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Transcript

Le magazine qui irradie ses lecteurs

nº3

LMC MAG'

30. Lectures pour les fêtes

29. Le spectacle PIC

27. Journée d'intégration à Payolle

16. Dossier vert

15. Le saviez-vous?

14. Remise des diplômes 2022

13. Arts au lycée!

3. Récits de voyage en terre inconnue

Sommaire

1. Correspondances

Correspondances

Reste à vous dévoiler les correspondants, il s'agit des résidents de l'EHPAD "le Carmel".Il s'agit donc d'une correspondance intergénérationnelle en trois parties qui crée du lien, qui renforce la solidarité et qui donne le sourire.Ci-dessus les lettres des élèves.

De nos jours, nous écrivons et recevons de moins en moins de lettres. Pourtant, un courrier, s'il est agréable, reste une douce surprise.Prendre le temps d'écrire et de créer de "belles lettres" c'est le pari tenu désormais par la classe de 1ere 08 ST2S de Mme Vincent.

Les premiers courriers des résidents de l'EHPAD "Le Carmel"

Interview de certains élèves participants au projet.

Source image : Pexel

Récits de voyage en terre inconnue.

Nous vous proposons de découvrir deux récits : "Le voyage d'Olivier" d' Agathe Poczernin, Chiara Lahaut Manrique et Vicky Sarraméa, et "Dracula à Tahiti" d' Agnès Gardeki.Merci et bravo à elles!

Les élèves de 1ère HLP de Mme Folin ont écrit un récit de voyage en terre inconnue (avec rencontre avec l'autochtone).

Mes molécules toutes désagrégées, commencèrent à se reconstituer une à une. Je n’ai jamais apprécié la sensation qui se faisait sentir lors d’un voyage par téléportation. Néanmoins, je ne peux nier que c’est l’un des moyens de locomotion des plus efficaces. Ma vision commença à s’adapter à la lumière de cette nouvelle planète, la Terre. La végétation environnante, appelée par les Terriens, orties, se mêlaient à mon mucus corporel. Une fois stabilisé sur le sol, je m’avançai à travers ces buissons épineux, pour trouver la surface plane et dure, qui est appelée « la route ». Malgré ma difficulté à me déplacer, dû à ma surface corporelle gluante, j’atteignis « la route » et me trouvai face à ce qui semblait être le représentant de ce secteur terrestre. Pour faciliter mon insertion dans ce peuple, je pris l’apparence de celui-ci grâce à mes facultés de clonage. Après un certain temps, je vis un OTNI (objet terrestre non-identifié) se diriger rapidement vers moi. Je fus étonné de la rapidité avec laquelle les Terriens me trouvèrent, alors que j’avais activé auparavant mon bouclier anti détection. Ils devaient avoir une technologie hautement développée pour y arriver. Ces Terriens m’accueillirent dans leur OTNI. Leur apparence était proche de celle que j’avais empruntée, chacun d’entre eux étaient entourés d’une toile de couleur variée. Leurs yeux étaient particulièrement rouges pour une raison inconnue et résonnait une sorte de son, telles des percussions dans tout l’habitacle.

Le voyage d'Olivier

Néanmoins, avant que je n'eus le temps de retourner sur mes pas, un homme vêtu d’une toge blanche et d’une écharpe verte ornée de croix dorées, m’interpella. Son visage était parsemé de fentes et son crâne était dépourvu de pelage. Me voyant stupéfait, il voulut me rassurer en me disant :“n’aie pas peur mon enfant, Dieu a guidé ta route jusqu’à moi.” Je me détendis et compris alors que ce certain “Dieu” avait tout pouvoir ici et manipulait le fonctionnement des choses sur cette planète. Pour approfondir ma découverte de ce monde, je me donnai comme but de rencontrer ce “Dieu”. Je demandai à l’homme où le trouver mais celui- ci me répondit : “ C’est une quête de toute une vie mon enfant ”. Maintenant que j’avais un réel but sur cette planète, je me mis à observer plus soigneusement les habitants pour LE trouver. Au loin, un attroupement de personnes attira mon attention, ils étaient regroupés autour d’un nouvel OTNI. Je me dis alors que j’allais les interroger également au sujet de leur chef. Un humain miniature accompagné d’un autre plus poilu à quatre pattes, attirèrent mon attention. Je les questionnais sur où se trouvait leur chef. L’humain miniature me regarda perplexe puis s’enfuit en courant. Il ne voulait sûrement pas donner une information aussi confidentielle.

Je compris très vite que je me trouvais parmi les plus grands penseurs de cette époque, dû à l’enchaînement de leurs phrases très spirituelles : « les inconscients ne savent pas qu’ils sont inconscients car ils ne connaissent pas la conscience » ou encore « quand on est petit, on n'est pas très grand, mais quand on est grand on peut être très petit”. Lorsqu’ils finirent leur conversation, l’un d’entre eux me demanda d’un air étonné, si je n’étais pas un certain Olivier de chez carglass. Et je compris alors que je n’avais pas pris l’apparence du représentant du territoire mais d’une célébrité notoire. Pour assurer ma couverture sur Terre, j'acquiesçai et je pris le rôle de cet individu. Nous arrivons alors aux préquelles de la civilisation et ils me laissèrent continuer mon exploration. De nouveau seul, je pris sur moi et sur mon impatience pour tout d’abord analyser les potentiels risques environnants avant mon exploration plus approfondie. Une structure similaire à celle où j’avais aperçu Olivier de chez carglass, se dressait devant moi m’indiquant le nom de ce secteur : “ Boult-aux-Bois “. Une fois tout danger écarté, je m'avançais vers une tour frôlant les nuages. Un bruit assourdissant telle une alarme retentissait de celle-ci. Une panique profonde s’empara soudainement de moi, me faisant penser que je me trouvais dans un périmètre interdit.

Je déclinai alors leur proposition, voulant me focaliser entièrement sur ma mission. C’est alors que l’un des hommes en bleu me fit sortir de cet endroit.Désespéré, je marchais sans réel objectif, affligé par l’insuccès de ma quête. Je me retrouvai au sommet d’une colline où j’aperçus une lumière jaunâtre. Celle-ci se déplaçait lentement dans le ciel pour disparaître à l’horizon. Soudain, toutes mes pensées s’éclairèrent et je compris. La personne que j’avais cherché toute la journée se trouvait en face de moi : le chef des humains. Il était toujours là, à observer, durant le jour.J’ai pu analyser le comportement humain et ainsien apprendre davantage sur leur espèce. Ce sont des êtres de lumière, des philosophes surdéveloppés, des génies sous-estimés en matière de technique, de langage et de culture. Surtout Chiara, Vicky et Agathe.

Fin du rapport. GDH_5640TFDV/’’(HRCKD7R§KFOR3EPJE.? RFIOE32-èHRII4945I0=°578945

Je compris alors, que pour LE trouver, il faudrait ruser. L’OTNI, à côté de moi, semblait distribuer de longues tiges jaunâtres à la foule en les échangeant contre du papier coloré. Un de ces individus, tenait à la main un fin rectangle émettant des ondes lui servant apparemment à communiquer avec un autre terrien. Une sorte de télépathie qu’ils auraient développé. Leurs facultés étaient vraisemblablement au-delà de nos prévisions. J’eus l’idée d’emprunter un de ces appareils pour me permettre de rentrer en contact avec Dieu. Étrangement, quand je le lui demandai, il me dévisagea d’un air dubitatif. Ne voulant pas répondre à ma requête, je décidai d’user de mes propres méthodes pour y arriver, en lui arrachant des mains.Malheureusement, cette mission fut un échec cuisant. Des humains vêtus de bleu, m’ont rattrapé et m’ont enfermé dans une pièce grisâtre. J’étais entouré d’une dizaine d’autres Terriens, dont 3 d’entre eux s’adressèrent à moi d’une manière assez violente. Ils se présentèrent à moi sous le nom de Bryan, Kylian et Dylan. Ils avaient l’air très sympathiques. “Wesh le sang tranquille ou quoi ? Toi t’es pas d’ici toi ! - Vzy rejoint le gang, on accepte que les vrais nous.” Ils voulaient apparemment me faire rejoindre leur organisation secrète. Je leur demandai si Dieu était leur chef et ils me répondirent que non d’une façon moqueuse.

Nous sommes au fin fond de la Transylvanie en l’an 2000. Un grand manoir borde les collines d’une chaîne de montagne. Cet édifice est sombre et si gigantesque qu’on ne voit que lui-même d’un point de vue très éloigné. Au premier abord, on pourrait croire que ce manoir est inhabité, sans vie, désert. Néanmoins, ce n’est pas le cas. Un homme assez particulier abrite cet endroit depuis déjà près de mille ans… Cet homme se nomme Dracula, de son nom oui, Dracula. Des cheveux grisonnants se hissent au sommet de son crâne presque chauve, le teint très pâle et sans vie. Il est vrai que le soleil n’est pas la tasse de thé de notre très cher ami Dracula. Á vrai dire, ce n'est pas le thé que Dracula préfère mais le sang, les tasses de sang. Ses canines sont si acérées sur le devant de sa mâchoire qu’elles dépassent même de sa bouche, elles lui sont très utiles notamment pour qu’il parvienne à se nourrir. D’une apparence quasi-humaine, Dracula vit en solitaire dans son habitat, aucun humain ne se balade aux alentours… On pourrait croire que Dracula aime vivre en solitaire depuis quelques années, c’était en effet le cas, mais plus maintenant…Désormais il aimerait prendre des vacances, mais pas n’importe quelles vacances. Son séjour il souhaite le passer à Tahiti dans les îles, voilà ce que serait son rêve.

Cependant, vous allez me dire pourquoi Tahiti ? Un lieu où le soleil et la chaleur règnent…Pourquoi ? se dit Dracula quand l’humain a créé la merveilleuse invention de la crème solaire, du chapeau, ou encore des tenues protectrices contre les rayons du soleil. Voilà, c’est enfin le moment pense Dracula, je vais pouvoir désormais laisser ce vieux manoir, pour changer d’horizons ! Ainsi, il se demande ce que va lui réserver ce voyage, va-t-il supporter le changement soudain de température ? Ou encore, se peut-il qu’il rencontre des humains…?!Dracula se prépare, enfin…il n’a pas grand-chose à prendre car, mis à part de multiples capes et costumes, son dressing semble posséder les mêmes affaires. Il prend donc une vieille mallette toute déchirée qu’il a depuis déjà plus de 500 ans, il range alors une crème solaire qu’il s’est appropriée dans une vielle supérette de sa région, ainsi qu’une cape protectrice, on ne sait jamais si les rayons du soleil viennent cruellement le brûler, au moins il sera protégé. Du haut de sa fenêtre de chambre, Dracula se hisse sur celle-ci. -Enfin, je vais pouvoir me changer les idées ! Quoi de plus efficace que le vol en chauve-souris, c’est rapide, pratique, économique, c’est sûr, pas besoin de payer un billet d’avion! Ça y est, Dracula se transforme instantanément en chauve-souris et prend ainsi son envol à travers les nuages brumeux et une légère pluie qui vient atteindre le bord de ses ailes.

Nous sommes a

Dracula à Tahiti

Un cabanon se trouve près de plusieurs cocotiers au bord de la mer, et des vagues qui viennent s’entrechoquer à chaque va et vient sur les parois de cette petite cabane.-Quel joli cabanon non loin de là ! Je devrais aller voir si ce lieu est habité…

Notre ami Dracula est une créature très curieuse, et n’ayant peur de rien si ce n’est de sa propre ombre, qui lui ferait du trouble, il se dirigea près de cette petite cabane, mallette à la main, cape au vent, et le visage noyé de crème solaire blanchâtre. En le voyant ainsi même un jaguar prendrait la fuite... Enfin, arrivé près de cet habitat, le bois de cette cabane lui semblait jusqu’à aujourd’hui totalement inconnu. Tout ce que Dracula connaissait était les murs lugubres et froids de briques grisâtres de son manoir. Il hésita tout à coup, que devrait-il faire ? Toquer serait peut-être plus cordial que de rentrer subitement… Les humains sont si différents que Dracula ne savait comment faire, il se retrouva alors dans une impasse. Être un vampire, dans une société moderne ce n'est pas si simple et voilà déjà qu'un éventuel problème se présente à lui. -Tant pis ! Je pense que la meilleure manière serait de toquer … alors, allons-y ! Dracula aimait particulièrement se parler à lui-même, il se sentait en quelque sorte, vivant...D'une main brandissante, il toqua au coin de la petite porte faite elle aussi de bois, il ne contrôlait tellement pas sa force qu'il en fit presque trembler les murs de la cabane. Un silence morne arriva après le coup qu'il avait donné... Il attendit devant la porte tandis que le soleil tardait à se coucher. Après de longues minutes, un bruit de serrure se fit entendre. L'homme eut un haut le cœur et une impatience de voir qui se trouvait derrière cette porte.

Le voyage dura à peu près deux jours, oui c’est peu mais en vol de chauve-souris cela est vraiment beaucoup plus rapide. Dracula atterrit sur l’île de Tahiti, en pleine Polynésie française. La température est chaude, elle semble être à 27 degrés, ce qui produit un choc pour Dracula qui voit difficilement sa peau adopter une couleur très rougeâtre. - Quelle chaleur ici ! Vite ma crème solaire et ma cape… Il ouvrit ainsi sa mallette et la posa sur le sable chaud, il prit son tube de crème solaire et s’en badigeonna, laissant même des marques blanches sur tout l’ensemble de son visage. Prenant d’une main sa cape il l’enfila pour se protéger des violents rayons de soleil. -Quel choc culturel ! Je ne pensais pas assister à un tel changement. Il ferma donc sa mallette et commença à marcher près du bord de la mer cherchant un lieu où trouver refuge. Sa promenade dura deux heures, mais quand on est un vampire comme Dracula, une marche de 2 heures équivaut à une petite balade de 30 minutes, car sa vitesse est considérable.

Il commença alors à bégayer. Que dis-je ? Pensa-t-il... j'ai l'air d'un être stupide... La jolie blonde le regarda puis elle émit un petit rire gentiment.-Ce n'est rien, je comprends ! Voulez-vous entrer ? Je vais vous offrir un rafraîchissement, vous me semblez très rouge...

Dracula écouta cette femme, et entendit le mot rafraîchissement, soudain il pensa directement à une bonne tasse de sang, il regarda habilement alors son cou… Il était tellement assoiffé que ses canines en sortirent de sa bouche. -Heu..à vrai dire, je n'ai pas vraiment soif, mais je souhaite bien entrer…si vous le désirez...La femme alors laissa un passage pour le faire entrer, ainsi elle lui sourit. Dracula la regarda une nouvelle fois il faillit presque tomber en avançant, ce n'était pas dans ses habitudes. Je ne contrôle plus rien, se dit-il, mais ils ont l'air tellement serviables ici dans cette île. Cela change des gens froids et rudes de Transylvanie! Il vit alors un salon avec des allures tropicales, de nombreuses plantes peuplaient le séjour où les rayons de soleil venaient directement se refléter sur les meubles eux aussi fait de bois. La décoration de la cabane lui était choquante, lui n'aimait pas spécialement ce genre de décorations, tout ce qu'il aimait était les longs rideaux noirs pour éviter les nombreux rayons de soleil, ainsi que les plantes quasi-fanées.

Soudain, une jeune femme à la chevelure dorée fit son apparition, elle avait de grand yeux verts avec de longs cils. Elle était de peau métisse, ce qui faisait merveilleusement ressortir le vert de ses yeux. Elle était d'une beauté incomparable, une sublime beauté des îles tahitiennes. Dracula eut un second choc. Sa beauté le perturba il en resta bouche bée. Que se passait-il en lui ? Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas ressenti une telle sensation. Pour tout dire si, il avait déjà ressenti cette sensation auparavant. Il y avait quelques années une femme humaine avait fait partie de sa vie, malheureusement une maladie très brutale l'emporta... Ce fut un coup très dur pour Dracula qui jusqu'à maintenant ne croyait plus vraiment en l'amour, enfin il n'avait plus goût à aller rencontrer d'autres femmes. Non, se disait-il brusquement, il ne faut pas que je cède et que je lui montre mes émotions soudaines... La jeune femme fut elle aussi perturbée de voir un tel homme à l'apparence si douteuse toquer à une heure tardive au pas de sa porte. Néanmoins elle laissa apparaître un sourire au creux de ses lèvres et fit un salut amical en regardant Dracula. -B..Bonjour Monsieur ? Vous semblez être perdu… Voulez-vous de l'aide ? Dracula remarqua chez elle un accent des îles quand elle s'exprima, il secoua rapidement la tête pour reprendre ses esprits. -Je suis Dracu... heu ! Un touriste, touriste je veux dire… que...

Oui il est vrai que Dracula a un goût de l'esthétique particulier ! Cependant, il trouva un aspect chaleureux à cet intérieur qui lui changeait de chez lui.-Bon ! Voici mon salon…, dit la jeune femme d'un ton amical. Je vous préviens, ce n'est pas très rangé, je n'ai pas trop le temps vous savez avec le travail je suis tout le temps à l'extérieur à soigner de petites bêtes aquatiques dans un refuge !

Cela ne passa pas inaperçu devant la jeune femme qui répliqua aussitôt ayant compris ce qui l'avait gêné.-Oh excusez-moi, je vous ai tutoyé, vous savez nous aimons bien tutoyer les gens avec qui nous sympathisons ! Cela fait partie de nos cultures.Dracula venait tout juste d’atterrir sur cette île que déjà ses croyances se renouvelaient. Il pensa alors que malgré ce tutoiement des plus inappropriés selon l'idée qu'il s'était fixée, c'était au final, quelque chose qui ne lui déplut guère.

De petites bêtes aquatiques dans un... refuge...? se dit Dracula. Il se demanda alors ce que cela voulait bien dire car il n'avait jamais vu de petites bêtes aquatiques...- Que voulez-vous dire par ''petites bêtes aquatiques ''?

-Hum... Dracula réfléchit et essaya d'imiter le sourire que la jeune femme lui laissait, en vain, on aurait plutôt dit qu'il s’exerçait aux mimes...-Ce n'est point grave très chère. A vrai dire, vous pouvez me tutoyer en ce qui me concerne je préfère garder mon habitude du vouvoiement.La jeune femme haussa la tête délicatement.

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-Très bien ! Je te comprends, mais tu verras que si tu te plais ici au sein de notre île, tu adopteras vite nos différentes coutumes. Cette dernière phrase laissa Dracula perplexe, lui, changer de coutumes ? Et puis quoi encore... autant mourir quand on est un immortel se disait-il. Les jours passèrent après l'installation de Dracula au sein de cette île.

La jeune femme se questionna alors sur le sens de sa question. C'est vrai que ce jeune homme était très différent des gens de la région mais de là à ne point savoir ce qu'était les animaux aquatiques, c'était une chose qui l'étonnait fortement. -Je veux parler des dauphins, des orques, ou encore des tortues ! Mais j'ai une question à te poser. Le tutoiement qu'elle adopta choqua presque notre ami Dracula qui n'était pas habitué à de telles familiarités. Il la regarda d'un de ces regards sévères qu'il adoptait souvent quand il était dans un désarroi le plus total.

Les premiers jours d'adaptation furent compliqués. Il vit pour la première fois des dauphins en compagnie de la jolie blonde qui lui avait gentiment fourni un endroit où se réfugier durant son séjour. Il prit goût à voir de nouvelles espèces tels que les dauphins, qu'il ne connaissait point jusqu'à maintenant. Les seules espèces qu'il connaissait n'étaient que de vulgaires chauve-souris qui venaient de temps à autre hanter les plafonds de son manoir. Il prit aussi goût à s'habiller comme les Tahitiens. Il arborait désormais des chemises rouges à fleurs ainsi que des shorts de couleurs qu'il aimait changer selon ses humeurs.

Cela l'amusait fortement. Il est vrai que c'était un choc radical surtout quand on a pour habitude de porter tous les jours à répétition de longues capes noires et des costumes sans vie. Dracula avait désormais une nouvelle façon de se sentir en quelque sorte vivant. Ainsi, même les rayons du soleil ne l’atteignaient plus autant comme avant. À force de se balader au soleil, il en arrivait presque alors à aimer le soleil et plus particulièrement, rester des heures sur le sable chaud, torse nu, afin de se dorer la pilule, et quelle pilule blanchâtre était-il ! Un soir de juillet où la chaleur tapait particulièrement cruellement. Dracula, se retrouva à voir les extrémités de ses membres brûler petit à petit.

-Je sais.. Je sais Vaiana, je vais rentrer...Il fit une mine déçue, maintenant qu'il avait goûté au cadre idyllique de l'île de Tahiti, il ne désirait plus rester à l'intérieur, il passait donc ses journées à la plage.

Vaiana aperçut donc sa petite mine, ce qui lui donna un pincement au cœur, elle fut touchée et lui dit gentiment.-Dis ! As-tu déjà nagé ? Je crois ne t'avoir jamais vu nager auparavant. Cela pourrait te rafraîchir, je connais non loin de la mer, une source tropicale avec une immense cascade, ça te dirait d'aller voir ?

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Bien heureusement la jeune femme qui l'avait hébergé vit que Dracula était dans une situation où il était en danger, elle s'approcha de lui et dit d'un ton affolé : -Dracula ! Oui désormais, elle savait son prénom, et lui aussi. Cette jeune femme s'appelait Vaiana, Vaiana Eeva. -Dracula ! Il faut te protéger, je sais maintenant que tu supportes mieux le soleil, mais tu n'es pas insensible ! Dracula avait horreur de recevoir des ordres de la part d'humain, mais venant de Vaiana cela lui était totalement indifférent, quoique parfois il en arrivait même à aimer qu'elle lui donne des marques d'attentions.

Dracula se demandait ce que voulait dire le mot « nager » il est vrai que depuis qu'il avait quitté la Transylvanie, il découvrait tout un nouveau vocabulaire, et cela ne lui déplaisait point.-Nager ? Allez, je souhaite bien essayer. Après tout, quoi de mieux que de nouvelles expériences !C'est ainsi que nos deux jeunes compagnons se dirigèrent vers ce nouveau lieu. Enfin, arrivés, devant eux se dressait une gigantesque cascade d'un bleu azur. L'eau s'écoulait près d'une rivière, des plantes aquatiques, et tropicales bordaient des rochers à l'allure ancienne. Ce nouveau paysage étonna tant Dracula, qu'il en restait émerveillé, subjugué, bouche bée. C'était la première fois qu'il voyait une source d'eau comme celle-ci. Là où il habitait, il n'y avait pas d'eau aussi claire, tout ce qu'il connaissait était simplement les marécages de couleurs verdâtres de la forêt qui cheminait le long de son manoir. Sans plus attendre, Vaiana ôta son paréo, elle resta en maillot de corps et en short, elle regardait Dracula qui était choqué de voir un tel accoutrement soudain, cependant ce n'était pas dérangeant pour lui... -Qu'est-ce qu'il y a ? Tu ne veux déjà plus te baigner ? Tant pis ! Moi j'y vais !

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Elle plongea dans cette rivière d'une eau si claire qu'on pouvait voir même son reflet, elle nageait avec aisance et facilité. Dracula la regardait d'un œil subjugué, jusqu'à aujourd'hui il n'avait peur de rien si ce n'est que désormais l'eau lui fit presque peur. -J..j'arrive...dit-il d'un ton hésitant. -Ce n'est pas de l'eau qui va m'effrayer voyons ! Le soleil encore...mais pas de l'eau. Il prit donc son courage à deux crocs, et entra tout tranquillement dans l'eau qui était de nature chaude et relaxante. Cela lui fit un bien fou, qu'il avait l'impression de redécouvrir la vie, ce qui était assez impressionnant pour un immortel !Il passa alors de longues journées en compagnie de Vaiana, ils devinrent tous les deux inséparables. Dracula prit la décision d'habiter sur ces terres et de laisser complètement à l'abandon son manoir en Transylvanie. Cela ne le toucha guère car il avait désormais trouvé en ce nouveau lieu, paix, harmonie, et tranquillité. Maintenant, il n'était plus en solitaire, et surtout il avait appris ce que la découverte d'un voyage peut apporter. Agnès GARDECKI, HL, 2021/2022.

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Arts au lycée!

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Remise des diplômes 2022

Suite des photos ici
Le Directeur Académique des Services de l'Education Nationale, des Conseillers Régionaux ainsi que le Président du groupement des experts-comptables des Hautes-Pyrénées ont fait l'honneur d'être présents à cette soirée aux allures de cérémonie américaine. Cette soirée conviviale et animée a permis de rassembler l'ensemble de l'équipe enseignante et les anciens étudiants autour d'un excellent cocktail dînatoire préparé par les agents de restauration du lycée.M. Touzanne, le Proviseur du Lycée Marie Curie a félicité personnellement chaque lauréat lors de la remise en main du diplome. Il a souligné l'importance de maintenir un véritable dialogue avec les entreprises qui participent à la formation des 450 étudiants du lycée Marie Curie.

Jeudi 17 novembre s'est déroulée la traditionnelle cérémonie de remise des diplômes des étudiants au Lycée Marie Curie de Tarbes. La promotion 2022 était composée des étudiants de Brevet de Technicien Supérieur (BTS) Support à l'Action Managériale, (SAM) Gestion de la Petite et Moyenne Entreprise (GPME), Comptabilité Gestion (CG), Banque, Economie Sociale Familiale (ESF), Services Informatiques aux organisations (SIO), Commerce International (CI), Tourisme et les étudiants du Diplôme de Comptabilité et Gestion (DCG).Cet événement a été savamment orchestré par les étudiants du BTS Support à l'Action Managériale (SAM).

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Solène Bitria
Gare de Cauterets de nos jours source "Le bon site"
Gare de Cauterets-1900 source "Wikipédia"

Le saviez-vous?

L’ancienne gare de Cauterets, aujourd’hui utilisée comme salle des fêtes, est en réalité un ancien pavillon de l’exposition universelle de 1889 qui s’est déroulée à Paris. Ce bâtiment, digne d’un film western, représentait la Norvège lors de cet évènement puis il a été démonté pour ensuite être reconstruit en 1898 pour servir de gare lors de la Belle Époque. Des personnalités telles que Louis Bléroit ou encore Victor Hugo sont passées par ce monument pour profiter des thermes de la ville, ou de ses pentes enneigées. Depuis 1981, ce bâtiment est classé aux monuments historiques, il est donc régulièrement restauré. Si vous prenez la télécabine qui monte à la station, n’hésitez pas à vous garez le long du Gave de Cauterets pour aller admirer cette étonnante gare que l‘on pourrait croire venue tout droit du Colorado mais à l’histoire saugrenue!

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La semaine du développement durable a eu lieu du 30 septembre au 07 octobre cette année. Ce dossier présente quelques actions marquantes de ce projet.

A l'issue d'une réunion fin avril 2022, Mme Bernadette Loste, coordonnatrice des ambassadeurs du tri du SYMAT a eu cette idée :

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"Et si votre lycée devenait Zéro déchets le temps d'une journée?" L'idée était née. Cet évènement a lancé notre semaine. Le programme est en image.Objectifs : sensibiliser au tri et réfléchir à notre façon de consommer!

Le meilleur déchet est celui qu'on ne produit pas ! Tel est le message du SYMAT partenaire de cette semaine du développement durable au lycée et à l'initiative du projet "Marie Curie s'active !

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En cliquant ici : tutoriel pour fabriquer un gîte pour les abeilles !

L'association souhaite faire découvrir la nature et en particulier les abeilles.L'atelier portait sur la connaissance des abeilles solitaires et sur la construction d'un gîte pour ces dernières. Il sera prochainement installé dans le lycée.

Artpiculture est une association d'éducation "créative" à l'environnement. Elle accompagne les porteurs de projets en faveur du développement durable. Son but protéger la biodiversité.

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Le fait maison consiste à faire soi même quelque chose comme cuisiner, coudre, faire son potager, sa décoration, ses meubles ou encore ses produits ménagers ou cosmetiques. Cette tendance répond à plusieurs enjeux : économiques, écologiques et personnels.

Le fait maison ou do it yourself (DIY) en anglais un phénomène en plein essor notamment depuis la crise du COVID 19.

Le fait maison, phénomène éco-responsable?

Economique, oui car les produits maison sont moins couteux que ceux achetés dans le commerce. Ecologique, oui car on contrôle ce que l'on met dans nos produits . C'est donc plus sain pour l'environnement.

Sur le plan personnel, c'est satisfaisant de réaliser quelque chose de ses mains.L'inconvénient c'est que ça prend du temps mais il faut aussi savoir ralentir...Les élèves ont préparé de la lessive et du déodorant lors d'un atelier au CDI.

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Intervention de vélorution Tarbes au CDI

Distance kilométrique entre le lieu de travail et le domicile, manque de temps, pas assez d'aménagements pour les cyclistes, flemme...Vélorution Tarbes veut faire la révolution du vélo. Ce mouvement international apparu en France en 1994 a donné naissance à Vélorution Tarbes en 2021

Rouler en vélo, c'est plus écolo. Le constat est clair mais la majorité des français boudent encore cette pratique dans leurs déplacements quotidiens.

Le défi des mobilités douces !

Une fois par trimestre, les cyclistes Tarbais peuvent se retrouver pour déambuler, discuter et "demander l'amélioration des conditions de circulation". Vélorution Tarbes milite pour un code de la rue, l'aménagement de l'espace et la prise en compte du vélo.

Mobilité active, selon Jacques vice président de l'association, mais surtout mobilité durable. La pratique du vélo participe en effet à la limitation de l'empreinte carbone et la diminution de la pollution.

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La seconde main, l'avenir de la mode?

L'industrie de la mode est l'une des plus polluantes au monde. C'est pourquoi, les deux créatrice de la marque de seconde main "Argile studio" sont venues rencontrer nos élèves lors d'un atelier customisation à l'occasion de notre semaine du développement durable.

Depuis quelques années, les vêtements de seconde main ont énormément de succès. Les friperies, ou encore l'application Vinted illustrent parfaitement ce phénomène. Les intérêts sont multiples : on fait du tri, on évite la fast fashion, on économise et on fait un geste pour la planète.

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Le troc pour donner une autre vie à nos vêtements mais aussi le don pour s'engager dans une démarche solidaire et citoyenne. Ainsi à l'issue de ce projet, nous avons donné environ 83 kilos de vêtements au Secours Populaire de Tarbes.

En impliquant nos élèves dans une opération de troc de vêtements, ils ont pu toucher du doigt les enjeux environnementaux liés à l'industrie textile. En effet, 10% des gaz à effet de serre mondiaux sont liés à la fabrication des vêtements.

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83 kg de vêtements donnés au Secours Populaire à l'issue du troc de vêtements. Une seconde vie pour les vêtements!

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Quelques éléments de la semaine

Conférence sur le tourisme et l'environnement dans les Pyrénées.

Atelier sur les datas et l'écologie

Intervention sur les perturbateurs endocriniens et les moustiques tigres.

Conférence sur le climat et métier de chercheur

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Cependant, cela ne remplacera jamais les arbres bien moins gourmands en énergie ou encore la baisse des émissions de CO2 tant la tâche est grande et l'urgence climatique réelle.

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Solène Bitria
Source photo : capitaine carbone

Cette nouvelle technologie, sorte de ''photosynthèse industrielle'', encore en cours de développement est donc un espoir pour lutter contre la pollution atmosphérique.

L'usine islandaise Depuis septembre 2021, non loin de la capitale islandaise Reykjavik, Climeworks a implanté la plus grande usine de captage de CO2 au monde. Elle se nomme ''orca '' qui signifie énergie en Islandais. Cette localisation est dûe à la proximité d'une usine de production d'électricité par géothermie. En effet, le captage du CO2 de l'atmosphère est très gourmand en énergie et ce choix géographique permet de garantir l'approvisionnement en énergies renouvelables pour ne pas créer de pollution supplémentaire. Le principe de l'usine est le même que pour les filtres placés à proximité des industries mais à plus grande échelle : elle fait 1700 m² et mesure une dizaine de mètres de haut. Cependant, le co2 extrait n'est pas réutilisé directement mais injecté dans le basalte situé 1000m sous terre. D'ici 2 ans, il sera entièrement pétrifié et prisonnier de la roche. Il ne pourra plus retourner dans l'atmosphère et participer à l'effet de serre. L'objectif de l'entreprise est d'éliminer 1% des gaz à effet de serre émis sur Terre d'ici 2025.

Depuis quelques années, l'entreprise suisse Climeworks cherche à réutiliser le CO2 émis par les activités humaines pour le revendre, sous forme d'engrais notamment. Le système est connu depuis assez longtemps mais était jusque là installé dans des usines polluantes puisque que c'est à la sortie de ces industries que la concentration en CO2 est la plus importante dans l’air, et donc aussi là que le système est le plus efficace et rentable.

C'est l'objectif d'une usine d'un nouveau genre installée en Islande depuis un peu plus d'un an qui cherche à extraire le dioxyde de carbone de l'air ambiant pour l'enfouir sous terre.

Et si on enlevait le CO2 de l'atmosphère?

L'innovation de Climeworks réside dans le fait que ses unités dépolluantes peuvent se placer partout sur Terre car elles filtrent le CO2 de l'atmosphère même à des concentrations très faibles. Même en pleine campagne, sans usines à des kilomètres à la ronde, ce système fonctionne.

Mais comment ça marche ?Cette technologie repose sur un système de filtres dans lequel l'air à traiter circule. Ils sont ensuite chauffés à plus de 100°C, ce qui permet d'isoler le gaz à effet de serre qui peut ensuite être réutilisé comme engrais ou pour faire pétiller les boissons, ce sur quoi l'entreprise Coca cola est en train de travailler pour son eau gazeuse « Valser ». Le CO2 est donc valorisé en plus de ne plus polluer l'air ambiant.

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Retour sur une journée sportive à Payolle

En ce début d’année 2022/2023, les classes de secondes ont renoué avec la traditionnelle journée d’intégration au lac de Payolle. Cette journée d'intégration s'est déroulée tout au long de la semaine du 12 septembre. Chaque jour, trois classes de Seconde se sont affrontées au cours d’activités. La première activité fut sportive: le “voir and run” est un relais de vitesse qui se pratique en binôme, la première personne est à vélo et la seconde court. La première course s’est jouée entre les filles et la deuxième était mixte, le temps de chaque binôme a alors été cumulé donnant ainsi le total de chaque classe. La deuxième activité à laquelle les élèves ont participé fut l’épreuve de réflexion : toutes les classes furent séparées en trois parties, chaque partie a dû répondre à des questions de français, de physique ainsi que de svt. La troisième activité était une épreuve de cohésion: la montée impossible. Chaque équipe était constituée de 4 personnes. Le but était d’arriver au sommet de la pente le plus vite possible et de franchir la ligne d'arrivée en même temps. La quatrième activité fut celle d’endurance : une course d’orientation. Chaque équipe devait trouver des balises réparties autour du lac. Les points cumulés des équipes formaient alors le score total obtenu par la classe. La dernière activité fut celle de concentration: le tir à l’arc. Cette activité a servi à augmenter le total de points obtenus par chaque classe.

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Nous avons eu le plaisir d’interviewer Justine Garnier, élève de seconde 3, qui nous a raconté son ressenti sur cette journée : “ J’appréhendais d’y aller car les enseignants nous avaient vendu une journée sportive et que je n’aime pas le sport. Mais tout compte fait, j’ai bien aimé, que ce soit les activités ou encore le fait d’apprendre à connaître mes camarades. J’ai aussi apprécié le fait que c’était une compétition collective et non individuelle.” Elle nous explique aussi que cette journée a permis à sa classe de se rapprocher grâce à l’entraide qui s'est développée au cours de la compétition. La classe victorieuse de cette année 2022 n’est autre que la seconde 5 mais toutes les classes participantes ont reçu un prix. Les secondes 3 ont eu l’honneur de recevoir le prix de la cohésion. Anna Hourcadet Ferrao

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En cliquant sur le lien intéractif, vous pourrez découvrir des extraits vidéos du spectacle

BITRIA Solène, HOURCADET FERAO Anna

Le spectacle PIC

Alycia Espi, en classe de terminale spécialité musique, a assisté au spectacle. Elle nous donne son avis : “J’ai beaucoup aimé le fait que le public participe, cela permet de se sentir impliqué dans le spectacle et proche des artistes. C’était bien de voir l’osmose qu’il y avait entre les musiciens et les circassiens, chacun a apporté au spectacle une part de son univers musical ou théâtral pour créer un spectacle qui rassemble très bien les deux arts.”

Le jeudi 13 octobre 2022, les classes de spécialité musique ont eu la chance d’assister au spectacle PIC. C’est une grande première pour Tarbes ! Cette ville des Pyrénées s’est vu accueillir un chapiteau en plein cœur du parc de l’école nationale d’ingénieurs de Tarbes (l’ENIT). Le spectacle interactif qui s’y est déroulé était constitué de 18 musiciens du Surnatural Orchestra ainsi que de plusieurs acteurs circassiens venant du cirque Inextrémiste. Musiciens d’orchestres jazz, de big bands, de fanfares…Ces différents horizons ont apporté à ce spectacle un ensemble de nuances très variées, allant du forte au piano, de la vivacité à la douceur. Dès le début, le ton est donné avec l'entrée en musique du public. Au fil du spectacle, les acrobates ajoutent une touche de poésie à ce spectacle déjà bien animé avec leurs sauts sur un trampoline. Les artistes occupent tout l'espace à leur disposition, y compris le plafond avec un saxophoniste qui joue la tête à l’envers en marchant au plafond. Ainsi, chaque spectateur peut profiter du spectacle de la même manière, même si la scène est entourée de public. Ils jouent avec la gravité en faisant notamment tenir en équilibre une chaise sur une échelle penchée, sans qu’elles soient retenues par des attaches.

Un peu de lecture pour les fêtes