Want to make creations as awesome as this one?

Histoire des sciences. Mesure de la vitesse de propagation du son.

Transcript

Premières mesures de la vitesse de propagation du son

LOREM IPSUM

1490

traitement mathématique du son

LOREM IPSUM

1687

observer et entendre le tir d'un canon

LOREM IPSUM

G

1708

title here

you can write a subtitle here

Q

LOREM IPSUM

du XVème siècle à nos jours

dans l'eau :v(son)théorique = 1437 m/s

LOREM IPSUM

1816

LOREM IPSUM

1826

you can write a subtitle here

+

LOREM IPSUM

"Ecouter les bateaux sous l'eau"

+

+

+

Vingt Mille Lieues Sous Les Mers

1869

G

+

+

Léonard de Vinci

Isaac Newton

William Derham

Pierre Simon de Laplace

Q

Daniel Colladon

Jules Verne

dans l'air :v(son)expérimental = 336 m/s

Clic sur les portraits

+

+

+

Escape Game. 2nde ch 12. Signaux sonores périodiques..By Virginie Fourcassier. Lycée Pierre de fermat. Toulouse.

+

+

+

Next

-IV av jc

1803

1897

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

En 1708 William Derham mesure la vitesse de propagation du son : à 1 072 pieds parisiens par seconde. Il a utilisé un télescope depuis la tour de l’église Saint-Laurent, à Upminster, pour observer l’éclair d’un fusil de chasse lointain en train d’être tiré, puis a mesuré le temps avec un pendule jusqu’à ce qu’il entende le coup de feu. Il a effectué le rapport de la distance sur la durée mesurée pour déterminer la vitesse de propagation du son.

1898

1942 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

En 1816Pierre Simon de Laplace (1749-1827) mesure la vitesse du son à 345,9 m/s. Il prédit et vérifie que les conditions particulières de pression et de température de l'air devraient modifier l'élasticité du milieu et modifier la vitesse de propagation du son. Il établit une formule qui permettait de calculer la vitesse du son dans un milieu liquide d’après la densité et la compressibilité de ce dernier. Pour l’eau, la vitesse théorique était de 1437 m/s

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1911

En 1490 Léonard de Vinci dit que : « sur un bateau à l'arrêt, en plongeant un tube dans l'eau et votre oreille à l'autre bout, vous entendrez les bateaux lointains ».

En 1687 Isaac Newton s'intéresse au traitement mathématique du son.

En 1826

  • Daniel Colladon (scientifique suisse) mesure la vitesse du son dans l'eau du lac de Genève (lac Léman). L'illustration montre l'expérience.
Figure 1 : le bateau émetteur La cloche immergée est retenue par une chaîne. Le marteau qui frappe la cloche est fixé au bout d’un levier L pivotant autour d’un axe fixe et terminé par une poignée. A cette poignée est accrochée une petite corde passant sur une poulie de renvoi P et s’attachant à une autre poulie plus petite P’. Quand on abaisse la poignée pour frapper la cloche, on fait tourner la poulie P’ par la traction de la corde. A l’extrémité de la poutre qui dépasse de la proue du bateau est fixée une plaque horizontale D sur laquelle on verse de la poudre. Lors de l’expérience, on fixe à la poulie P’ une lance à feu allumée (A). En frappant la cloche, la lance s’abaisse sur la poudre disposée sur la plaque et l’enflamme, formant ainsi un signal lumineux à l’attention du bateau récepteur. Figure 2 : le bateau récepteur Le bruit de la cloche s’écoute sous l’eau grâce à un long tube cylindrique en fer-blanc recourbé à la partie supérieure et terminé par un petit orifice que l’on applique à l’oreille. Dans la partie inférieure, le tube se recourbe et s’évase. Son embouchure T est fermée par une tôle en fer-blanc. Le tube est maintenu dans sa position verticale grâce à un poids accroché à sa partie inférieure. Colladon, Souvenirs et mémoires, Genève, 1893. Bibliothèque du Musée d’histoire des sciences " > Dans ses Souvenirs et Mémoires, Colladon donne quelques indications très intéressantes sur la manière dont il a établi son protocole expérimental. Ses premiers essais de mesure du son dans l’eau du lac datent de 1825. Pour produire le son, il frappe un vigoureux coup de marteau sur une enclume partiellement immergée. Dans le même temps, il lance une fusée pour indiquer l’émission du son à l’attention du second expérimentateur, en charge de chronométrer la vitesse du son, situé sur l’autre rive du lac. Au cours de l’un de ses premiers essais de mesure, une fusée prend feu, blessant Colladon à sa main droite. En 1826, Colladon apporte quelques améliorations à son dispositif expérimental. L’enclume est remplacée par une cloche immergée de 65 kilos, que l’on frappe depuis une barque à l’aide d’un long marteau coudé. Depuis un second bateau, Colladon plonge sa tête dans l’eau pour écouter le son de la cloche et indique par un signe du bras l’annonce du bruit à un second observateur en charge du chronomètre. Le jeune savant cherche un moyen plus pratique pour écouter le son dans l’eau. Il fait des essais en immergeant un arrosoir métallique. En rapprochant son oreille du bec de l’arrosoir, il constate que le son lui parvient parfaitement et qu’il paraît même amplifié. Il conçoit alors un cornet acoustique en fer-blanc qu’il maintient immergé verticalement dans l’eau en le lestant avec du plomb, un instrument pour lequel il ne tarit pas d’éloges: « cet instrument augmente tellement la sensation du son que le bruit d’un coup de cloche entendu dans cet appareil à quatorze mille mètres me paraissait aussi intense que le même bruit entendu à deux cents mètres en s’immergeant simplement la tête», écrit-il à ce sujet. Colladon procède à plusieurs séries de mesure entre Rolle et Thonon sur une distance de près de 14 kilomètres. Installé sur un bateau à proximité de la côte vaudoise, son père actionne le marteau qui frappe la cloche immergée. Un système de mise à feu de poudre couplé au coup de marteau signale par un éclair lumineux l’émission du bruit à Colladon junior assis sur la seconde barque. La tête appuyée contre l’orifice du cornet acoustique, il enclenche son chronomètre et l’arrête quand il perçoit le bruit de la cloche dans le cornet. Source : http://institutions.ville-geneve.ch/fileadmin/user_upload/mhn/documents/Musee_histoire_des_sciences/aide_colladon.pdf Les résultats enregistrés au moyen de ce dispositif et ses calculs mènent Colladon à la conclusion suivante : « La moyenne de plusieurs expériences sur une distance de 13 059 m donna 9 secondes 1/10 pour le temps de propagation sous l’eau à la température 8°C. Dans l’air à cette même température, la vitesse du son dans l’air fut déterminée à 336 m/s » (Source : Figuier, 1884, pp.82) Ouvrir l'image en plein écran

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

En 1869Jules Verne écrira son roman d'aventure Vingt Mille Lieues Sous Les Mers. Voici un court extrait: « Les moindres bruits se transmettaient avec une vitesse à laquelle l’oreille n’est pas habituée sur terre. En effet, l’eau est pour le son un meilleur véhicule que l’air, et il s’y propage avec une rapidité quadruple. (…)Des bruits profonds, nettement transmis par ce milieu liquide, se répercutaient avec une majestueuse ampleur. »

1913

Virginie.Fourcassier@ac-toulouse.fr

Virginie.Fourcassier@ac-toulouse.fr

Premières mesures de la vitesse de propagation du son

LOREM IPSUM

1490

LOREM IPSUM

1687

+

+

+

+

+

+

LOREM IPSUM

1708

+

+

+

+

+

+

title here

you can write a subtitle here

LOREM IPSUM

du XVème siècle à nos jours

LOREM IPSUM

1816

LOREM IPSUM

1826

you can write a subtitle here

LOREM IPSUM

"Ecouter les bateaux sous l'eau"

1869

Next

Next

traitement mathématique du son

observer et entendre le tir d'un fusil

dans l'eau :v(son)théorique = 1437 m/s

dans l'air :v(son)expérimental = 336 m/s

Vingt Mille Lieues Sous Les Mers

Léonard de Vinci

Isaac Newton

William Derham

Pierre Simon de Laplace

Daniel Colladon

Jules Verne

-IV av jc

1803

1897

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

En 1708 William Derham mesure la vitesse du son: il observe le tir d'un canon situé à 19 km à partir d'un clocher, il mesure l'écart de temps entre l'éclair et la détonation du tir d'un canon.

1898

1942 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

En 1816Pierre Simon de Laplace (1749-1827) mesure la vitesse du son à 345,9 m/s. Il prédit et vérifie que les conditions particulières de pression et de température de l'air devraient modifier l'élasticité du milieu et modifier la vitesse de propagation du son. Il établit une formule qui permettait de calculer la vitesse du son dans un milieu liquide d’après la densité et la compressibilité de ce dernier. Pour l’eau, la vitesse théorique était de 1437 m/s

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1911

En 1490 Léonard de Vinci dit que: « sur un bateau à l'arrêt, en plongeant un tube dans l'eau et votre oreille à l'autre bout, vous entendrez les bateaux lointains ».

En 1687 Isaac Newton s'intéresse au traitement mathématique du son.

En 1826

  • Daniel Colladon (scientifique suisse) mesure la vitesse du son dans l'eau du lac de Genève (lac Léman). L'illustration montre l'expérience.
Figure 1 : le bateau émetteur La cloche immergée est retenue par une chaîne. Le marteau qui frappe la cloche est fixé au bout d’un levier L pivotant autour d’un axe fixe et terminé par une poignée. A cette poignée est accrochée une petite corde passant sur une poulie de renvoi P et s’attachant à une autre poulie plus petite P’. Quand on abaisse la poignée pour frapper la cloche, on fait tourner la poulie P’ par la traction de la corde. A l’extrémité de la poutre qui dépasse de la proue du bateau est fixée une plaque horizontale D sur laquelle on verse de la poudre. Lors de l’expérience, on fixe à la poulie P’ une lance à feu allumée (A). En frappant la cloche, la lance s’abaisse sur la poudre disposée sur la plaque et l’enflamme, formant ainsi un signal lumineux à l’attention du bateau récepteur. Figure 2 : le bateau récepteur Le bruit de la cloche s’écoute sous l’eau grâce à un long tube cylindrique en fer-blanc recourbé à la partie supérieure et terminé par un petit orifice que l’on applique à l’oreille. Dans la partie inférieure, le tube se recourbe et s’évase. Son embouchure T est fermée par une tôle en fer-blanc. Le tube est maintenu dans sa position verticale grâce à un poids accroché à sa partie inférieure. Colladon, Souvenirs et mémoires, Genève, 1893. Bibliothèque du Musée d’histoire des sciences " > Dans ses Souvenirs et Mémoires, Colladon donne quelques indications très intéressantes sur la manière dont il a établi son protocole expérimental. Ses premiers essais de mesure du son dans l’eau du lac datent de 1825. Pour produire le son, il frappe un vigoureux coup de marteau sur une enclume partiellement immergée. Dans le même temps, il lance une fusée pour indiquer l’émission du son à l’attention du second expérimentateur, en charge de chronométrer la vitesse du son, situé sur l’autre rive du lac. Au cours de l’un de ses premiers essais de mesure, une fusée prend feu, blessant Colladon à sa main droite. En 1826, Colladon apporte quelques améliorations à son dispositif expérimental. L’enclume est remplacée par une cloche immergée de 65 kilos, que l’on frappe depuis une barque à l’aide d’un long marteau coudé. Depuis un second bateau, Colladon plonge sa tête dans l’eau pour écouter le son de la cloche et indique par un signe du bras l’annonce du bruit à un second observateur en charge du chronomètre. Le jeune savant cherche un moyen plus pratique pour écouter le son dans l’eau. Il fait des essais en immergeant un arrosoir métallique. En rapprochant son oreille du bec de l’arrosoir, il constate que le son lui parvient parfaitement et qu’il paraît même amplifié. Il conçoit alors un cornet acoustique en fer-blanc qu’il maintient immergé verticalement dans l’eau en le lestant avec du plomb, un instrument pour lequel il ne tarit pas d’éloges: « cet instrument augmente tellement la sensation du son que le bruit d’un coup de cloche entendu dans cet appareil à quatorze mille mètres me paraissait aussi intense que le même bruit entendu à deux cents mètres en s’immergeant simplement la tête», écrit-il à ce sujet. Colladon procède à plusieurs séries de mesure entre Rolle et Thonon sur une distance de près de 14 kilomètres. Installé sur un bateau à proximité de la côte vaudoise, son père actionne le marteau qui frappe la cloche immergée. Un système de mise à feu de poudre couplé au coup de marteau signale par un éclair lumineux l’émission du bruit à Colladon junior assis sur la seconde barque. La tête appuyée contre l’orifice du cornet acoustique, il enclenche son chronomètre et l’arrête quand il perçoit le bruit de la cloche dans le cornet. Source : http://institutions.ville-geneve.ch/fileadmin/user_upload/mhn/documents/Musee_histoire_des_sciences/aide_colladon.pdf Les résultats enregistrés au moyen de ce dispositif et ses calculs mènent Colladon à la conclusion suivante : « La moyenne de plusieurs expériences sur une distance de 13 059 m donna 9 secondes 1/10 pour le temps de propagation sous l’eau à la température 8°C. Dans l’air à cette même température, la vitesse du son dans l’air fut déterminée à 336 m/s » (Source : Figuier, 1884, pp.82) Ouvrir l'image en plein écran

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

En 1869Jules Verne écrira son roman d'aventure Vingt Mille Lieues Sous Les Mers. Voici un court extrait: « Les moindres bruits se transmettaient avec une vitesse à laquelle l’oreille n’est pas habituée sur terre. En effet, l’eau est pour le son un meilleur véhicule que l’air, et il s’y propage avec une rapidité quadruple. (…)Des bruits profonds, nettement transmis par ce milieu liquide, se répercutaient avec une majestueuse ampleur. »

1913

LOREM IPSUM

LOREM IPSUM

LOREM IPSUM

+

+

+

+

+

+

you can write a subtitle here

LOREM IPSUM

LOREM IPSUM

you can write a subtitle here

LOREM IPSUM

1869

Jules Verne

Daniel Colladon

1826

dans l'air :v(son)expérimental = 336 m/s

Vingt Mille Lieues Sous Les Mers

Rappeler l'Expression Littérale permettant de calculer la vitesse v à partir de la distance d parcourue et de la durée ∆t correspondante

v=d/∆t|v =d/∆t|v = d/∆t|v = d /∆t|v = d / ∆t|v=d/∆t |v = d / ∆t

Next

On pourra copier coller les symboles mathématiques et grecs suivants au besoin : ∆+ - / xattention à ne pas insérer d'espace dans la formule !

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1942 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

En 1869Jules Verne écrira son roman d'aventure Vingt Mille Lieues Sous Les Mers. Voici un court extrait: « Les moindres bruits se transmettaient avec une vitesse à laquelle l’oreille n’est pas habituée sur terre. En effet, l’eau est pour le son un meilleur véhicule que l’air, et il s’y propage avec une rapidité quadruple. (…)Des bruits profonds, nettement transmis par ce milieu liquide, se répercutaient avec une majestueuse ampleur. »

En 1826

  • Daniel Colladon (scientifique suisse) mesure la vitesse du son dans l'eau du lac de Genève (lac Léman). L'illustration montre l'expérience.
Figure 1 : le bateau émetteur La cloche immergée est retenue par une chaîne. Le marteau qui frappe la cloche est fixé au bout d’un levier L pivotant autour d’un axe fixe et terminé par une poignée. A cette poignée est accrochée une petite corde passant sur une poulie de renvoi P et s’attachant à une autre poulie plus petite P’. Quand on abaisse la poignée pour frapper la cloche, on fait tourner la poulie P’ par la traction de la corde. A l’extrémité de la poutre qui dépasse de la proue du bateau est fixée une plaque horizontale D sur laquelle on verse de la poudre. Lors de l’expérience, on fixe à la poulie P’ une lance à feu allumée (A). En frappant la cloche, la lance s’abaisse sur la poudre disposée sur la plaque et l’enflamme, formant ainsi un signal lumineux à l’attention du bateau récepteur. Figure 2 : le bateau récepteur Le bruit de la cloche s’écoute sous l’eau grâce à un long tube cylindrique en fer-blanc recourbé à la partie supérieure et terminé par un petit orifice que l’on applique à l’oreille. Dans la partie inférieure, le tube se recourbe et s’évase. Son embouchure T est fermée par une tôle en fer-blanc. Le tube est maintenu dans sa position verticale grâce à un poids accroché à sa partie inférieure. Colladon, Souvenirs et mémoires, Genève, 1893. Bibliothèque du Musée d’histoire des sciences " > Dans ses Souvenirs et Mémoires, Colladon donne quelques indications très intéressantes sur la manière dont il a établi son protocole expérimental. Ses premiers essais de mesure du son dans l’eau du lac datent de 1825. Pour produire le son, il frappe un vigoureux coup de marteau sur une enclume partiellement immergée. Dans le même temps, il lance une fusée pour indiquer l’émission du son à l’attention du second expérimentateur, en charge de chronométrer la vitesse du son, situé sur l’autre rive du lac. Au cours de l’un de ses premiers essais de mesure, une fusée prend feu, blessant Colladon à sa main droite. En 1826, Colladon apporte quelques améliorations à son dispositif expérimental. L’enclume est remplacée par une cloche immergée de 65 kilos, que l’on frappe depuis une barque à l’aide d’un long marteau coudé. Depuis un second bateau, Colladon plonge sa tête dans l’eau pour écouter le son de la cloche et indique par un signe du bras l’annonce du bruit à un second observateur en charge du chronomètre. Le jeune savant cherche un moyen plus pratique pour écouter le son dans l’eau. Il fait des essais en immergeant un arrosoir métallique. En rapprochant son oreille du bec de l’arrosoir, il constate que le son lui parvient parfaitement et qu’il paraît même amplifié. Il conçoit alors un cornet acoustique en fer-blanc qu’il maintient immergé verticalement dans l’eau en le lestant avec du plomb, un instrument pour lequel il ne tarit pas d’éloges: « cet instrument augmente tellement la sensation du son que le bruit d’un coup de cloche entendu dans cet appareil à quatorze mille mètres me paraissait aussi intense que le même bruit entendu à deux cents mètres en s’immergeant simplement la tête», écrit-il à ce sujet. Colladon procède à plusieurs séries de mesure entre Rolle et Thonon sur une distance de près de 14 kilomètres. Installé sur un bateau à proximité de la côte vaudoise, son père actionne le marteau qui frappe la cloche immergée. Un système de mise à feu de poudre couplé au coup de marteau signale par un éclair lumineux l’émission du bruit à Colladon junior assis sur la seconde barque. La tête appuyée contre l’orifice du cornet acoustique, il enclenche son chronomètre et l’arrête quand il perçoit le bruit de la cloche dans le cornet. Source : http://institutions.ville-geneve.ch/fileadmin/user_upload/mhn/documents/Musee_histoire_des_sciences/aide_colladon.pdf Les résultats enregistrés au moyen de ce dispositif et ses calculs mènent Colladon à la conclusion suivante : « La moyenne de plusieurs expériences sur une distance de 13 059 m donna 9 secondes 1/10 pour le temps de propagation sous l’eau à la température 8°C. Dans l’air à cette même température, la vitesse du son dans l’air fut déterminée à 336 m/s » (Source : Figuier, 1884, pp.82) Ouvrir l'image en plein écran

LOREM IPSUM

LOREM IPSUM

LOREM IPSUM

+

+

+

+

+

+

you can write a subtitle here

LOREM IPSUM

LOREM IPSUM

you can write a subtitle here

LOREM IPSUM

1869

Jules Verne

Daniel Colladon

1826

dans l'air :v(son)expérimental = 336 m/s

Vingt Mille Lieues Sous Les Mers

D'après Jules Verne, la relation qui existe entre la vitesse du son dans l'air (notée v(air) et la vitesse du son dans l'eau (notée v(eau)) est :

336m/s|336 m/s |336 m/s

1,4.10^3m/s|1,4.10^3 m/s |1,4.10^3 m/s

336*4=1,34.10^3|4*336=1,34.10^3|1,4.10^3/4=3,5.10^2

v(eau)=4*v(air)|v(eau)=v(air)*4|v(air)*4=v(eau)|4*v(air)=v(eau)

Next

On pourra copier coller les symboles mathématiques suivants au besoin : + - / *attention à ne pas insérer d'espace dans la formule !

Indiquer ci-dessous la valeur de propagation du son dans l'air mesurée par Daniel Colladon :

Ne pas oublier l'unité !

Poser l'Application numérique (sans les unités) qui permet de justifier que l’affirmation de Jules Verne relativement à la vitesse de propagation du son est bien cohérente avec les résultats expérimentaux de Colladon.

Indiquer ci-dessous la valeur de propagation du son dans l'eau mesurée par Daniel Colladon :

Ne pas oublier l'unité !Ecrire le résultat - en écriture scientifique sous la forme a.10^n (où a est un nombre décimal dont la partie entière et la partie décimale sont séparées par une virgule)- en respectant le nombre de chiffres significatifs

On pourra copier coller les symboles mathématiques suivants au besoin : + - / *attention à ne pas insérer d'espace dans l'Application Numérique !

Ecrire le résultat - en écriture scientifique sous la forme a.10^n (où a est un nombre décimal dont la partie entière et la partie décimale sont séparées par une virgule)- en respectant le nombre de chiffres significatifs

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1942 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

En 1869Jules Verne écrira son roman d'aventure Vingt Mille Lieues Sous Les Mers. Voici un court extrait: « Les moindres bruits se transmettaient avec une vitesse à laquelle l’oreille n’est pas habituée sur terre. En effet, l’eau est pour le son un meilleur véhicule que l’air, et il s’y propage avec une rapidité quadruple. (…)Des bruits profonds, nettement transmis par ce milieu liquide, se répercutaient avec une majestueuse ampleur. »

En 1826

  • Daniel Colladon (scientifique suisse) mesure la vitesse du son dans l'eau du lac de Genève (lac Léman). L'illustration montre l'expérience.
Figure 1 : le bateau émetteur La cloche immergée est retenue par une chaîne. Le marteau qui frappe la cloche est fixé au bout d’un levier L pivotant autour d’un axe fixe et terminé par une poignée. A cette poignée est accrochée une petite corde passant sur une poulie de renvoi P et s’attachant à une autre poulie plus petite P’. Quand on abaisse la poignée pour frapper la cloche, on fait tourner la poulie P’ par la traction de la corde. A l’extrémité de la poutre qui dépasse de la proue du bateau est fixée une plaque horizontale D sur laquelle on verse de la poudre. Lors de l’expérience, on fixe à la poulie P’ une lance à feu allumée (A). En frappant la cloche, la lance s’abaisse sur la poudre disposée sur la plaque et l’enflamme, formant ainsi un signal lumineux à l’attention du bateau récepteur. Figure 2 : le bateau récepteur Le bruit de la cloche s’écoute sous l’eau grâce à un long tube cylindrique en fer-blanc recourbé à la partie supérieure et terminé par un petit orifice que l’on applique à l’oreille. Dans la partie inférieure, le tube se recourbe et s’évase. Son embouchure T est fermée par une tôle en fer-blanc. Le tube est maintenu dans sa position verticale grâce à un poids accroché à sa partie inférieure. Colladon, Souvenirs et mémoires, Genève, 1893. Bibliothèque du Musée d’histoire des sciences " > Dans ses Souvenirs et Mémoires, Colladon donne quelques indications très intéressantes sur la manière dont il a établi son protocole expérimental. Ses premiers essais de mesure du son dans l’eau du lac datent de 1825. Pour produire le son, il frappe un vigoureux coup de marteau sur une enclume partiellement immergée. Dans le même temps, il lance une fusée pour indiquer l’émission du son à l’attention du second expérimentateur, en charge de chronométrer la vitesse du son, situé sur l’autre rive du lac. Au cours de l’un de ses premiers essais de mesure, une fusée prend feu, blessant Colladon à sa main droite. En 1826, Colladon apporte quelques améliorations à son dispositif expérimental. L’enclume est remplacée par une cloche immergée de 65 kilos, que l’on frappe depuis une barque à l’aide d’un long marteau coudé. Depuis un second bateau, Colladon plonge sa tête dans l’eau pour écouter le son de la cloche et indique par un signe du bras l’annonce du bruit à un second observateur en charge du chronomètre. Le jeune savant cherche un moyen plus pratique pour écouter le son dans l’eau. Il fait des essais en immergeant un arrosoir métallique. En rapprochant son oreille du bec de l’arrosoir, il constate que le son lui parvient parfaitement et qu’il paraît même amplifié. Il conçoit alors un cornet acoustique en fer-blanc qu’il maintient immergé verticalement dans l’eau en le lestant avec du plomb, un instrument pour lequel il ne tarit pas d’éloges: « cet instrument augmente tellement la sensation du son que le bruit d’un coup de cloche entendu dans cet appareil à quatorze mille mètres me paraissait aussi intense que le même bruit entendu à deux cents mètres en s’immergeant simplement la tête», écrit-il à ce sujet. Colladon procède à plusieurs séries de mesure entre Rolle et Thonon sur une distance de près de 14 kilomètres. Installé sur un bateau à proximité de la côte vaudoise, son père actionne le marteau qui frappe la cloche immergée. Un système de mise à feu de poudre couplé au coup de marteau signale par un éclair lumineux l’émission du bruit à Colladon junior assis sur la seconde barque. La tête appuyée contre l’orifice du cornet acoustique, il enclenche son chronomètre et l’arrête quand il perçoit le bruit de la cloche dans le cornet. Source : http://institutions.ville-geneve.ch/fileadmin/user_upload/mhn/documents/Musee_histoire_des_sciences/aide_colladon.pdf Les résultats enregistrés au moyen de ce dispositif et ses calculs mènent Colladon à la conclusion suivante : « La moyenne de plusieurs expériences sur une distance de 13 059 m donna 9 secondes 1/10 pour le temps de propagation sous l’eau à la température 8°C. Dans l’air à cette même température, la vitesse du son dans l’air fut déterminée à 336 m/s » (Source : Figuier, 1884, pp.82) Ouvrir l'image en plein écran

you can write a title here

LOREM IPSUM

1920

you can write a title here

LOREM IPSUM

1950

+

+

+

+

+

you can write a title here

LOREM IPSUM

1980

+

+

+

+

+

+

title here

you can write a subtitle here

LOREM IPSUM

Bravo !

L'histoire de la mesure de la vitesse de la propagation du son n'a plus de secret pour vous !

you can write a title here

LOREM IPSUM

2010

you can write a title here

LOREM IPSUM

2030

L'AVENIR VOUS APPARTIENT ...

you can write a subtitle here

LOREM IPSUM

Fermatheux, élèves de Mme Fourcassier, pour valider votre participation à cet escape Game, veuillez compléter le formulaire page suivante

Lycée Pierre de Fermat

Lycée Pierre de Fermat

Lycée Pierre de Fermat

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1924 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1932 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1936 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1942 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1946 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1955 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

you can write a title here

LOREM IPSUM

1920

you can write a title here

LOREM IPSUM

1950

+

+

+

+

+

you can write a title here

LOREM IPSUM

1980

+

+

+

+

+

+

title here

you can write a subtitle here

LOREM IPSUM

Bravo !

L'histoire de la mesure de la vitesse de la propagation du son n'a plus de secret pour vous !

you can write a title here

LOREM IPSUM

2010

you can write a title here

LOREM IPSUM

2030

L'AVENIR VOUS APPARTIENT ...

you can write a subtitle here

LOREM IPSUM

Fermatheux, pour valider votre participation à cet escape Game, veuillez renseigner le code 1826 dans le formulaire ci-contre :

Lycée Pierre de Fermat

Lycée Pierre de Fermat

Lycée Pierre de Fermat

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1924 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1932 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1936 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1942 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1946 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1955 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Choisis ton film !

Ready for some questions?

you can write a title here

LOREM IPSUM

1920

you can write a title here

LOREM IPSUM

1930

+

+

+

+

+

you can write a title here

LOREM IPSUM

1940

+

+

+

+

+

+

title here

you can write a subtitle here

LOREM IPSUM

history timeline

1920-1960

you can write a title here

LOREM IPSUM

1950

you can write a title here

LOREM IPSUM

1960

title here

you can write a subtitle here

LOREM IPSUM

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1924 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1932 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1936 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1942 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1946 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

1955 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat.