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Top 2022

Le TOP de Laurent Decotte

Le TOP d' Anthony Berteloot

Le TOP de Bruno Masseboeuf

Let There

Le TOP de Reno Vatain

Le TOP de Pierre-Gérard Lespinasse

Be Rock!

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Notre playlist

TOP CONCERTS

TOP CONCERTS

COUP DE COEUR King Gizzard & the Lizard Wizard - Changes Scroller pour parcourir la discographie de cette bande de zouaves australiens ? Attention, vous risquez d'y passer la nuit. En dix ans, ils ont enregistré plus de vingt disques. C'est souvent krautrock et psyché, parfois metal, surprenant toujours. Changes, le petit dernier, est un disque "dogma". Les gars se sont dit : "On va faire tout un disque en n'utilisant que deux gammes." Ne partez pas, on n'est pas Guitare & Claviers Magazine. Pas question de scruter la mécanique pour s'esbaudir devant tant d'ambition couchée sur partition. Non. Ce disque est merveilleux. Doux. Dansant, parfois, réconfortant, étonnant, facile d'accès, riche, bref, il est super. Tellement que je le mets en numéro un. Andrew Bird - Inside Problems Si les timballes vendues à longueur d'ondes, de plateformes et de bande-son des parking d'hypermarchés avaient ne serait-ce que le dixième du talent musical d'Andrew Bird, ça ferait moins de cochonneries à s'écouter et le monde saignerait moins des oreilles. Sauf que le monde est mal fait. Ceci dit, ça n'est pas très grave, puisque l'Américain continue d'enregistrer des merveilles. Cet homme siffle comme personne, joue du violon comme personne et n'a pas loupé une mélodie depuis vingt ans. Inside Problems est léché sans être fade, surprenant, entraînant et carrément renversant de beauté, n'ayons pas peur d'en faire trop. The Mars Volta - The Mars Volta Il y a un peu plus de vingt ans, Cedric Bixler-Zavala et Omar Rodríguez-López s'échappaient de At the Drive-In. Le hardcore, c'était bien joli, mais musicalement, c'était trop limité pour eux. Durant deux décennies, sous le nom The Mars Volta, ils ont laissé libre cours à leurs inclinaisons post-rock-prog-rock à la sauce pompier, avec empilement de soli, de (beaux) hurlements, le tout façon album concept. Et puis en 2022, quand plus personne n'attendait ça, ils ont sorti un disque simple, efficace, sexy, dansant, facile. On dirait parfois la FM des années 80, et ça n'est pas la moindre des surprises d'un album où le mauvais goût, constat fou chez eux, n'est parfois pas très loin... Shut up and danse ! Kae Tempest - The Line Is a Curve Le "T" de Kate a sauté, l'Anglaise ressemble aujourd'hui au petit frère de Wayne Rooney mais sa poésie reste aussi belle qu'un retourné de Cantona. Bravo meu.., me.., bravo, quoi. Wet Leg - Wet Leg Pas sûr qu'on réécoute ce disque dans dix ans, ni qu'on y colle un jour l'étiquette chef-d'œuvre. Mais quelle efficacité ! Quelles mélodies ! Quelle énergie ! Et puis les textes sont pas mal non plus : Rhian Teasdale et Hester Chambers racontent leur époque avec humour, acuité et sans concession. Ça permet aux Boomers de ne pas être complètement largués (merci) et de kiffer de la pop de 2022 sans être ringards. Last but not least : sur scène, ça soulève les foules avec un enthousiasme contagieux.

NEIL YOUNG - Toast Un nouvel album de Neil Young est-il encore un événement ? Non, tant les sorties se multiplient entre live et trésors dégotés du grenier du Loner. Dans le cru 2022, Toast est un jalon. On y retrouve le meilleur du Canadien, toujours accompagné par ses fidèles Crazy Horse. Neil Young aurait dû le sortir au début du millénaire, dans une période compliquée de sa vie. Ce qui, au passage, doit être intimement lié à la qualité de l’album. Douceur folk (How Ya Doin’), fureur rock (Standing In The Light Of Love), final épique (un Boom Boom Boom de 13 minutes qui n’a rien à voir avec le titre de John Lee Hooker), Young passe en revue tous ses talents de guitariste. Rien de très neuf, mais l’impression de rouvrir un vieil album photo qu’on va éplucher des heures durant. Reprise Records COWBOY JUNKIES - Songs Of The Recollection Voici un groupe qui mériterait meilleure exposition par chez nous. A défaut d’être un groupe de compositeurs nés, les Junkies sont de merveilleux relecteurs de chansons. D’un fiévreux Ooh Las Vegas (Gram Parsons) à un religieux Five Years (Bowie), d’un sublime Don’t Let It Bring You Down (Neil Young) à un antique Seventeen Seconds de The Cure tout juste sussuré, les Canadiens alignent les perles. Véritables éponges, ils vident les morceaux de leur substance et les garnissent de leur talent pour proposer un nouvel angle d’écoute à des titres qui sont parfois déjà des merveilles. Audacieux… et concluant. Parfait pour écouter au coin du feu (de bois) cet hiver. Proper Records EELS - Extreme Witchcraft Un quart de siècle après son Beautiful Freak qui cassait les codes du rock après l’explosion grunge, on n’imaginait pas que Mark Oliver Everett pouvait encore fournir un disque aussi varié et brûlant que cette sorcellerie extrême. Et pourtant, c’est bien le cas. L’éternel adolescent à lunettes et aux cheveux ébouriffés ressort sa palette de chansons aux multiples couleurs : Goodnight On Earth, Steam Engine, Grandfather Clock Strikes Twelve, Stumbling Bee… et So Anyway, irrésistible ballade déprimée. On n’est jamais très loin de la pop, avec toujours un certain niveau d’exigence artistique, savamment entretenu par la (co-)production d’un certain John Parish. E Works Records FONTAINES D.C. - Skinty Fia Quelle carrière pour le groupe irlandais. Un troisième album déjà depuis le premier sorti en 2019 et une consécration rapide, l’année suivante. Et puis ce troisième essai, d’une couleur encore différente, même si la voix habitée de Grian Chatten (How Cold Love Is, I Love You) demeure le fil conducteur du remarquable parcours des cinq Irlandais, avec le côté post-punk un peu sombre de l’ensemble. Les chansons sont illuminées par des guitares tantôt atmosphériques (Bloomsday, Big Shot), tantôt glaçantes, souvent épurées et tranchantes. En pleine confiance, Fontaine D.C. s’autorise tout, y compris un titre porté par un simple accordéon (The Couple Across The Way) ou un autre aux frontières de l’indus (Skinty Fia). Un coup de maître. Partisan Records ARCADE FIRE - WE On les attendait de pied ferme cinq après un Everything Now qui avait laissé pas mal de monde sur sa faim. Alors voici WE, seulement sept titres au compteur mais avec des morceaux qui se télescopent dans un seul. Back to basics quand on écoute Unconditional I (Lookout Kid) ou The Lighteneing I et II qui rappellent les épopées pleines de lyrisme de Funeral, le premier album qui avait révélé au monde le talent rafraichissant de ces Americano-Canadiens. Côté boîte de nuit, on comptera plutôt sur Age Of Anxiety I et II ainsi que Unconditional II (Race and Religion), plus proches de Reflektor. La co-production de Nigel Godrich (Radiohead…) y fait merveille, tandis que Peter Gabriel prête sa voix aux chœurs. Des chœurs qu’on a bien envie de rejoindre tout au long du disque. Euphorie, quand tu nous tiens… Columbia

TOP 5 RAP FRANÇAIS Vald - V (4 février) Gazo - KMT (1er juillet) SCH – Autobahn (18 novembre) Dinos – Hiver à Paris (4 novembre) Bigflo et Oli – Les autres c’est nous (24 juin)

TOP 10 1. Fontaines DC. Skinty Fia. La relève. Au 3e album, ça n'est plus un hasard. 2. Kendrick Lamar. Mr. Morale & the Big Steppers. Une telle densité, une telle richesse, ça vous pose un maître du game. 3. Pusha T. It's Almost Dry. Derrière le maître, cette année, un nouveau galon gagné pour Pusha T qui comme le bon vin... 4. Rosalia. Motomami. Saoko papi, saoko ! L'audace et le métissage des styles qui font la différence. 5. Hurray for the rif raf. Life On Earth. La Ricaine qu'on a adoré écouter en boucle cette année. 6. Panda Bear & Sonic Boom. Reset. Frais et savoureux, doux rappel très beach boys. 7. Alex G. God Save The Animals. Remi Bricka indé 2.0. 8. Kae Tempest. The Line Is A Curve. Poésie & boxe réunies + un charisme dingue. 9. Kevin Morby. This Is a Photograph. Le Ricain qu'on aime un peu plus à chaque album. 10. Jockstrap. I Love You Jennifer B. Le duo ovni de l'année. Tellement dissonant et pourtant très accrocheur. Mention à Björk. Fossora, qu'on ne pensait plus écouter, et qui a le grand mérite de nous avoir réconcilié avec les champignons.

TOP 10 1. Rosalia. Motomami. Musique ultra-moderne et réconciliation avec le reggaeton. 2. Kendrick Lamar. Mr. Morale &The Big Steppers. Certains rappent, lui réinvente la musique par le rap.3. Fontaines D. C. Skinty Fia. Le nouveau grand groupe de rock. 4. Alabaster DePlume. Gold. Sax en or 5. Big Thief. Dragon New Warm Mountain I Believe In You. Leur grand oeuvre. 6. The Smile. A Light For Attracting Attention.Tom, Tom et Jonny, un trio de génie. 7. Black Country, New Road. Ants From Up There.) Deuxième et dernier grand disque d’un groupe qui a déjà perdu son chanteur. 8. Beth Orton. Weather Alive. Revenue du diable Vauvert. 9. Kevin Morby. This Is A Photograph. This is the new Dylan. 10. Ezra Collective. Where I’m Meant To You. Ne les ratez pas à l’Aéronef le 12 février. Bonus : Sault. Today & Tomorrow. Ils ont sorti cinq disques cette année dont celui-ci, punk.

TOP 10 1. Rosalia. Motomami. Musique ultra-moderne et réconciliation avec le reggaeton. 2. Kendrick Lamar. Mr. Morale &The Big Steppers. Certains rappent, lui réinvente la musique par le rap.3. Fontaines D. C. Skinty Fia. Le nouveau grand groupe de rock. 4. Alabaster DePlume. Gold. Sax en or 5. Big Thief. Dragon New Warm Mountain I Believe In You. Leur grand oeuvre. 6. The Smile. A Light For Attracting Attention.Tom, Tom et Jonny, un trio de génie. 7. Black Country, New Road. Ants From Up There.) Deuxième et dernier grand disque d’un groupe qui a déjà perdu son chanteur. 8. Beth Orton. Weather Alive. Revenue du diable Vauvert. 9. Kevin Morby. This Is A Photograph. This is the new Dylan. 10. Ezra Collective. Where I’m Meant To You. Ne les ratez pas à l’Aéronef le 12 février. Bonus : Sault. Today & Tomorrow. Ils ont sorti cinq disques cette année dont celui-ci, punk.

NEIL YOUNG - Toast Un nouvel album de Neil Young est-il encore un événement ? Non, tant les sorties se multiplient entre live et trésors dégotés du grenier du Loner. Dans le cru 2022, Toast est un jalon. On y retrouve le meilleur du Canadien, toujours accompagné par ses fidèles Crazy Horse. Neil Young aurait dû le sortir au début du millénaire, dans une période compliquée de sa vie. Ce qui, au passage, doit être intimement lié à la qualité de l’album. Douceur folk (How Ya Doin’), fureur rock (Standing In The Light Of Love), final épique (un Boom Boom Boom de 13 minutes qui n’a rien à voir avec le titre de John Lee Hooker), Young passe en revue tous ses talents de guitariste. Rien de très neuf, mais l’impression de rouvrir un vieil album photo qu’on va éplucher des heures durant. Reprise Records COWBOY JUNKIES - Songs Of The Recollection Voici un groupe qui mériterait meilleure exposition par chez nous. A défaut d’être un groupe de compositeurs nés, les Junkies sont de merveilleux relecteurs de chansons. D’un fiévreux Ooh Las Vegas (Gram Parsons) à un religieux Five Years (Bowie), d’un sublime Don’t Let It Bring You Down (Neil Young) à un antique Seventeen Seconds de The Cure tout juste sussuré, les Canadiens alignent les perles. Véritables éponges, ils vident les morceaux de leur substance et les garnissent de leur talent pour proposer un nouvel angle d’écoute à des titres qui sont parfois déjà des merveilles. Audacieux… et concluant. Parfait pour écouter au coin du feu (de bois) cet hiver. Proper Records EELS - Extreme Witchcraft Un quart de siècle après son Beautiful Freak qui cassait les codes du rock après l’explosion grunge, on n’imaginait pas que Mark Oliver Everett pouvait encore fournir un disque aussi varié et brûlant que cette sorcellerie extrême. Et pourtant, c’est bien le cas. L’éternel adolescent à lunettes et aux cheveux ébouriffés ressort sa palette de chansons aux multiples couleurs : Goodnight On Earth, Steam Engine, Grandfather Clock Strikes Twelve, Stumbling Bee… et So Anyway, irrésistible ballade déprimée. On n’est jamais très loin de la pop, avec toujours un certain niveau d’exigence artistique, savamment entretenu par la (co-)production d’un certain John Parish. E Works Records FONTAINES D.C. - Skinty Fia Quelle carrière pour le groupe irlandais. Un troisième album déjà depuis le premier sorti en 2019 et une consécration rapide, l’année suivante. Et puis ce troisième essai, d’une couleur encore différente, même si la voix habitée de Grian Chatten (How Cold Love Is, I Love You) demeure le fil conducteur du remarquable parcours des cinq Irlandais, avec le côté post-punk un peu sombre de l’ensemble. Les chansons sont illuminées par des guitares tantôt atmosphériques (Bloomsday, Big Shot), tantôt glaçantes, souvent épurées et tranchantes. En pleine confiance, Fontaine D.C. s’autorise tout, y compris un titre porté par un simple accordéon (The Couple Across The Way) ou un autre aux frontières de l’indus (Skinty Fia). Un coup de maître. Partisan Records ARCADE FIRE - WE On les attendait de pied ferme cinq après un Everything Now qui avait laissé pas mal de monde sur sa faim. Alors voici WE, seulement sept titres au compteur mais avec des morceaux qui se télescopent dans un seul. Back to basics quand on écoute Unconditional I (Lookout Kid) ou The Lighteneing I et II qui rappellent les épopées pleines de lyrisme de Funeral, le premier album qui avait révélé au monde le talent rafraichissant de ces Americano-Canadiens. Côté boîte de nuit, on comptera plutôt sur Age Of Anxiety I et II ainsi que Unconditional II (Race and Religion), plus proches de Reflektor. La co-production de Nigel Godrich (Radiohead…) y fait merveille, tandis que Peter Gabriel prête sa voix aux chœurs. Des chœurs qu’on a bien envie de rejoindre tout au long du disque. Euphorie, quand tu nous tiens… Columbia

COUP DE COEUR King Gizzard & the Lizard Wizard - Changes Scroller pour parcourir la discographie de cette bande de zouaves australiens ? Attention, vous risquez d'y passer la nuit. En dix ans, ils ont enregistré plus de vingt disques. C'est souvent krautrock et psyché, parfois metal, surprenant toujours. Changes, le petit dernier, est un disque "dogma". Les gars se sont dit : "On va faire tout un disque en n'utilisant que deux gammes." Ne partez pas, on n'est pas Guitare & Claviers Magazine. Pas question de scruter la mécanique pour s'esbaudir devant tant d'ambition couchée sur partition. Non. Ce disque est merveilleux. Doux. Dansant, parfois, réconfortant, étonnant, facile d'accès, riche, bref, il est super. Tellement que je le mets en numéro un. Andrew Bird - Inside Problems Si les timballes vendues à longueur d'ondes, de plateformes et de bande-son des parking d'hypermarchés avaient ne serait-ce que le dixième du talent musical d'Andrew Bird, ça ferait moins de cochonneries à s'écouter et le monde saignerait moins des oreilles. Sauf que le monde est mal fait. Ceci dit, ça n'est pas très grave, puisque l'Américain continue d'enregistrer des merveilles. Cet homme siffle comme personne, joue du violon comme personne et n'a pas loupé une mélodie depuis vingt ans. Inside Problems est léché sans être fade, surprenant, entraînant et carrément renversant de beauté, n'ayons pas peur d'en faire trop. The Mars Volta - The Mars Volta Il y a un peu plus de vingt ans, Cedric Bixler-Zavala et Omar Rodríguez-López s'échappaient de At the Drive-In. Le hardcore, c'était bien joli, mais musicalement, c'était trop limité pour eux. Durant deux décennies, sous le nom The Mars Volta, ils ont laissé libre cours à leurs inclinaisons post-rock-prog-rock à la sauce pompier, avec empilement de soli, de (beaux) hurlements, le tout façon album concept. Et puis en 2022, quand plus personne n'attendait ça, ils ont sorti un disque simple, efficace, sexy, dansant, facile. On dirait parfois la FM des années 80, et ça n'est pas la moindre des surprises d'un album où le mauvais goût, constat fou chez eux, n'est parfois pas très loin... Shut up and danse ! Kae Tempest - The Line Is a Curve Le "T" de Kate a sauté, l'Anglaise ressemble aujourd'hui au petit frère de Wayne Rooney mais sa poésie reste aussi belle qu'un retourné de Cantona. Bravo meu.., me.., bravo, quoi. Wet Leg - Wet Leg Pas sûr qu'on réécoute ce disque dans dix ans, ni qu'on y colle un jour l'étiquette chef-d'œuvre. Mais quelle efficacité ! Quelles mélodies ! Quelle énergie ! Et puis les textes sont pas mal non plus : Rhian Teasdale et Hester Chambers racontent leur époque avec humour, acuité et sans concession. Ça permet aux Boomers de ne pas être complètement largués (merci) et de kiffer de la pop de 2022 sans être ringards. Last but not least : sur scène, ça soulève les foules avec un enthousiasme contagieux.

TOP 5 RAP FRANÇAIS Vald - V (4 février) Gazo - KMT (1er juillet) SCH – Autobahn (18 novembre) Dinos – Hiver à Paris (4 novembre) Bigflo et Oli – Les autres c’est nous (24 juin)

TOP 10 1. Fontaines DC. Skinty Fia. La relève. Au 3e album, ça n'est plus un hasard. 2. Kendrick Lamar. Mr. Morale & the Big Steppers. Une telle densité, une telle richesse, ça vous pose un maître du game. 3. Pusha T. It's Almost Dry. Derrière le maître, cette année, un nouveau galon gagné pour Pusha T qui comme le bon vin... 4. Rosalia. Motomami. Saoko papi, saoko ! L'audace et le métissage des styles qui font la différence. 5. Panda Bear & Sonic Boom. Reset. Frais et savoureux, doux rappel très beach boys. 6. Alex G. God Save The Animals. Remi Bricka indé 2.0. 7. Kae Tempest. The Line Is A Curve. Poésie & boxe réunies + un charisme dingue. 8. Kevin Morby. This Is a Photograph. Le Ricain qu'on aime un peu plus à chaque album. 9. Hurray for the rif raf. Life On Earth. La Ricaine qu'on a adoré écouter en boucle cette année. 10. Jockstrap. I Love You Jennifer B. Le duo ovni de l'année. Tellement dissonant et pourtant très accrocheur. Mention à Björk. Fossora, qu'on ne pensait plus écouter, et qui a le grand mérite de nous avoir réconcilié avec les champignons.

Mes concerts de l’année 1. Nick Cave au Primavera Sound à Barcelone (Le plus grand en live aujourd’hui) 2. Sons Of Kemet au Primareva Sound à Barcelone (encore mieux que leur ultime live au Pukkelpop. Leur séparation est un drame) 3. Alabaster DePlume à l’Aéronef de Lille (magnifique) 4. Irena et Vojtech Havlovi à Le Guess Who festival à Utrecht (très magnifique) 5. Fontaines DC à Rock en Seine et à Primevara Sound (la relève du rock. Et c’est d’autant plus nécessaire qu’Arctic Monkeys est désormais d’un ennui mortel sur scène) 6.Gorillaz au Primavera Sound (des invités à la pelle, dont De la Soul, Mos Def, Fatoumata Diawara… La plus belle fête de l’année) 7. The Smile au Primavera Sound à Barcelone (Casablancas des Strokes a dit qu’il n’avait pas vu un tel concert depuis dix ans. C’est musicalement génial et au-dessus du lot, mais ça manque un peu de chair) 8. Rodrigo Amarante à l’Aéronef de Lille (seul à la guitare solo. The new Caetono Veloso) 9. Steam Down au Primavera Sound à Barcelone (rappeurs fous)10. Pavement au Primavera Sound à Barcelone (le son, les chansons, Stephen, tout à la perfection) 11. The Cure au stade couvert de Liévin (pas leur meilleur concert, mais quelle légende ce Robert !) 12. Porridge Radio au Grand Mix de Tourcoing (la révélation d’une personnalité. The new PJ Harvey ?) 13. Caribou à l’Aéronef de Lille (alchimiste musical d’une précision redoutable) 14. Little Simz au Primavera Sound à Barcelone (rappeuse, chanteuse, killeuse. The new Lauryn Hill ?) 15. Bachar Mar Khalifé au festival de jazz de Tourcoing (en transe) 16. DJ Travella à Le Guess Who Festival à Utrecht (à deux doigts de rester bloqué à 320 BPM) 17. Clap Your Hands Say Yeah en concert en appartement à Lille (privilégié) 18. Charlotte Sometimes à Saint-Suliac (nos deux amis ont du talent) 19. Shame au Pukkelpop festival à Hasselt (toujours teigneux, mais désormais précis) 20. Iggy Pop au Zénith de Lille (Iguanodon) Laurent Decotte

Mes 10 concerts de l’année 1. Fontaines DC au Primavera. 2. Little Simz au Primavera. 3. Kevin Morby à la Route du Rock. 4. Gorillaz au Primavera. 5. Tyler The Creator au Primavera. 6. Low au Primavera. 7. Wet Leg à la Route du Rock. 8. Beak à la Route du Rock. 9. Kae Tempest à la Condition Publique. 10 ex aequo. Irena et Vojtech Havlovi à Le Guess Who, Utrecht. et Porridge Radio au Grand Mix. Bruno Masseboeuf