur absence?

L e pronom possessif avec Sacha Distel

Exercice de réécriture :

Transpose cette phrase en changeant le pronom possessif "le nôtre" à la première personne du singulier puis à la deuxième personne du pluriel.

Un amour comme le nôtre Il n'en existe pas deux Ce n'est pas celui des autres C'est quelque chose de mieux Sans me parler, je sais ce que tu veux me dire À mon regard, tu vois tout ce que je désire

Le complément de l'adjectif avec William Scheller

Sauras-tu repérer le complément de l'adjectif dans cette chanson?

Les phrases simples avec Callogéro

Le complément d'agent avc MC Solar

Complète les phrases en inventant les compléments d'agent.

- elle est volée

-A-t-on le droit de falsifier quand on est assermenté?

-Le témoin de la scène était outré

Le nom avec Henri Salvador

Dresse la liste de tous les noms communs de la chanson.


Le verbe avec Rose

L'énonciation avec

La Grande Sophie

Ecoute bien la chanson et relève les indices qui témoignent que cette énoncé est ancré dans une situation d'énonciation.

Le Juke-box de la grammaire en chansons

Les onomatopées avec Claude François

repère dans la chanson les onomatopées et trouve leur rôle.

Ma famille habite dans le Loir et Cher
Ces gens-là ne font pas de manières
Ils passent tout l'automne à creuser des sillons
À retourner des hectares de terre
Je n'ai jamais eu grand chose à leur dire
Mais j'les aime depuis toujours
De temps en temps, je vais les voir
J'passe le dimanche dans le Loir et Cher
Ils me disent, ils me disent
Tu vis sans jamais voir un cheval, un hibou
Ils me disent
Tu ne viens plus, même pour pêcher un poisson
Tu ne penses plus à nous
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue
On dirait que ça t'gêne de dîner avec nous
Chaque fois que j'm'arrête dans le Loir et Cher
Ils me laissent plus partir de chez eux
Je leur dis qu'il faut que j'rentre sur Paris
Que je ne fais pas toujours ce que j'veux
Et qu'il faut que j'trouve encore un poste d'essence
Que j'ai pas le temps de finir ma bière
Que j'reviendrai un de ces dimanches
Passer la nuit dans le Loir et Cher
Ils me disent, ils me disent
Tu vis sans jamais voir un cheval, un hibou
Ils me disent
Tu ne viens plus, même pour pêcher un poisson
Tu ne penses plus à nous
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous


Ce soir au bar de la gare
Igor hagard est noir
Il n'arrête guère de boire
Car sa Katia, sa jolie Katia
Vient de le quitter
Sa Katie l'a quitté
Il a fait chou-blanc
Ce grand-duc avec ses trucs
Ses astuces, ses ruses de Russe blanc
Ma tactique était toc
Dit Igor qui s'endort
Ivre mort au comptoir du bar
Un Russe blanc qui est noir
Quel bizarre hasard! Se marrent
Les fêtards paillards du bar
Car encore Igor y dort
Mais près d' son oreille
Merveille! Un réveil vermeil
Lui prodigue des conseils
Pendant son sommeil
Tic-tac, tic-tac
Ta Katie t'a quitté
Tic-tac, tic-tac
Ta Katie t'a quitté
Tic-tac, tic-tac
T'es cocu, qu'attends-tu?
Cuite-toi, t'es cocu
T'as qu'à, t'as qu'à t' cuiter
Et quitter ton quartier
Ta Katie t'a quitté
Ta tactique était toc
Ta tactique était toc
Ta Katie t'a quitté
Ôte ta toque et troque
Ton tricot tout crotté
Et ta croûte au couteau
Qu'on t'a tant attaqué
Contre un tacot coté
Quatre écus tout comptés
Et quitte ton quartier
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Tout à côté
Des catins décaties
Taquinaient un cocker coquin
Et d'étiques coquettes
Tout en tricotant
Caquetaient et discutaient et critiquaient
Un comte toqué
Qui comptait en tiquant
Tout un tas de tickets de quai
Quand tout à coup
Tic-tac-tic, et brrring!
Au matin quel réveil
Mâtin quel réveille-matin
S'écrie le Russe, blanc de peur
Pour une sonnerie
C'est une belle sonnerie!


Quelquefois si douces
Quand la vie me touche
Comme nous tous
Alors si douces
Quelquefois si dures
Que chaque blessure
Longtemps me dure
Longtemps me dure
Femmes, je vous aime
Femmes, je vous aime
Je n'en connais pas de faciles
Je n'en connais que de fragiles
Et difficile
Oui difficiles
Quelquefois si drôles
Sur un coin d'épaule
Oh oui si drôles
Regard qui frôle
Quelquefois si seules
Parfois elles le veulent
Oui mais si seules
Oui mais si seules
Femmes, je vous aime
Femmes, je vous aime
Vous êtes ma mère, je vous ressemble
Et toutes ensembles, mon enfant
Mon impatience
Et ma souffrance
Femmes, je vous aime
Femmes, je vous aime
Si parfois ces mots se déchirent
C'est que je n'ose pas vous dire
Je vous désire
Ou même pire
Ô femmes
Femmes



ToiToi qui sais ce qu'est un rempart Tu avances sous les regards courroucés Tu écris mais sur le buvard Tous les mots se sont inversés Si tu parles il te faut savoir Que ceux qui lancent des regards courroucés Ne voudront voir dans leur miroir Que ce qui peut les arranger Toi qui as brisé la glace Sais que rien ne remplace la vérité Et qu'il n'y a que deux races Ou les faux ou les vrais L'amour te porte dans tes efforts L'amour de tout délie les secrets Oh, et face à tous ceux qui te dévorent Aimer est plus fort que d'être aimé Toi qui sais ce qu'est le blasphème On ne récolte pas toujours ce qu'on sème Tu connais l'ambition suprême De ceux qui te vouent de la haine Ils voudraient sous la menace Te fondre dans la masse pour t'étouffer Mais pour couler le brise-glace Il faudrait un rocher L'amour te porte dans tes efforts L'amour de tout délie les secrets Oh, et face à tous ceux qui te dévorent Aimer est plus fort que d'être aimé Oh, l'amour te porte dans tes efforts L'amour de tout délie les secrets Oh, et face à tous ceux qui te dévorent Aimer est plus fort que d'être aimé Oh, l'amour te porte dans tes efforts... qui sais ce qu'est un rempart Tu avances sous les regards courroucés Tu écris mais sur le buvard Tous les mots se sont inversés Si tu parles il te faut savoir Que ceux qui lancent des regards courroucés Ne voudront voir dans leur miroir Que ce qui peut les arranger Toi qui as brisé la glace Sais que rien ne remplace la vérité Et qu'il n'y a que deux races Ou les faux ou les vrais L'amour te porte dans tes efforts L'amour de tout délie les secrets Oh, et face à tous ceux qui te dévorent Aimer est plus fort que d'être aimé Toi qui sais ce qu'est le blasphème On ne récolte pas toujours ce qu'on sème Tu connais l'ambition suprême De ceux qui te vouent de la haine Ils voudraient sous la menace Te fondre dans la masse pour t'étouffer Mais pour couler le brise-glace Il faudrait un rocher L'amour te porte dans tes efforts L'amour de tout délie les secrets Oh, et face à tous ceux qui te dévorent Aimer est plus fort que d'être aimé Oh, l'amour te porte dans tes efforts L'amour de tout délie les secrets Oh, et face à tous ceux qui te dévorent Aimer est plus fort que d'être aimé Oh, l'amour te porte dans tes efforts...


Oh, à force de briser dans mes mains des guitares
Sur des scènes violentes, sous des lumières bizarres
À force de forcer ma force à cet effort
Pour faire bouger mes doigts
Pour faire vibrer mon corps
À force de laisser la sueur brûler mes yeux
À force de crier mon amour jusqu'aux cieux
À force de jeter mon cœur dans un micro
Portant les projecteurs
Comme une croix dans le dos
J'ai oublié de vivre
J'ai oublié de vivre
À force de courir la Terre comme un éclair
Brisant les murs du son en bouquets de lasers
À force de jeter mes trésors au brasier
Brûlant tout en un coup
Pour vous faire crier
À force de changer la couleur de ma peau
(À force de changer la couleur de ma peau)
Ma voix portant les cris qui viennent du ghetto
(Ma voix portant les cris qui viennent du ghetto)
À force d'être un dieu, Hells Angels ou bohème
L'amour dans une main
Et dans l'autre la haine
J'ai oublié de vivre
J'ai oublié de vivre
Oh, à force de briser dans mes mains des guitares
Sur des scènes violentes, sous des lumières bizarres
À force d'oublier qu'il y a la société
M'arrachant du sommeil
Pour me faire chanter
À force de courir sur les routes du monde
Pour les yeux d'une brune ou le corps d'une blonde
À force d'être enfin sans arrêt le coupable
Le voleur, le pilleur, et le violent admirable
J'ai oublié de vivre
J'ai oublié de vivre
J'ai oublié de vivre
J'ai oublié de vivre


O semel canebamus Fabulam magnae diei, lunae lucem in aqua, litora, stellam, caelum Vela dare Miraculum Vela dare, vero Semel salum sub Hesperus Ita vela dedimus In hodierna die Canimus albae nivis, lunae lucem in gelu, lacrima et pluvia Vela dare Miraculum Vela dare, vero Viatores ecce caelum, oceanus et terra Vela dare Miraculum Vela dare, vero Ite ! Ite ! Mare, mare sub vespertina stella Vela dare Miraculum Vela dare Miraculum Et iam annus Vicesimus Tempus est somnium Vela dare Miraculum Vela dare, vero Et fortasse crastinus dies vela dabimus Vela Vela dabimus Vela Vela dabimus Vela Vela dabimus Vela


Dors, dors
Si le monsieur dort dehors, c’est qu’il aime le bruit des voitures
S’il s’amuse à faire le mort, c’est qu’il joue avec les statues
Et si un jour il a disparu, c’est qu’il est devenu millionnaire
C’est qu’il est surement sur une île avec un palmier dans sa bière

Tout va bien, tout va bien,
Petit tout va bien

Si la voisine crie très fort, c’est qu’elle a pas bien entendu
Si elle a du bleu sur le corps, c’est qu’elle a joué dans la peinturEt si un jour elle a disparu, c’est qu’elle est partie en lune de miel
En attendant, les jours de pluie elle met ses lunettes de soleil

Tout va bien, tout va bien
Petit tout va bien

Si les hommes se tirent dessus, c’est qu’il y a des vaccins dans les balles
Et si les bâtiments explosent c’est pour fabriquer des étoiles
Et si un jour ils ont disparu, c’est qu’ils s’amusaient tellement bien
Ils sont partis loin faire une ronde, tous en treillis main dans la main

Tout va bien, tout va bien


Je suis une cruche
Percée de plus
J'ai la peau craquelée
Depuis toi, desséchée
Quand vient la lune
Et le vent frais
Par habitude
J'te cherche sur le canapé
Dieu qu'elle est loin
La nuit de liesse
Où j'ai trouvé ta main
Bien avant la tristesse
Tu me traquais
Tu m'avais vu
Tu m'as pris au collier
Et mon cou, tu l'as tordu (pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là)
Mais t'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là)
Mais t'es où? (Pas là, pas là)
Des nuits d'ivoire
Sûr, ça je t'en dois
Si les tiennes sont noires
Non, je ne t'en veux pas
Ainsi va la vie
Enfin, surtout la tienne
Je m'abrutis
À jouer les fontaines (pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là)
Mais t'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là)
Mais t'es où? (Pas là, pas là)
Je te remplace
Comme je le peux
Que tout s'efface
J'en fais le vœux
Ce sera sans toi alors
Alors j'n'ai plus qu'à être d'accord
À vous les cruches
Les cœurs en miettes
Soyons la ruche
D'un futur en fête (pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là)
Mais t'es où? (Pas là, pas là)
Mais t'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là)
Mais t'es où? (Pas là, pas là)
Mais t'es, mais t'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là)
T'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là, pas là)
Mais t'es pas là, mais t'es où? (Pas là, pas là)
Eh, t'es où? (Pas là, pas là)
Je te remplace
Comme je le peux


J'me présente, je m'appelle Henri
J'voudrais bien réussir ma vie, être aimé
Être beau, gagner de l'argent
Puis surtout être intelligent
Mais pour tout ça il faudrait que j'bosse à plein temps
J'suis chanteur, je chante pour mes copains
J'veux faire des tubes et que ça tourne bien, tourne bien
J'veux écrire une chanson dans le vent
Un air gai, chic et entraînant
Pour faire danser dans les soirées de Monsieur Durand
Et partout dans la rue
J'veux qu'on parle de moi
Que les filles soient nues
Qu'elles se jettent sur moi
Qu'elles m'admirent, qu'elles me tuent
Qu'elles s'arrachent ma vertu
Pour les anciennes de l'école
Devenir une idole
J'veux que toutes les nuits
Essoufflées dans leurs lits
Elles trompent leurs maris
Dans leurs rêves maudits
Puis après je ferai des galas
Mon public se prosternera devant moi
Des concerts de cent mille personnes
Où même le tout-Paris s'étonne
Et se lève pour prolonger le combat
Et partout dans la rue
J'veux qu'on parle de moi
Que les filles soient nues
Qu'elles se jettent sur moi
Qu'elles m'admirent, qu'elles me tuent
Qu'elles s'arrachent ma vertu
Puis quand j'en aurai assez
De rester leur idole
Je remonterai sur scène
Comme dans les années folles
Je ferai pleurer mes yeux
Je ferai mes adieux
Et puis l'année d'après
Je recommencerai
Et puis l'année d'après
Je recommencerai
Je me prostituerai
Pour la postérité
Les nouvelles de l'école
Diront que j'suis pédé
Que mes yeux puent l'alcool
Que j'fais bien d'arrêter
Brûleront mon auréole
Saliront mon passé
Alors je serai vieux
Et je pourrai crever
Je me chercherai un Dieu
Pour tout me pardonner
J'veux mourir malheureux
Pour ne rien regretter
J'veux mourir malheureux


Au village, sans prétention
J'ai mauvaise réputation
Qu'je me démène ou que je reste coi
Je passe pour un je-ne-sais-quoi
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme
Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Non, les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Tout le monde médit de moi
Sauf les muets, ça va de soi
Le jour du 14 juillet
Je reste dans mon lit douillet
La musique qui marche au pas
Cela ne me regarde pas
Je ne fais pourtant de tort à personne
En n'écoutant pas le clairon qui sonne
Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Non, les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Tout le monde me montre au doigt
Sauf les manchots, ça va de soi
Quand j'croise un voleur malchanceux
Poursuivi par un cul-terreux
J'lance la patte et, pourquoi le taire?
Le cul-terreux se retrouve par terre
Je ne fais pourtant de tort à personne
En laissant courir les voleurs de pommes
Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Non, les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Tout le monde se rue sur moi
Sauf les cul-de-jatte, ça va de soi
Pas besoin d'être Jérémie
Pour deviner le sort qui m'est promis
S'ils trouvent une corde à leur goût
Ils me la passeront au cou
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant les chemins qui ne mènent pas à Rome
Mais les brave gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Non, les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Tout le monde viendra me voir pendu
Sauf les aveugles, bien entendu


Paroles
Quand j'étais un petit garçon, plein de vie et de joie
Un jour que j'étais très gentil, mon père me rapporta
Un jouet extraordinaire, avec de gros yeux verts
Je l'ai pris dans mes bras mais quand je l'ai posé par terre
Il faisait "Zip" quand il roulait,
"Bap" quand il tournait
"Brrr" quand il marchait
Je ne sais pas ce que c'était
Et je crois que je ne le saurai jamais
Tout étonné la première fois, quand je l'ai retourné
J'ai vu qu'il avait sur le ventre deux gros boutons dorés
J'ai poussé l'un et l'autre après, puis les ai tirés tous les deux
Mais quand je l'ai reposé par terre, j'ai ouvert de grands yeux
Il faisait "Zip" quand il roulait,
"Bap" quand il tournait
"Brrr" quand il marchait
Je ne sais pas ce que c'était
Et je crois que je ne le saurai jamais
Il marcha comme un militaire, tout à coup il s'assit
Il passa sous une chaise et puis, soudain disparut sous le lit
J'ai pleuré tandis que mon père, lui, riait aux éclats
Car en me retournant, je vis le jouet qui était derrière moi
Il faisait "Zip" quand il roulait,
"Bap" quand il tournait
"Brrr" quand il marchait
Je ne sais pas ce que c'était
Et je crois que je ne le saurai jamais
Les années ont passé trop vite, et justement hier
Dans le grenier j'ai retrouvé ce jouet extraordinaire
J'ai appelé mon petit garçon, et le lui ai offert
Il était vieux et tout rouillé, mais quand on l'a posé par terre
Il faisait "Zip" quand il roulait,
"Bap" quand il tournait
"Brrr" quand il marchait
Je ne sais pas ce que c'était
Et je crois que je ne le saurai jamais


COUPLET 1 : ET, MAIS, OU, DONC, PARCE QUE —and, but, OR, THEREFORE, BECAUSE Je t'adore —I you adore MAIS, OU, DONC —BUT, OR, THEREFORE Soyons clair(e)s d'abord —let's be clear first of all MAIS, OU, DONC —BUT, OR, THEREFORE Tu m'as toujours plu —You to me have always pleased MAIS, OU, DONC —BUT, OR, THEREFORE Tu m'rends farfelu(e) —You me make (render) crazy Farfelu(e) COUPLET 2 : ET, MAIS, OU, DONC —AND, BUT, OR, THEREFORE Je te prends la main —I you take the hand MAIS, OU, DONC —BUT, OR, THEREFORE Nous voilà enfin —We here finally MAIS, OU, DONC —BUT, OR, THEREFORE Sur le bord de l'eau —By the edge of the water MAIS, OU, DONC —BUT, OR, THEREFORE Avec toi c'est beau —With you it's beautiful C'est beau REFRAIN : Justement, l'autre jour —Truly, the other day J'ai voulu de l'amour —I wanted love J'ai cherché tout partout —I looked everywhere C'est la vie, c'est pour nous —That's life, it's for us Ton regard, ton sourire —Your expression, your smile Ils me donnent le délire —They to me give deliriousness Regarde-moi dans les yeux —Look at me in the eyes Chaque journée—c'est précieux —Each day—it's precious C'est précieux, c'est pour nous deux —It's precious—it's for us two COUPLET 3 : ET, MAIS, OU, DONC —AND, BUT, OR, THEREFORE J'aime le poulet frit —I like chicken fried MAIS, OU, DONC —BUT, OR, THEREFORE Viens chez Kentucky —Come to Kentucky Fried Chicken MAIS, OU, DONC —BUT, OR, THEREFORE On boit d'la racinette —We drink root beer MAIS, OU, DONC —BUT, OR, THEREFORE J't'aime—c'est clair et net —I you love—it's clear and clean Clair et net REFRAIN COUPLET 4 : ET, MAIS, OU, DONC —AND, BUT, OR, THEREFORE C'est la fin du monde —It's the end of the world MAIS, OU, DONC —BUT, OR, THEREFORE Allons à la Ronde —Let's go to LA RONDE (Montreal's amusement park) MAIS, OU, DONC —BUT, OR, THEREFORE Tu es mon amour —You are my love MAIS, OU, DONC —BUT, OR, THEREFORE Là—c'est pour toujours —There—it's for forever Toujours!


Un amour comme le nôtre Il n'en existe pas deux Ce n'est pas celui des autres C'est quelque chose de mieux Sans me parler, je sais ce que tu veux me dire À mon regard, tu vois tout ce que je désire Pourquoi demander aux autres Un roman plus merveilleux? Un amour comme le nôtre Il n'en existe pas deux Pourquoi lis-tu tant de romans? Pierre Benoît ou Paul Morand Penses-tu trouver dans leurs livres De quoi rêver des nuits, des jours Quand le plus beau roman d'amour Nous sommes en train de le vivre? N'avons-nous pas assez lutté Pour vivre ensemble et nous aimer? Ferme les yeux, recueille-toi Car tu sais aussi bien que moi Un amour comme le nôtre Il n'en existe pas deux Ce n'est pas celui des autres C'est quelque chose de mieux Sans me parler, je sais ce que tu veux me dire À mon regard, tu vois tout ce que je désire Pourquoi demander aux autres Un roman plus merveilleux? Un amour comme le nôtre Il n'en existe pas deux


On pour-rait croir' qu'on lui fait des misères
À sa façon de pleurer sur mes genoux mais
J'veux etr' son papa ni son grand frère
C'sont pas des rôl's que j'peux jouer jusqu'au bout pas du tout
J'lui dis y'a des gens sur terr' qui chant'nt autour de nous
Moi je n'vois rien je suis fier et je suis fou de vous
elle s'en fout
J'lui dis y'a des gens sur terr' qui pleurent autour de nous
Moi je n'vois rien je suis fier et je suis fou de vous
elle s'en fout
… Pourtant est-c'que j'peux être plus sincère
J'ai parfois du mal à joindre les deux bouts mais
… Depuis l'année où j'suis revenu de la guerre
J'ai jamais manqué à ses rendez-vous pas du tout
J'lui dis y'a des gens sur terr' qui pleurnent autour de nous
Moi je n'vois rien je suis fier et je suis fou de vous
elle s'en fout
J'lui dis y'a des gens sur terr' qui dansent au-tour de nous
Moi je n'vois rien je suis fier et je suis fou de vous
elle s'en fout
… Déjà quand elle vou-lait etr' écuyère
elle m'écrivait qu'elle n'était pas bien chez vous mais
Qu'elle n'vou-lait pas risquer sa vie entière
Sur mon histoir' qui n'te-nait pas de-bout voy-ez-vous
J'lui dis y'a des gens sur terr' qui dansent au-tour de nous
Moi je n'vois rien je suis fier et je suis fou de vous
elle s'en fout


Ça vient de je-ne-sais où
C'est comme un compteur dans ma tête
Ça me prend, ça me rend fou
C'est comme un pick-up dans ma tête
Je ne pense qu'à ça
Quatre, trois, deux, un, je joue de la musique
Je respire musique
Je réfléchis musique
Je pleure en musique
Et quand je panique
Je joue de la basse électrique
Je joue de la musique
Je sens la musique
Je fais l'amour en musique
Je t'aime en musique
Et quand je panique
Je branche ma guitare électrique
Ça jaillit d'un peu partout
C'est comme un volcan dans ma tête
Parfois je sais pas pour vous
Mais moi ça tempère mes tempêtes
Quand je perds mes repères
Quatre, trois, deux, un, je joue de la musique
Je respire musique
Je réfléchis musique
Je pleure en musique
Et quand je panique
Je joue de la basse électrique
Je joue de la musique
Je sens la musique
Je fais l'amour en musique
Je t'aime en musique
Et quand je panique
Je branche ma guitare électrique
Viens faire de la musique
Respirer la musique
On fera l'amour en musique
L'amour en musique
Et si ça se complique
On croise nos guitares électriques
Viens faire de la musique
Respirer la musique
C'est toi la musique
C'est nous la musique
Et si tu me quittes
Je casse ma guitare électrique


Paroles de la chanson Souvenir par Mc Solaar

C'est pas d'la fiction, c'est pas d'la télé, c'est la réalité

Juste un peu de douceur dans ce monde de brutes
Je rêvais de careses et j'ai reçu des uppercuts
Soyons clair et net, la police nationale
Au lieu de préserver la paix sur moi a bâclé son travail
Je quittais le concert d'AS Dragon, et nous allions
Avec ma miss, l'équipe, parler de mix et de son
Bref la soirée fut bonne, mais dans ma rue
Un contrôle de routine quelque peu farfelu
J'ai peut-être une trop belle voiture
Parce que quand je suis sorti, ils ont pensé: "elle est volée c'est sûr"
Sans même demander l'assurance ou les papiers du véhicule

Ils m'ont crié "dégage", menotté... Ridicule !
Un fonctionnaire a tenté de me balayer
Puis seul il est tombé, énervé, peut-être humilié
J'ai vu la fourgonnette, le poste, la garde à vue
La plainte de la police, des procès-verbaux factices
Genre: j'avais pas de phares, pas de clignotants,
Une allure suspecte, roulais trop lentement
A l'heure où j'écris il me reste des cicatrices
Au dos, au cou, au tibia, à la main, à la cuisse
Puis l'inspection générale des services, l'IGS
Prend mon témoignage la justice fera le reste
A-t-on le droit de falsifier quand on est assermenté
Et ensuite demander que l'uniforme soit respecté

Ils portent des casquettes, comme les mecs qu'ils arrêtent
Mettent des coups de pression, comme les mecs qu'ils arrêtent
Mentent et sont armés, comme les mecs qu'ils arrêtent
Et volent au-dessus des lois, comme les mecs qu'ils arrêtent

Le témoin de la scène était outré
Mais des histoires similaires j'en ai des dizaines à te raconter
Du fond du coeur "Peace" aux orphelins de la Police
Ainsi qu'à ceux qui entendront ce chant anecdotique
Je ne donne pas tous les détails, je souhaite la concorde
MC Solaar, un beat, une voix, des cordes:

Tout va, tout vient, tout s'en va... Un soupir vient souvent d'un souvenir


Une chanson douce, Que me chantait ma maman. En suçant mon pouce, J'écoutais en m'endormant. Cette chanson douce, Je veux la chanter pour toi Car ta peau est douce, Comme la mousse des bois. La petite biche est aux abois. Dans le bois, se cache le loup, Ouh, ouh, ouh ouh ! Mais le brave chevalier passa. Il prit la biche dans ses bras. La, la, la, la ! La petite biche, Ce sera toi, si tu veux. Le loup, on s'en fiche. Contre lui, nous serons deux. Une chanson douce, Que me chantait ma maman. Une chanson douce, Pour tous les petits enfants. Ô le joli conte que voilà ! La biche, en femme, se changea. La, la, la, la ! Et dans les bras du beau chevalier, Belle princesse elle est restée, A tout jamais ! La belle princesse, Avait tes jolis cheveux, La même caresse, Se lit au fond de tes yeux. Cette chanson douce, Je veux la chanter aussi, Pour toi, ô ma douce, Jusqu'à la fin de ma vie, Jusqu'à la fin de ma vie, Jusqu'à la fin de ma vie, Jusqu'à la fin de ma vie, Jusqu'à la fin de ma vie.


Aller à un concert
Repeindre ma chambre en vert
Boire de la vodka
Aller chez Ikea
Mettre un décolleté
Louer un meublé
Et puis tout massacrer

Pleurer pour un rien
Acheter un chien
Faire semblant d'avoir mal
Et mettre les voiles
Fumer beaucoup trop
Prendre le métro
Et te prendre en photo

Jeter tout par les fenêtres
T'aimer de tout mon être
Je ne suis bonne qu'à ça
Est ce que ça te dé-çoit ?
J'ai rien trouver de mieux à faire
Et ça peut paraître bien ordinaire
Et c'est la liste des choses que je veux faire avec toi

Te faire mourir de rire
Aspirer tes soupirs
M'enfermer tout le jour
Ecrire des mots d'amour
Boire mon café noir
Me lever en retard
Pleurer sur un trottoir

Me serrer sur ton coeur


Pardonner tes erreurs
Jouer de la guitare
Danser sur un comptoir
Remplir un caddie
Avoir une petite fille
Et passer mon permis

Jeter tout par les fenêtres
T'aimer de tout mon être
Je ne suis bonne qu'à ça
Est ce que ça te dé-çoit ?
J'ai rien trouvé de mieux à faire
Et ça peut paraitre bien ordinaire
Et c'est la liste des choses que je veux faire avec toi

ha ha
ha ya


Je sais je suis trop naïve
De dresser la liste non exhaustive
De toutes ces choses que je voudrais faire avec toi

T'embrasser partout
S'aimer quand on est saouls
Regarder les infos
Et fumer toujours trop
Eveiller tes soupçons
Te demander pardon
Et te traiter de con

Avoir un peu de spleen
Ecouter Janis Joplin

Te regarder dormir
Me regarder guérir
Faire du vélo à deux
Se dire qu'on est heureux
Emmerder les envieux.


Les cheveux dans le vent
Les deux pieds dans le sable
On regarde l'océan
On regarde les vagues, la mer
Rien n'est plus puissant quand le soleil dort sur la mer
On reste devant les yeux grand ouverts
On marche sur la plage
Rien d'autre en main que nos mains
Le sourire sur nos visages
Sans penser à demain
La mer
Nous attrape par les chevilles, elle nous enlace
La mer
Avec grâce elle se retire et on garde le sel
Collé sur nos peaux
On est bien ici
On se dit tout haut qu'on reviendra
On reviendra, on reviendra bientôt
Un air de brise soudain
Nous ferme l'horizon
Il nous rappelle que demain
On rentre à la maison
La mer
Restera ici à nous attendre tu sais
La mer
Balaiera les traces des autres passants


Discours narratif avec Michel Delpech

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Demi avec M

Même avec Maître Gims

Tout avec Françoise Hardi

Leur avec Barbara

La proposition circonstancielle avec J Clerc

La phrase non verbale avec Piaf

Valeurs Imparfait/passé simple avec barbara

Le pronom démonstratif avec Vassilu

Les conj. de subordination avec Dueil

Les conj. de subordination avec Duteil

La subordonnée complétive avec Amir

La pluriel des noms avec Polnareff

Le plus que parfait avec Cabrel

Les adjectifs de couleurs avec Béart

Les adjectifs de couleurs avec Scheider

Les subordonnées avec Céline dion

Les pronoms personnels avec Montant

Le chiasme avec Renaud

Les nombres avec Dutronc

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Le futur antérieur avec Grand Corps malade

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Créé par Marie Soulié

La phrase complexe avec sinsémila

Les registres de langue avec Oldelaf

Le passé composé avec Félix Leclerc

La voix passive avec piaf

Les prépositions avec Léo ferré

Le conditionnel passé avec Chimène Badie

Les adverbes avec Shérifa Luna

L'adjectif qualificatif avec Brassens

Les déterminants avec Goldman

Les rimes avec Bobby Lapointe

Les onomatopées avec Gainsbourg

Le passé antérieur

Le COD

Le COI

Le complément de l'adjectif avec enrico Macias

Les articles

Le Juke-box de la grammaire en chansons

REFRAIN 1
De tout coeur je suis content pour toi
Ton bonheur est une joie pour moi
L'amitié ça partage toujours
Les plus mauvais moments comme les plus beaux jours

Que de fois je t'ai dit d'espérer
Que de fois tu m'as encouragé
De savoir que tu as réussi
Je suis content pour toi mon ami

REFRAIN 2
De tout coeur je suis content pour toi
Ton bonheur est une joie pour moi
La roue tourne, on a chacun son tour
Sa chance dans la vie, sa chance dans l'amour

Je me rappelle encore de ce parfum
Que le vent ramassait sur les champs de jasmin
Je me souviens des rues, de ta maison
Et du pont suspendu à l'horizon

REFRAIN 1

A près tant d'épreuves et de sourires
Tant de larmes et de bons souvenirs
De savoir que tu as réussi
Je suis content pour toi mon ami