
Le voyage des connaissances 5°
Soulie
Created on July 2, 2022
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Transcript
Teaser
Agir sur le monde
L’homme est-il maître de la nature?
Nauvragés sur une île
-Robinson Crusoé de Daniel Defoe
-Vendredi ou les limbes du Pacifique de Tournier
-Jules Verne, L’île mystérieuse.
-William Golding, Sa Majesté des Mouches
Thème: regarder le monde, inventer des mondes
Voyages lunaires
Problématique: Pourquoi la lune est-elle un objet d'inspiration?
Hergé
Cyrano de Bergerac
Jules Verne
Méliès
Verlaine
Beethoven
Thème: se chercher, se construire
Le voyage de Gulliver
Problématique: Pourquoi aller vers l'inconnu?
Thème: Vivre en société
Problématique: l'amitié est-elle toujours une expérience heureuse?
Le Petit Prince de Saint-Exupéry
Thème: Vivre en société
Problématique: Est-ce si simple en famille?
Le Bourgeois Gentilhomme de Molière
Texte 2
Mission: Vous découvrez ce paysage , faites un rapport à envoyer au Petit Prince.
Au début de l'histoire Cyrano tente de rejoindre la Lune à l'aide de fioles remplies de rosée. L'essai n'est pas concluant : Il tente ensuite de s'y rendre grâce à une machine à fusée et cela réussit.
Lors de son atterrissage (alunissage) sur la Lune, il découvre ce paysage..
Après avoir été fort longtemps à tomber, à ce que je préjuge (car la violence du précipice doit m’avoir empêché de le remarquer), le plus loin dont je me souviens est que je me trouvai sous un arbre embarrassé avec trois ou quatre branches assez grosses que j’avais éclatées par ma chute, et le visage mouillé d’une pomme qui s’était écachée contre.
Par bonheur, ce lieu-là était, comme vous le saurez bientôt, le Paradis terrestre, et l’arbre sur lequel je tombai se trouva justement l’Arbre de Vie. Ainsi vous pouvez bien juger que sans ce miraculeux hasard, j’étais mille fois mort. J’ai souvent depuis fait réflexion sur ce que le vulgaire assure qu’en se précipitant d’un lieu fort haut, on est étouffé auparavant de toucher la terre; et j’ai conclu de mon aventure qu’il en avait menti, ou bien qu’il fallait que le jus énergique de ce fruit qui m’avait coulé dans la bouche eût rappelé mon âme qui n’était pas loin dans mon cadavre encore tout tiède et encore disposé aux fonctions de la vie.
En effet, sitôt que je fus à terre ma douleur s’en alla auparavant même de se peindre en ma mémoire; et la faim, dont pendant mon voyage j’avais été beaucoup travaillé, ne me fit trouver en sa place qu’un léger souvenir de l’avoir perdue.
À peine, quand je fus relevé, eus-je remarqué les bords de la plus large de quatre grandes rivières qui forment un lac en la bouchant, que l’esprit ou l’âme invisible des simples qui s’exha- lent sur cette contrée me vint réjouir l’odorat; les petits cailloux n’étaient raboteux ni durs qu’à la vue : ils avaient soin de s’amollir quand on marchait dessus.
Je rencontrai d’abord une étoile de cinq avenues, dont les chênes qui la composent semblaient par leur excessive hauteur porter au ciel un parterre de haute futaie. En promenant mes yeux de la racine jusqu’au sommet, puis les précipitant du faîte jusqu’au pied, je doutais si la terre les portait, ou si eux-mêmes ne portaient point la terre pendue à leur racine, on dirait que leur front superbement élevé pliait comme par force sous la pesanteur des globes célestes dont ils ne soutiennent la charge qu’en gémissant; leurs bras étendus vers le ciel semblent en l’embrassant demander aux astres la bénignité toute pure de leurs influences, et la recevoir, auparavant qu’elles aient rien perdu de leur innocence, au lit des éléments.
L’AUTRE MONDE OU LES ÉTATS & EMPIRES DE LA LUNE
Cyrano de Bergerac 1619-1655
Afin de ne rien oublier de ta séance, laisse une trace sur ton attrape-mémoire.
Texte 1
TEXTE 1: Jules Verne
De la Terre à la lune
Mission: Faites le croquis de l’engin et dites au Petit Prince comment vous avez fait pour le réaliser.
De la Terre à la Lune – 1865
Un groupe d’Américains décide de projeter un boulet sur la Lune à l’aide d’un immense canon. Un explorateur français, Michel Ardan, leur propose de fabriquer un projectile creux dans lequel il pourrait se loger, ainsi que deux autres compagnons, MM. Barbicane et Nicholl, pour aller jusqu’à la Lune.
Barbicane s’était dit, non sans raison, que nul ressort ne serait assez puissant pour amortir le choc, et [...] il avait fini par résoudre cette grande difficulté d’une ingénieuse façon. C’est à l’eau qu’il comptait demander de lui rendre ce service signalé. Voici comment.
Le projectile devait être rempli à la hauteur de trois pieds d’une couche d’eau destinée à supporter un disque en bois parfaitement étanche, qui glissait à frottement sur les parois intérieures du projectile. C’est sur ce véritable radeau que les voyageurs prenaient place. Quant à la masse liquide, elle était divisée par des cloisons horizontales que le choc au départ devait briser successivement. Alors chaque nappe d’eau, de la plus basse à la plus haute, s’échappant par des tuyaux de dégagement vers la partie supérieure du projectile, arrivait ainsi à faire ressort, et le disque, muni lui-même de tampons extrêmement puissants, ne pouvait heurter le culot inférieur qu’après l’écrasement successif des diverses cloisons. Sans doute les voyageurs éprouveraient encore un contrecoup violent après le complet échappement de la masse liquide, mais le premier choc devait être presque entièrement amorti par ce ressort d’une grande puissance. [...]
Le projectile mesurait neuf pieds de large extérieurement sur douze pieds de haut. [...]
On pénétrait dans cette tour de métal par une étroite ouverture ménagée sur les parois du cône, et semblable à ces « trous d’homme » des chaudières à vapeur. Elle se fermait hermétiquement au moyen d’une plaque d’aluminium, retenue à l’intérieur par de puissantes vis de pression. Les voyageurs pourraient donc sortir à volonté de leur prison mobile, dès qu’ils auraient atteint l’astre des nuits.
Mais il ne suffisait pas d’aller, il fallait voir en route. Rien ne fut plus facile. En effet, sous le capitonnage se trouvaient quatre hublots de verre lenticulaire
d’une forte épaisseur, deux percés dans la paroi circulaire du projectile; un troisième à sa partie inférieure et un quatrième dans son chapeau conique. Les voyageurs seraient donc à même d’observer, pendant leur parcours, la Terre qu’ils abandonnaient, la Lune dont ils s’approchaient et les espaces constellés du ciel. Seulement, ces hublots étaient protégés contre les chocs du départ par des plaques solidement encastrées, qu’il était facile de rejeter au-dehors en dévissant des écrous intérieurs. De cette façon, l’air contenu dans le projectile ne pouvait pas s’échapper, et les observations devenaient possibles.
Tous ces mécanismes, admirablement établis, fonctionnaient avec la plus grande facilité, et les ingénieurs ne s’étaient pas montrés moins intelligents dans les aménagements du wagon-projectile.
Des récipients solidement assujettis étaient destinés à contenir l’eau et les vivres nécessaires aux trois voyageurs ; ceux-ci pouvaient même se procurer le feu et la lumière au moyen de gaz emmagasiné dans un récipient spécial sous une pression de plusieurs atmosphères. Il suffisait de tourner un robinet, et pendant six jours ce gaz devait éclairer et chauffer ce confortable véhicule. On le voit, rien ne manquait des choses essentielles à la vie et même au bien-être. De plus, grâce aux instincts de Michel Ardan, l’agréable vint se joindre à l’utile sous la forme d’objets d’art ; il eût fait de son projectile un véritable atelier d’artiste, si l’espace ne lui eût pas manqué. Du reste, on se tromperait en supposant que trois personnes dussent se trouver à l’étroit dans cette tour de
9 métal. Elle avait une surface de cinquante-quatre pieds carrés à peu près sur dix
pieds de hauteur, ce qui permettait à ses hôtes une certaine liberté de mouvement. Ils n’eussent pas été aussi à leur aise dans le plus confortable wagon des États-Unis.
Afin de ne rien oublier de ta séance, laisse une trace sur ton attrape-mémoire.
Texte 3
TEXTE 4: Paul Verlaine
Mission: Rêvons …est-ce vraiment l’heure?
La lune blanche…
La lune blanche
Luit dans les bois ;
De chaque branche
Part une voix
Sous la ramée…
Ô bien-aimée.
L’étang reflète,
Profond miroir,
La silhouette
Du saule noir
Où le vent pleure…
Rêvons, c’est l’heure.
Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l’astre irise…
C’est l’heure exquise.
Paul Verlaine, La Bonne Chanson
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Prolongement 1
Prolongement 1: Méliès
Mission: Le Petit Prince a besoin de comprendre ce qui se dit . Pour accomplir votre mission , vous trouverez le film sur l’application iMovie
( possibilté d’enregistrer votre voix) et très important, vous disposez également d’une feuille et d’un stylo sur votre table.A vous de jouer!
Prolongement 2
Prolongement 2: Hergé
Mission: Le Petit Prince a trouvé cette planche mais que va-t-on faire avec ceci? Ah si…j’oubliais… une précision importante , cette BD a été publiée en 1953! A vos rapports!
Séance introductive
MISSION; Le Petit Prince a besoin de se documenter sur la lune, mais connais-tu des expressions avec ce mot?
https://digistorm.app/p/511969
Tâche: Compose des affiches pour lui en t’inspirant de ce modèle
Afin de ne rien oublier de ta séance, laisse une trace sur ton attrape-mémoire.
Mission 1
MISSION 1: REPÉRER LE VERBE CONJUGUÉ
MISSION: MAIS où est le verbe conjugué ?
Regarde ta capsule avant d’accomplir ta mission.
Tâche: Un vent interstellaire a fait envoler toutes ces étiquettes. Tu as 25 minutes pour tout remettre dans l’ ordre et expliquer ton classement.
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Mission 6
Etude de la langue : Les types et formes de phrases
Mission: Le voyage nous a fatigués. Petit trou de mémoire. Nous devons absolument trouver l'explication de ces 2 catégories.
Tâche: Un rapport vient de tomber, il faut continuer le tri et prouver que nous avons retrouvé nos moyens.
La lune apparaît derrière les arbres. Comme elle est ronde ce soir ! C’est la pleine lune. Demain, un petit quartier sombre se formera. Dans une semaine, un quartier entier ne sera pas éclairé. Que le mouvement des astres est passionnant ! Quel spectacle, cette pluie d’étoiles ! Les astronomes font-ils souvent de nouvelles découvertes dans le ciel ? |
Afin de ne rien oublier de ta séance, laisse une trace sur ton attrape-mémoire.
Mission 3
MISSION 3: repérer la construction des temps composés
MISSION: Mais comment former les temps composés?
Tâche
Complète la maison avec les temps composés et explique comment ils se forment .
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Mission 5
MISSION 5: Analyser le fonctionnement de la phrase simple et de la phrase complexe- reconnaître le sujet même éloigné
MISSION: Repérer les verbes conjugués
Tâche: Range ces phrases dans les bons dossiers
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Mission 2
MISSION 2: MODES PERSONNELS/ MODES IMPERSONNELS
MISSION: Bizarre...quelle est donc la différence ? Equipe jaune, équipe verte à vous de jouer!!!!
Tâche
Vraisemblablement, il faut faire du tri... expliquez-moi votre classement.
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Mission 4
MISSION 4: DISTINGUER é/er
Tâche: : retrouvez les paroles , ;
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Lecture cursive
Sonate au clair de lune Beethoven
Le Petit Prince est en danger sur une planète inconnue. Actionne le bouton pour te téléporter.
- Déclencheur (planète, étrange phénomène)
- décision ( je raconte à la première personne, je suis membre de l'équipage du vaisseau Saint-Exupéry)
- Obstacles
- Aides
- Adversaire(s)
- Solution
- Conclusion heureuse : Le Petit Prince est sain et sauf.
L'Homme est-il maître de la nature?
Texte 2
TEXTE 2: WILLIAM GOLDING
Sa Majesté des Mouches
Suite à un accident d’avion où tous les adultes ont péri, des écoliers anglais de la bonne société se retrouvent sur une île déserte. Au son d’une conque, sur les conseils de Piggy, Ralph les rassemble. Pour survivre, ils tentent de s’organiser et Ralph est démocratiquement élu chef face à Jack (pourtant chef de chœur). […]
Mission: L’homme est-il maître de la nature ?
Jack était courbé en deux, les muscles bandés comme un coureur, le nez touchant presque la terre humide. Les grands troncs drapés de lianes s’estompaient dans une ombre verdâtre très haut au-dessus de sa tête ; le sous-bois l’enserrait de toutes parts. Ici, la piste devenait presqu’invisible ; une brindille cassée et une marque qui ressemblait à l’empreinte d’une moitié de sabot. Il baissa la tête et scruta les indices comme s’il voulait les forcer à parler. Puis, à quatre pattes comme un chien, insensible à l’inconfort de sa position, il progressa de quelques mètres et s’arrêta. La nodosité d’une liane formant arceau laissait pendre une vrille polie par le passage des cochons sauvages.
Jack s’accroupit, le visage à quelques centimètres de cet indice, puis son regard se fixa devant lui, dans la demi-obscurité du sous-bois. Ses cheveux, d’un blond-roux, avaient beaucoup poussé et pris une teinte plus claire ; de nombreuses tâches de rousseur couvraient son dos nu où la peau pelait sous les coups de soleil. Il serrait dans sa main droite un épieu d’un mètre cinquante ; il ne portait qu’un short en lambeaux retenu à la taille par un ceinturon garni d’un coutelas. Il ferma les yeux, leva la tête, et les narines palpitantes, aspira doucement l’air chaud pour en tirer une indication. La forêt était aussi immobile que lui.
Enfin, il libéra son souffle en un long soupir et rouvrit des yeux très bleus. D’exaspération, ils semblaient lui sortir de la tête. Il lécha ses lèvres sèches et observa la forêt réticente. Alors, il reprit sa marche furtive, les yeux rivés au sol.
Le silence de la forêt l’oppressait plus que la chaleur ; à cette heure-là, on n’entendait même pas le vrombissement des insectes ? Il fallut que Jack fît lever un oiseau multicolore d’un nid rudimentaire en brindilles pour que le silence fût brisé et l’écho réveillé par un cri strident qui semblait monter de la nuit des temps. Jack lui-même en fut impressionné et il en eut le souffle coupé ; l’espace d’une seconde, il cessa d’être un chasseur pour devenir une ombre furtive qui se glissait, tel un gorille, dans l’épaisse végétation.
William Golding, Sa Majesté des Mouches, 1954 (présente édition folio junior Gallimard, 1992).
Texte 3
TEXTE 3: Daniel Defoe
Robinson Crusoé
Mission: Le Petit Prince est d’accord avec Robinson « il n’est point de condition si misérable où il n’y ait quelque chose de positif ou de négatif . » Votre avis sur la question.
En somme, il en résultait ce témoignage indubitable, que, dans le monde, il n’est point de condition si misérable où il n’y ait quelque chose de positif ou de négatif dont on doit être reconnaissant. Que ceci demeure donc comme une leçon tirée de la plus affreuse de toutes les conditions humaines, qu’il est toujours en notre pouvoir de trouver quelques consolations qui peuvent être placées dans notre bilan des biens et des maux au crédit de ce compte.
Ayant alors accoutumé mon esprit à goûter ma situation, et ne promenant plus mes regards en mer dans l’espoir d’y découvrir un vaisseau, je commençais à m’appliquer à améliorer mon genre de vie, et à me faire les choses aussi douces que possibles.
J’ai déjà décrit mon habitation ou ma tente, placée au pied d’une roche, et environnée d’une forte palissade de pieux er de câbles, que, maintenant, je devrais plutôt appeler une muraille, car je l’avais renfermée, à l’extérieur, d’une sorte de contre-mur de gazon d’à peu près deux pieds d’épaisseur. Au bout d’un an et demi environ je posai contre ce contre-mur des chevrons s’appuyant sur le roc, et que je couvris de branches d’arbres et de tout ce qui pouvait garantir de la pluie, que j’avais reconnue excessive en certains temps de l’année.
J’ai raconté de quelle manière j’avais apporté tous mes bagages dans mon enclos, et dans la grotte que j’avais faite par derrière ; mais je dois dire aussi que ce n’était d’abord qu’un amas confus d’effets dans un tel désordre qu’ils occupaient toute la place, et me laissaient à peine assez d’espace pour me remuer. Je me mis donc à agrandir ma grotte.
(...) J’entrepris alors de fabriquer les meubles indispensables dont j’avais le plus besoin, spécialement une chaise et une table. Sans cela je ne pouvais jouir du peu de bien-être que j’avais en ce monde ; sans une table, je n’aurais pu écrire ou manger, ni faire quantité de choses avec tant de plaisir.
Daniel Defoe, Robinson Crusoe, 1719.
Texte 1
TEXTE 1: Jules Verne
L’île mystérieuse
Mission: Le Petit Prince voudrait que l’on dresse la liste des difficultés et des points positifs de cette expédition.
Inutile d’ajouter que cette forêt, aussi bien que la côte parcourue, était vierge de toute empreinte humaine. Pencroff n’y remarqua que des traces de quadrupèdes, des passées fraîches d’animaux, dont il ne pouvait reconnaître l’espèce. Très certainement (...) quelques- unes avaient été laissées par des fauves formidables avec lesquels il y aurait à compter sans doute ; mais nulle part la marque d’une hache sur un tronc d’arbre, ni les restes d’un feu éteint, ni l’empreinte d’un pas ; ce dont on devait se féliciter peut-être, car sur cette terre, en plein Pacifique, la présence de l’homme eût été peut-être plus à craindre qu’à désirer.
Harbert et Pencroff, causant à peine, car les difficultés de la route étaient grandes, n’avançaient que fort lentement, et, après une heure de marche, ils avaient à peine franchi
un mille. Jusqu’alors, la chasse n’avait pas été fructueuse. Cependant, quelques oiseaux chantaient et voletaient sous la ramure, et se montraient très farouches, comme si l’homme leur eût instinctivement inspiré une juste crainte. Entre autres volatiles, Harbert, signala
dans une partie marécageuse de la forêt, un oiseau à bec aigu et allongé, qui ressemblait anatomiquement à un martin-pêcheur. Toutefois, il se distingua de ce dernier par son plumage assez rude, revêtu d’un éclat métallique.
(...) L’exploration continua. A mesure que les chasseurs s’avançaient, les arbres, plus espacés, devenaient magnifiques, mais aucun ne produisait de fruits comestibles. Pencroff cherchait vainement quelques-uns de ces précieux palmiers qui se prêtent à tant d’usages de la vie domestique, et dont la présence a été signalée jusqu’au 40e parallèle dans l’hémisphère boréal et jusqu’au 35e dans l’hémisphère austral. Mais cette forêt ne se composait que de conifères, tels que les déodars, déjà reconnus par Harbert, des « douglas », semblables à ceux qui poussent sur la côte nord-ouest de l’Amérique, et des sapins admirables, mesurant cent cinquante pieds de hauteur.
En ce moment, une volée d’oiseaux de petite taille et d’un joli plumage, à queue longue et chatoyante, s’éparpillèrent entre les branches, semant leurs plumes, faiblement attachées, qui couvrirent le sol d’un fin duvet. Harbert ramassa quelques-unes de ces plumes, et, après les avoir examinées :
« Ce sont des « couroucous », dit-il.
- Je leur préfèrerais une pintade ou un coq de bruyère, répondit Pencroff ; mais enfin, s’ils sont bons à manger ?
- Ils sont bons à manger, et même leur chair est très délicate, reprit Harbert. D’ailleurs, si je ne me trompe, il est facile de les approcher et de les tuer à coups de bâton. »
Jules Verne, L’île mystérieuse, 1875.
Mission 2
MISSION 2: Les terminaisons du Participe passé
Mission: Comment faire pour entendre les lettres muettes des participes passés et ne plus faire de faute? Comment les classer ? Après avoir réalisé l’explication de la règle ( carte, tableau, arbre…), décrivez votre île au Petit Prince votre île en utilisant les participes passés des verbes suivants ( tenir, échouer, peindre, construire, recouvrir, survivre, boire, mettre)
Mission 1
Mission 1: Débat (world café)
Préparation: Apportez un objet que vous emporteriez avec vous sur une île deserte
Mission:
A votre tour, vous échouez sur une île deserte, listons les problèmes et les avantages.
Mission 3
MISSION 3 : L’accord du partcipe passé et de l’adjectif en position détachée
Mission: Faites le croquis de la règle et racontez au Petit Prince les préparatifs de votre voyage en bâteau. Vous utiliserez obligatoirement les participes passés suivants en respectant leur accord. 2 seront utilisés en tant qu’adjectifs épithètes.
Essouflée, terminée, chargés, venu(e), illuminés, forcé, rangées, fatigué(e), acheté(e)
Texte 4
TEXTE 4: Michel Tournier
Vendredi ou les limbes du pacifique
Mission: L’Homme est-il maître de la nature?
Il s’en fallait pourtant que l’île lui parût désormais comme une terre sauvage qu’il aurait su maîtriser, puis apprivoiser pour en faire un milieu tout humain. Il ne se passait pas de jour que quelque incident surprenant ou sinistre ne ravive l’angoisse qui était née en lui à l’instant où, ayant compris qu’il était le seul survivant du naufrage, il s’était senti orphelin de l’humanité. Le sentiment de sa déréliction assagi par la vue de ses champs labourés, de son enclos à chèvres, de la belle ordonnance de son entrepôt, de la fière allure de son arsenal, lui sauta à la gorge le jour où il surprit un vampire accroupi sur le garrot d’un chevreau qu’il était en train de vider de son sang. Les deux ailes griffues et déchiquetées du monstre couvraient comme d’un manteau de mort la bestiole qui vacillait de faiblesse. Une autre fois, alors qu’il cueillait des coquillages sur des rochers à demi immergés, il reçut un jet d’eau en pleine figure. Un peu étourdi par le choc, il fit quelques pas, mais il fur aussitôt arrêté par un second jet qui l’atteignit derechef au visage avec une diabolique précision. Aussitôt la vieille angoisse bien connue et si redoutée lui mordit le foie. Elle ne relâcha son étreinte qu’à moitié, lorsqu’il eut découvert dans une anfractuosité du rocher un petit poulpe gris qui avait l’étonnante faculté d’envoyer de l’eau grâce à une manière de siphon dont il pouvait faire varier l’angle de tir.
Il avait fini par se résigner à la surveillance implacable qu’il subissait de la part de son
« conseil d’administration », comme il continuait à appeler le groupe de vautours qui paraissait s’être attachés à sa personne. Où qu’il aille, quoi qu’il fasse, ils étaient là, bossus, goitreux et pelés, guettant – non certes sa propre mort comme il s’en persuadait dans ses moments de dépression, mais tous les débris comestibles qu’il semait dans sa journée.
Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique, 1972.
Mission 4
MISSION 4 : La conjugaison du présent et de l’imparfait
Mission:Expliquez au Petit Prince comment se forment le présent et l’imparfait .
Puis vous décrirez cette image en utilisant l’imparfait en racontant ce qui se passe . Vous commencerez par « tous les jours » puis vous utiliserez « en général, chaque fois, tous les dimanches, toujours »
Mission 5
MISSION 5 : Les particularités des présents du 1 er groupe
Mission: Faites le croquis de l’engin et dites au Petit Prince comment vous avez fait pour le réaliser.
lecture cursive
Ecriture
Etude du Radeau de la Méduse
Création d’un podcast relatant un naufrage
lieu, conditions, déclencheur, vie sur l’île , issue ( solution)
Mission 1
Mission 1: reconnaitre le sujet
Mission: Le Petit Prince semble perdu , où se trouve le sujet ? Comment le reconnaître ?
Mission 2
Mission 2: écriture le vide poches
Je répondis que j’étais prêt à me dépouiller de mon habit et à vider toutes mes poches en sa présence. (...)
Lorsque les deux commissaires vinrent pour me fouiller, je pris ces messieurs dans mes mains, je les mis d’abord dans les poches de mon justaucorps et ensuite dans toutes mes autres poches.
Cet inventaire était conçu dans les termes suivants :
« Premièrement, dans la poche droite du justaucorps du grand homme Montagne (c’est ainsi que je rends ces mots : Quinbus Flestrin), après une visite exacte, nous n’avons trouvé qu’un morceau de toile grossière, assez grand pour servir de tapis de pied, dans la principale chambre de parade de Votre Majesté. Dans la poche gauche ; nous avons trouvé un grand
coffre d’argent avec un couvercle de même métal, que nous, commissaires, n’avons pu lever (ma tabatière). Nous avons prié ledit homme Montagne de l’ouvrir, et, l’un de nous étant entré dedans, a eu de la poussière jusqu’aux genoux, dont il a éternué pendant deux heures, et l’autre pendant sept minutes. Dans la poche droite de sa veste, nous avons trouvé un paquet prodigieux de substances blanches et minces, pliées l’une sur l’autre, environ de la grosseur de trois hommes, attachées d’un câble bien fort et marquées de grandes figures noires, lesquelles il nous a semblé être des écritures. Dans la poche gauche, il y avait une grande machine plate armée de grandes dents très longues qui ressemblent aux palissades qui sont dans la cour de Votre Majesté (un peigne). Dans la grande poche du côté droit de son couvre-milieu (c’est ainsi que je traduis le mot de ranfulo, par lequel on voulait entendre ma culotte), nous avons vu un grand pilier de fer creux, attaché à une grosse pièce de bois plus large que le pilier, et d’un côté du pilier il y avait d’autres pièces de fer en relief, serrant un caillou coupé en talus ; nous n’avons su ce que c’était (un pistolet à pierre) ; et dans la poche gauche il y avait encore une machine de la même espèce. Dans la plus petite poche du côté droit, il y avait plusieurs pièces rondes et plates, de métal rouge et blanc et d’une grosseur différente ; quelques-unes des pièces blanches, qui nous ont paru être d’argent, étaient si larges et si pesantes, que mon confrère et moi nous avons eu de la peine à les lever. Item, deux sabres de poche (deux canifs), dont la lame s’emboîtait dans une rainure du manche, et qui avait le fil fort tranchant ; ils étaient placés dans une grande boîte ou étui. Il restait deux poches à visiter : celles-ci, il les appelait goussets. C’étaient deux ouvertures coupées dans le haut de son couvre- milieu, mais fort serrées par son ventre, qui les pressait. Hors du gousset droit pendait une grande chaîne d’argent, avec une machine très merveilleuse au bout. Nous lui avons commandé de tirer hors du gousset tout ce qui tenait à cette chaîne ; cela paraissait être un globe dont la moitié était d’argent et l’autre était un métal transparent. Sur le côté transparent, nous avons vu certaines figures étranges tracées dans un cercle ; nous avons cru que nous pourrions les toucher, mais nos doigts ont été arrêtés par une substance lumineuse. Nous avons appliqué cette machine à nos oreilles ; elle faisait un bruit continuel, à peu près comme celui d’un moulin à eau, et nous avons conjecturé que c’est ou quelque animal inconnu, ou la divinité qu’il adore ; mais nous penchons plus du côté de la dernière opinion, parce qu’il nous a assuré (si nous l’avons bien entendu, car il s’exprimait fort imparfaitement) qu’il faisait rarement une chose sans l’avoir consultée; il l’appelait son oracle, et disait qu’elle désignait le temps pour chaque action de sa vie. Du gousset gauche il tira un filet presque assez large pour servir à un pêcheur (une bourse), mais qui s’ouvrait et se refermait ; nous avons trouvé au dedans plusieurs pièces massives d’un métal jaune ; si c’est du véritable or, il faut qu’elles soient d’une valeur inestimable.
« Tel est l’inventaire exact de tout ce que nous avons trouvé sur le corps de l’homme Montagne, qui nous a reçus avec beaucoup d’honnêteté et avec des égards conformes à la commission de Votre Majesté.
Mission: Qu'ont-ils découvert ?
Texte 1 la tempête
Texte 1: la tempête
Mission:
Texte
Que le lecteur sache seulement que, voguant vers les Indes orientales, nous
fûmes chassés par une violente tempête au nord-ouest de la Terre de Van Die-
men. Nous nous retrouvâmes à 30,2 degrés de latitude sud. L'épuisement et la
nourriture avariée avaient déjà tué douze membres de l'équipage, les autres
étaient dans un état de grande faiblesse. Le 5 novembre, le début de l'été dans
cette partie du monde, par un temps brumeux, le matelot de quart aperçut un
rocher à une demi-encablure de notre navire; le vent violent nous poussa droit
dessus et aussitôt, la coque se fendit. Six membres de l'équipage, dont moi-
même, mirent la chaloupe à la mer; nous nous efforçâmes de nous éloigner du
navire et du rocher. Mais bientôt le canot fut renversé par une rafale venue du
nord. Aucun de mes compagnons n'en réchappa.
Quant à moi, je nageai en m'en remettant au destin. Alors que, à bout de
forces, j'étais prêt à me laisser couler, je m'aperçus soudain que j'avais pied. le
m'écroulai sur le sable et je m'endormis.
Quand j'ouvris les yeux, l'aube se levait. Je voulus me redresser, mais je ne pus
bouger. J'étais à plat dos, les membres solidement fixés au sol; mes cheveux,
longs et épais, étaient également attachés. l'étais ligoté depuis les aisselles jus-
qu'aux cuisses. Je ne pouvais que regarder en l'air, mais le soleil commençant à
chauffer, la lumière me blessait les yeux. l'entendais du bruit autour de moi,
sans rien voir que le ciel. Je sentis quelque chose de vivant progresser sur ma
jambe gauche, atteindre ma poitrine, frôler mon menton. Baissant les yeux
autant qu'il m'était possible, je vis une créature humaine de six pouces, un arc à
la main et un carquois sur le dos. Une bonne quarantaine de la même espèce
suivait le premier. D'étonnement, je poussai un rugissement qui les fit décam-
per; certains, comme on me le raconta plus tard, se blessèrent en sautant à
terre. Cependant, ils revinrent bientôt et l'un d'eux, s'aventurant assez loin pour
voir mon visage en entier, cria d'une voix perçante mais distincte : Hekinah
degul. Les autres répétèrent les mêmes mots à plusieurs reprises mais j'ignorais
alors leur signification. Pendant tout ce temps, je gisais fort mal à l'aise. À force
de me débattre, je parvins à rompre mes liens et arracher les piquets qui rete.
naient mon bras gauche; le levant vers mon visage, je compris leur méthode
pour m'entraver. Au prix d'une intense douleur, je tirai sur les cordes qui rete.
naient mes cheveux sur la gauche et je pus tourner légèrement la tête. Les créa-
tures s'échappèrent une deuxième fois sans que je puisse les attraper.
Texte 2 la capture
texte 2: la capture
Je me couchai sur l’herbe, qui était très fine, où je fus bientôt enseveli dans un profond sommeil, qui dura neuf heures. Au bout de ce temps-là, m’étant éveillé,
j’essayai de me lever ; mais ce fut en vain. Je m’étais couché sur le dos ; je trouvai mes bras et mes jambes attachés à la terre de l’un et de l’autre côté, et mes cheveux attachés de la même manière. Je trouvai même plusieurs ligatures très minces qui entouraient mon corps, depuis mes aisselles jusqu’à mes cuisses. Je ne pouvais que regarder en haut; le soleil commençait à être fort chaud, et sa grande clarté blessait mes yeux. J’entendis un bruit confus autour de moi, mais, dans la posture où j’étais, je ne pouvais rien voir que le soleil. Bientôt je sentis remuer quelque chose sur ma jambe gauche, et cette chose, avançant doucement sur ma poitrine, monter presque jusqu’à mon menton. Quel fut mon étonnement lorsque j’aperçus une petite figure de créature humaine haute tout au plus de trois pouces, un arc et une flèche à la main, avec un carquois sur le dos ! J’en vis en même temps au moins quarante autres de la même espèce. Je me mis soudain à jeter des cris si horribles, que tous ces petits animaux se retirèrent transis de peur ; et il y en eut même quelques-uns, comme je l’ai appris ensuite, qui furent dangereusement blessés par les chutes précipitées qu’ils firent en sautant de dessus mon corps à terre. Néanmoins ils revinrent bientôt, et l’un d’eux, qui eut la hardiesse de s’avancer si près qu’il fut en état de voir entièrement mon visage, levant les mains et les yeux par une espèce d’admiration, s’écria d’une voix aigre, mais distincte : Hekinah Degul. Les autres répétèrent plusieurs fois les mêmes mots ; mais alors je n’en compris pas le sens. J’étais, pendant ce temps-là, étonné, inquiet, troublé, et tel que serait le lecteur en pareille situation.
Mission: Pourquoi cette situation est étrange?
Texte 3 les conditions
Texte 3: les conditions
Mission:A ton tour , tu vas exprimer les conditions de vie que Gulliver peut imposer en échange aux Liliputiens. Tu inventeras une ou deux phrases en liliputiens
Ces articles me furent apportés
par Skyresh Bolgolam en personne, accompagné de deux sous- secrétaires et de plusieurs gens de distinction. On me dit d’en promettre l’observation par serment, prêté d’abord à la façon de mon pays, et ensuite à la manière ordonnée par leurs lois, qui fut de tenir l’orteil de mon pied droit dans ma main gauche, de mettre le doigt du milieu de ma main droite sur le haut de ma tête, et le pouce sur la pointe de mon oreille droite. Mais, comme le lecteur peut être curieux de connaître le style de cette cour et de savoir les articles préliminaires de ma délivrance, j’ai fait une traduction de l’acte entier mot pour mot :
« Golbasto momaren eulamé gurdilo shefin mully ully gué, très puissant empereur de Lilliput, les délices et la terreur de l’univers, dont les États s’étendent à cinq mille blustrugs (c’est- à-dire environ six lieues en circuit) aux extrémités du globe, souverain de tous les souverains, plus haut que les fils des hommes, dont les pieds pressent la terre jusqu’au centre, dont la tête touche le soleil, dont un clin d’œil fait trembler les genoux des potentats, aimable comme le printemps, agréable comme l’été, abondant comme l’automne, terrible comme l’hiver ; à tous nos sujets aimés et féaux, salut. Sa très haute Majesté propose à l’homme Montagne les articles suivants, lesquels, pour préliminaire, il sera obligé de ratifier par un serment solennel :
« I. L’homme Montagne ne sortira point de nos vastes États sans notre permission scellée du grand sceau.
« II. Il ne prendra point la liberté d’entrer dans notre capitale sans notre ordre exprès, afin que les habitants soient avertis deux heures auparavant de se tenir enfermés chez eux.
« III. Ledit homme Montagne bornera ses promenades à nos principaux grands chemins, et se gardera de se promener ou de se coucher dans un pré ou pièce de blé.
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« IV. En se promenant par lesdits chemins, il prendra tout le soin possible de ne fouler aux pieds les corps d’aucun de nos fidèles sujets ni de leurs chevaux ou voitures ; il ne prendra aucun de nos dits sujets dans ses mains, si ce n’est de leur consentement.
« V. S’il est nécessaire qu’un courrier du cabinet fasse quelque course extraordinaire, l’homme Montagne sera obligé de porter dans sa poche ledit courrier durant six journées, une fois toutes les lunes, et de remettre ledit courrier (s’il en est requis) sain et sauf en notre présence impériale.
« VI. Il sera notre allié contre nos ennemis de l’île de Blefuscu, et fera tout son possible pour faire périr la flotte qu’ils arment actuellement pour faire une descente sur nos terres.
«VII. Ledit homme Montagne, à ses heures de loisir, prêtera son secours à nos ouvriers, en les aidant à élever certaines grosses pierres, pour achever les murailles de notre grand parc et de nos bâtiments impériaux.
« VIII. Après avoir fait le serment solennel d’observer les articles ci-dessus énoncés, ledit homme Montagne aura une provision journalière de viande et de boisson suffisante à la nourriture de dix-huit cent soixante-quatorze de nos sujets, avec un accès libre auprès de notre personne impériale, et autres marques de notre faveur.
« Donné en notre palais, à Belsaborac, le douzième jour de la quatre-vingt-onzième lune de notre règne. »
Je prêtai le serment et signai tous ces articles avec une grande joie
Mission 3
Mission 3: accords SV sujets éloignés
Mission: classe les étiquettes et trouve les caractéristiques
Texte 4 la bataille
Texte 4 : la bataille
J’arrivai à la flotte en moins d’une demi- heure. Les ennemis furent si frappés à mon aspect, qu’ils sautèrent tous hors de leurs vaisseaux comme des grenouilles et s’enfuirent à terre ; ils paraissaient être au nombre d’environ trente mille hommes. Je pris alors mes câbles, et, attachant un crochet au trou de la proue de chaque vaisseau, je passai mes câbles dans les crochets. Pendant que je travaillais, l’ennemi fit une décharge de plusieurs milliers de flèches, dont un grand nombre m’atteignirent au visage et aux mains, et qui, outre la douleur excessive qu’elles me causèrent, me troublèrent fort dans mon ouvrage. Ma plus grande appréhension était pour mes yeux, que j’aurais infailliblement perdus si je ne me fusse promptement avisé d’un expédient : j’avais dans un de mes goussets une paire de lunettes, que je tirai et attachai à mon nez aussi fortement que je pus. Armé, de cette façon, comme d’une espèce de casque, je poursuivis mon travail en dépit de la grêle continuelle de flèches qui tombaient sur moi. Ayant placé tous les crochets, je commençai à tirer ; mais ce fut inutilement : tous les vaisseaux étaient à l’ancre. Je coupai aussitôt avec mon couteau tous les câbles auxquels étaient attachées les ancres, ce qu’ayant achevé en peu de temps, je tirai aisément cinquante des plus gros vaisseaux et les entraînai avec moi.
Les Blefuscudiens, qui n’avaient point d’idée de ce que je projetais, furent également surpris et confus : ils m’avaient vu couper les câbles et avaient cru que mon dessein n’était que de les laisser flotter au gré du vent et de la marée, et de les faire heurter l’un contre l’autre ; mais quand ils me virent entraîner
toute la flotte à la fois, ils jetèrent des cris de rage et de désespoir.
Ayant marché quelque temps, et me trouvant hors de la portée des traits, je m’arrêtai un peu pour tirer toutes les flèches
qui s’étaient attachées à mon visage et à mes mains ; puis, conduisant ma prise, je tâchai de me rendre au port impérial de Lilliput.
L’empereur, avec toute sa cour, était sur le bord de la mer, attendant le succès de mon entreprise. Ils voyaient de loin avancer une flotte sous la forme d’un grand croissant ; mais, comme j’étais dans l’eau jusqu’au cou, ils ne s’apercevaient pas que c’était moi qui la conduisais vers eux.
L’empereur crut donc que j’avais péri et que la flotte ennemie s’approchait pour faire une descente ; mais ses craintes furent bientôt dissipées ; car, ayant pris pied, on me vit à la tête de tous les vaisseaux, et l’on m’entendit crier d’une voix forte : Vive le très puissant empereur de Lilliput ! Ce prince, à mon arrivée, me donna des louanges infinies, et, sur-le-champ, me créa nardac, qui est le plus haut titre d’honneur parmi eux
Mission: quelle ruse emploie Gulliver?
Mission 4
Mission 4: zoom sur les constituants du groupe sujet : les déterminants
Mission: classe dans les enveloppes les différents déterminants
Mission 5
Mission 5: zoom sur les constituants du groupe sujet : les adjectifs et les GN préprositionnels
Mission: que sont les jaunes que sont les bleus ?
Mission 6
Mission 6: Oral
Mission:tu vas écrire le discours de Gulliver qui impose ses règles aux liliputiens.Tu feras ensuite ce discours à l’oral en donnant le ton.
Mission 7
Mission 7: accords adjectifs de couleurs
Mission:classe les adjectifs de couleurs
Etude extrait film
Une phrase d’introduction qui explique l’objectif de ce texte
5 articles à rédiger sur les thèmes suivants: distraction, vêtements, cuisine, sport, retour en Angleterre.
Chaque article doit décrire précisemment ce que veut gulliver.
Langue
Langue
Langue
Zcriture
Oral
Langue
Langue
Lecture
Lecture
prolongement
https://ladigitale.dev/digiview/#/v/63e6b1f49fbb9
Lecture cursive
La proposition subordonnée relative
https://express.adobe.com/video/rRRyoQKZo6EIi
Vous allez devoir à chaque séance vous créer un parcours de lecture et vous répartir les chapitres à lire . Remplissez ce tableau à chaque fois.
https://digistorm.app/p/404229
Les fonctions dans le GN
épithète, complément du nom
Tu vas effectuer des recherches sur le roman et sur son auteur. Voici des écussons,
tu vas devoir écrire une information sur chacun d’entre eux et tu l’épingleras sur le tableau commun. Mais attention, ton information doit être nouvelle, lis avant le travail de tes camarades.
https://ladigitale.dev/digibunch/#/b/63e69dc818627
Approfondir Les fonctions COD et COI
https://spark.adobe.com/video/PPeOF1JGUf8wR
La conjugaison du futur antérieur
https://view.genial.ly/63e68af53418fe00184e309c
Identification des principaux temps (présent, futur simple, imparfait, passé
simple, passé composé)
https://share.icloud.com/photos/070tnbBajOLlkgrJR5sWWQSHQ
Post-it 1: nom de ton chevalier (Arthur, Gauvain, Yvain, Perceval, Bohort, Lancelot, Gornemant)
Post-it: 2: sa quête en lien avec les valeurs chevaleresques ( la loyauté, la générosité, le dévouement, le courage et la courtoisie)
Post-it 3 : une caractéristique physique
Post-it 4: une de ses qualités: raconte une histoire qui met en valeur cette qualité
Accords participe
Quelle différence vois-tu entre :
1- Le livre QUE j 'ai acheté est passionnant.
2-Je veux QUE tu viennes.
Histoire du théâtre
Le comique
Extrait 2
Extrait 3
Écrit+oral
Petit lexique
ACTEUR : personne dont le métier ou la passion (selon qu’il est profes- sionnel ou amateur) est de jouer un rôle sur scène, devant un public rassemblé.
APARTÉ : paroles que prononce l’acteur à voix basse afin que seul le public les entende.
COSTUME : vêtements que porte l’acteur pour jouer son rôle. Les cos- tumes dans les spectacles du Moyen Âge étaient très sobres, et permettaient surtout aux spectateurs d’identifier immédiatement le rôle de chacun: une peau de mouton pour le berger, une chasuble pour le prêtre...
COULISSES : endroit réservé aux acteurs pour entreposer leur matériel. Les farces étaient jouées sur des estrades de fortune, sur une place ou sur le parvis d’une église, par conséquent les coulisses se réduisaient à l’espace situé sous les planches, parfois simplement protégé par un rideau.
DÉCOR : ensemble des objets, des meubles, des tentures placés sur scène. Dans les farces, le décor est constitué de quelques objets symboliques, par exemple le cuvier.
DIDASCALIE : indication donnée par l’auteur, qui renseigne l’acteur et le metteur en scène sur le ton de la voix, les gestes, le décor... Au Moyen Âge les didascalies sont très peu nombreuses, et les acteurs improvisent beaucoup.
DRAMATURGE : celui qui écrit les pièces de théâtre.
METTEUR EN SCÈNE : celui qui dirige les acteurs et met le texte en scène. MONOLOGUE : discours que prononce un acteur quand il est seul sur scène. Il
donne l’impression de penser à voix haute. Le monologue sert à infor-
mer le public des intentions et des sentiments de tel ou tel personnage.
RÉPLIQUE : réponse d’un personnage à un autre.
RIDEAU : grand morceau de tissu qui permet de dissimuler la scène ou
les coulisses aux yeux des spectateurs.
TIRADE : long discours prononcé sans interruption par un des person-
nages face à un autre personnage.
TRÉTEAUX : planches sur lesquelles étaient jouées les farces. L’avantage
d’une telle installation est qu’elle pouvait se démonter, ainsi les bateleurs pouvaient-ils facilement jouer de ville en ville.
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l'endroit où se trouve le choeur
https://drive.google.com/file/d/1lKFyuWyx_Q9PHjRg96u_5wv8O9X-dRxX/view?usp=sharing
https://drive.google.com/file/d/1lKFyuWyx_Q9PHjRg96u_5wv8O9X-dRxX/view?usp=sharing
https://drive.google.com/file/d/1lKFyuWyx_Q9PHjRg96u_5wv8O9X-dRxX/view?usp=sharing
endroit où l'on suspend les décors
Oral des naufragés
Récit chevaleresque
Portrait du héros
Tournoi de joutes