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Un terrible fléau

Vienne 1846

Enquêtez sur un mal qui frappe un hôpital en suivant la démarche d'investigation

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Jeune médecin, vous êtes nommé chef de clinique à l’hôpital général de Vienne et étudiez les causes de la fièvre, appelée fièvre puerpérale, qui survient chez la femme après un accouchement. Elle est le fléau des premières maternités hospitalières de l'époque.L'hôpital de Vienne, où vous travaillez, possède deux pavillons d’accouchement et n'ont pas la même mortalité. La rumeur dit : « on meurt plus chez Klin que chez Bartch. » A vous de chercher si cette rumeur est fondée et de trouver les causes de cette fièvre.Tout au long de votre enquête, vous allez devoir récolter des indices et prendre des notes sur votre journal d'investigation.

Vienne au XIXème siècle...

Jour 1

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Vous cherchez à vérifier si la rumeur qui court dans les rues de Vienne n’est qu’une simple légende urbaine, ou un fait qui mérite d’être éclairci.En arrivant à l’hôpital, vous vous rendez à la bibliothèque pour chercher les archives qui indiquent, année par année, le nombre de patientes qui sont mortes dans les deux services. Vous notez les résultats sur votre feuille d'enquête. Vous appelez service 1 celui du professeur Klin et service 2 celui du professeur Bartch.Prouvez (en vous appuyant sur des valeurs chiffrées) que la rumeur est bien fondée sur des faits réels.

Jour 1 : Juste une rumeur ?

vers les indices

Présentation et définition de la fièvre puerpérale: La fièvre puerpérale est une infection de l’utérus qui survient après un accouchement. Ce terme médical fut largement employé pour désigner cette mystérieuse maladie qui frappait les femmes après un accouchement. Issu du latin « Puerpera » : la femme venant d’accoucher il s’apparente à la période qui suit la naissance. Le développement de l’obstétrique, des maternités hospitalières et la médicalisation autour de l’accouchement encouragèrent les épidémies de fièvre puerpérale, qui jusqu’ici, se limitaient à des cas isolés lors d’accouchements à domicile. Cependant, la première épidémie associée à la fièvre puerpérale fut rapportée dès 1664. Cette épidémie n’était que le début d’une longue série qui allait frapper les maternités européennes.

Présentation et définition de la fièvre puerpérale: La fièvre puerpérale est une infection de l’utérus qui survient après un accouchement. Ce terme médical fut largement employé pour désigner cette mystérieuse maladie qui frappait les femmes après un accouchement. Issu du latin « Puerpera » : la femme venant d’accoucher il s’apparente à la période qui suit la naissance. Le développement de l’obstétrique, des maternités hospitalières et la médicalisation autour de l’accouchement encouragèrent les épidémies de fièvre puerpérale, qui jusqu’ici, se limitaient à des cas isolés lors d’accouchements à domicile. Cependant, la première épidémie associée à la fièvre puerpérale fut rapportée dès 1664. Cette épidémie n’était que le début d’une longue série qui allait frapper les maternités européennes.

Nous espérons que notre nouveau chef de clinique mettra rapidement un terme à cette folle rumeur !

Jour 1

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En 1846, quelle différence de pourcentage observes-tu entre le service 1 et le service 2 ?

En 1846, quelle différence de pourcentage observes-tu entre le service 1 et le service 2 ?

En 1846, quelle différence de pourcentage observes-tu entre le service 1 et le service 2 ?

En 1846, quelle différence de pourcentage observes-tu entre le service 1 et le service 2 ?

En 1846, quelle différence de pourcentage observes-tu entre le service 1 et le service 2 ?

Essaye encore !

Pense aux unités !

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Effectué

Votre seconde journée débute par une recherche d’hypothèses pouvant expliquer la différence de mortalité entre les deux services. Dans les rues de Vienne, les explications ne manquent pas. Parfois, ce sont les phases de la lune que l’on blâme. Vous allez donc poursuivre votre enquête dans les couloirs de l’hôpital pour trouver des indices qui vous mèneront sur la voie d’explications plus convaincantes... Notez, sur votre feuille, les différentes hypothèses que vos recherches vous ont permis d'élaborer.

Vers les indices

Jour 2 : A la recherche d'explications

Klin fait accoucher les femmes sur le côté. Ils ne font jamais cela chez Bartch, les femmes sont toutes sur le dos. Pourquoi une telle différence ??!!

Service de Klin : Dans les salles d'accouchement, on n'observe que des hommes ( médecins) Service de Bartch : Dans les salles d'accouchement, on n'observe que des femmes ( sages-femmes)

Dans le couloir passant devant les chambres de patientes du service de Klin, un prêtre suivi d'un serviteur agitant sa cloche vient tous les jours donner aux mourants leurs derniers sacrements. Le son de sa cloche terrifie les femmes enceintes du service.

Il est important que nous trouvions vite la solution pour expliquer de telles différences entre les services... Les hypothèses les plus absurdes commencent à envahir les rues de Vienne !!

Combien d'hypothèses peux-tu proposer ?

Essaye encore !

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Vous fouillez la bibliothèque et interrogez des personnes dans les couloirs pour chercher des indices ou des données vous permettant de vérifier certaines de vos hypothèses.En vous appuyant sur vos découvertes précisez quelle(s) hypothèse(s) peuvent être validées ou invalidées (pensez à argumenter).

Jour 3 : Les hypothèses à l'épreuve des observations et expérimentations

Vers les indices

Docteur du service de Klin Cette histoire de prêtre revient sans cesse ! Nous avons décidé de lui demander pendant un temps de ne plus passer, ou d'être très discret . Les résultats de cette expérience sont disponibles dans la salle d'attente.

Depuis quelques temps, le directeur nous a demandé d'inverser les étudiants en médecine du service de Klin et les sages-femmes du service de Bartch. La réception a les résultats....

Les résultats de l'inversion des personnels des deux services ? Les voici :

Résultats d’une expérience où l’on demande au prêtre de faire un détour et au servant de ne pas agiter sa clochette. Conditions Nombre de patientes observées Nombre de morts Prêtre visible et servant agitant clochette 195 18 Prêtre discret et pas de clochette 102 9

Qui semble responsable de la mortalité dans le service 1 ?

- Le prêtre et la cloche de son serviteur.

- L'accouchement en position latérale (sur le côté).

- Les étudiants en médecine.

- Les sages-femmes.

Et non...vérifie mieux les indices que tu as récoltés !

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L’enquête a déjà permis d’écarter certaines hypothèses, mais le mystère des morts inexpliquées demeure. Comment expliquer que les accouchements par les étudiants induisent une plus grande probabilité de déclencher une fièvre mortelle que ceux réalisés par des sages-femmes ? Vous repartez à la recherche de nouveaux indices pour faire progresser l’enquête...Notez les nouveaux indices et hypothèse qu’ils permettent d’élaborer.

Jour 4 : un dénouement proche

Vers les indices

Quand vous arrivez dans la salle, les étudiants dissèquent des cadavres mains nues. L'un d'eux est appelé en urgence pour un accouchement. Il se précipite directement dans la salle sans se laver les mains.

"Quel choc ce matin d'apprendre la mort du célèbre professeur, Jacob Kolletschka ! Chose étrange il est mort avec des symptômes proches de ceux des patientes atteintes de fièvre. Vous apprenez que, peu de temps avant sa mort, il s'est coupé le doigt avec un couteau d'étudiant qui a été utilisé lors d'une autopsie.

Régulièrement, les étudiants en médecine pratiquant les accouchements sortent des cours de travaux pratique où ils apprennent l'anatomie en pratiquant des autopsies sur des cadavres.

Après les autopsies, une odeur forte est présente sur les mains. Celle-ci ne part qu'après un lavage des mains de cinq minutes avec une solution d'eau de javel mélangée avec du calcium.

Quelle partie du corps des étudiants semble responsable du fléau ?

Quelle partie du corps des étudiants semble responsable du fléau ?

Quelle partie du corps des étudiants semble responsable du fléau ?

Quelle partie du corps des étudiants semble responsable du fléau ?

Quelle partie du corps des étudiants semble responsable du fléau ?

Essaye encore !

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Jour 5 : à la recherche d'une explication

Vous venez de trouver une hypothèse qui permettrait d'expliquer que les accouchements par les étudiants de sexe masculin induisent une plus grande mortalité. Trouvez les éléments qui permettent de valider votre hypothèseNotez les nouveaux éléments qui vous permettent de ne conserver définitivement qu'une seule explication (donnez des valeurs chiffrées).

Vers les indices

En juin 1847, quel est le taux de mortalité quand les étudiants se lavent les mains avant accouchement (en %) ?

En juin 1847, quel est le taux de mortalité quand les étudiants se lavent les mains avant accouchement (en %) ?

En juin 1847, quel est le taux de mortalité quand les étudiants se lavent les mains avant accouchement (en %) ?

En juin 1847, quel est le taux de mortalité quand les étudiants se lavent les mains avant accouchement (en %) ?

En juin 1847, quel est le taux de mortalité quand les étudiants se lavent les mains avant accouchement (en %) ?

Essaye encore !

Pense aux unités !

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l'absence de lavage des mains

Quelle est l'origine de la plus grande mortalité lors des accouchements réalisés par les étudiants de sexe masculin ?

le manque de savon

les examens faits avant les accouchements

Jour 6 : Le dénouement

Vous avez prouvé que les mains des étudiants en médecine sortant des cours d’anatomie où ils pratiquent des autopsies sont responsables de la mort plus importante des femmes dans le service 1. Mais une question continue de vous tarauder : quelle est cette matière qui cause la mort ?Allez récupérer des prélèvements sur les mains des étudiants et des sages-femmes afin de les observer au microscope, puis rendez-vous au laboratoire pour deux expériences.Résumez votre hypothèse quant au mécanisme expliquant la fièvre mortelle qui atteint les accouchées du service 1.

Plan de l'hôpital

Jour 6 : une mystérieuse matière

Le laboratoire

Les dilutions successives permettent de se débarrasser au fur et à mesure des différents constituants du sang (globules rouges, globules blancs et plaquettes) et de ne conserver que les bactéries. - Résultat : 95% des lapines infectées sont mortes contre 5% dans le groupe témoin non infecté.

Pourquoi les lapines des expériences meurent-elles?

- Des micro-organismes appelés bactéries les ont infectées

- On leur a injecté du sang humain.

- Elles ne supportent pas d'être en cage.

Et non...vérifie mieux les indices que tu as récoltés !

BRAVO !

Tu as trouvé la solution et ainsi découvert ce que l'on appelle l'asepsie !

BONUS 1

Dans ton cours, note les définitions et le bilan ci-dessous

Savez-vous ce qu'est devenu le médecin Semmelweis ?

- Il a obtenu le prix Nobel de médecine.

- Il a été interné dans un asile psychiatrique.

Et non...

pour aller plus loin une vidéo retraçant cette histoire !

Savez-vous quel autre savant travaillera sur l'asepsie après Semmelweis ?

- Louis Pasteur

- Alexander Fleming

Et non...Mais nous le reverrons pour une autre découverte majeure !

Il s'agit bien de Louis Pasteur surtout connu pour le vaccin de la rage.cliquez ci-dessous pour lire son discours à l'académie de médecine

BONUS 2 :qu' est devenu Semmelweiss dont vous avez joué le rôle...

Approche historique de l’asepsie : Extrait du discours de Pasteur devant l’académie de médecine (1878) : « En 1878, Pasteur s’adresse ainsi aux chirurgiens de l’Académie des Sciences : « (...) si j’avais l’honneur d’être chirurgien, pénétré comme je le suis des dangers auxquels exposent les germes des microbes répandus à la surface de tous les objets, particulièrement dans les hôpitaux, non seulement je ne me servirais que d’instruments d’une propreté parfaite, mais après avoir nettoyer mes mains avec le plus grand soin, et les avoir soumises à un flambage rapide, je n’emploierais que de la charpie, des bandelettes, des éponges préalablement exposées dans un air porté à la température de 130° à 150° ; je n’emploierais jamais qu’une eau qui aurait subi la température de 110° à 120°. De cette manière, je n’aurais à craindre que les germes en suspension dans l’air autour du lit du malade… »

Jour 1

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