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Transcript

Les artistes ont besoin de vous ! Munissez-vous chacun d’un crayon pour créer ensemble un moment percutant...

FRAMES PERCUSSION Direction musicaleFerran Carceller Amorós, Rubén Orio, Feliu Ribera Riera, Miquel Vich Vila PercussionsIban Beltran et Ana Pérez García Mise en scènePablo Carrascosa Musique électronique en temps réelAymée Hamon Création vidéoProduction de L’Auditori de Barcelone.Avec le soutien d’Arpège, club de mécènes de l’ONL.
Composition autour de l’œuvre de John Cage

OUT OF the [CAGE]

CRÉDITS

11. JASON TREUTING : “Extremes” d’Imaginary City

10. VIET CUONG : Water, Wine, Brandy, Brine

9. NÚRIA GIMÉNEZ-COMAS i SIRAH MARTÍNEZ : How to break a

12. CARLES SANTOS : To-ca-ti-co-to-ca-ta

OUT OF the [CAGE]

4. CIE. KAHLUA : Ceci n'est pas une balle

7. FRITZ HAUSER : Schraffur

3. GEORGES APERGHIS : Retrouvailles I et VI

6. STEPPENWOLF : Born to be wild

2. JOHN CAGE : IV "Fast" (Quatuor)

JOHN CAGE : Chronologie musicale

5. UNSUK CHIN : Allegro ma non troppo

1. PIERRE JODLOWSKI : 24 loops

PROGRAMME DU CONCERT

8. MÁTYÁS WETTL : Nocturne

Sommaire

Programme :1. PIERRE JODLOWSKI : 24 loops2. JOHN CAGE : IV "Fast" (Quatuor)3. GEORGES APERGHIS : Retrouvailles I4. CIE. KAHLUA : Ceci n'est pas une balle5. UNSUK CHIN : Allegro ma non troppo6. STEPPENWOLF (arr. David Lang) : Born to be wild7. FRITZ HAUSER : Schraffur8. MÁTYÁS WETTL : Nocturne9. NÚRIA GIMÉNEZ-COMAS i SIRAH MARTÍNEZ : How to break10. GEORGES APERGHIS : Retrouvailles VI 11. VIET CUONG : Water, Wine, Brandy, Brine12. JASON TREUTING : “Extremes” d’Imaginary City13. CARLES SANTOS : To-ca-ti-co-to-ca-ta

John Cage

OUT OF the [CAGE]

Chronologie musicale

Cage

John

1959

1978

1976

1975

1967

1987

1935

JOHN CAGE : Chronologie musicale

1992

1991

1985

1960

1950

1986

1956

1939

1952

1940

1983

1912

OUT OF the [CAGE]

"Le principe d’écriture cumulative consiste à utiliser les ressources électroniques pour empiler des séquences jouées en direct. Dans les pièces que j’ai composées sur ce principe tout ce qui est joué par les musiciens est, au fur et à mesure, figé dans le temps par un système de mise en boucle. La musique ainsi créée est le résultat des empilements des éléments successifs. Dans cette pièce, vient s’ajouter un processus scénographique proposant aux musiciens de créer une sorte de ronde, chacun venant, à tour de rôle, « remplir » l’espace sonore. À l’issue de la 24ème cellule, une phase d’improvisation vient prolonger plus librement l’espace musical."Source : Studio Éole

1. PIERRE JODLOWSKI : 24 loops

1. PIERRE JODLOWSKI : 24 loops

1. PIERRE JODLOWSKI : 24 loops

Composé en 1935 et créé à Seattle, 1938 ce quatuor de percussions dure 20 minutes. C'est une œuvre composée à partir de motifs rythmiques fixes, écrite par John Cage pendant ses études avec Arnold Schoenberg. Ce quatuor est composé de 4 mouvements : I Moderato II Très lent III Asymétrie axiale - Lente IV RapideIl peut éventuellement être exécuté avec un seul ou deux de ses mouvements lents.

2. JOHN CAGE : IV "Fast" (Quatuor)

2. JOHN CAGE : IV "Fast" (Quatuor)

2. JOHN CAGE : IV "Fast" (Quatuor)

Après un long moment, ils laissent les bras en l'air tout en continuant à agiter les bras sans faire de son. Ils font une pause. Le visage du joueur 1 passe à l'avant. Le joueur 2 continue de faire un trémolo sur le dos du joueur 1 pendant que le joueur 1 joue 4 fois des mesures en l'air. La partie vocale commence...

Retrouvailles est une composition de 2013 pour deux percussionnistes comédiens.Cette pièce est un duo qui exploite les percussions corporelles, les déplacements du corps, et les jeux sur le texte (décalage, accentuation et travail sur le sens et le non-sens).Déroulé de l'œuvre :Les deux musiciens sont à distance l'un de l'autre. Ils se font un geste de reconnaissance avec les bras en l'air (joueur 1 du côté gauche du public et joueur 2 du côté droit du public). Ensuite, ils marchent l'un vers l'autre vers le milieu de la scène. Ils se rejoignent et commencent à se taper dans le dos aussi vite que possible (le visage du joueur 2 à l'avant).

3. GEORGES APERGHIS : Retrouvailles I

3. GEORGES APERGHIS : Retrouvailles I

Ceci n'est pas une balle est une pièce de théâtre musical, qui fait appel au mime et aux percussions corporelles.Cette pièce est extraite du spectacle "Black Box", crée le 7 janvier 2012.

4. CIE. KAHLUA : Ceci n'est pas une balle

4. CIE. KAHLUA : Ceci n'est pas une balle

Allegro ma non troppo a été produit dans le studio électronique de l'Université Technique de Berlin à l'hiver 1993-1994 et a été commandée à l'occasion du 50e anniversaire de leur directeur, Folkmar Hein. La création de la première version purement électroacoustique a eu lieu le 25 septembre 1994 au Berlin Inventionen Festival for New Music. La version étendue pour percussion et bande a été créée – toujours au Festival Inventionen – par Thierry Miroglio à l'été 1998. Cette version dure 13 minutes.

5. UNSUK CHIN : Allegro ma non troppo

"Cette œuvre est une pièce de musique concrète dont les matériaux originaux étaient constitués de sons de papier de soie, d'horloges, de gouttes d'eau et de divers instruments de percussion qui ont été enregistrés avec l'aide du percussionniste Kyungsoo Kim. Ces sons ont subi de nombreuses transformations et beaucoup d'overdubs. Avec cela, j'ai essayé, entre autres, d'obtenir les transitions les plus douces possibles d'une couleur à l'autre." "Dans la version pour percussions et bande, le rôle de l'interprète en direct et les sons électroniques sont forgés en un seul super-instrument. De plus, on peut considérer la version live comme un art de la performance dans lequel le matériau musical de la bande prend vie et se concrétise par les actions scéniques du percussionniste : le joueur s'engage dans un dialogue surréaliste avec le percussionniste virtuel. Dans cette cérémonie musicale, le percussionniste utilise non seulement des instruments standards, mais aussi des objets du quotidien.Allegro ma non troppo joue avec la perception du temps musical qui se manifeste de diverses manières, y compris la performance du percussionniste lui-même. La structure à grande échelle se compose de quatre parties qui se différencient par le timbre et forment en même temps un arc géant." Source : Boosey&Hawkes

5. UNSUK CHIN : Allegro ma non troppo

5. UNSUK CHIN : Allegro ma non troppo

5. UNSUK CHIN : Allegro ma non troppo

6. STEPPENWOLF (arr. David Lang) : Born to be wild

6. STEPPENWOLF (arr. David Lang) : Born to be wild

6. STEPPENWOLF (arr. David Lang) : Born to be wild

> Autres partitions du compositeur.

Dans sa première version, Schraffur est une pièce d’une vingtaine de minutes sortie d’un petit gong. Elle est le fruit d’une découverte et l’entame d’une nouvelle approche : « j’ai trouvé cette technique : je ne frappe plus, je gratte », s’enthousiasme Fritz Hauser. L’amateur de silence qu’il est sait que le silence « absolu » n’existe pas, alors le voici adaptant son intérêt musical : « ce que j’adore, c’est le passage du silence au son ».Du silence au son, Hauser passe donc sur ce gong de petite taille qui sera là son unique instrument : lentement d’abord, il en frotte la surface. Découvrir une chose, c’est la mettre à vif, disait Braque. Hauser frotte maintenant avec plus d’insistance. Les rayures qu’il dessine sur le métal rappellent les lignes qui animent le sable des jardins secs. De leurs rapprochements naissent des harmoniques qu’Hauser arrange en univers.

7. FRITZ HAUSER : Schraffur

7. FRITZ HAUSER : Schraffur

Dans ce Quatuor pour 16 interrupteurs et 16 lampes (ou autres sources lumineuses), le matériel musical se compose uniquement de sons produits par des interrupteurs scintillants. Mais lorsque les musiciens allument et éteignent les lampes, l’image se révèle être une autre dimension importante de la pièce, qui n’est plus seulement œuvre d’art musicale, mais aussi audiovisuelle.Nocturne, du compositeur hongrois Mátyás Wettl, découle ainsi d'une simple action quotidienne comme allumer et éteindre la lumière et aboutit à une pièce qui explore simultanément les composants sonores et visuels.

8. MÁTYÁS WETTL : Nocturne

8. MÁTYÁS WETTL : Nocturne

How to break a est une pièce pour quatuor de percussions et électronique. C'est une co-création avec la compositrice Núria Gimenez-Comas commandée par l'Auditori de Barcelona et créée par Frames Percussion.L'œuvre combine des sons quotidiens, des sons électroniques et des gestes. Il s'agit d'une sorte de petit théâtre concret qui met en avant une idée très actuelle : la surcharge d'informations présentes dans de nombreux tutoriels vidéos sur Youtube.

9. NÚRIA GIMÉNEZ-COMAS i SIRAH MARTÍNEZ : How to break a

https://youtu.be/6vs8iw6BqnU

10. GEORGES APERGHIS : Retrouvailles VI

Water, Wine, Brandy, Brine a été composée par Viet Cuong pour Sō Percussion et créée à l'Université de Princeton le 18 mai 2015. Cette composition explore les différents sons qui peuvent être produits en jouant des verres en cristal comme instruments de musique.L'origine de cette pièce s'appuie sur un ouvrage d'un érudit jésuite et prêtre nommé Athanasius Kircher. En 1641, il publia Magnes (Aimants), un livre qui traitait de diverses formes d'attraction et du magnétisme. Un chapitre, intitulé « Le magnétisme de la musique », détaille une expérience dans laquelle il remplit quatre verres à vin avec des liquides de différentes densités : de l'eau de vie (appelée plus tard brandy à l'époque de Benjamin Franklin), du vin, de l'eau pure et un autre liquide comme de l'eau salée ou de l'huile. Kircher a observé que chaque solution réagissait différemment lorsqu'elle était jouée et a définitivement associé chacune à l'un des quatre humeurs gréco-romaines.

11. VIET CUONG : Water, Wine, Brandy, Brine

11. VIET CUONG : Water, Wine, Brandy, Brine

Extremes, écrit en 2009, est une contribution à l'oeuvre Imaginary City interprétée par l'ensemble Sō Percussion. Imaginary City a été commandé par six centres d'art du spectacle dans six villes différentes et les rythmes extrêmes proviennent de ces différentes cités : Brooklyn, Burlington, Denver, Helena, Houston et Cleveland.Extremes est composé à partir des noms de ces 6 villes : les voyelles et les consonnes de ces mots se voient attribuer des valeurs rythmiques différentes.Voici le motif rythmique pour la ville de Denver :Les consonnes sont jouées sur la grosse caisse et les voyelles sur la cymbale. Un autre son aigu joué sur la petit cymbale réalise une pulsation.Extremes est le plus souvent joué autour d'une grosse caisse de concert : des cymbales et des percussions en métal accordées sont placés sur le tambour et quelques instruments à percussions sont ajoutés à côté.Toutefois comme le précise le compositeur, l'instrumentation est flexible et peut être variée.

12. JASON TREUTING : “Extremes” d’Imaginary City

12. JASON TREUTING : “Extremes” d’Imaginary City

13. CARLES SANTOS : To-ca-ti-co-to-ca-ta

Ce dossier a été réalisé par :Aude Leclerc, chargée de la pédagogie et de l’action éducative (aleclerc@on-lille.com - T 03 20 12 82 67)Sébastien Bouvier, professeur agrégé d’Éducation Musicale, Enseignant missionné à l’Orchestre National de Lille, Relais de l’Orchestre National de Lille auprès du niveau secondaire

©Orchestre National de Lille

OUT OF the [CAGE]