Want to make creations as awesome as this one?

More creations to inspire you

Transcript

Les 7 phases pour apprendre

Rousseau

Apprendre, c’est ….

méthode

publication

Un travail scientifique

Le paradoxe de l'apprentissage

Pour apprendre, il vaut mieux…

Il y a (surtout) un comportement coopératif quand …

Quand on organise du travail en groupe, c’est pour …

Pour déconstruire nos représentations

La courbe de Daniel Favre

Introduction

Comment les élèves apprennent ?

Conférence Sylvain Connac 20/10/22INSPE Besançon

Autres ressources

Un article de l'IFE : http://ife.ens-lyon.fr/kadekol/en-quete-decole/14 Une ressource Canopé : https://www.canotech.fr/recherche?th=enseigner-avec-les-sciences-cognitives Des vidéos : Neurosciences et éducation : introduction en 5 points - [Espace Doc Web]Les neurosciences ont le vent en poupe...mais de quoi parle-t-on ? et surtout quels sont les apports des neurosciences en éducation ? Voici quelques...Ac-lyon Pascale Toscani - TEDxRennes 2016 - Vidéo neurosciencesToutefois, notre culture, nos croyances, nos connaissances, influencent notre définition de l'intelligence. Faut-il changer notre représentation de...TEDxRennes

G. DUCHANOIS

La courbe de Daniel Favre 1. Incompétence inconsciente. 2. Incompétence consciente (d’où l’importance de passer par le conflit socio-cognitif et de conduire les élèves aux doutes et incertitudes. A ce moment-là, il y a 2 issues possibles : l’évitement ou le questionnement. Il faut donc absolument arrêter la phase de recherche et répondre aux questions des élèves. 3. Compétence consciente. C’est la phase de compréhension (Euréka, j’ai compris). 4. Compétence inconsciente.

Que voyez-vous ?

Il y a une méthode pour distancier la collecte de données et l’apport personnel.

Une publication avec une expertise à la clé.

1. L’attention (Jean-Philippe Lachaux). Elle n’est pas innée. 2. L’expression : laisser la possibilité aux élèves de dire ce qu’ils pensent, de partager leurs représentations initiales. 3. Les confrontations des différentes représentations des élèves (avec les pairs) ou avec ce que l’enseignant apporte pour déconstruire ces représentations. C’est un conflit socio-cognitif. 4. … ce qui développe des incertitudes, des doutes qui donnent envie de savoir, d’avoir des réponses à leurs questions. Ce qui aide à la mémorisation (questionnement et besoin). 5. La transmission et la rétroaction : répondre aux questions des élèves. C’est la compréhension. 6. La mémorisation : développer des automatismes pour rendre durable l’apprentissage. « Mémoriser, c’est tracer un chemin dans une forêt » Steve Masson, et l’entretenir. 7. Le transfert : pouvoir réutiliser dans des contextes différents inédits et nouveaux ce qu’ils ont appris dans un cadre scolaire. C’est la compétence.

« l’école doit apporter des réponses à des questions que les élèves se posent »

Le paradoxe de l’apprentissage On ne peut apprendre que par soi-même (personne ne peut apprendre à notre place). On apprend mieux avec, par et pour d’autres. La dimension humaine a un rôle capital.

« Il ne suffit pas d’enseigner pour que les élèves apprennent. » « Le professeur est un ingénieur en pédagogie. »

… on agit à plusieurs La coopération demande de la confrontation et de la compétition, ou on prend le risque que les élèves s’ennuient. La collaboration, c’est partagé les mêmes objectifs et se partager les tâches en fonction des compétences de chacun. Le travail est donc réparti en fonction des talents de chacun. Voir les travaux de Roger Cousinet et Philippe Meirieu. Il vaut mieux privilégier des situations coopératives à des fins individuelles, car on ne peut apprendre que par soi-même. Or, la collaboration ne permet pas à tous les élèves d’apprendre. Au contraire, elle contribue à entretenir, voire à accentuer (ou aggraver) les inégalités sociales.

… créer le désir d’apprendre. La coopération est un levier, un moyen d’apprentissage. Exemple de la classe puzzle (Canada). Avec les " classes puzzles ", favoriser la coopération entre élèvese travail en groupe ou " apprentissage coopératif " est souvent utilisé en éducation, que ce soit à l'école, au collège, au lycée ou à l'université....Innovation-pedagogique DEROULE DU TRAVAIL EN GROUPE 1 – Expliciter la consigne et s’assurer de la compréhension de tous. 2 – La phase individuelle (pour les 1e représentations). 3 – Le travail de groupe (uniquement pour les volontaires et de manière aléatoire) qui doit durer 5 minutes, pas plus ! 4 – Le partage au tableau (mutualisation), réponses aux besoins et aux questions des élèves. 5 – La finalisation individuelle (avec un petit exercice) car on ne peut apprendre que tout seul.

…agir avec d’autres Être acteur de son apprentissage ne suffit pas. Quelle pertinence pour les pédagogies actives ? Travaux de André Tricot. Parlons pratiques ! #4 Neuromythes, idées fausses et vrais leviers ?À l'instar des fake news , les neuromythes se propagent plus vite que les avancées des neurosciences en éducation. Quels sont les neuromythes...Canopé

…. modifier de manière durable des représentations. C’est l’activité de celui qui s’approprie quelque chose. Il ne suffit pas d’être enseigné pour apprendre. Neuromythe : attention, des élèves ne peuvent pas construire un savoir. Un savoir est quelque chose qui est objectivé par une communauté d’experts. Il se construit sur un temps très long. Pour transmettre un savoir, on utilise des informations. La manière dont on s’approprie ces informations fait les connaissances et les compétences, qui sont donc subjectivés. Le savoir se construit avec son expérience, donc aucun élève n’apprend de la même façon. *Evaluer doit servir à mieux apprendre et à réactiver des connaissances. Les évaluations doivent être nombreuses et étalées dans le temps.