Bilan 2022 du mois international d'actions
Campagne unitaire
Created on October 25, 2022
Pour la libération de Georges Abdallah
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La 12e manifestation de Lannemezan a été, de nouveau cette année, unanimement saluée et son succès pleinement reconnu puisqu'encore plus de personnes que l'an passé (plus d'un millier alors dénombré) se sont retrouvées pour exiger la libération de Georges Abdallah. Force est de constater que parmi les manifestants, on retrouve, cette année encore, les soutiens inconditionnels, de longue date, de notre camarade mais il est clair que Lannemezan a regroupé, cette année encore, également des participants venus pour la première fois et récemment mobilisés : une mobilistation donc accrue et sans cesse renouvelée !
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L’Appel au mois international d’actions pour la libération de Georges Abdallah, appelé par la Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah, a recueilli plus de soixante-dix signatures : il a été signé par de nombreux collectifs de soutien, organisations politiques, syndicats en France et à l’international.
Premiers signataires :
Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (C.L.G.I.A)
Campagne internationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (Liban)
Collectif révolutionnaire internationaliste pour la libération des prisonniers révolutionnaires (le CRI Rouge)
Comité d’actions et de soutien aux luttes du peuple marocain
Comité de défense populaire de Tunisie
Car t'y es Libre (Istres)
Poitiers Palestine
Association Nationale des Communistes (A.N.C)
Union juive française pour la Paix (U.J.F.P)
A.F.P.S 63
Collectif 74 pour la libération de Georges Abdallah (Clga74)
Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (F.U.I.Q.P)
L'Union Syndicale Solidaires 31
Comité Action Palestine - Couserans Palestine
International Solidarity Movement - France (I.S.M-France)
Nouvelle Époque
Ligue de la Jeunesse Révolutionnaire
Jeunes révolutionnaires
Comité tunisien pour la libération de Georges Abdallah
SRI (Socorro Rojo Internacional)
A.T.I.K (Confédération européenne des travailleurs turcs en Europe)
U.P.O.T.U.D.A.K (Comité international de solidarité avec les prisonniers politiques)
Plate-forme Charleroi-Palestine
L'Appel belge pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
C.A.P.J.P.O Euro-Palestine
Union syndicale Solidaires
Collectif Palestine Vaincra
Samidoun Région Parisienne
Réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun
Parti des Indigènes de la République (P.I.R)
Secours Rouge arabe
Compagnie Jolie Môme
A.F.P.S d'Albertville
P.M.N Editions
Rete dei Comunisti
N.P.A 81
Association femmes plurielles
Cercle Manouchian - U.L CGT 18e
CGT Énergie
Parti Révolutionnaire des Travailleurs (D.I.P)
Les Amis de la Palestine contre l’impérialisme et le sionisme
A.F.P.S 82
Réseau International d'Appui aux Prisonnier.e.s Politiques au Chili (Riappech)
Union Locale CGT d'Annecy& Environs
Collectif 65 pour la libération de Georges Abdallah
Collectif 32 pour la libération de Georges Abdallah
Corsica Palestina
Proletari Comunisti Italia
Soccorso Rosso Proletario Italia - ICSPWI
C.R.A.C
A.M.F.P Aubagne
CP81
Secrétariat international de la C.N.T
Patriotes Démocrates Marxistes-Léninistes (Tunis)
Grup Yorum (Turquie)
Assemblée de Montpellier contre les violences d’État et pour les libertés
Le Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe
Collectif "Bassin minier" pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
Coordination Internationale de Solidarité et pour la liberté des prisonniers politiques révolutionnaires du monde
Collectif Palestine 69
Collectif Bordeaux En Luttes
Orchestre Poétique d’Avant-guerre (O.P.A)
Collectif Contre Les Abus Policiers (C.L.A.P33)
Collectif Jaunes Etc 33
Front anti-impérialiste
Front populaire de Turquie
Association des avocats Méditerranée Paris/Tunis
Union des avocats arabes (Le Caire)
Ordre national des avocats de Tunisie
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Ne laissons plus faire ! Mobilisation générale pour la libération de Georges Abdallah !
22 septembre – 22 octobre 2022 : mois international d’actions pour sa libération !
« Depuis le tout début des années 1970, la liquidation de la révolution palestinienne est à l’ordre du jour des forces impérialistes et de leurs affidés réactionnaires régionaux. Les guerres et les massacres se sont succédé depuis et les masses populaires y ont fait face avec les moyens et les capacités disponibles…bien que la révolution ait été tiraillée (elle l’est toujours aujourd’hui) entre deux pôles : l’un cherchant à tout prix les négociations et les concessions sans fin et l’autre s’attachant à la résistance par tous les moyens et particulièrement la lutte armée. D’innombrables batailles ont été livrées, certaines ont été perdues, d’autres ont été gagnées, mais dans l’ensemble et en dépit de toutes les pertes et en dépit de toutes les erreurs, les masses populaires ont pu consolider certaines réalisations dont personne ne peut aujourd’hui en contester la portée stratégique ». (Déclaration du 27 juin 2020)
Cette parole de Georges Abdallah – comme tant d’autres – résument bien à elle seule son identité politique, son parcours de lutte, ses combats avec ces innombrable batailles qu’il a menées avec les forces révolutionnaires palestiniennes et libanaises et durant toute sa vie, en faveur de la juste et légitime cause du peuple palestinien, sans concessions, sans trahisons mais bien toujours en soutien actif à « l’autre pôle » : « celui de la résistance par tous les moyens et particulièrement la lutte armée » pour la libération de la Palestine, toute la Palestine parce que « la Palestine ne peut que vaincre ! La Palestine vaincra ! » (12 octobre 2019)
Cette ligne et cette action politiques, Georges Abdallah les a toujours revendiquées, défendues, sans jamais se renier. Et alors que la justice, elle, a déjà autorisé par deux fois sa libération (en 2003 puis en 2013), c’est bien là la raison principale de l’acharnement de l’Etat français dans son refus de libérer ce résistant - lui qui selon la DST, déjà en 2007, représenterait « une menace pour la sécurité » de la France et dont « les convictions anti-impérialistes et anti- israéliennes sont restées intactes ».
Face à cette obstruction politique de l’Etat français, après 38 ans de détention et alors qu’il est libérable depuis 1999, Georges Abdallah poursuit inlassablement son combat politique alors que parallèlement la mobilisation pour sa libération s’amplifie année après année sur le plan national mais aussi à l’étranger. Ce soutien construit pas à pas se mène « dans la diversité des expressions » sur tous les fronts en exprimant notre entière solidarité avec notre camarade partout où nous sommes et inscrit sa libération « dans la dynamique globale des luttes en cours ».
Cette mobilisation a ses rendez-vous unitaires pour toujours plus coordonner la lutte et intensifier le rapport de force : le prochain est celui du « mois international d’actions pour la libération de Georges Abdallah » où durant un mois, du 22 septembre au 22 octobre 2022, nous appelons toutes les forces solidaires progressistes et révolutionnaires en France et sur le plan international à s’engager en actions contre « la politique d’anéantissement dont font l’objet les protagonistes révolutionnaires » et en l’occurrence Georges Abdallah. Partout où nous sommes, durant ce mois, ne laissons pas un espace politique vacant sans que l’exigence de la libération de notre camarade ne soit imposée à l’ordre du jour ; partout où nous sommes, durant ce mois, faisons entendre devant tous les représentants de l’Etat français (ambassades, consulats, ministères, préfectures, assemblées départementales, régionales, nationale et sénatoriale) l’impérative nécessité de faire signer par le ministre de l’Intérieur l’arrêté d’expulsion conditionnant la libération de Georges Abdallah ! Partout où nous sommes, durant ce mois, ne laissons pas un espace public libre où ne soient données à voir la situation de notre camarade et notre exigence de le voir libéré.
Que mille initiatives solidaires fleurissent, du 22 septembre au 22 octobre 2022, pour faire pression sur l’Etat français et exiger la libération de Georges Abdallah ! Que mille initiatives fleurissent durant ce mois pour que soit entendu et réalisé ce qu’il a énoncé dans sa dernière déclaration de 18 juin dernier à l’occasion de la célébration de la journée internationale du prisonnier révolutionnaire : « peut-être serait-il temps que cette journée soit destinée à interpeller et encourager les forces vives de la révolution et ses avant-gardes combattantes, afin qu’elles mettent en œuvre toutes les mesures nécessaires à l’expression pratique de la ferme détermination d’arracher nos camarades aux griffes de leurs criminels geôliers ! ».
L’acmé de cette mobilisation sera à Lannemezan la manifestation du 22 octobre 2022 à partir de 14h, pour que nous soyons toujours plus nombreux à « quelques mètres de ces abominables murs » à faire résonner, par-delà les barbelés et les miradors, l’écho de nos slogans et faire entendre à notre camarade et à ses geôliers notre détermination à ne rien lâcher jusqu’à sa libération.
ABDALLAH, ABDALLAH, TES CAMARADES SONT LÀ !
GEORGES ABDALLAH EST DE NOS LUTTES, NOUS SOMMES DE SON COMBAT !
PALESTINE VIVRA ! PALESTINE VAINCRA !
LIBERTÉ POUR GEORGES ABDALLAH l
Paris, le 5 septembre 2022
Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah
campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com
Facebook : pour la libération de Georges Abdallah
Le 5 septembre 2022 dernier, la Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah a, cette année encore, appelé à un mois international d’actions pour la libération de notre camarade. Guidés par la ferme conviction que ce combat devait se mener sur le terrain politique puisque le refus par l’Etat français de libérer Georges Abdallah relève bien d’une décision politique, nombreux ont été encore les organisations et collectifs à soutenir cet appel et à s’engager concrètement sur le terrain des luttes, partout en France et à l’international, afin d’amplifier la mobilisation et contribuer à faire connaître la situation et le combat de Georges Abdallah.
Mois d’actions à Paris et sa région
Georges Abdallah, tes camarades sont là !
Il est de nos luttes ! Nous sommes de son combat ! Liberté pour Georges Abdallah !
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Chers amis, chers camarades,
merci à vous tous merci d’avoir fait le choix aujourd’hui d’être présents pour exprimer aussi, à travers cette initiative et de manière unitaire, votre solidarité, toute votre solidarité à notre camarade Georges Abdallah.
Chers amis, chers camarades,
encore « Une nouvelle journée sanglante au Proche-Orient ! Un soldat israélien a été tué dans une attaque armée samedi 8 octobre dans la soirée à Jérusalem-Est, et deux adolescents palestiniens ont été tués, plus tôt, dans un raid israélien en Cisjordanie occupée. De nouveaux témoignages d’une recrudescence des violences qui « alarme » l’ONU. »
Cette entrée en matière - chacun, réuni ici, l’a bien compris - n’est pas une citation tirée d’une déclaration de notre camarade Georges Abdallah ; pour autant, nous avons fait le choix aujourd’hui d’introduire notre propos en citant les premières lignes d’un article d’un grand quotidien national car il nous semble qu’avec ces quelques mots tout est dit.
Tout est dit, au quotidien et en boucle, du positionnement de ces médias chiens de garde de l’impérialisme et de leur désinformation ! Tout est dit ! D’abord, par cette banalisation du décompte macabre des « journées sanglantes au Proche-Orient » sans que jamais ne soient rappelées les racines du mal ni les raisons qui poussent tout un peuple, jusqu’à ses adolescents, à appliquer son droit juste et légitime à se révolter et à se battre jusque dans son sang. Tout est dit ! Également, dans ce rapprochement éhonté du bourreau et de la victime, du colon et du colonisé, de l’opprimé et de l’oppresseur mis sur le même plan des sacrifiés. Aussi, tout est dit dans cette requalification constante d’actes de résistance de libération nationale en « attaques armées » assimilées par-là même implicitement et pour travailler l’inconscient collectif à des actes criminels aveugles et terroristes. Tout est dit par cette formulation savamment orchestrée mentionnant toujours en premier lieu l’attaque de « l’agresseur » palestinien et en conséquence la riposte en légitime défense de l’agressé sioniste pour justifier par-là même tous les moyens mis en ordre de cette soi-disant contre-attaque défensive. Tout est dit jusqu’aux nominations employées : avec d’un côté la reconnaissance explicite de l’existence d’un état sioniste martelée ici à travers la mention de « ce soldat israélien » et de « ce raid israélien » et de l’autre une omission de taille à travers cette mention de la Cisjordanie occupée sans que soit nommé l’occupant. Enfin tout est dit jusqu’à énoncer sans vergogne l’hypocrisie des « alarmes » de l’ONU - organisation en l’occurrence des impérialistes unis – et dont l’inaction ne serait-ce que pour faire appliquer les résolutions votées en son sein est bien la démonstration flagrante du soutien inconditionnel et historique apporté à l’entité sioniste.
Mais en même temps par ces quelques lignes, tout est dit aussi de ce que ne peut dissimuler la plus féroce des propagandes. Ces « nouvelles journées sanglantes au Proche-Orient » sont aussi à décrypter comme autant de signes de la persistance de la résistance héroïque du peuple palestinien qui inlassablement, raids après raids, depuis 1948, poursuit son combat contre l’occupant sioniste afin de libérer sa terre, la Palestine, toute la Palestine. Et si l’ONU s’alarme de la recrudescence des violences, c’est bien qu’en d’autres termes elle s’alarme de la recrudescence des forces de la résistante qui jour après jour, certes, paient un tribut très lourd mais réussit aussi à frapper l’ennemi en plein cœur, jusqu’à Jérusalem-Est, et ce malgré toute l’armada déployée par ce « bras organique des impérialistes » que représente l’entité sioniste. Si l’ONU s’alarme de la recrudescence des violences, c’est qu’elle sait bien que derrière cette recrudescence se lit aussi et surtout la continuité de cette résistance qui génération après génération reprend le flambeau car comme l’ont démontré toutes les luttes de libération nationale passées, la résistance engendre la résistance. Jour après jour, année après année, la confrontation perpétuelle à l'ennemi n'a de cesse d'engendrer les forces de cette "indomptable résistance" qui se forge, s'affirme, se consolide et s'unifie dans et par sa lutte de libération ; jour après jour, année après année, la confrontation inévitable à l'ennemi et à son projet d'anéantissement n'admet qu'une seule riposte possible : la résistance comme seule voix, comme seule voie de l'existence ! Toute l'Histoire de la Palestine passée et présente le démontre : Palestine vivra ! Palestine vaincra ! D’où les « alarmes » de l’ONU.
Nous vaincrons ! « La Palestine vivra ! La Palestine, certainement, vaincra ! ». Telle est l'affirmation ferme et sans concession, l'intime conviction sans faille ni compromission qui ponctue chacune des déclarations de notre camarade Georges Abdallah. Cette certitude jamais ébréchée n'est pas un simple mot d'ordre fédérateur repris ici et là ; elle n'est pas non plus le reflet d'un optimisme historique idéaliste d'un "protagoniste révolutionnaire" déconnecté de la réalité. Bien au contraire : elle est le fruit d'une analyse et d'une compréhension au plus près des lois qui régissent la lutte de libération nationale du peuple palestinien et qui induisent qu'inéluctablement la victoire est au bout du fusil. Certainement, sans aucun doute, indubitablement, inévitablement
Cette conviction, Georges Abdallah ne l’a pas seulement clamé durant toute sa vie ; il s’est engagé en actes pour la servir et faire en sorte d’aider à sa réalisation. Or c’est bien pour cet engagement à jamais revendiqué que l’État français continue à le maintenir en détention après ces 38 années de cette petite éternité que représente la prison à vie. Nous le savons bien : Georges Abdallah est en prison pour la lutte politique qui a été et est encore la sienne, pour les idées et les idéaux qu’il n’a eu de cesse de proclamer et de ne jamais renier : anti-impérialistes, anticapitalistes, antisionistes et antifascistes. C’est pour ses idées et son combat révolutionnaire qu’il est encore détenu aujourd’hui. C’est pour ses idées et son combat révolutionnaire que le nous soutenons et que nous exigeons sa libération.
A l’heure où partout les contradictions s’aiguisent, où le monde s’embrase sous le coup de leurs guerres impérialistes de basse et haute intensités – d’Afrique à l’Ukraine en passant par le Pacifique et où «la crise du système capitaliste moribond » est explosive sur le plan politique, économique, social et écologique ; dans cette guerre ouvertement déclarée contre les peuples, contre le peuple et les classes populaires, nous le savons, Georges Abdallah est et sera de nos luttes tout comme nous sommes et serons de son combat.
Georges Abdallah, tes camarades sont là ! Georges Abdallah, tes camarades sont là, aujourd’hui à Paris mais aussi partout en France et à l’étranger dans le cadre international d’actions appelé pour exiger ta libération. Et fort de cet esprit unitaire nous répondrons aussi tous présents à Lannemezan, le samedi 22 octobre, pour, par-delà les murs et les barbelés, nous engager à continuer le combat pour ta libération pour la victoire ou la victoire !
La résistance est un droit ! Liberté pour Georges Abdallah !
« Que mille initiatives solidaires fleurissent en faveur de la Palestine et sa prometteuse Résistance.
La solidarité, toute la solidarité avec les résistants dans les geôles sionistes et ailleurs de par le monde !
Honneur aux masses populaires en lutte !
À bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes et autres réactionnaires arabes !
« Le capitalisme n’est plus que barbarie, honneur à tous ceux et celles qui s’y opposent dans la diversité de leurs expressions ! » (Georges Abdallah)
Paris, le 14 octobre 2022
Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah
Campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com
21 octobre 2022- Un CAR PARIS-LANNEMEZAN au complet !
Mois d’actions sur le plan national
Que mille initiatives fleurissent pour la libération de Georges Abdallah et de tous les prisonniers palestiniens palestiniens !
Mois d’actions en France
Libérons-le !
Mois d’actions en France
Arborant un t-shirt exigeant la libération de Georges Abdallah et un drapeau palestinien, ces jeunes partisans ont pu donner une grande visibilité à la juste lutte du peuple palestinien et de Georges Abdallah.
Mois d’actions en France
12 octobre 2022 - Rassemblement à l'appel de la CGT de Martigues pour la liberté de Georges Abdallah et de Salah Hamouri
Mois d’actions en France
Mois d’actions en France
Un rassemblement combattif, déterminé et où à la fin de l'activité, les camarades ont su faire face à une attaque d'une vingtaine de fascistes qui n'ont pas supporté les couleurs de la Palestine ni les discours rouges énoncés : anti-impérialistes, antisionistes et antifascistes.
Cette initiative devant le tribunal de Lyon où a été condamné notre camarade s'inscrit dans le mois international d'actions pour la libération de Georges Abdallah.
http://collectif69palestine.free.fr/spip.php?article1519
https://www.youtube.com/watch?v=Ma38d5Vb-w0
Mois d’actions en France
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Participons activement au mois international en faveur de la libération de Georges Abdallah - Non à l’assassinat à long terme de Georges Abdallah !
Il n’est plus question de compter combien de fois nous avons pu crier « Libérons Georges Abdallah ! ». Cette exigence intimement liée à la conviction et l’idéologie de chaque révolutionnaire sincère, se doit aujourd’hui d’être étudiée, si ce n’est questionnée. Nous faisons face à un constat : malgré tous nos cris et demandes, nos actions, Georges n’est pas libre.
Si nous regardons seulement cet aspect, nous n’étudions pas les deux aspects de chaque phénomène. Oui, Georges n’est pas encore libre, c’est un fait. Mais, dialectiquement, en observant le second aspect de ce phénomène, deux éléments principaux sont à mettre en avant. Notre camarade Georges, communiste réel et sincère, continue de déjouer le plan d’assassinat à long terme que l’Etat français applique. 38 ans de prison, mais notre camarade continue de porter haut le Drapeau Rouge et la nécessité de s’organiser par et pour la Révolution, pour que le peuple palestinien balaye définitivement l’entité sioniste Israël de la mer au Jourdain, et pour que les peuples du monde balayent l’impérialisme de la surface de la Terre. Le second élément à mettre en avant est que les forces demandant sa libération – les héroïques avant-gardes combattantes des masses palestiniennes, les masses palestiniennes, les révolutionnaires et soutiens de la juste lutte du peuple Palestinien -, ne cessent de se renforcer et de se développer. Prenant l’exemple de la France, les soutiens sincères pour la plupart membres de la Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah, par leur travail acharné, ont su développer et augmenter leur mobilisation, dans le but toujours plus pressant de faire libérer notre camarade. C’est aussi un constat, très encourageant.
Nous pensons, au vu de la situation mondiale, au vu de la course à l’armement des puissances impérialistes, de l’accélération de la tendance à la guerre dans le monde, mais surtout au vu de l’affirmation de la tendance principale dans le monde qu’est la Révolution, que nous devons nous mettre en ordre de bataille et matérialiser nos mots d’ordre dans une pratique toujours plus déterminée et combattive.
Prenons exemple sur la détermination de l’héroïque résistance palestinienne, qui continue de porter des coups à l’entité sioniste Israël. Prenons exemple sur les masses palestiniennes, qui continuent de lutter inlassablement, et ce jusqu’à la victoire définitive. Prenons exemple sur notre camarade Georges, qui continue de transformer sa cellule de prison en une tranchée de combat, défiant la tête haute l’impérialisme et le défaitisme. Au vu des circonstances énoncées précédemment, au vu du plan d’assassinat à long terme appliqué contre notre camarade, nous devons nous mettre à la hauteur de l’époque.
Voilà pourquoi nous appelons à rejoindre la Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah. Voilà pourquoi nous appelons à intensifier nos actions pour cesser de demander la libération de notre camarade, mais pour exiger cette dernière et développer un rapport de force nécessaire pour rendre cette décision possible. Le peuple palestinien l’exige, notre devoir de révolutionnaire également. Reprenons l’initiative, ayons de l’audace. Par des milliers d’actions de masse, combattives, originales, déterminées, occupons l’espace public, les médias. Faisons en sorte que la bourgeoisie n’ait d’autre choix que de parler de Georges, puis de le libérer.
Faisons notre examen de conscience, chassons le doute et l’incertitude et embrassons de toute notre âme la juste cause du peuple Palestinien. Continuons à développer un processus qui permettra de libérer Georges Abdallah prochainement.
« Il ne suffit pas que l’État du Liban ‘’exige’’ ou plutôt ‘’demande’’ ma libération, il faut encore que le rapport de force réellement existant puisse faire comprendre aux représentants de l’impérialisme français que mon incarcération commence à peser plus lourd que les possibles menaces inhérentes à ma libération ». Georges Abdallah
Que les actions parlent !
Stop à l’assassinat à long terme de Georges Abdallah !
Palestine vivra et vaincra !
Ligue de la Jeunesse révolutionnaire
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Chers amis, chers camarades,
merci tout d’abord aux organisateurs pour la tenue de ce rassemblement et de nous donner cette fois encore la parole pour faire entendre avec vous la cause et le combat de notre camarade Georges Abdallah. À vous tous merci d’avoir fait le choix aujourd’hui d’être présents pour exprimer aussi, à travers cette initiative et de manière unitaire, votre solidarité, toute votre solidarité à notre camarade Georges Abdallah.
Chers amis, chers camarades,
encore « Une nouvelle journée sanglante au Proche-Orient ! Un soldat israélien a été tué dans une attaque armée samedi 8 octobre dans la soirée à Jérusalem-Est, et deux adolescents palestiniens ont été tués, plus tôt, dans un raid israélien en Cisjordanie occupée. De nouveaux témoignages d’une recrudescence des violences qui « alarme » l’ONU. »
Cette entrée en matière - chacun, réuni ici, l’a bien compris - n’est pas une citation tirée d’une déclaration de notre camarade Georges Abdallah ; pour autant, nous avons fait le choix aujourd’hui d’introduire notre propos en citant les premières lignes d’un article d’un grand quotidien national car il nous semble qu’avec ces quelques mots tout est dit.
Tout est dit, au quotidien et en boucle, du positionnement de ces médias chiens de garde de l’impérialisme et de leur désinformation ! Tout est dit ! D’abord, par cette banalisation du décompte macabre des « journées sanglantes au Proche-Orient » sans que jamais ne soient rappelées les racines du mal ni les raisons qui poussent tout un peuple, jusqu’à ses adolescents, à appliquer son droit juste et légitime à se révolter et à se battre jusque dans son sang. Tout est dit ! Également, dans ce rapprochement éhonté du bourreau et de la victime, du colon et du colonisé, de l’opprimé et de l’oppresseur mis sur le même plan des sacrifiés. Aussi, tout est dit dans cette requalification constante d’actes de résistance de libération nationale en « attaques armées » assimilées par-là même implicitement et pour travailler l’inconscient collectif à des actes criminels aveugles et terroristes. Tout est dit par cette formulation savamment orchestrée mentionnant toujours en premier lieu l’attaque de « l’agresseur » palestinien et en conséquence la riposte en légitime défense de l’agressé sioniste pour justifier par-là même tous les moyens mis en ordre de cette soi-disant contre-attaque défensive. Tout est dit jusqu’aux nominations employées : avec d’un côté la reconnaissance explicite de l’existence d’un état sioniste martelée ici à travers la mention de « ce soldat israélien » et de « ce raid israélien » et de l’autre une omission de taille à travers cette mention de la Cisjordanie occupée sans que soit nommé l’occupant. Enfin tout est dit jusqu’à énoncer sans vergogne l’hypocrisie des « alarmes » de l’ONU - organisation en l’occurrence des impérialistes unis – et dont l’inaction ne serait-ce que pour faire appliquer les résolutions votées en son sein est bien la démonstration flagrante du soutien inconditionnel et historique apporté à l’entité sioniste.
Mais en même temps par ces quelques lignes, tout est dit aussi de ce que ne peut dissimuler la plus féroce des propagandes. Ces « nouvelles journées sanglantes au Proche-Orient » sont aussi à décrypter comme autant de signes de la persistance de la résistance héroïque du peuple palestinien qui inlassablement, raids après raids, depuis 1948, poursuit son combat contre l’occupant sioniste afin de libérer sa terre, la Palestine, toute la Palestine. Et si l’ONU s’alarme de la recrudescence des violences, c’est bien qu’en d’autres termes elle s’alarme de la recrudescence des forces de la résistante qui jour après jour, certes, paient un tribut très lourd mais réussit aussi à frapper l’ennemi en plein cœur, jusqu’à Jérusalem-Est, et ce malgré toute l’armada déployée par ce « bras organique des impérialistes » que représente l’entité sioniste. Si l’ONU s’alarme de la recrudescence des violences, c’est qu’elle sait bien que derrière cette recrudescence se lit aussi et surtout la continuité de cette résistance qui génération après génération reprend le flambeau car comme l’ont démontré toutes les luttes de libération nationale passées, la résistance engendre la résistance. Jour après jour, année après année, la confrontation perpétuelle à l'ennemi n'a de cesse d'engendrer les forces de cette "indomptable résistance" qui se forge, s'affirme, se consolide et s'unifie dans et par sa lutte de libération ; jour après jour, année après année, la confrontation inévitable à l'ennemi et à son projet d'anéantissement n'admet qu'une seule riposte possible : la résistance comme seule voix, comme seule voie de l'existence ! Toute l'Histoire de la Palestine passée et présente le démontre : Palestine vivra ! Palestine vaincra ! D’où les « alarmes » de l’ONU.
Nous vaincrons ! « La Palestine vivra ! La Palestine, certainement, vaincra ! ». Telle est l'affirmation ferme et sans concession, l'intime conviction sans faille ni compromission qui ponctue chacune des déclarations de notre camarade Georges Abdallah. Cette certitude jamais ébréchée n'est pas un simple mot d'ordre fédérateur repris ici et là ; elle n'est pas non plus le reflet d'un optimisme historique idéaliste d'un "protagoniste révolutionnaire" déconnecté de la réalité. Bien au contraire : elle est le fruit d'une analyse et d'une compréhension au plus près des lois qui régissent la lutte de libération nationale du peuple palestinien et qui induisent qu'inéluctablement la victoire est au bout du fusil. Certainement, sans aucun doute, indubitablement, inévitablement
Cette conviction, Georges Abdallah ne l’a pas seulement clamé durant toute sa vie ; il s’est engagé en actes pour la servir et faire en sorte d’aider à sa réalisation. Or c’est bien pour cet engagement à jamais revendiqué que l’État français continue à le maintenir en détention après ces 38 années de cette petite éternité que représente la prison à vie. Nous le savons bien : Georges Abdallah est en prison pour la lutte politique qui a été et est encore la sienne, pour les idées et les idéaux qu’il n’a eu de cesse de proclamer et de ne jamais renier : anti-impérialistes, anticapitalistes, antisionistes et antifascistes. C’est pour ses idées et son combat révolutionnaire qu’il est encore détenu aujourd’hui. C’est pour ses idées et son combat révolutionnaire que le nous soutenons et que nous exigeons sa libération.
A l’heure où partout les contradictions s’aiguisent, où le monde s’embrase sous le coup de leurs guerres impérialistes de basse et haute intensités – d’Afrique à l’Ukraine en passant par le Pacifique et où «la crise du système capitaliste moribond » est explosive sur le plan politique, économique, social et écologique ; dans cette guerre ouvertement déclarée contre les peuples, contre le peuple et les classes populaires, nous le savons, Georges Abdallah est et sera de nos luttes tout comme nous sommes et serons de son combat.
Georges Abdallah, tes camarades sont là ! Et c’est bien en ce sens que nous saluons le rassemblement d’aujourd’hui qui unit toutes les forces vives en soutien à la Palestine et à sa glorieuse résistance et à l’un de ses plus fidèles combattants : Georges Abdallah. Georges Abdallah, tes camarades sont là, aujourd’hui à Lyon mais aussi partout en France et à l’étranger dans le cadre international d’actions appelé pour exiger ta libération. Et fort de cet esprit unitaire nous répondrons aussi tous présents à Lannemezan, le samedi 22 octobre, pour, par-delà les murs et les barbelés, nous engager à continuer le combat pour ta libération pour la victoire ou la victoire !
La résistance est un droit ! Liberté pour Georges Abdallah !
« Que mille initiatives solidaires fleurissent en faveur de la Palestine et sa prometteuse Résistance.
La solidarité, toute la solidarité avec les résistants dans les geôles sionistes et ailleurs de par le monde !
Honneur aux masses populaires en lutte !
À bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes et autres réactionnaires arabes !
« Le capitalisme n’est plus que barbarie, honneur à tous ceux et celles qui s’y opposent dans la diversité de leurs expressions ! » (Georges Abdallah)
Paris, le 14 octobre 2022
Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah
Campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com
Comme nous le montrent aujourd‘hui les Palestiniens, et auparavant tous les peuples qui se sont libérés du colonialisme, seule la détermination et la résistance payent. Exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah et celle des milliers de prisonniers palestiniens, c’est dénoncer le sionisme partout où il sévit, et soutenir le combat de la résistance jusqu’à la victoire de la liberté en Palestine, en France et partout dans le monde.
Force et honneur au peuple palestinien !"
Mois d’actions en France
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Comité Action Palestine (15 octobre 2022)
Résister au colonialisme !
Face à la violence coloniale qui essaye de l’anéantir depuis plus de 100 ans, le peuple palestinien résiste. Chaque jour, avec les moyens dont il dispose, il fait œuvre de détermination et de courage pour libérer sa terre. Il sait que l’autodétermination se gagne par le fusil parce que le colon ne lui laisse pas d’autre choix.
Dans cette marche vers la libération, les Palestiniens franchissent actuellement une nouvelle étape. Alors qu’il y a trois décennies, les sionistes croyaient avoir définitivement muselé la Résistance via les Accords d’Oslo, le colonialisme produisant toujours les mêmes effets, c’est toute une nouvelle génération de résistants qui se soulève aujourd’hui, enterrant une bonne fois pour toutes ces soi-disant accords de paix. L’armée sioniste n’ose plus s’aventurer durablement à Gaza qui s’est armé pour riposter efficacement contre toute nouvelle attaque et dispose des moyens militaires dissuasifs. Même si elles se succèdent à un rythme soutenu (2009, 2012, 2014, 2021, 2022) et font de nombreux martyrs, chaque guerre contre Gaza est plus courte que la précédente, les sionistes négociant rapidement un cessez-le-feu sous la menace des missiles palestiniens.
A son tour, la Cisjordanie se soulève. Bien que l’Autorité palestinienne mène une politique très répressive pour juguler la détermination des Palestiniens, les actes de résistance se sont multipliés ces dernières années. Ce fut d’abord l’Intifada aux couteaux en 2015, en réponse aux menaces qui pèsent sur la Mosquée al-Aqsa. Ces attaques ciblant les colons où qu’ils se trouvent a fait changer la peur de camp et redonner confiance à la jeunesse palestinienne. Dans le secret des camps de réfugiés, à Jénine, Naplouse, Tulkarem, la résistance armée s’est réorganisée en faisant taire, comme à Gaza, les divergences politiques entre les grandes factions palestiniennes. Depuis quelques mois, et surtout depuis l’assassinat en mai dernier de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh, les menaces grandissantes sur la Mosquée al-Aqsa en tant que symbole de la souveraineté palestinienne sur cette terre et l’assassinat de nombreux résistants, les Brigades de Jénine ou les membres de la Fosse aux Lions à Naplouse sortent au grand jour. Ces dernières semaines ont été décisives, car bien que la jeunesse paye le prix fort (plus de 100 martyrs en 2022), les opérations de résistance contre l’armée coloniale et les colons se multiplient partout en Cisjordanie. La répression menée par les forces ennemies et les collaborateurs de l’Autorité palestinienne n’y peut rien car pour chaque martyr, dix nouveaux résistants se lèvent. Depuis quelques jours, suite à l’opération spectaculaire de Shuafat, c’est toute la population qui se joint à la Résistance en appelant à la désobéissance civile et à la grève générale. Nulle part les sionistes sont à l’abri et la marge de manœuvre du pouvoir colonial se rétrécit car ne peut pas mener d’opération militaire d’envergure, comme à Gaza, sur un territoire aussi grand. Même si le chemin est encore long, cette nouvelle étape de la lutte de libération appelle à l’optimisme quant à la victoire du peuple palestinien.
Sur ce chemin, il marche dans les pas du peuple algérien qui, après 130 ans d’occupation, a réussi à se libérer du joug colonial français grâce à sa résistance déterminée. Contrairement à ce que beaucoup voudraient faire croire, ce qui se passe en Palestine depuis plus de 100 ans est un processus colonial qui ressemble par bien des aspects au colonialisme français en Algérie. Rappelons-nous des massacres du 17 octobre 1961, où plusieurs milliers de manifestants algériens défilant pacifiquement ont été sauvagement réprimés et des centaines assassinés en plein Paris par la police française. La France de 1961, c’est la France de l’oppression coloniale, celle de la guerre d’Algérie, celle qui met en œuvre les mêmes méthodes racistes et criminelles contre la résistance armée en Algérie et les immigrés algériens, les considérant toutes deux comme des menaces pour l’intégrité de la République française. Pourtant 60 ans plus tard, la République française n’a pas changé. Elle entretient toujours le même rapport avec ceux qui sont originaires de son ancien empire colonial. Rien ne peut changer puisque la politique impérialiste française et sa mission dite « civilisatrice » sont des éléments constitutifs de la Nation française.
C’est aussi à ce titre que la France maintient en détention depuis 38 ans Georges Ibrahim Abdallah, un résistant libanais antisioniste, alors qu’il est libérable depuis plus de 20 ans et que plusieurs décisions de justice récentes ordonnent sa libération sous condition d’expulsion. Incarcéré depuis 1984, Georges Ibrahim Abdallah a battu le record détenu jusque-là par Nelson Mandela (24 ans) et revendique désormais le titre de «doyen des prisonniers politiques dans le monde ». A l’instar des autorités d’occupation en Palestine qui maintiennent en détention administrative, c’est-à-dire sans procédure juridique ni jugement plusieurs centaines de prisonniers politiques palestiniens, la France bafoue sa propre justice en maintenant Georges Ibrahim Abdallah en prison. A ce déni de justice, s’ajoute la tentative de criminalisation du soutien à ce prisonnier politique. En mars 2022, le ministère de l’intérieur a considéré que la solidarité du Comité Action Palestine avec Georges Ibrahim Abdallah constituait l’un des motifs suffisants pour justifier la dissolution de l’association. Par le maintien de Georges Ibrahim Abdallah en prison et la tentative de réprimer le mouvement de solidarité avec la lutte du peuple palestinien, le gouvernement français montre une fois de plus son alignement sur ce mouvement colonial et raciste qu’est le sionisme.
Comme nous le montrent aujourd’hui les Palestiniens, et auparavant tous les peuples qui se sont libérés du colonialisme, seule la détermination et la résistance payent. Exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah et celle des milliers de prisonniers palestiniens, c’est dénoncer le sionisme partout où il sévit, et soutenir le combat de la résistance jusqu’à la victoire de la liberté en Palestine, en France et partout dans le monde.
Force et honneur au peuple palestinien !
Rappelons-nous !
"En mars 2022, le ministère de l’intérieur a considéré que la solidarité du Comité Action Palestine avec Georges Ibrahim Abdallah constituait l’un des motifs suffisants pour justifier la dissolution de l’association" (déclaration du Comité Action Palestine)
Celles et ceux qui veulent se joindre à la mobilisation de Lannemezan sont invités à prendre contact au plus vite avec l'ANC Vaucluse-Durance-Camargue afin de prévoir covoiturages et compagnie.
Vive le prolétariat de France dans sa juste lutte!
Vive le peuple de Palestine qui garde sa fierté malgré les coups et l'indifférence du monde!
Vivent les lanceurs d'alerte et les combattants pour un monde plus juste, et en particulier vive Georges Abdallah !
Dans le cadre du mois international d'actions pour la libération de Georges Abdallah, nous appelons aux rassemblement des Progressistes pour la Libération de notre Camarade.
22 septembre – 22 octobre 2022 : mois international d’actions pour sa libération !"
Mois d’actions en France
15 et 16 octobre 2022 - Participation du Collectif Palestine Vaincra au Festival Tadamun à Montbrun-Bocage organisé par les associations Couserans Palestine et Palestine Volvestre mais aussi bien d'autres initiatives dans le cadre de ce mois international d'actions dont Palestine Vaincra est d'ailleurs l'un des signataires de l'appel lancé par la Campagne Unitaire.
Lors de la manifestation syndicale du 29 septembre, nous avons déployé une grande banderole au-dessus de la manifestation attirant l’attention de milliers de personnes. Le 11 octobre à la Maison de Quartier de Bagatelle, nous avons organisé la quatrième projection du documentaire « Fedayin, le combat de Georges Abdallah » qui a réuni de nombreuses personnes. Par ailleurs, nous étions également présents durant le Festival Tadamun à Montbrun-Bocage le weekend du 15 et 16 octobre en tenant une table de presse et en intervenant lors d’une table ronde, notamment à propos du sort réservé à Georges Abdallah. Durant ce même weekend, nous avons participé à des initiatives anticolonialistes liant le combat du peuple algérien contre la colonisation française à celu que mène aujourd’hui le peuple palestinien face à la colonisation sioniste. Une nouvelle fois, Georges Abdallah était mis à l’honneur durant ces événements.
Parallèlement, nous avons initié un appel local unitaire pour la libération de Georges Abdallah qui a été signé par plus de 30 organisations locales. Finalement, c’est plus d’une centaine de Toulousains qui ont participé à la manifestation du 22 octobre avec l’organisation d’un bus, d’un mini-bus et des covoiturages". (site Palestine Vaincra)
Mois d’actions en France
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Puis, à partir de 16h, devant un grand portrait de Georges Abdallah visible par les automobilistes au feu rouge voisin, une douzaine de militant-e-s AFPS 63 ont distribué 600 tracts aux étudiants et passants du quartier des facultés de droit et de lettres, qui ont à leur tour signé 73 pétitions à Mr Macron. De nombreux étudiant-e-s ne connaissant pas le cas de G.I.A. ont été scandalisé-e-s par ce que lui fait subir l’Etat français.
Du 22 septembre au 22 octobre 2022 se tient le mois international d'actions pour la libération du militant politique Georges Ibrahim Abdallah, en captivité depuis maintenant 38 ans. En France, ces actions culmineront le 22 octobre avec une manifestation devant la prison de Lannemezan où G. I. A. continue d'être scandaleusement détenu alors qu'il est libérable depuis 1999.
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#LiberezGeorgesAbdallah #LiberezSalah
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22 octobre 2022 - Projection organisée par les Jeunes Révolutionnaires à Rennes du film Fedayin, le combat de Georges Abdallah
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Mois d’actions sur le plan international
Le Mois d’actions sur le plan international
#SaoirseAnois
#Freedom
#Justice
#Palestine
Georges is the longest held political prisoner in Europe.
The French authorities continue to keep him behind bars, even though he should have been released from prison more than 20 years ago.
“I am a fighter, not a criminal”.
Le Mois d’actions sur le plan international
8 et 9 octobre 2022 - Organisation d'un symposium par le Front Anti-Impérialiste à Athènes et participation de la Campagne Unitaire
Le Mois d’actions sur le plan international
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Chers amis, chers camarades,
Merci tout d’abord aux organisateurs, au Front anti-impérialiste, pour l’organisation de ce symposium et de nous donner cette fois encore la parole pour faire entendre la cause et le combat de notre camarade Georges Abdallah. À vous tous merci d’avoir fait le choix aujourd’hui d’être présents pour exprimer aussi, à travers cette activité, votre solidarité, toute votre solidarité à notre camarade Georges Abdallah.
Pour Georges Abdallah, « la solidarité est une arme indispensable pour tous ceux et celles qui résistent et refusent de se renier ». Ce principe, nous le savons bien nous tous ici réunis, Georges Abdallah ne l’a pas seulement énoncé : il l’a mis en acte dès 1971 quand il rejoint la résistance palestinienne et le F.P.L.P mais aussi durant toute sa vie de combat et ses 38 années de détention.
Pour Georges Abdallah, « La solidarité est une arme » certes mais il précise bien aussi qu’elle est une arme « dont il faut savoir se servir essentiellement pour faire avancer la lutte ». La solidarité a ses yeux n’est donc pas un grand fourre-tout mais bien l’expression d’un engagement ferme aux côtés de ceux et celles qui se battent.
Cette arme nous la brandissons avec lui avant tout en soutien à la résistance héroïque du peuple palestinien, véritable avant-garde de la lutte anti-impérialiste, qui depuis 1948 - malgré le lourd tribut payé quotidiennement dans cette guerre de libération nationale - poursuit inlassablement le combat contre l’occupant sioniste et rend coup pour coup, jusqu’au cœur même d’Al Qods (Jérusalem), pour une Palestine libre, laïque et démocratique. Ce soutien solidaire aux côtés de ceux et celles qui se battent en Palestine occupée nous engage, faut-il le rappeler, viscéralement contre la colonisation sans concession ni illusion sur la nature même de l’oppresseur et de ses acolytes et non pas seulement contre l’une de ses conséquences : l’apartheid. Être solidaire du peuple palestinien et soutenir sa juste cause, c’est, à notre sens, être antisioniste car anticolonialiste et par-là même antifasciste. C’est aussi être pour un seul état, pour la Palestine aux Palestiniens de la mer au Jourdain avec le retour de tous les réfugiés. Voilà l’arme de la solidarité que nous brandirons aujourd’hui dans les rues de Paris pour réaffirmer avec force et détermination, que malgré les pires atrocités commises partout en Palestine, Palestine vivra ! Palestine vaincra !
Faire avancer la lutte, Georges Abdallah n’y contribue pas seulement pour la cause palestinienne et l’antisionisme mais il est bien sur tous les fronts : anti-impérialiste, anticapitaliste, anticolonialiste, antifasciste, contre les États réactionnaires arabes, internationaliste et en soutien à la lutte du peuple et des peuples contre toutes les oppressions.
Avec lui, aujourd’hui, forts de sa ligne politique aux contours nets, nous refusons l’engrenage de leurs guerres impérialistes, leur stratégie du chaos, leur pillage et repartage du monde, leurs profits et leurs guerres : leurs guerres, nos morts ! Troupes françaises, hors d’Afrique !
Nous refusons la course effrénée de leur système capitaliste en crise et toute sa barbarie : le capital nous fait la guerre ! Guerre au capital !
Nous refusons toutes les formes de leur fascisme d’État entré de plein pied en campagne électoral et militaire, distillé en intraveineuse médiatique sur tous les plateaux du 20h et lâché dans nos rues à coup de flashball, de tirs à vue et d’impunité totale : le fascisme, c’est la gangrène : tu l‘amputes ou tu en crèves !
Cette violence d’État, Georges Abdallah l’affronte depuis maintenant plus de 37 ans. Prisonnier politique otage de la politique impérialo-sioniste d’emprisonnement et de liquidation en masse des militants de la cause palestinienne et plus largement des révolutionnaires, il n’a jamais rien renié de son combat : « être captif, là n’est pas la question ! L’important est de ne pas se rendre ! ». Face à l’enfer carcéral qu’est la « petite éternité de la prison à vie », jour après jour, il fait front et démontre que non seulement la résistance est un droit mais aussi un devoir.
Comme lui, d’autres flambeaux de la résistance résistent alors qu’ils sont incarcérés dans les prisons de Palestine occupée, de Turquie, du Chili, d’Italie, d’Inde, au pays basque, en Corse et ailleurs de par le monde et aujourd’hui , nous avons aussi une pensée en particulier pour Mumia Abu Jamal, Léonard Peltier, Ahmad Sa’adat, Walid Daka, Salah Hamouri, Saibaba, Ali Osman Köse, Sibel Balaç, Mauricio Hernandez Norambuena, Nadia Lioce, , Ion Parot et Jakes Esnal et tous les prisonniers politiques et révolutionnaires.
« La solidarité inscrite dans la dynamique des luttes en cours, nous dit encore Georges Abdallah, est une arme qui rompt les chaînes de l’isolement derrière les abominables murs et permet aux camarades incarcérés de transcender leurs conditions de détention pour s’inscrire effectivement dans le mouvement [des luttes] en tant que protagonistes révolutionnaires opérant dans les conditions spéciales qui sont les leurs ». S’inscrire dans le mouvement des luttes par la solidarité, Georges Abdallah l’a toujours fait et il continue encore aujourd’hui à le faire comme il y a quelques jours où le 1 octobre dernier il s’est mis en grève de la faim en solidarité avec 30 prisonniers palestiniens eux-mêmes entrés dans une grève de la faim collective et ouverte pour dénoncer la détention administrative qui s’abat encore aujourd’hui sur plus de 740 prisonniers palestiniens détenus dans les geôles sionistes.
A notre tour, usons pleinement de cette arme pour que notre mobilisation fasse résonner partout où nous sommes le combat de notre camarade et notre exigence de le voir libérer. Rompons les chaînes de l’isolement et amplifions toujours la mobilisation afin que, par ce rapport de force, nous réussissions à arracher notre camarade des geôles de l’État français parce que Georges Abdallah est Georges Abdallah, parce que Georges Abdallah est notre camarade, parce qu’il est de nos luttes et que nous sommes de son combat pour la victoire ou la victoire !
Que mille initiatives fleurissent pour la libération de Georges Abdallah et notamment durant ce mois international d’actions auquel la Campagne Unitaire a appelé du 22 septembre au 22 octobre afin qu’en ce 22 octobre 2022, date de la manifestation nationale où tous les soutiens de Georges Abdallah dénonceront sa 39e année de détention et feront entendre par-delà les murs et les barbelés du centre pénitentiaire leur soutien inconditionnel à notre camarade, partout dans le monde les voix pour sa libération s’élèvent, s’imposent aux représentants de l’État français et démontrent que désormais de Paris à Ankara, de Berlin à Tunis, de Beyrouth à Athènes, de Vancouver à Mexico, de Bruxelles à Milan et partout ailleurs, Georges Abdallah, tes camarades sont là !
Palestine vivra ! Palestine vaincra ! Liberté pour Georges Abdallah !
Il est de nos luttes ! Nous sommes de son combat ! Libérez Georges Abdallah !
Paris, 03 octobre 2022
Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah
Campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com
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Conférence organisée par le Secours Rouge de Genève le 11 octobre 2022, à Genève.
Le Mois d’actions sur le plan international
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PRÉFACE À L’ÉDITION GRECQUE
Lorsqu'en août 2020, le président français Macron s'est rendu à Beyrouth quelques jours après l'horrible explosion dans le port de la ville, il a été confronté à la demande populaire de libération de Georges Ibrahim Abdallah. Pour répondre, agacé, qu'il ne serait libéré que lorsqu'il se repentirait. Une réponse aussi simple, aussi cynique, venant du représentant du supposé pays des droits et des libertés.
Ce n'était pas la première mobilisation populaire. Chaque fois qu'un homme politique français se rend au Liban, des manifestations et des rassemblements ont lieu devant l'ambassade de France pour demander la libération d'Abdallah. C'est désormais une demande largement répandue, et soulevée comme urgente par tous les partis et groupes de gauche ou communistes, les organisations de la résistance libanaise, les militants, les artistes et les journalistes du pays - tous sauf les cadres de la droite conservatrice et les marionnettes des américains.
Voici la grande victoire du camarade Georges Ibrahim Abdallah. Depuis 38 ans, l'État français et les Américains cherchent à l'éliminer, et ils se retrouvent constamment face à lui. Depuis 38 ans, ils essaient de le mettre à genoux, d'en faire un exemple de soumission, et ils le voient debout et fier, étant devenu un symbole d'insubordination et de résistance. De plus en plus de nouveaux combattants apprennent à lire le nom d’Abdallah comme une leçon politique, comme un symbole de lutte, de conviction immuable, de constance dans ses prises de position irréductibles. Cela non seulement au Liban, mais aussi à Gaza et dans toute la Palestine, dans les pays arabes, notamment en Algérie, en Égypte, au Maroc et en Tunisie, et de plus en plus en France.
A travers son parcours de vie, les nouveaux combattants apprennent leur histoire contemporaine : le cynisme de l'impérialisme et la grandeur de la résistance. L'histoire de Georges Abdallah est aussi familière à notre génération. Né en 1951 dans le nord du Liban, il a compris le monde qui l'entourait à travers les luttes sociales radicales de l'époque, les longues grèves et la répression de l'État. Mais, encore adolescent à 16 ans, il a atteint sa maturité politique précocement avec la guerre des Six Jours en 1967, l'attaque d'Israël contre la Palestine et les pays arabes. Le sionisme colonial expansionniste, en tant qu'avant-poste de l'impérialisme mondial, progresse dans le but de contrôler la région.
C'est un moment décisif pour Abdallah : la défaite, l'exil du peuple palestinien, les persécutions et les massacres réveillent les mémoires de la Nakba, la Catastrophe de 1948. Sous ses yeux se révèle la nature meurtrière et génocidaire de l'impérialisme et du sionisme mais également la nature perfide des régimes arabes, qui, non seulement bloquent la guerre générale contre Israël et combattent la résistance populaire, mais aussi persécutent les réfugiés palestiniens, allant même jusqu'à commettre des massacres comme celui du Septembre noir de 1970, lorsque l'armée jordanienne a rasé les camps palestiniens, a assassiné des milliers et les a expulsés de Jordanie. Ou plus tard, au Liban, quand le régime n'hésite pas à déclencher la guerre civile qui culmine en 1975, sous l'impulsion des impérialismes américain et français et du sionisme, lorsque les phalangistes attaquent et commettent les massacres de Tal El Zaatar, Sabra et Chatila.
Depuis la défaite de 1967, Abdallah réalise que nous ne pouvons compter que sur nos propres forces. Il répond à l'appel de son temps et rejoint le FPLP, le Front populaire de libération de la Palestine. C'est la manière la plus appropriée de répondre aux attaques sionistes systématiques qui se sont intensifiées depuis 1967 avec des frappes aériennes et des invasions terrestres constantes. Les forces populaires résistent, répondent du mieux qu'elles peuvent. Face à la violence impérialiste aveugle et massive, elles opposent une contre-violence ciblée de petite échelle.
C'est le climat de l'époque. Partout dans le monde, les forces populaires se regroupent dans un front antiimpérialiste, selon la géostratégie de « Un, Deux, Plusieurs Vietnam ». C'est l'époque de la Tricontinentale, des déclarations de La Havane, de Che Guevara et des guérillas latino-américaines, de la grande révolution vietnamienne. Partout dans le monde, la guérilla est en plein essor. Dans ce mouvement, la résistance palestinienne joue un rôle central. Les camps palestiniens deviennent des centres de formation et de coordination des forces révolutionnaires du monde entier.
Les attaques des impérialismes américain et français ainsi que les raids de l'Israël sioniste contre les peuples palestinien et libanais s'intensifient. Dans le même temps, les services secrets israéliens orchestrent une série d'assassinats en Europe et dans les pays arabes, éliminant des militants palestiniens importants. Abdallah participe alors à la création des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises) pour amener la guerre au sein des centres impérialistes qui attaquent son peuple. Les actions des FARL visent scrupuleusement ceux qui organisent le génocide, comme le chef du Mossad en France et l'attaché militaire américain à Paris.
Il est arrêté en 1984 à Lyon avec de minces preuves contre lui. Cela n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est l'opportunisme de l'État. Il faut démontrer l'efficacité de l'État français, il faut désigner un coupable pour assumer toute la contre-violence populaire, il faut donner à voir un visage arabe pour que la presse française y dirige toute son hystérie antiterroriste. A partir de là, tout est facile. Ses procès sont un scandale continu, avec l'ingérence ouverte des gouvernements américain et français, des constructions et des acrobaties juridiques, des lois spéciales le ciblant avec effet rétroactif, des accusations futiles et sans fondement visant à le garder en prison jusqu'à ce qu'ils fabriquent de nouvelles accusations pour le garder en prison pour toujours. Une farce juridique, judiciaire et gouvernementale perpétuelle.
Certes, l'ironie de l'histoire veut que lorsqu'il est jugé comme terroriste, les vrais terroristes, les États français, américain et israélien, bombardent les banlieues de Beyrouth depuis les airs et la mer, tuant aveuglément des milliers de civils. L'État français est complice et coresponsable du bain de sang au Liban, des dizaines de milliers de civils morts. Mais lors du procès d'Abdallah, les États-Unis seront l'accusation et Israël l'orchestrateur en coulisses.
Depuis lors, Georges Ibrahim Abdallah est resté en prison. Pas seulement à cause de la pression ouverte des gouvernements américains : l'état français n'est pas seulement obéissant aux Etats-Unis, il fut et est toujours un état colonial (aujourd'hui néocolonial). Il a implanté et pillé des colonies sur tous les continents, maintient encore des colonies aujourd'hui et pille encore ses anciennes colonies par le biais de relations commerciales néocoloniales. Il est protagoniste aux guerres impérialistes visant à piller les ressources naturelles et à redistribuer les marchés, et mène lui-même de telles guerres, comme en Afrique subsaharienne. D'où sa haine de ce qu'Abdallah symbolise : la résistance des peuples colonisés - le Liban était lui aussi une colonie française. Pour cet État, Abdallah doit devenir un exemple puissant afin de démontrer que les peuples victimes de vol et de génocide ne peuvent pas porter la moindre subdivision de la colère et de la contre-violence populaire légitimes dans une métropole du colonialisme et de l'impérialisme.
Mais encore une fois, l'histoire prend sa revanche. Au lieu de devenir un exemple de soumission et de désaveu, Abdallah devient un symbole de résistance et de désobéissance dès le premier instant. Faisant des procès une tribune pour dénoncer le génocide des peuples palestinien et libanais, il s'adresse au véritable destinataire de son discours, les peuples du monde entier. En prison, il reste un prisonnier politique actif. Il informe, analyse, intervient, reste lié aux luttes politiques et sociales partout dans le monde. La prison devient un autre lieu de lutte : il fait des grèves de la faim, il proclame sa solidarité avec les Palestiniens et tous les peuples qui luttent pour leur liberté. Et, bien sûr, il ne renonce pas, il garde intacte la force de ses convictions. Voici sa plus grande contribution à la lutte mondiale contre le système capitaliste et impérialiste.
Notons ici une chose : Georges Ibrahim Abdallah n'est pas un surhomme. Son attitude n'est pas dictée par un esprit austère d'abnégation, ni expliquée par les stéréotypes d'un factionnalisme stérile. Après trente-huit ans, treize mille huit cent soixante-dix jours, d'innombrables heures, d’infinis moments, « une petite éternité » comme il le dit lui-même, il faut beaucoup d'efforts aujourd'hui, à 71 ans, pour se souvenir de ce qu'est un arbre, de l'odeur d'un cèdre dans son village du Liban Nord, de ce qu'est un toucher, une caresse... Dans chacun de ces moments, il doit constamment confirmer sa conscience politique, refuser de renoncer à la partie la plus précieuse de lui-même, refuser de se transformer en un petit homme silencieux et repenti. Il reste un Homme et revendique l'essence de l'humanité qu'il a trouvé et préserve à travers la résistance et la lutte. Un camarade du Liban, N.H., nous a écrit au sujet de Georges Ibrahim Abdallah que les militants au Liban le considèrent comme un symbole de la lutte libanaise et palestinienne, une partie intégrante de la résistance libanaise contre l'occupation israélienne : « Nous lui disons que c’est nous les vrais prisonniers qui acceptent autant d’injustice, toi tu es celui qui est libre ! ».
Dimitris Koufontinas
Prison de Domokos, mai 2022
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MESSAGE DE DIMITRIS KOUFONTINAS
Je salue à mon tour la publication de ce livre sur Georges Ibrahim Abdallah par le Réseau de Solidarité avec la Résistance Palestinienne.
Un livre important sur un camarade très cher, un révolutionnaire ferme en son horizon communiste clair.
Je pense que ce mot, fermeté, est le plus approprié pour décrire tout son parcours depuis le premier acte politique conscient au Liban jusqu’à aujourd’hui dans le poste le plus cruel, dans la prison barbare de l’impérialisme.
Il envoie constamment le message moral le plus valable, par une attitude claire qui repose sur l’altruisme, son engagement dévoué à la cause du peuple, sa foi inébranlable aux convictions et aux valeurs qui détermineront l’homme lorsque le temps de l’Homme viendra.
Ce message, cette vie exemplaire, constitue aussi une des formes principales de la lutte idéologique couplée à la justesse historique de la lutte.
Et ce message a une importance particulière car il nous vient depuis le mécanisme inhumain de la prison vindicative qui cherche à dissoudre la condition humaine, écraser le révolutionnaire, effacer son horizon communiste, faire de lui un exemple de soumission.
Mais la seule chose que les impérialismes français et américain ont réussi à faire, c’est d’en faire un symbole de résistance et d’inscrire son message de manière indélébile dans la mémoire collective. Pendant tant d’années, il reste debout et actif, les yeux aux luttes qui se déroulent et l’esprit aux luttes à venir.
Toujours inébranlable, libre et invincible.
Dimitris Koufontinas
Prison de Domokos
15/10/2022
Qui est DIMITRIS KOUFODINAS ?
Dimitris Koufodinas (né en 1958) était membre de l'EO 17N (Organisation révolutionnaire du 17-Novembre). Au cours de l'été 2002, lorsque plusieurs membres présumés de l'EO 17N ont commencé à être arrêtés, Koufodinas a échappé à l'arrestation. Il est devenu l'homme le plus recherché en Grèce, les autorités offrant une généreuse récompense à quiconque fournirait des preuves menant à son arrestation.
Il s'est livré volontairement aux autorités (en atteignant l'entrée du quartier général de la police d'Athènes) le 5 septembre 2002, afin d'assumer la responsabilité de sa participation à l'EO 17N et de pouvoir défendre son organisation, qui était corrompue par une campagne de propagande terroriste orchestrée par les services secrets grecs, américains et britanniques. Et il a réussi, car le climat politique a radicalement changé après son apparition.
Il a été jugé dans le cadre d'un procès parodique, avec des lois spéciales, des juges spéciaux, des conditions de détention spéciales (isolement cellulaire) et condamné 11 fois à la prison à vie.
Ses conditions de détention constituent un scandale et l'ont conduit à mener plusieurs grèves de la faim. Pendant des années, il s'est vu refuser les congés pénitentiaires dont tous les prisonniers bénéficient. Il a fait deux fois la grève de la faim pour revendiquer ce droit. Il a réussi à prendre congé six fois au total et on lui a encore refusé tout congé par la suite.
Ils ont adopté une loi spéciale pour l’évacuer des prisons rurales, mais ils n'ont pas hésité à violer leur propre loi, en le transférant dans une prison provinciale au lieu de la prison d'Athènes. Il a été contraint d'entamer une nouvelle grève de la faim, qui a duré 65 jours (du 8 janvier au 14 mars 2021). Il a été hospitalisé dans une unité de soins intensifs, confronté au spectre de la mort, tandis qu'une énorme vague de solidarité balayait la Grèce. Georges Ibrahim Abdallah a mené une grève de la faim de 24 heures en solidarité avec Dimitris Koufodinas.
D. Koufodinas est sorti de la dernière grève de la faim en mauvaise santé. Il n'a pas encore récupéré et les autorités ont refusé de le transférer dans un centre de réhabilitation approprié, comme le recommandent tous les médecins.
Bien qu'en septembre 2021, il ait atteint la période de sûreté et ait demandé sa libération, la réponse des autorités judiciaires a été négative, en violation flagrante de la loi en vigueur.
Dans le même esprit de mépris, qui constitue un coup d'État judiciaire, ils continuent à lui refuser le droit à un congé ordinaire.
PRÉFACE À L’ÉDITION GRECQUE
Lorsqu'en août 2020, le président français Macron s'est rendu à Beyrouth quelques jours après l'horrible explosion dans le port de la ville, il a été confronté à la demande populaire de libération de Georges Ibrahim Abdallah. Pour répondre, agacé, qu'il ne serait libéré que lorsqu'il se repentirait. Une réponse aussi simple, aussi cynique, venant du représentant du supposé pays des droits et des libertés.
Ce n'était pas la première mobilisation populaire. Chaque fois qu'un homme politique français se rend au Liban, des manifestations et des rassemblements ont lieu devant l'ambassade de France pour demander la libération d'Abdallah. C'est désormais une demande largement répandue, et soulevée comme urgente par tous les partis et groupes de gauche ou communistes, les organisations de la résistance libanaise, les militants, les artistes et les journalistes du pays - tous sauf les cadres de la droite conservatrice et les marionnettes des américains.
Voici la grande victoire du camarade Georges Ibrahim Abdallah. Depuis 38 ans, l'État français et les Américains cherchent à l'éliminer, et ils se retrouvent constamment face à lui. Depuis 38 ans, ils essaient de le mettre à genoux, d'en faire un exemple de soumission, et ils le voient debout et fier, ayant devenu un symbole d'insubordination et de résistance. De plus en plus de nouveaux combattants apprennent à lire le nom d’Abdallah comme une leçon politique, comme un symbole de lutte, de conviction immuable, de constance dans ses prises de position irréductibles. Cela non seulement au Liban, mais aussi à Gaza et dans toute la Palestine, dans les pays arabes, notamment en Algérie, en Égypte, au Maroc et en Tunisie, et de plus en plus en France.
A travers son parcours de vie, les nouveaux combattants apprennent leur histoire contemporaine : le cynisme de l'impérialisme et la grandeur de la résistance. L'histoire de Georges Abdallah est aussi familière à notre génération. Né en 1951 dans le nord du Liban, il a compris le monde qui l'entourait à travers les luttes sociales radicales de l'époque, les longues grèves et la répression de l'État. Mais, encore adolescent à 16 ans, il a atteint sa maturité politique précocement avec la guerre des Six Jours en 1967, l'attaque d'Israël contre la Palestine et les pays arabes. Le sionisme colonial expansionniste, en tant qu'avant-poste de l'impérialisme mondial, progresse dans le but de contrôler la région.
C'est un moment décisif pour Abdallah : la défaite, l'exil du peuple palestinien, les persécutions et les massacres réveillent les mémoires de la Nakba, la Catastrophe de 1948. Sous ses yeux se révèle la nature meurtrière et génocidaire de l'impérialisme et du sionisme mais également la nature perfide des régimes arabes, qui, non seulement bloquent la guerre générale contre Israël et combattent la résistance populaire, mais aussi persécutent les réfugiés palestiniens, allant même jusqu'à commettre des massacres comme celui du Septembre noir de 1970, lorsque l'armée jordanienne a rasé les camps palestiniens, a assassiné des milliers et les a expulsés de Jordanie. Ou plus tard, au Liban, quand le régime n'hésite pas à déclencher la guerre civile qui culmine en 1975, sous l'impulsion des impérialismes américain et français et du sionisme, lorsque les phalangistes attaquent et commettent les massacres de Tal El Zaatar, Sabra et Chatila.
Depuis la défaite de 1967, Abdallah réalise que nous ne pouvons compter que sur nos propres forces. Il répond à l'appel de son temps et rejoint le FPLP, le Front populaire de libération de la Palestine. C'est la manière la plus appropriée de répondre aux attaques sionistes systématiques qui se sont intensifiées depuis 1967 avec des frappes aériennes et des invasions terrestres constantes. Les forces populaires résistent, répondent du mieux qu'elles peuvent. Face à la violence impérialiste aveugle et massive, elles opposent une contre-violence ciblée de petite échelle.
C'est le climat de l'époque. Partout dans le monde, les forces populaires se regroupent dans un front antiimpérialiste, selon la géostratégie de « Un, Deux, Plusieurs Vietnam ». C'est l'époque de la Tricontinentale, des déclarations de La Havane, de Che Guevara et des guérillas latino-américaines, de la grande révolution vietnamienne. Partout dans le monde, la guérilla est en plein essor. Dans ce mouvement, la résistance palestinienne joue un rôle central. Les camps palestiniens deviennent des centres de formation et de coordination des forces révolutionnaires du monde entier.
Les attaques des impérialismes américain et français ainsi que les raids de l'Israël sioniste contre les peuples palestinien et libanais s'intensifient. Dans le même temps, les services secrets israéliens orchestrent une série d'assassinats en Europe et dans les pays arabes, éliminant des militants palestiniens importants. Abdallah participe alors à la création des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises) pour amener la guerre au sein des centres impérialistes qui attaquent son peuple. Les actions des FARL visent scrupuleusement ceux qui organisent le génocide, comme le chef du Mossad en France et l'attaché militaire américain à Paris.
Il est arrêté en 1984 à Lyon avec de minces preuves contre lui. Cela n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est l'opportunisme de l'État. Il faut démontrer l'efficacité de l'État français, il faut désigner un coupable pour assumer toute la contre-violence populaire, il faut donner à voir un visage arabe pour que la presse française y dirige toute son hystérie antiterroriste. A partir de là, tout est facile. Ses procès sont un scandale continu, avec l'ingérence ouverte des gouvernements américain et français, des constructions et des acrobaties juridiques, des lois spéciales le ciblant avec effet rétroactif, des accusations futiles et sans fondement visant à le garder en prison jusqu'à ce qu'ils fabriquent de nouvelles accusations pour le garder en prison pour toujours. Une farce juridique, judiciaire et gouvernementale perpétuelle.
Certes, l'ironie de l'histoire veut que lorsqu'il est jugé comme terroriste, les vrais terroristes, les États français, américain et israélien, bombardent les banlieues de Beyrouth depuis les airs et la mer, tuant aveuglément des milliers de civils. L'État français est complice et coresponsable du bain de sang au Liban, des dizaines de milliers de civils morts. Mais lors du procès d'Abdallah, les États-Unis seront l'accusation et Israël l'orchestrateur en coulisses.
Depuis lors, Georges Ibrahim Abdallah est resté en prison. Pas seulement à cause de la pression ouverte des gouvernements américains : l'état français n'est pas seulement obéissant aux Etats-Unis, il fut et est toujours un état colonial (aujourd'hui néocolonial). Il a implanté et pillé des colonies sur tous les continents, maintient encore des colonies aujourd'hui et pille encore ses anciennes colonies par le biais de relations commerciales néocoloniales. Il est protagoniste aux guerres impérialistes visant à piller les ressources naturelles et à redistribuer les marchés, et mène lui-même de telles guerres, comme en Afrique subsaharienne. D'où sa haine de ce qu'Abdallah symbolise : la résistance des peuples colonisés - le Liban était lui aussi une colonie française. Pour cet État, Abdallah doit devenir un exemple puissant afin de démontrer que les peuples victimes de vol et de génocide ne peuvent pas porter la moindre subdivision de la colère et de la contre-violence populaire légitimes dans une métropole du colonialisme et de l'impérialisme.
Mais encore une fois, l'histoire prend sa revanche. Au lieu de devenir un exemple de soumission et de désaveu, Abdallah devient un symbole de résistance et de désobéissance dès le premier instant. Faisant des procès une tribune pour dénoncer le génocide des peuples palestinien et libanais, il s'adresse au véritable destinataire de son discours, les peuples du monde entier. En prison, il reste un prisonnier politique actif. Il informe, analyse, intervient, reste lié aux luttes politiques et sociales partout dans le monde. La prison devient un autre lieu de lutte : il fait des grèves de la faim, il proclame sa solidarité avec les Palestiniens et tous les peuples qui luttent pour leur liberté. Et, bien sûr, il ne renonce pas, il garde intacte la force de ses convictions. Voici sa plus grande contribution à la lutte mondiale contre le système capitaliste et impérialiste.
Notons ici une chose : Georges Ibrahim Abdallah n'est pas un surhomme. Son attitude n'est pas dictée par un esprit austère d'abnégation, ni expliquée par les stéréotypes d'un factionnalisme stérile. Après trente-huit ans, treize mille huit cent soixante-dix jours, d'innombrables heures, d’infinis moments, « une petite éternité » comme il le dit lui-même, il faut beaucoup d'efforts aujourd'hui, à 71 ans, pour se souvenir de ce qu'est un arbre, de l'odeur d'un cèdre dans son village du Liban Nord, de ce qu'est un toucher, une caresse... Dans chacun de ces moments, il doit constamment confirmer sa conscience politique, refuser de renoncer à la partie la plus précieuse de lui-même, refuser de se transformer en un petit homme silencieux et repenti. Il reste un Homme et revendique l'essence de l'humanité qu'il a trouvé et préserve à travers la résistance et la lutte. Un camarade du Liban, N.H., nous a écrit au sujet de Georges Ibrahim Abdallah que les militants au Liban le considèrent comme un symbole de la lutte libanaise et palestinienne, une partie intégrante de la résistance libanaise contre l'occupation israélienne : « Nous lui disons que c’est nous les vrais prisonniers qui acceptent autant d’injustice, toi tu es celui qui est libre ! ».
Dimitris Koufontinas
Prison de Domokos, mai 2022
PRÉFACE À L’ÉDITION GRECQUE
Lorsqu'en août 2020, le président français Macron s'est rendu à Beyrouth quelques jours après l'horrible explosion dans le port de la ville, il a été confronté à la demande populaire de libération de Georges Ibrahim Abdallah. Pour répondre, agacé, qu'il ne serait libéré que lorsqu'il se repentirait. Une réponse aussi simple, aussi cynique, venant du représentant du supposé pays des droits et des libertés.
Ce n'était pas la première mobilisation populaire. Chaque fois qu'un homme politique français se rend au Liban, des manifestations et des rassemblements ont lieu devant l'ambassade de France pour demander la libération d'Abdallah. C'est désormais une demande largement répandue, et soulevée comme urgente par tous les partis et groupes de gauche ou communistes, les organisations de la résistance libanaise, les militants, les artistes et les journalistes du pays - tous sauf les cadres de la droite conservatrice et les marionnettes des américains.
Voici la grande victoire du camarade Georges Ibrahim Abdallah. Depuis 38 ans, l'État français et les Américains cherchent à l'éliminer, et ils se retrouvent constamment face à lui. Depuis 38 ans, ils essaient de le mettre à genoux, d'en faire un exemple de soumission, et ils le voient debout et fier, ayant devenu un symbole d'insubordination et de résistance. De plus en plus de nouveaux combattants apprennent à lire le nom d’Abdallah comme une leçon politique, comme un symbole de lutte, de conviction immuable, de constance dans ses prises de position irréductibles. Cela non seulement au Liban, mais aussi à Gaza et dans toute la Palestine, dans les pays arabes, notamment en Algérie, en Égypte, au Maroc et en Tunisie, et de plus en plus en France.
A travers son parcours de vie, les nouveaux combattants apprennent leur histoire contemporaine : le cynisme de l'impérialisme et la grandeur de la résistance. L'histoire de Georges Abdallah est aussi familière à notre génération. Né en 1951 dans le nord du Liban, il a compris le monde qui l'entourait à travers les luttes sociales radicales de l'époque, les longues grèves et la répression de l'État. Mais, encore adolescent à 16 ans, il a atteint sa maturité politique précocement avec la guerre des Six Jours en 1967, l'attaque d'Israël contre la Palestine et les pays arabes. Le sionisme colonial expansionniste, en tant qu'avant-poste de l'impérialisme mondial, progresse dans le but de contrôler la région.
C'est un moment décisif pour Abdallah : la défaite, l'exil du peuple palestinien, les persécutions et les massacres réveillent les mémoires de la Nakba, la Catastrophe de 1948. Sous ses yeux se révèle la nature meurtrière et génocidaire de l'impérialisme et du sionisme mais également la nature perfide des régimes arabes, qui, non seulement bloquent la guerre générale contre Israël et combattent la résistance populaire, mais aussi persécutent les réfugiés palestiniens, allant même jusqu'à commettre des massacres comme celui du Septembre noir de 1970, lorsque l'armée jordanienne a rasé les camps palestiniens, a assassiné des milliers et les a expulsés de Jordanie. Ou plus tard, au Liban, quand le régime n'hésite pas à déclencher la guerre civile qui culmine en 1975, sous l'impulsion des impérialismes américain et français et du sionisme, lorsque les phalangistes attaquent et commettent les massacres de Tal El Zaatar, Sabra et Chatila.
Depuis la défaite de 1967, Abdallah réalise que nous ne pouvons compter que sur nos propres forces. Il répond à l'appel de son temps et rejoint le FPLP, le Front populaire de libération de la Palestine. C'est la manière la plus appropriée de répondre aux attaques sionistes systématiques qui se sont intensifiées depuis 1967 avec des frappes aériennes et des invasions terrestres constantes. Les forces populaires résistent, répondent du mieux qu'elles peuvent. Face à la violence impérialiste aveugle et massive, elles opposent une contre-violence ciblée de petite échelle.
C'est le climat de l'époque. Partout dans le monde, les forces populaires se regroupent dans un front antiimpérialiste, selon la géostratégie de « Un, Deux, Plusieurs Vietnam ». C'est l'époque de la Tricontinentale, des déclarations de La Havane, de Che Guevara et des guérillas latino-américaines, de la grande révolution vietnamienne. Partout dans le monde, la guérilla est en plein essor. Dans ce mouvement, la résistance palestinienne joue un rôle central. Les camps palestiniens deviennent des centres de formation et de coordination des forces révolutionnaires du monde entier.
Les attaques des impérialismes américain et français ainsi que les raids de l'Israël sioniste contre les peuples palestinien et libanais s'intensifient. Dans le même temps, les services secrets israéliens orchestrent une série d'assassinats en Europe et dans les pays arabes, éliminant des militants palestiniens importants. Abdallah participe alors à la création des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises) pour amener la guerre au sein des centres impérialistes qui attaquent son peuple. Les actions des FARL visent scrupuleusement ceux qui organisent le génocide, comme le chef du Mossad en France et l'attaché militaire américain à Paris.
Il est arrêté en 1984 à Lyon avec de minces preuves contre lui. Cela n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est l'opportunisme de l'État. Il faut démontrer l'efficacité de l'État français, il faut désigner un coupable pour assumer toute la contre-violence populaire, il faut donner à voir un visage arabe pour que la presse française y dirige toute son hystérie antiterroriste. A partir de là, tout est facile. Ses procès sont un scandale continu, avec l'ingérence ouverte des gouvernements américain et français, des constructions et des acrobaties juridiques, des lois spéciales le ciblant avec effet rétroactif, des accusations futiles et sans fondement visant à le garder en prison jusqu'à ce qu'ils fabriquent de nouvelles accusations pour le garder en prison pour toujours. Une farce juridique, judiciaire et gouvernementale perpétuelle.
Certes, l'ironie de l'histoire veut que lorsqu'il est jugé comme terroriste, les vrais terroristes, les États français, américain et israélien, bombardent les banlieues de Beyrouth depuis les airs et la mer, tuant aveuglément des milliers de civils. L'État français est complice et coresponsable du bain de sang au Liban, des dizaines de milliers de civils morts. Mais lors du procès d'Abdallah, les États-Unis seront l'accusation et Israël l'orchestrateur en coulisses.
Depuis lors, Georges Ibrahim Abdallah est resté en prison. Pas seulement à cause de la pression ouverte des gouvernements américains : l'état français n'est pas seulement obéissant aux Etats-Unis, il fut et est toujours un état colonial (aujourd'hui néocolonial). Il a implanté et pillé des colonies sur tous les continents, maintient encore des colonies aujourd'hui et pille encore ses anciennes colonies par le biais de relations commerciales néocoloniales. Il est protagoniste aux guerres impérialistes visant à piller les ressources naturelles et à redistribuer les marchés, et mène lui-même de telles guerres, comme en Afrique subsaharienne. D'où sa haine de ce qu'Abdallah symbolise : la résistance des peuples colonisés - le Liban était lui aussi une colonie française. Pour cet État, Abdallah doit devenir un exemple puissant afin de démontrer que les peuples victimes de vol et de génocide ne peuvent pas porter la moindre subdivision de la colère et de la contre-violence populaire légitimes dans une métropole du colonialisme et de l'impérialisme.
Mais encore une fois, l'histoire prend sa revanche. Au lieu de devenir un exemple de soumission et de désaveu, Abdallah devient un symbole de résistance et de désobéissance dès le premier instant. Faisant des procès une tribune pour dénoncer le génocide des peuples palestinien et libanais, il s'adresse au véritable destinataire de son discours, les peuples du monde entier. En prison, il reste un prisonnier politique actif. Il informe, analyse, intervient, reste lié aux luttes politiques et sociales partout dans le monde. La prison devient un autre lieu de lutte : il fait des grèves de la faim, il proclame sa solidarité avec les Palestiniens et tous les peuples qui luttent pour leur liberté. Et, bien sûr, il ne renonce pas, il garde intacte la force de ses convictions. Voici sa plus grande contribution à la lutte mondiale contre le système capitaliste et impérialiste.
Notons ici une chose : Georges Ibrahim Abdallah n'est pas un surhomme. Son attitude n'est pas dictée par un esprit austère d'abnégation, ni expliquée par les stéréotypes d'un factionnalisme stérile. Après trente-huit ans, treize mille huit cent soixante-dix jours, d'innombrables heures, d’infinis moments, « une petite éternité » comme il le dit lui-même, il faut beaucoup d'efforts aujourd'hui, à 71 ans, pour se souvenir de ce qu'est un arbre, de l'odeur d'un cèdre dans son village du Liban Nord, de ce qu'est un toucher, une caresse... Dans chacun de ces moments, il doit constamment confirmer sa conscience politique, refuser de renoncer à la partie la plus précieuse de lui-même, refuser de se transformer en un petit homme silencieux et repenti. Il reste un Homme et revendique l'essence de l'humanité qu'il a trouvé et préserve à travers la résistance et la lutte. Un camarade du Liban, N.H., nous a écrit au sujet de Georges Ibrahim Abdallah que les militants au Liban le considèrent comme un symbole de la lutte libanaise et palestinienne, une partie intégrante de la résistance libanaise contre l'occupation israélienne : « Nous lui disons que c’est nous les vrais prisonniers qui acceptent autant d’injustice, toi tu es celui qui est libre ! ».
Dimitris Koufontinas
Prison de Domokos, mai 2022
Dimitris Koufontinas est un cadre de l’organisation révolutionnaire grecque du 17 novembre, dénommée ainsi en hommage à la répression meurtrière d’un mouvement étudiant contre la dictature des Colonels.
Depuis le 13 novembre 1973, les étudiants de l’École Polytechnique d’Athènes appelaient à la chute de la dictature des Colonels. Le mouvement enfle jusqu’au 17 novembre où plusieurs autres universités du pays se soulèvent également. Le régime décide alors d’envoyer ses chars à l’assaut du mouvement de contestation. La répression fit autour de 27 morts et plusieurs centaines de blessés. Le régime tombera moins d’un an plus tard…
Le mouvement révolutionnaire anti-impérialiste du 17 novembre prendra naissance à la fin des années 1970 en référence à ces évènements.
Dimitris Koufontinas purge une peine de prison à perpétuité depuis 2002. Il a entamé une grève de la fin depuis le 8 janvier et de la soif depuis le 22 février pour réclamer un rapprochement familial. Il est dans un état critique. (blog CLGIA)
Rappelons-nous !
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LIBERTÉ POUR DIMITRIS KOUFONTINAS, PABLO HASEL, GEORGES ABDALLAH
ET TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES ET RÉVOLUTIONNAIRES !
Le 6 mars 2021 a été décrété la journée internationale de solidarité avec le prisonnier politique Dimitris Koufontinas, en grève de la faim depuis janvier, et pour dénoncer l’acharnement criminel du pouvoir grec à l’encontre des militants incarcérés, ; à cette occasion, Georges Abdallah a exprimé toute sa solidarité avec ce camarade en faisant une grève de la faim durant toute la journée.
Aujourd’hui, nous voilà ici rassemblés pour exprimer à notre tour tout notre soutien à la lutte de Dimitris et à ses revendications justes et légitimes.
Dimitris Koufontinas est un cadre de l’organisation révolutionnaire grecque du 17 novembre, dénommée ainsi en hommage à la répression meurtrière d’un mouvement étudiant contre la dictature des Colonels.
Rappelons-nous en effet que dès le 13 novembre 1973, les étudiants de l’École Polytechnique d’Athènes avaient appelé à la chute de la dictature des Colonels. Le mouvement enfla jusqu’au 17 novembre où plusieurs autres universités du pays se soulevèrent également. Le régime décida alors d’envoyer ses chars à l’assaut du mouvement de contestation : la répression fit autour de 27 morts et plusieurs centaines de blessés. Le régime tombera moins d’un an plus tard…
Le mouvement révolutionnaire anti-impérialiste du 17 novembre prendra alors naissance à la fin des années 1970 en référence à ces évènements et Dimitris Koufontinas en sera une des figures emblématiques.
Suite à ce combat et depuis 2002, Dimitris Koufontinas purge une peine de prison à perpétuité. Et depuis le 08 janvier 2021, il a entamé une grève de la faim et depuis le 22 février une grève de la soif suite au transfert carcéral qui lui a été imposé. Il est aujourd’hui dans un état critique.
Notre solidarité, nous l’apportons aussi aujourd’hui de manière inconditionnelle à Pablo Hasel condamné à 9 mois de prison ferme pour des tweets « insultants » contre la monarchie et la police et arrêté le mardi 16 février 2021 alors qu’il s’était retranché à l’Université de Lérida.
Ce rappeur communiste, antifasciste et antiroyaliste subit depuis plusieurs années la répression de la monarchie et des héritiers du franquisme pour les avoir défiés dans certaines de ses chansons mais aussi pour avoir pris position contre la Constitution de 78 héritée de la période franquiste et enfin pour avoir apporté son soutien aux prisonniers politiques de l’État espagnol.
Depuis sa dernière condamnation par la justice bourgeoise de l’État espagnol, la mobilisation en soutien à Pablo grandit partout en Espagne et en particulier en Catalogne : de très nombreuses personnalités ont appelé à sa libération au nom de la défense de la liberté d’expression mais aussi chaque soir, des révoltes populaires sont déclenchées pour exiger sa libération.
La résistance est un droit, voire un devoir : Georges Abdallah, Dimitris Koufontinas, Pablo Hasel et avec eux tous les prisonniers politiques et révolutionnaires démontrent par leur lutte l’importance de ce principe. Nous sommes à leur côté et s’il est bien un devoir pressant qui nous revient, c’est celui de leur apporter notre solidarité pleine et entière, de faire connaître leur cause et d’exiger leur libération.
Liberté pour Dimitris Koufontinas !
Liberté pour Pablo Hasel !
Liberté pour Georges Abdallah !
Liberté pour tous les prisonniers politiques et révolutionnaires !
Ils sont de nos luttes ! Nous sommes de leurs combats !
Paris, le 14 mars 2021
Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah
LIBERTÉ POUR DIMITRIS KOUFONTINAS, PABLO HASEL, GEORGES ABDALLAH
ET TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES ET RÉVOLUTIONNAIRES !
Le 6 mars 2021 a été décrété la journée internationale de solidarité avec le prisonnier politique Dimitris Koufontinas, en grève de la faim depuis janvier, et pour dénoncer l’acharnement criminel du pouvoir grec à l’encontre des militants incarcérés, ; à cette occasion, Georges Abdallah a exprimé toute sa solidarité avec ce camarade en faisant une grève de la faim durant toute la journée.
Aujourd’hui, nous voilà ici rassemblés pour exprimer à notre tour tout notre soutien à la lutte de Dimitris et à ses revendications justes et légitimes.
Dimitris Koufontinas est un cadre de l’organisation révolutionnaire grecque du 17 novembre, dénommée ainsi en hommage à la répression meurtrière d’un mouvement étudiant contre la dictature des Colonels.
Rappelons-nous en effet que dès le 13 novembre 1973, les étudiants de l’École Polytechnique d’Athènes avaient appelé à la chute de la dictature des Colonels. Le mouvement enfla jusqu’au 17 novembre où plusieurs autres universités du pays se soulevèrent également. Le régime décida alors d’envoyer ses chars à l’assaut du mouvement de contestation : la répression fit autour de 27 morts et plusieurs centaines de blessés. Le régime tombera moins d’un an plus tard…
Le mouvement révolutionnaire anti-impérialiste du 17 novembre prendra alors naissance à la fin des années 1970 en référence à ces évènements et Dimitris Koufontinas en sera une des figures emblématiques.
Suite à ce combat et depuis 2002, Dimitris Koufontinas purge une peine de prison à perpétuité. Et depuis le 08 janvier 2021, il a entamé une grève de la faim et depuis le 22 février une grève de la soif suite au transfert carcéral qui lui a été imposé. Il est aujourd’hui dans un état critique.
Notre solidarité, nous l’apportons aussi aujourd’hui de manière inconditionnelle à Pablo Hasel condamné à 9 mois de prison ferme pour des tweets « insultants » contre la monarchie et la police et arrêté le mardi 16 février 2021 alors qu’il s’était retranché à l’Université de Lérida.
Ce rappeur communiste, antifasciste et antiroyaliste subit depuis plusieurs années la répression de la monarchie et des héritiers du franquisme pour les avoir défiés dans certaines de ses chansons mais aussi pour avoir pris position contre la Constitution de 78 héritée de la période franquiste et enfin pour avoir apporté son soutien aux prisonniers politiques de l’État espagnol.
Depuis sa dernière condamnation par la justice bourgeoise de l’État espagnol, la mobilisation en soutien à Pablo grandit partout en Espagne et en particulier en Catalogne : de très nombreuses personnalités ont appelé à sa libération au nom de la défense de la liberté d’expression mais aussi chaque soir, des révoltes populaires sont déclenchées pour exiger sa libération.
La résistance est un droit, voire un devoir : Georges Abdallah, Dimitris Koufontinas, Pablo Hasel et avec eux tous les prisonniers politiques et révolutionnaires démontrent par leur lutte l’importance de ce principe. Nous sommes à leur côté et s’il est bien un devoir pressant qui nous revient, c’est celui de leur apporter notre solidarité pleine et entière, de faire connaître leur cause et d’exiger leur libération.
Liberté pour Dimitris Koufontinas !
Liberté pour Pablo Hasel !
Liberté pour Georges Abdallah !
Liberté pour tous les prisonniers politiques et révolutionnaires !
Ils sont de nos luttes ! Nous sommes de leurs combats !
Paris, le 14 mars 2021
20 octobre 2022, à Athènes - Rassemblement devant l'ambassade de France à Athènes
Le Mois d’actions sur le plan international
Le Mois d’actions sur le plan international
Le Mois d’actions sur le plan international
We demand the immediate release of Georges Abdallah and Saleh Hamouri, and call for an end to Zionist administrative detention! Political prisoners — whether they be in Zionist or French jails — are on the frontlines of the Palestinian struggle and we must always amplify their cause.
Embodying the Palestinian ethic of “sumud,” or steadfastedness, Georges Abdallah continues to engage in the very same fight he was targeted for. Indeed, during his detainment, Georges Abdallah has repeatedly participated in hunger strikes and refused meals in solidarity with Palestinian political prisoners inside occupation prisons.
Le Mois d’actions sur le plan international
Le Mois d’actions sur le plan international
الحرية لجورج ابراهيم عبد الله
فرنسا هي هي فرنسا استعماريه
عاش التضامن الأممي
النصر لفلسطين و المجد للمقاومين22 octobre 2022, à Tunis
Le Mois d’actions sur le plan international
Le Mois d’actions sur le plan international
وعدد محطات من تاريخ فرنسا الاجرامي بحق الشعوب من الاستعمار القديم وصولا الى تمويل داعش وتسليح النازيين الاوكرانيين.
Le Mois d’actions sur le plan international
Le Mois d’actions sur le plan international
Ce succès est bien le fruit d'une mobilisation de longue haleine, au quotidien, sur le terrain des luttes et en particulier lors de ce mois international d'actions pour la libération de Georges Abdallah - appelé par la Campagne unitaire et largement suivi par de nombreux collectifs et organisations de soutien au combat de notre camarade.
Preuve que ce à quoi appelle la Campagne unitaire depuis 2015, à savoir un travail local et régional ininterrompu dans la diversité de nos expressions, de chaque instant, par l’ensemble des soutiens à notre camarade allié à de grands temps forts nationaux, internationaux et unitaires où nous frappons tous d’une seule main est garant d’une accentuation de la mobilisation. Alors, oui la mobilisation pour Georges Abdallah grandit ! Aujourd'hui, plus personne ne peut le nier ! Reste à continuer à intensifier et coordonner toujours plus nos efforts et nos actions pour réussir à renforcer le rapport de force capable d'arracher notre camarade des geôles de l'état français.
Merci à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de cette nouvelle étape de lutte !
Que mille initiatives fleurissent pour la libération de Georges Abdallah !
12e Manifestation de Lannemezan- 22 octobre 2022
22 octobre 2022
Déclaration de
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Cher·e·s Camarades, cher·e·s ami·e·s
A l’aube de cette 39e année de captivité, vous savoir rassemblé·e·s ici, m’apporte beaucoup de force et me réchauffe le cœur aussi. Peu importe ce qu’en pensent ceux qui guettent et épient ce rassemblement, la chaleur de votre mobilisation et l’enthousiasme de votre engagement se moquent bien de ces abominables murs, de ces barbelés et autres miradors ; ils percutent la quotidienneté mortifère des cellules et nous laissent entrevoir des lueurs de victoires se dessiner à l’horizon.
Camarades et Ami·e·s, vos diverses initiatives solidaires que vous avez développées dans cette campagne internationale depuis un mois, apportent un cinglant démenti à ceux et à celles qui misaient sur l’essoufflement de votre mobilisation.
Certainement dans cette Campagne internationale, « Offer » et les autres geôles sionistes ont toute votre attention et tout naturellement l’expression de votre solidarité active est toujours plus vivifiante pour ceux et celles qui y sont embastillé·e·s depuis tant d’années.
Cher·e·s Camarades, cher·e·s Ami·e·s, les contradictions inter-impérialistes occupent le devant de la scène internationale, sur fond de crise globale du système capitaliste mondialisé. Elles sont appelées à s’exacerber de plus en plus et à se propager au niveau planétaire, et comme toujours en pareilles circonstances, la propagande impérialiste bat son plein. Il semble inutile de s’attarder longuement sur les pseudo arguments quant aux méchants agresseurs et pauvres agressés. Seulement Camarades, ne perdons pas de vue que les guerres impérialistes et inter-impérialistes sont inscrites en quelque sorte dans le code génétique du capitalisme. C’est pourquoi, en l’espace d’un siècle, le capitalisme jette l’humanité au bord d’une guerre mondiale pour la troisième fois. La crise de ce capitalisme moribond, dans sa phase de putréfaction avancée, est la crise du capitalisme mondialisé réellement existant et son agonie ne s’achèvera que dans le dépassement vers le communisme…
Camarades, certainement il y a place pour d’autres futurs que la soumission aux diktats criminels du capitalisme et à la barbarie des guerres impérialistes et inter-impérialistes.
Cher·e·s Camarades, cher·e·s ami·e·s, ne laissons pas la propagande impérialiste, déchaînée ces jours-ci, occulter ce qui se passe en Palestine au vu et au su de tout le monde. Face à l’émergence et à l’affirmation d’une nouvelle génération de Résistants, tout particulièrement en Cisjordanie, la soldatesque sioniste se livre aux pires excès, tuant tous les jours des jeunes et des moins jeunes, détruisant des maisons, confisquant de nouvelles terres, sous des prétextes fallacieux, et dernièrement encerclant des villes par un blocage complet. La Résistance fait face, c’est aux hommes et aux femmes de bonne volonté d’en faire autant au niveau régional et international.
Que mille initiatives solidaires fleurissent en faveur de la Palestine et de sa prometteuse Résistance !
La solidarité, toute la solidarité avec les Résistants dans les geôles sionistes et dans les cellules d’isolement au Maroc, en Turquie, en Grèce, aux Philippines et ailleurs de par le monde !
La solidarité, toute la solidarité avec les prolétaires en lutte !
Honneur aux martyrs et aux masses populaires en lutte !
A bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes et autres réactionnaires arabes !
Le Capitalisme n’est plus que barbarie, honneur à toutes celles et ceux qui s’y opposent dans la diversité de leurs expressions !
Ensemble Camarades et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons.
A vous tous Camarades et Ami·e·s mes plus chaleureuses salutations communistes.
Georges Ibrahim Abdallah
Déclaration de Georges Abdallah
23 octobre 2021
Vendredi 22 octobre 2021
Cher«e»s Camarades, Cher«e»s ami«e»s,
Après un mois d’intense mobilisation solidaire en France ainsi qu’ailleurs dans d’autre pays, vous voici rassemblés aujourd’hui face à ces murs et ces barbelés... Comme il y a un an, ou même une décennie pour certains d’entre vous, votre simple présence ici, suscite toujours, beaucoup d’émotion et autant d’enthousiasme. Voyez-vous Camarades et ami«e»s, l’ambiance dans ces sinistres lieux, toute cette ambiance carcérale, change quand l’écho de la vie agissante vient percuter la platitude sans nom d’une quotidienneté carcérale mortifère... ainsi, des codétenus sociaux, découvrent comme par enchantement, ne serait-ce que pour un petit moment, la beauté et la puissance des rapports humains foncièrement désintéressés, La solidarité en dépit de tant d’années derrière les barreaux... Survivant dans la misère culturelle et affective, sans réels rapports avec la société depuis de longues années pour certains, cet éveil d’enthousiasme et d’humanité ne passe pas inaperçu ; ça se lit dans les yeux et ça se voit dans ces commentaires spontanés souvent sincères mais hélas sans lendemain... Camarades et ami«e»s, L’écho de vos slogans, de vos chants et de tout le reste, passe outre ces barbelés et autres miradors, il résonne dans nos têtes et nous transporte loin de ces sinistres lieux.
Cher«e»s Camarades, Cher«e»s ami«e»s, à l’aube de cette 38ème année de captivité, vous savoir ici présents, dans la diversité de votre engagement, à quelques mètres seulement de ma cellule me remplit de force et apporte un cinglant démenti à tous ceux et celles qui misaient sur l’essoufflement de votre élan solidaire. Il me conforte surtout dans la conviction que le changement des rapports de forces en faveur des protagonistes révolutionnaires incarcérés, est toujours fonction de la mobilisation solidaire assumée sur le terrain de la lutte anticapitaliste/anti-impérialiste ; ainsi peut-on dire sans la moindre hésitation : le soutien le plus significatif que l’on peut apporter à nos camarades embastillés s’inscrit d’emblée dans l’engagement réel dans la lutte en cours. Certainement vous n’êtes pas sans savoir que c’est toujours au niveau des instances politiques que l’on décide de la place et du poids du rituel judiciaire du moment où il est question des protagonistes révolutionnaires incarcérés. C’est pourquoi d’ailleurs, ce n’est qu’en assumant la solidarité sur ce terrain de la lutte de classe et dans toutes ses dimensions que le maintien de nos camarades en prison commence à peser plus lourd que les possibles menaces inhérentes à leur libération. C’est aussi cet engagement et cette mobilisation solidaire combative qui font qu’en dépit de tant d’années de captivité, nous voici toujours ensemble Camarades, résolument débout et la détermination à toute épreuve, face à cette 38ème année qui s’annonce déjà pleine de luttes et d’espoirs aussi...
Camarades, par ces temps de pandémie, de crise pluridimensionnelle qui ébranle les piliers du système capitaliste mondial, les contradictions inter-impérialistes ne cessent de s’aggraver de plus en plus. Partout la bourgeoisie impérialiste brandit ce dernier temps le drapeau du nationalisme...Réflexe classique des capitalistes en temps de crise pour mieux ligoter les masses populaires à « leur » bourgeoisie et à « leur » État. Comme si la question à régler pour les travailleurs et autres précarisés était celle de « la grandeur de la nation », et non pas d’en finir avec le capitalisme et sa barbarie. Et pourtant, La crise du capitalisme moribond dans sa phase de putréfaction avancée est déjà là devant nos yeux au niveau planétaire... crise sanitaire, crise écologique, crise économique et sociale se conjuguent et s’amplifient toujours plus. Pas de sortie de crise dans le cadre du capitalisme. Le capitalisme mondialisé est le capitalisme réellement existant aujourd’hui et l’agonie de son monde ne s’achèvera que dans le dépassement du capitalisme et non pas à travers des compromis historiques et d’autres illusoires tentatives de sauvegarder les acquis d’un soi-disant capitalisme démocratique à visage humain mais plutôt à travers la lutte implacable de « classe contre classe ».
De nos jours, nous vivons tous sous l’hégémonie du capital mondialisé. Aucun pays ne peut échapper complètement au mécanisme destructeur de cette hégémonie. C’est ce « capitalisme mondialisé » à savoir le capitalisme réellement existant, qui est en crise. Et c’est bien contre ce capitalisme que les communistes et tous les protagonistes révolutionnaires devront vaincre pour vaincre la barbarie...Pour la survie de l’humanité, pour la survie de notre planète il faut savoir se débarrasser du capitalisme et de sa barbarie et au plus vite.
Ce dernier temps, Force est de constater Camarades, qu’au moment où en Afrique, les positions de l’impérialisme français continuent de s’éroder, au profit d’autres puissances (soit dit en passant, pas seulement Chinois et/ou usses, mais aussi Allemagne, USA et Turquie) un processus de fascisation s’affirme de plus en plus en France. Certainement, ce n’est le sujet que l’on peut s’y attarder ici, il n’en demeure pas moins qu’il y a lieu de s’en inquiéter au plus haut niveau...
Camarades, pour aller de l’avant dans la construction de l’alternative révolutionnaire appropriée, la convergence des luttes est plus qu’indispensable. Le bloc historique des travailleurs et autres précarisés se construit et se structure dans la dynamique globale de la lutte de toutes ses composantes. Ce n’est qu’à travers cette dynamique globale, que la lutte de classe rend manifeste les potentialités politiques du mouvement en cours, poussant le prolétariat agissant à s’approprier son expression politique consciente. En s’appropriant l’expression politique consciente de leurs intérêts de classe, les masses des prolétaires se redécouvrent en tant que sujet de leur histoire et de l’histoire tout court. Ce n’est que dans ce processus de l’agir ensemble que les divers protagonistes de la lutte révolutionnaire ici et ailleurs de par le monde arrivent à construire l’alternative appropriée et mettre un terme à l’agonie du capitalisme moribond dans sa phase de putréfaction avancée... à savoir l’agonie du capitalisme réellement existant.
Comme vous voyez Camarades, la bourgeoisie arabe dans sa plus grande majorité affiche dorénavant, sans fard son alignement dans le camp de l’ennemi. Ce qui ne manque pas d’un côté de peser sur la lutte des masses populaires palestiniennes et de l’autre côté, d’affirmer la place particulière de La cause Palestinienne en tant qu’un des principaux leviers de la révolution arabe... et de toute évidence la lutte à l’intérieur du bloc social de la révolution devrait faire le compte avec les tergiversations et autres compromissions de la bourgeoisie, Pour pouvoir faire face à toutes les propositions « liquidationnistes ». La Résistance Palestinienne a et aura à affronter le « Bloc réactionnaire arabo-sioniste » dirigé par les puissances impérialistes.
La Palestine au quotidien nous donne à nous tous des leçons d’abnégation et de courage d’une exceptionnelle portée. Plus que jamais les masses populaires palestiniennes, en dépit de toutes les traitrises de la bourgeoisie, assument le rôle de véritable garant de la défense des intérêts du peuple.
Face à l’occupation et la barbarie de l’occupant la première réponse légitime que l’on doit afficher avant tout autre chose est la solidarité toute la solidarité avec ceux et celles qui par leur sang font face à la soldatesque de l’occupation.
Les conditions de détention dans les geôles sionistes ne cessent de s’empirer de jour en jour ; et comme vous le savez Camarades, pour y faire face la solidarité internationale s’avère une arme indispensable...
Tout naturellement les masses populaires palestiniennes et leurs avant-gardes révolutionnaires peuvent toujours compter sur votre mobilisation et votre solidarité active.
Que mille initiatives solidaires fleurissent en faveur de la Palestine et sa prometteuse Résistance !
Que mille initiatives solidaires fleurissent en faveur des Fleurs et lionceaux Palestiniens !
La solidarité, toute la solidarité avec les résistants dans les geôles sionistes, et dans les cellules d’isolement au
Maroc, en Turquie, en Grèce et aux Philippines et ailleurs de par le monde !
La solidarité toute la solidarité avec les jeunes prolétaires des quartiers populaires !
La solidarité toute la solidarité avec les prolétaires en lutte !
La solidarité toute la solidarité avec les masses populaires Yéménites !
Honneur aux Martyrs et aux masses populaires en lutte !
À bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes et autres réactionnaires arabes !
Le capitalisme n’est plus que barbarie, honneur à tous ceux et celles qui s’y opposent dans la diversité de leurs expressions!
Ensemble Camarades, et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons !
À vous tous Camarades et Ami«e»s mes salutations révolutionnaires
Votre Camarade Georges Abdallah
Déclaration de Georges Abdallah
22 octobre 2022
Cher·e·s Camarades, cher·e·s ami·e·s
A l’aube de cette 39e année de captivité, vous savoir rassemblé·e·s ici, m’apporte beaucoup de force et me réchauffe le coeur aussi. Peu importe ce qu’en pensent ceux qui guettent et épient ce rassemblement, la chaleur de votre mobilisation et l’enthousiasme de votre engagement se moquent bien de ces abominables murs, de ces barbelés et autres miradors ; ils percutent la quotidienneté mortifère des cellules et nous laissent entrevoir des lueurs de victoires se dessiner à l’horizon.
Camarades et Ami·e·s vos diverses initiatives solidaires que vous avez développées dans cette campagne internationale depuis un mois, apporte un cinglant démenti à ceux et à celles qui misaient sur l’essoufflement de votre mobilisation.
Certainement dans cette Campagne internationale, « Offer » et les autres geôles sionistes ont toute votre attention et tout naturellement l’expression de votre solidarité active est toujours plus vivifiante pour ceux et celles qui y sont embastillé·e·s depuis tant d’années.
Cher·e·s Camarades, cher·e·s Ami·e·s, les contradictions inter-impérialistes occupent le devant de la scène internationale, sur fond de crise globale du système capitaliste mondialisé. Elles sont appelées à s’exacerber de plus en plus et à se propager au niveau planétaire, et comme toujours en pareilles circonstances, la propagande impérialiste bat son plein. Il semble inutile de s’attarder longuement sur les pseudo arguments quant aux méchants agresseurs et pauvres agressés. Seulement Camarades, ne perdons pas de vue que les guerres impérialistes et inter-impérialistes sont inscrites en quelque sorte dans le code génétique du capitalisme. C’est pourquoi, en l’espace d’un siècle, le capitalisme jette l’humanité au bord d’une guerre mondiale pour la troisième fois. La crise de ce capitalisme moribond, dans sa phase de putréfaction avancée, est la crise du capitalisme mondialisé réellement existant et son agonie ne s’achèvera que dans le dépassement vers le communisme…
Camarades, certainement il y a place pour d’autres futurs que la soumission aux diktats criminels du capitalisme et à la barbarie des guerres impérialistes et inter-impérialistes.
Cher·e·s Camarades, cher·e·s ami·e·s, ne laissons pas la propagande impérialiste, déchaînée ces jours-ci, occulter ce qui se passe en Palestine au vu et au su de tout le monde. Face à l’émergence et à l’affirmation d’une nouvelle génération de Résistants, tout particulièrement en Cisjordanie, la soldatesque sioniste se livre aux pires excès, tuant tous les jours des jeunes et des moins jeunes, détruisant des maisons, confisquant de nouvelles terres, sous des prétextes fallacieux, et dernièrement encerclant des villes par un blocage complet. La Résistance fait face, c’est aux hommes et aux femmes de bonne volonté d’en faire autant au niveau régional et international.
Que mille initiatives solidaires fleurissent en faveur de la Palestine et de sa prometteuse Résistance !
La solidarité, toute la solidarité avec les Résistants dans les geôles sionistes et dans les cellules d’isolement au Maroc, en Turquie, en Grèce, aux Philippines et ailleurs de par le monde !
La solidarité, toute la solidarité avec les prolétaires en lutte !
Honneur aux martyrs et aux masses populaires en lutte !
A bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes et autres réactionnaires arabes !
Le Capitalisme n’est plus que barbarie, honneur à toutes celles et ceux qui s’y opposent dans la diversité de leurs expressions !
Ensemble Camarades et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons !
A vous tous Camarades et Ami·e·s mes plus chaleureuses salutations communistes.
Georges Ibrahim Abdallah
22 octobre 2022
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Chers amis, chers camarades,
« D’innombrables batailles ont été livrées, certaines ont été perdues, d’autres ont été gagnées mais dans l’ensemble et en dépit de toutes les pertes et en dépit de toutes les erreurs, les masses populaires ont pu consolider certaines réalisations dont personne ne peut aujourd’hui contester leurs portées stratégiques. Le peuple palestinien est toujours là et la cause palestinienne est plus que jamais vivante ».
Ces paroles, nous tous ici réunis, nous les reconnaissons d’emblée comme étant bien celles de Georges Abdallah. Nous les reconnaissons par cette affirmation indéfectible qui ponctue chacune des déclarations de notre camarade : ce fameux « Nous vaincrons ! ». Nous les reconnaissons à cet optimisme historique qui sous-tend chacune de ses analyses : un optimisme qui n’est pas celui d’un doux rêveur ou d’un idéaliste forcené déconnecté de la réalité qui à 70 ans passés continue de s’illusionner sur ses rêves de jeunesse ; mais qui, au contraire, est celui anime tout combattant de la résistance, tout révolutionnaire.
Or nous le savons intrinsèquement et intimement, Georges Abdallah a raison !
Georges Abdallah a raison quand il souligne que le peuple palestinien est toujours là et que la cause palestinienne est plus que jamais vivante ! Le peuple palestinien est toujours là après plus de 100 ans de colonisation ; les Palestiniens sont toujours là malgré cette volonté acharnée de réduire à néant ce peuple, cette terre. Le peuple palestinien est toujours là et fait face à ses bourreaux que sont l’entité sioniste et les impérialistes : il résiste encore et toujours, pierre par pierre et mur par mur à l’occupant réussissant à le frapper partout, à chaque instant et en plein cœur jusqu’à Jérusalem-Est. Toute l’Histoire de la Palestine n’est que résistance et combat, et les actions héroïques de ces derniers mois et de ces derniers jours ne sont que la face visible d’une réalité plus globale : la résistance n’a jamais cessé car elle est la loi même de l’existence du peuple palestinien mais elle est aujourd’hui assumée par une nouvelle génération de combattants « indomptables lions » qui par leur lutte armée reprennent le flambeau de la lutte de libération nationale, frappent l’ennemi partout où il se trouve et démontrent jusque dans leur sang que « La Palestine vivra » et que certainement, assurément, indéniablement, inéluctablement, « La Palestine vaincra ! ».
Palestine vivra ! Palestine vaincra ! Libérez Georges Abdallah !
Chers camarades, nous le savons ! Georges Abdallah a effectivement raison quand il affirme que la cause palestinienne est bien vivante ! Elle l’a été, elle l’est et elle le restera car le peuple palestinien et sa glorieuse résistance n’ont pas d'autre échappatoire que de lutter, de combattre et de se libérer du colon pour pouvoir continuer à être. Répétons-le ici, une fois de plus : il n’y a pas d’autre voie alternative possible ! L'entité sioniste n'est pas réformable ! Rien n’est à attendre du colon - ni la fin de son système d’apartheid, ni une soi-disant démocratisation progressiste de son gouvernement. Il faut être pour le moins bien naïf pour croire qu’une négociation du pouvoir, de la terre et des intérêts pourrait un jour être possible entre le colon et son colonisé, entre le dominant et l’opprimé dans ce rapport d’anéantissement qu’est le système colonial. Tous les choix politiques et militaires de l'occupant sioniste depuis son implantation en terre de Palestine jusqu'à aujourd'hui ne laissent planer aucun doute quant à l'objectif visé : non seulement réduire à néant la lutte du peuple palestinien mais "surtout en finir avec le peuple palestinien en tant que tel". Cette mise à mort est consubstantielle au système colonial et à l’existence même de l’entité sioniste. Et dans ce système, l'apartheid n’est pas une simple variable d’ajustement dont il faudrait juste revendiquer dans nos mots d’ordre l’arrêt : l’apartheid est inscrit dans le code génétique de ce système d’oppression et c'est un leurre de penser qu'un seul état "Israël-Palestine" démocratique, débarrassé de l’apartheid est possible ou alors il a un nom : la Palestine et toute la Palestine !
De la mer au Jourdain, la Palestine aux Palestiniens !
Alors oui chers camarades, nous le savons ! Georges Abdallah a aussi raison quand il affirme que « le peuple palestinien sait mieux que quiconque que les compromissions ainsi que toutes les versions capitulardes ne mènent qu’à sa perte ». Dans cette guerre de longue haleine dans laquelle est engagé le peuple palestinien pour sa survie, le soutien à la Palestine, tout notre soutien et notre solidarité active doivent aller avant tout, principalement et sans tergiversation à l’héroïque résistance du peuple palestinien, à cette jeune et moins jeune avant-garde combattante palestinienne qui lutte en première ligne par les armes contre l'occupant pour regagner sa terre, celle de la Palestine historique. La victoire de ces flambeaux de la résistance et avec elle de tout le peuple palestinien peut seule garantir le retour d’un état de droit en Palestine ; elle seule peut garantir le retour d’un état de paix en Palestine – car là aussi ne nous leurrons et rappelons-nous « Pas de justice, pas de paix ! - tout comme elle est la seule garantie de l’application du juste et légitime droit au retour de tous les Palestiniens. Il n’y a pas d’autre soi-disant processus alternatif possible à construire en dehors de cette résistance de l’intérieur, en dehors de cette résistance de la Palestine occupée et rien d’autre à attendre dans les centres impérialistes de ceux-là même qui arment, normalisent, négocient ou reprennent des relations privilégiées avec l’ennemi ! "Face à l’occupation et à la barbarie de l’occupant, la première réponse légitime que l’on doit afficher avant tout autre chose est la solidarité, toute la solidarité, avec ceux et celles qui par leur sang font face à la soldatesque de l’occupation". La solidarité, toute la solidarité donc avec la marche du retour, oui, mais avec celle de Gaza !
Vive la lutte armée du peuple palestinien !
Chers amis, chers camarades, nous le savons ! Georges Abdallah a raison ! Dans son combat de toute une vie pour la Palestine mais aussi pour tous les autres fronts où il est de nos luttes : anti-impérialistes, anticapitaliste, antisioniste et antifasciste. Sur tous ces fronts, Georges Abdallah est toujours là et sa cause est plus que jamais vivante ! Cette identité politique jamais reniée – celle d’un combattant arabe, communiste, révolutionnaire que nous n’avons pas peur d’afficher par nos affiches partout où nous sommes car Georges Abdallah est notre camarade et que nous sommes de son identité politique - est bien ce qui lui vaut aujourd’hui d’entrer dans une 39e année de détention derrière ces murs et ces barbelés.
Pour sa libération, depuis ce premier jour où certains de nos camarades ici présents - honneur à eux ! - ont initié ce combat, d’innombrables batailles ont été livrées, certaines ont été perdues, d’autres ont été gagnées et dans l’ensemble et en dépit, depuis ces dernières années, force est de constater que les soutiens solidaires sur le plan local, national et international n’ont fait que s’étendre et se consolider pour exiger sa libération mais aussi porter haut et fort ses idées et son combat révolutionnaire car « c’est justement sur le terrain de la lutte antiimpérialiste et anticapitaliste que l’on peut, que l’on doit apporter le soutien le plus significatif à nos camarades embastillés ».
Mais là encore, nous le savons intrinsèquement et intimement, Georges Abdallah a aussi raison quand il énonce lui-même la clé de sa libération en rappelant qu’indéniablement elle ne relève pas des arguties judiciaires puisque « c’est toujours au niveau des instances politiques que l’on décide de la place et du rituel judiciaire quand il s’agit des prisonniers politiques » ; mais qu’elle est bien plutôt conditionnée à un rapport de force à gagner pour faire comprendre aux représentants de l’impérialisme français que son incarcération commence à peser plus lourd que sa libération.
Ce rapport de force, tels les lions indomptables, nous avons encore à l’intensifier pour frapper d’une seule main unie et unitaire plus, plus vite et plus fort pour faire en sorte que chaque mois, chaque semaine, mille initiatives fleurissent pour Georges Abdallah face à toutes les instances du pouvoir de l’Etat français, sur toutes les places publiques et jusque dans les stades ! Car il y a urgence et que cela aussi, nous le savons bien : tout comme en Palestine la victoire est au bout du fusil, temps est venu en France de faire de notre solidarité une arme pour la libération de notre camarade, pour la victoire ou la victoire !
Georges Abdallah, tes camarades sont là
La résistance est un droit ! Liberté pour Georges Abdallah !
« Que mille initiatives solidaires fleurissent en faveur de la Palestine et de sa prometteuse Résistance !
La solidarité, toute la solidarité avec les résistants dans les geôles sionistes et ailleurs de par le monde !
Honneur aux masses populaires en lutte !
À bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes et autres réactionnaires arabes !
« Le capitalisme n’est plus que barbarie, honneur à tous ceux et celles qui s’y opposent dans la diversité de leurs expressions ! » (Georges Abdallah)
Paris, le 22 octobre 2022
Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah
Chers amis, chers camarades,
« D’innombrables batailles ont été livrées, certaines ont été perdues, d’autres ont été gagnées mais dans l’ensemble et en dépit de toutes les pertes et en dépit de toutes les erreurs, les masses populaires ont pu consolider certaines réalisations dont personne ne peut aujourd’hui contester leurs portées stratégiques. Le peuple palestinien est toujours là et la cause palestinienne est plus que jamais vivante ».
Ces paroles, nous tous ici réunis, nous les reconnaissons d’emblée comme étant bien celles de Georges Abdallah. Nous les reconnaissons par cette affirmation indéfectible qui ponctue chacune des déclarations de notre camarade : ce fameux « Nous vaincrons ! ». Nous les reconnaissons à cet optimisme historique qui sous-tend chacune de ses analyses : un optimisme qui n’est pas celui d’un doux rêveur ou d’un idéaliste forcené déconnecté de la réalité qui à 70 ans passés continue de s’illusionner sur ses rêves de jeunesse ; mais qui, au contraire, est celui anime tout combattant de la résistance, tout révolutionnaire.
Or nous le savons intrinsèquement et intimement, Georges Abdallah a raison !
Georges Abdallah a raison quand il souligne que le peuple palestinien est toujours là et que la cause palestinienne est plus que jamais vivante ! Le peuple palestinien est toujours là après plus de 100 ans de colonisation ; les Palestiniens sont toujours là malgré cette volonté acharnée de réduire à néant ce peuple, cette terre. Le peuple palestinien est toujours là et fait face à ses bourreaux que sont l’entité sioniste et les impérialistes : il résiste encore et toujours, pierre par pierre et mur par mur à l’occupant réussissant à le frapper partout, à chaque instant et en plein cœur jusqu’à Jérusalem-Est. Toute l’Histoire de la Palestine n’est que résistance et combat, et les actions héroïques de ces derniers mois et de ces derniers jours ne sont que la face visible d’une réalité plus globale : la résistance n’a jamais cessé car elle est la loi même de l’existence du peuple palestinien mais elle est aujourd’hui assumée par une nouvelle génération de combattants « indomptables lions » qui par leur lutte armée reprennent le flambeau de la lutte de libération nationale, frappent l’ennemi partout où il se trouve et démontrent jusque dans leur sang que « La Palestine vivra » et que certainement, assurément, indéniablement, inéluctablement, « La Palestine vaincra ! ».
Palestine vivra ! Palestine vaincra ! Libérez Georges Abdallah !
Chers camarades, nous le savons ! Georges Abdallah a effectivement raison quand il affirme que la cause palestinienne est bien vivante ! Elle l’a été, elle l’est et elle le restera car le peuple palestinien et sa glorieuse résistance n’ont pas d'autre échappatoire que de lutter, de combattre et de se libérer du colon pour pouvoir continuer à être. Répétons-le ici, une fois de plus : il n’y a pas d’autre voie alternative possible ! L'entité sioniste n'est pas réformable ! Rien n’est à attendre du colon - ni la fin de son système d’apartheid, ni une soi-disant démocratisation progressiste de son gouvernement. Il faut être pour le moins bien naïf pour croire qu’une négociation du pouvoir, de la terre et des intérêts pourrait un jour être possible entre le colon et son colonisé, entre le dominant et l’opprimé dans ce rapport d’anéantissement qu’est le système colonial. Tous les choix politiques et militaires de l'occupant sioniste depuis son implantation en terre de Palestine jusqu'à aujourd'hui ne laissent planer aucun doute quant à l'objectif visé : non seulement réduire à néant la lutte du peuple palestinien mais "surtout en finir avec le peuple palestinien en tant que tel". Cette mise à mort est consubstantielle au système colonial et à l’existence même de l’entité sioniste. Et dans ce système, l'apartheid n’est pas une simple variable d’ajustement dont il faudrait juste revendiquer dans nos mots d’ordre l’arrêt : l’apartheid est inscrit dans le code génétique de ce système d’oppression et c'est un leurre de penser qu'un seul état "Israël-Palestine" démocratique, débarrassé de l’apartheid est possible ou alors il a un nom : la Palestine et toute la Palestine !
De la mer au Jourdain, la Palestine aux Palestiniens !
Alors oui chers camarades, nous le savons ! Georges Abdallah a aussi raison quand il affirme que « le peuple palestinien sait mieux que quiconque que les compromissions ainsi que toutes les versions capitulardes ne mènent qu’à sa perte ». Dans cette guerre de longue haleine dans laquelle est engagé le peuple palestinien pour sa survie, le soutien à la Palestine, tout notre soutien et notre solidarité active doivent aller avant tout, principalement et sans tergiversation à l’héroïque résistance du peuple palestinien, à cette jeune et moins jeune avant-garde combattante palestinienne qui lutte en première ligne par les armes contre l'occupant pour regagner sa terre, celle de la Palestine historique. La victoire de ces flambeaux de la résistance et avec elle de tout le peuple palestinien peut seule garantir le retour d’un état de droit en Palestine ; elle seule peut garantir le retour d’un état de paix en Palestine – car là aussi ne nous leurrons et rappelons-nous « Pas de justice, pas de paix ! - tout comme elle est la seule garantie de l’application du juste et légitime droit au retour de tous les Palestiniens. Il n’y a pas d’autre soi-disant processus alternatif possible à construire en dehors de cette résistance de l’intérieur, en dehors de cette résistance de la Palestine occupée et rien d’autre à attendre dans les centres impérialistes de ceux-là même qui arment, normalisent, négocient ou reprennent des relations privilégiées avec l’ennemi ! "Face à l’occupation et à la barbarie de l’occupant, la première réponse légitime que l’on doit afficher avant tout autre chose est la solidarité, toute la solidarité, avec ceux et celles qui par leur sang font face à la soldatesque de l’occupation". La solidarité, toute la solidarité donc avec la marche du retour, oui, mais avec celle de Gaza !
Vive la lutte armée du peuple palestinien !
Chers amis, chers camarades, nous le savons ! Georges Abdallah a raison ! Dans son combat de toute une vie pour la Palestine mais aussi pour tous les autres fronts où il est de nos luttes : anti-impérialistes, anticapitaliste, antisioniste et antifasciste. Sur tous ces fronts, Georges Abdallah est toujours là et sa cause est plus que jamais vivante ! Cette identité politique jamais reniée – celle d’un combattant arabe, communiste, révolutionnaire que nous n’avons pas peur d’afficher par nos affiches partout où nous sommes car Georges Abdallah est notre camarade et que nous sommes de son identité politique - est bien ce qui lui vaut aujourd’hui d’entrer dans une 39e année de détention derrière ces murs et ces barbelés.
Pour sa libération, depuis ce premier jour où certains de nos camarades ici présents - honneur à eux ! - ont initié ce combat, d’innombrables batailles ont été livrées, certaines ont été perdues, d’autres ont été gagnées et dans l’ensemble et en dépit, depuis ces dernières années, force est de constater que les soutiens solidaires sur le plan local, national et international n’ont fait que s’étendre et se consolider pour exiger sa libération mais aussi porter haut et fort ses idées et son combat révolutionnaire car « c’est justement sur le terrain de la lutte antiimpérialiste et anticapitaliste que l’on peut, que l’on doit apporter le soutien le plus significatif à nos camarades embastillés ».
Mais là encore, nous le savons intrinsèquement et intimement, Georges Abdallah a aussi raison quand il énonce lui-même la clé de sa libération en rappelant qu’indéniablement elle ne relève pas des arguties judiciaires puisque « c’est toujours au niveau des instances politiques que l’on décide de la place et du rituel judiciaire quand il s’agit des prisonniers politiques » ; mais qu’elle est bien plutôt conditionnée à un rapport de force à gagner pour faire comprendre aux représentants de l’impérialisme français que son incarcération commence à peser plus lourd que sa libération.
Ce rapport de force, tels les lions indomptables, nous avons encore à l’intensifier pour frapper d’une seule main unie et unitaire plus, plus vite et plus fort pour faire en sorte que chaque mois, chaque semaine, mille initiatives fleurissent pour Georges Abdallah face à toutes les instances du pouvoir de l’Etat français, sur toutes les places publiques et jusque dans les stades ! Car il y a urgence et que cela aussi, nous le savons bien : tout comme en Palestine la victoire est au bout du fusil, temps est venu en France de faire de notre solidarité une arme pour la libération de notre camarade, pour la victoire ou la victoire !
Georges Abdallah, tes camarades sont là
La résistance est un droit ! Liberté pour Georges Abdallah !
« Que mille initiatives solidaires fleurissent en faveur de la Palestine et de sa prometteuse Résistance !
La solidarité, toute la solidarité avec les résistants dans les geôles sionistes et ailleurs de par le monde !
Honneur aux masses populaires en lutte !
À bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes et autres réactionnaires arabes !
« Le capitalisme n’est plus que barbarie, honneur à tous ceux et celles qui s’y opposent dans la diversité de leurs expressions ! » (Georges Abdallah)
Paris, le 22 octobre 2022
Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah
Chers amis, chers camarades,
« D’innombrables batailles ont été livrées, certaines ont été perdues, d’autres ont été gagnées mais dans l’ensemble et en dépit de toutes les pertes et en dépit de toutes les erreurs, les masses populaires ont pu consolider certaines réalisations dont personne ne peut aujourd’hui contester leurs portées stratégiques. Le peuple palestinien est toujours là et la cause palestinienne est plus que jamais vivante ».
Ces paroles, nous tous ici réunis, nous les reconnaissons d’emblée comme étant bien celles de Georges Abdallah. Nous les reconnaissons par cette affirmation indéfectible qui ponctue chacune des déclarations de notre camarade : ce fameux « Nous vaincrons ! ». Nous les reconnaissons à cet optimisme historique qui sous-tend chacune de ses analyses : un optimisme qui n’est pas celui d’un doux rêveur ou d’un idéaliste forcené déconnecté de la réalité qui à 70 ans passés continue de s’illusionner sur ses rêves de jeunesse ; mais qui, au contraire, est celui anime tout combattant de la résistance, tout révolutionnaire.
Or nous le savons intrinsèquement et intimement, Georges Abdallah a raison !
Georges Abdallah a raison quand il souligne que le peuple palestinien est toujours là et que la cause palestinienne est plus que jamais vivante ! Le peuple palestinien est toujours là après plus de 100 ans de colonisation ; les Palestiniens sont toujours là malgré cette volonté acharnée de réduire à néant ce peuple, cette terre. Le peuple palestinien est toujours là et fait face à ses bourreaux que sont l’entité sioniste et les impérialistes : il résiste encore et toujours, pierre par pierre et mur par mur à l’occupant réussissant à le frapper partout, à chaque instant et en plein cœur jusqu’à Jérusalem-Est. Toute l’Histoire de la Palestine n’est que résistance et combat, et les actions héroïques de ces derniers mois et de ces derniers jours ne sont que la face visible d’une réalité plus globale : la résistance n’a jamais cessé car elle est la loi même de l’existence du peuple palestinien mais elle est aujourd’hui assumée par une nouvelle génération de combattants « indomptables lions » qui par leur lutte armée reprennent le flambeau de la lutte de libération nationale, frappent l’ennemi partout où il se trouve et démontrent jusque dans leur sang que « La Palestine vivra » et que certainement, assurément, indéniablement, inéluctablement, « La Palestine vaincra ! ».
Palestine vivra ! Palestine vaincra ! Libérez Georges Abdallah !
Chers camarades, nous le savons ! Georges Abdallah a effectivement raison quand il affirme que la cause palestinienne est bien vivante ! Elle l’a été, elle l’est et elle le restera car le peuple palestinien et sa glorieuse résistance n’ont pas d'autre échappatoire que de lutter, de combattre et de se libérer du colon pour pouvoir continuer à être. Répétons-le ici, une fois de plus : il n’y a pas d’autre voie alternative possible ! L'entité sioniste n'est pas réformable ! Rien n’est à attendre du colon - ni la fin de son système d’apartheid, ni une soi-disant démocratisation progressiste de son gouvernement. Il faut être pour le moins bien naïf pour croire qu’une négociation du pouvoir, de la terre et des intérêts pourrait un jour être possible entre le colon et son colonisé, entre le dominant et l’opprimé dans ce rapport d’anéantissement qu’est le système colonial. Tous les choix politiques et militaires de l'occupant sioniste depuis son implantation en terre de Palestine jusqu'à aujourd'hui ne laissent planer aucun doute quant à l'objectif visé : non seulement réduire à néant la lutte du peuple palestinien mais "surtout en finir avec le peuple palestinien en tant que tel". Cette mise à mort est consubstantielle au système colonial et à l’existence même de l’entité sioniste. Et dans ce système, l'apartheid n’est pas une simple variable d’ajustement dont il faudrait juste revendiquer dans nos mots d’ordre l’arrêt : l’apartheid est inscrit dans le code génétique de ce système d’oppression et c'est un leurre de penser qu'un seul état "Israël-Palestine" démocratique, débarrassé de l’apartheid est possible ou alors il a un nom : la Palestine et toute la Palestine !
De la mer au Jourdain, la Palestine aux Palestiniens !
Alors oui chers camarades, nous le savons ! Georges Abdallah a aussi raison quand il affirme que « le peuple palestinien sait mieux que quiconque que les compromissions ainsi que toutes les versions capitulardes ne mènent qu’à sa perte ». Dans cette guerre de longue haleine dans laquelle est engagé le peuple palestinien pour sa survie, le soutien à la Palestine, tout notre soutien et notre solidarité active doivent aller avant tout, principalement et sans tergiversation à l’héroïque résistance du peuple palestinien, à cette jeune et moins jeune avant-garde combattante palestinienne qui lutte en première ligne par les armes contre l'occupant pour regagner sa terre, celle de la Palestine historique. La victoire de ces flambeaux de la résistance et avec elle de tout le peuple palestinien peut seule garantir le retour d’un état de droit en Palestine ; elle seule peut garantir le retour d’un état de paix en Palestine – car là aussi ne nous leurrons et rappelons-nous « Pas de justice, pas de paix ! - tout comme elle est la seule garantie de l’application du juste et légitime droit au retour de tous les Palestiniens. Il n’y a pas d’autre soi-disant processus alternatif possible à construire en dehors de cette résistance de l’intérieur, en dehors de cette résistance de la Palestine occupée et rien d’autre à attendre dans les centres impérialistes de ceux-là même qui arment, normalisent, négocient ou reprennent des relations privilégiées avec l’ennemi ! "Face à l’occupation et à la barbarie de l’occupant, la première réponse légitime que l’on doit afficher avant tout autre chose est la solidarité, toute la solidarité, avec ceux et celles qui par leur sang font face à la soldatesque de l’occupation". La solidarité, toute la solidarité donc avec la marche du retour, oui, mais avec celle de Gaza !
Vive la lutte armée du peuple palestinien !
Chers amis, chers camarades, nous le savons ! Georges Abdallah a raison ! Dans son combat de toute une vie pour la Palestine mais aussi pour tous les autres fronts où il est de nos luttes : anti-impérialistes, anticapitaliste, antisioniste et antifasciste. Sur tous ces fronts, Georges Abdallah est toujours là et sa cause est plus que jamais vivante ! Cette identité politique jamais reniée – celle d’un combattant arabe, communiste, révolutionnaire que nous n’avons pas peur d’afficher par nos affiches partout où nous sommes car Georges Abdallah est notre camarade et que nous sommes de son identité politique - est bien ce qui lui vaut aujourd’hui d’entrer dans une 39e année de détention derrière ces murs et ces barbelés.
Pour sa libération, depuis ce premier jour où certains de nos camarades ici présents - honneur à eux ! - ont initié ce combat, d’innombrables batailles ont été livrées, certaines ont été perdues, d’autres ont été gagnées et dans l’ensemble et en dépit, depuis ces dernières années, force est de constater que les soutiens solidaires sur le plan local, national et international n’ont fait que s’étendre et se consolider pour exiger sa libération mais aussi porter haut et fort ses idées et son combat révolutionnaire car « c’est justement sur le terrain de la lutte antiimpérialiste et anticapitaliste que l’on peut, que l’on doit apporter le soutien le plus significatif à nos camarades embastillés ».
Mais là encore, nous le savons intrinsèquement et intimement, Georges Abdallah a aussi raison quand il énonce lui-même la clé de sa libération en rappelant qu’indéniablement elle ne relève pas des arguties judiciaires puisque « c’est toujours au niveau des instances politiques que l’on décide de la place et du rituel judiciaire quand il s’agit des prisonniers politiques » ; mais qu’elle est bien plutôt conditionnée à un rapport de force à gagner pour faire comprendre aux représentants de l’impérialisme français que son incarcération commence à peser plus lourd que sa libération.
Ce rapport de force, tels les lions indomptables, nous avons encore à l’intensifier pour frapper d’une seule main unie et unitaire plus, plus vite et plus fort pour faire en sorte que chaque mois, chaque semaine, mille initiatives fleurissent pour Georges Abdallah face à toutes les instances du pouvoir de l’Etat français, sur toutes les places publiques et jusque dans les stades ! Car il y a urgence et que cela aussi, nous le savons bien : tout comme en Palestine la victoire est au bout du fusil, temps est venu en France de faire de notre solidarité une arme pour la libération de notre camarade, pour la victoire ou la victoire !
Georges Abdallah, tes camarades sont là
La résistance est un droit ! Liberté pour Georges Abdallah !
« Que mille initiatives solidaires fleurissent en faveur de la Palestine et de sa prometteuse Résistance !
La solidarité, toute la solidarité avec les résistants dans les geôles sionistes et ailleurs de par le monde !
Honneur aux masses populaires en lutte !
À bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes et autres réactionnaires arabes !
« Le capitalisme n’est plus que barbarie, honneur à tous ceux et celles qui s’y opposent dans la diversité de leurs expressions ! » (Georges Abdallah)
Paris, le 22 octobre 2022
Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah