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Les Halles sont arrivées sur la place en 1826, pour le commerce des grains. Elles ont été construites par « de généreux turripinois » qui avaient besoin d’un lieu de stockage. Au cours du XIXe siècle, elles ont eu différentes utilités. Aujourd’hui, le bâtiment accueille l’office du tourisme et une école de musique va bientôt prendre place au deuxième étage.

« Nous n’avons pas trouvé d’éléments pour pouvoir dater exactement la fontaine. On peut tout de même supposer qu’ils ont attendu que La Bourbe ne divague plus avant de la construire. On imagine que c’est après 1858 puisqu’en plus, cela correspond à l’essor de la ville. C’est une jolie fontaine très italienne », sourit Annie Chikhi, présidente de l'association historique La Tour prend garde.

Tout autour, on a pu trouver le couvent des Récollets – la place était d’ailleurs son cimetière – mais aussi la sous-préfecture, la mairie et plusieurs auberges. A la place du Central bar se tenait une auberge dès 1603.

La place est devenue piétonne au début des années 80. Autrefois, on pouvait y circuler et les voitures s'y garaient. Même le tram passait par la place Dubost. « C’est surtout dans les années 50 que les voitures ont vraiment envahi la place. Nous avons des cartes postales où l’on voit que c’était un parking. À l’époque, il n’y avait pas de cette conscience de qualité de vie, de pouvoir flâner… », explique Annie Chikhi, président de l'association La Tour prend garde. La place Antonin-Dubost fait 1400 mètres carré et désormais elle n'accueillera plus le marché du mardi. Ce dernier se tiendra sur la place du 8-Mai et sur la place Carnot.