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Vivre à Pleine-Fougères au dix-neuvième siècle

Lorsqu'on vivait à Pleine-Fougères au XIXème siècle, on ne se déplaçait pas beaucoup, ou alors on n'allait pas très loin de notre maison de naissance. Très souvent, les prénoms des enfants étaient les mêmes que ceux des parents. Beaucoup d'habitants mourraient très jeunes. A l'époque, le train s'arrêtait à Pleine-Fougères. Dans les années 1810-1820, l'un des métiers les plus pratiqués était laboureur. Dans les années 1890, c'était cultivateur. Beaucoup de personnes, surtout des femmes, étaient considérés comme étant sans profession.

BRIAND, Jean-Marie (1817-1893) Il est né à La Rivière, au nord-est de Pleine-Fougères, le 27 décembre 1817. Il était le fils de Julien Briand, âgé de 34 ans à sa naissance, et de Julienne Duine. Il est décédé à La Rivière où il exerçait le métier de cultivateur (personne cultivant les terres). Il est devenu veuf à la mort de Marie Cutrel. Lorsqu'il décède en 1893, il est âgé de 75 ans.

LECUYER, Françoise (1817-1895)Elle est née le 18 octobre de l'an de grâce 1817 au village de la Ville Honnête (petit village faisant partie de la commune de Pleine-Fougères). Elle était la fille de François Lecuyer, âgé de vingt cinq ans à sa naissance, et de Louise Thimonier. Son père exerçait la profession de sabotier (cela consistait a faire des sabots en bois) sa mère on ne sait pas. Mais en 1895 la mort vint la chercher l'emportant avec elle elle est morte sans profession âgée de soixante dix-sept ans (à Ville Orvé petit village de la commune de Pleine-Fougères situé au nord du bourg). Elle était mariée à Célestin Esprits qui exerçait la profession de Journalier (employé agricole payé a la journée). De cette union naquirent trois enfants : Arsène, Marie et Louise.

GILBERT, Jeanne (1837-1900) Elle est née le 4 août 1837 dans le Bourg de Pleine-Fougères. Sa mère s’appellait Jeanne Gilbert et son père était inconnu. Elle a vécu dans le Bourg de Pleine-Fougères jusqu’à la fin de sa vie. Elle était journalière, ouvrière agricole payée à la journée. Elle a eu une fille Victoire puis a été veuve de Jean-Marie Leloup, qui était débitant (il tenait un commerce dans le bourg). Elle a été grand-mère de 2 petites filles Louise et Jeanne Marie. Elle est décédée le 28 juillet 1900 âgé de 62 ans ; elle vivait alors dans la même maison que sa fille et ses petites filles. LEJANDRE Julie (1826-1896) Elle est née en 1826 à La Manche-Villiers. Elle n’avait aucune profession et était la veuve de François Tiffaine. Elle vivait au bourg de Pleine Fougères quand elle est morte. Elle avait alors 70 ans. Son père se nommait Gabriel LEJANDRE et sa mère est inconnue. BEAUFILS, Thérèse (1838-1890) Elle est née à Antrain le 23 janvier 1838. Elle a vécu dans le bourg de Pleine-Fougères. Elle était sans profession. Elle est décédée à 52 ans, le 25 mai 1890. Ses parents étaient Jacques Beaufils et Françoise Dupré. A sa mort, elle était veuve d'Etienne Lereguer. LETHIMONIER, Suzanne (1812-1899) Elle est née à Pleine-Fougères le 8 novembre 1812. Elle a vécu dans le bourg. Ses parents s'appelaient Jean Lethimonier et Julienne Jacob. Elle ne s'est pas mariée et était sans profession. Elle décède le 30 janvier 1899. A la fin de sa vie, elle vivait avec sa fille, Emilie Jarnouen.

BONAMON, Julien (1826-1896) Né le 15 Novembre 1826 à Sains, son père était Julien Bonamon et sa mère Marie Fauvel. Il a été veuf de Julie Pichon puis de Louise Chouinard avant de devenir l'époux d'Angélique Gourdais. Il était meunier : personne qui possède, exploite un moulin à céréales ou fabrique de la farine. Il vivait au Chesnay au Sud-ouest du bourg de Pleine-Fougères et il est mort le 13 Janvier 1896 à 2h00 de l'après-midi, chez lui, au Chesnay.

BRUNE, Marie (1813-1894) Marie est née le 8 Janvier 1813 au village de La Chapelle à Pleine-Fougères, son père Joseph Brune avait 29 ans à la naissance de sa fille et il était laboureur (retourne la terre avec un instrument) et sa mère Marie Richard devait avoir a peu près le même âge. Elle a grandit à La Ressandière avec ses parents et a rencontré un certain Jean-Baptiste Malagrès dont elle est l'épouse jusqu’à la mort de Jean-Baptiste. Elle est décédée, veuve, le 8 Janvier 1894.

BENOIT, Pierre (1809-1891)Né le 25 juillet 1809, de BENOIT Pierre et de JUS Angélique, à Carrel, commune de Pleine-Fougères. Son père était journalier (embauché à la journée pour travailler dans les champs) et sa mère ne travaillait pas. Il a déménagé à Villevrard (commune de Pleine-Fougères) pour y rester jusqu'à la fin de sa vie. Il devient couvreur en paille et se marie à CLOUARD Jeanne. Il décède à 81 ans le 02 janvier 1891 à 5h du matin.

ROUSSEL, Angélique (1814-1899) Angélique Jeanne ROUSSEL est née le 3 mars 1814 à 11h au village de Beauregard. Elle est veuve BATAILLE. Son père était Pierre ROUSSEL (né en 1774, tailleur) et sa mère Jeanne POUSSARD. Angélique a un fils qui est devenu veuf, Alexandre BATAILLE (46 ans en 1896), qui est chef de famille. En 1896, elle vit avec lui ainsi qu’avec les deux filles et le fils de celui-ci : Lucie BATAILLE (14 ans), François BATAILLE (10 ans), Marie BATAILLE (8 ans). Angélique ROUSSEL meurt à Villecherel le 12 mai 1899.

LECOQ, Raoulette (1810-1897) Raoulette est née le 31 août 1810 à la Louvrie. A sa mort, elle n'a pas de profession. Elle meurt à 87 ans aux Petites Croix. Elle était la fille de Julien Lecoq qui était laboureur et sa mère était Marguerite Alliot. Elle était veuve de François Merrad. LEMARECHAL, Gilles(1806-1890) Né le 19 octobre 1806 à 10 heures du soir à la Boisnerie au sud de Pleine-Fougères, Gilles Lemaréchal est mort à Villevrard situé à 750 mètres de son lieu de naissance, le 18 janvier 1890 à 16 heures. Il était alors âgé de 83 ans et était sans proffesion. Ses parents n’ont pas signé l’acte de naissance : peut être ne savaient-ils pas écrire. Son père, Julien Lemarechal, était laboureur (cela consiste à ouvrir la terre à une certaine profondeur, à la retourner, avant de l'ensemencer ou de la planter). Sa mère se nommait Julienne Jus. Il était veuf de Francoise Ouvray et de Perrine Gilbert.

BARBET, Jeanne (1827-1891) Elle naît à Pleine-Fougères le 21 aout 1827 et décède le 8 juin 1891 à l'age de 63 ans au Val, au nord de la commune de Pleine-Fougères. Ses parents sont Jeanne Delanse Maturin Barbet. En 1866, est est mariée à Louis Clison, un laboureur plus âgé qu'elle de sept ans ; et ils ont alors sept enfants, trois garçons et quatre filles : Louis (16 ans), Julien (14 ans), Jeanne (12 ans), François (10 ans), Amédée (9 ans), Louise (5 ans) et Anne (2 ans). OLLIVIER, Pierre (1829-1895) Notre personnage est né le 23 novembre 1829 à 5h du matin à Merléac dans le département des Côtes-du-Nord. Son père est Joseph Ollivier, il a 24 ans au moment de la naissance de Pierre et son métier est alors maçon. Sa mère se nomme Marie Françoise Govry, elle a 23 ans en 1829 et son métier est filandière. Pierre est journalier et finit ses jours veuf d'Hélène Jeanne Boulaud. Il déménage souvent car il n’a pas de domicile fixe. Il meurt en 1895 chez Pierre Alix, au Val.

ROUAULT, Françoise (1826-1898) Elle est décédée à l’âge de 71 ans en 1898, le 4 janvier à 10h du matin au Pin. Elle est née en 1826, le 12 mars au Champlambert. Ellee était journalière, c'était du travail à la ferme à la journée. Elle était célibataire. Son père, Jean Rouault, était âgé de 27 à la naissance de Françoise et il était laboureur également. Sa mère s’apellait Françoise Rigoux.

JOSSE, Pierre (1807-1888) Pierre Marie Gilles Josse est né à Pleine-Fougères le 13 Février 1807. Il était cultivateur. Il est mort au Mesnil le 21 Janvier 1888. Il était veuf de Marie Bergerau.

BIGOT, Victoire (1825-1896) Elle est née à Pleine-Fougères le 13 juin 1825 au village de Villemelouen. Elle s'est mariée avec Pierre Rondin. Les parents de Victoire étaient Jeanne Busnel et Mathurin Bigot. Elle était cultivatrice et a toujours vécu à Villemelouen. Ses voisins étaient Jeacques Massin, cultivateur et Jean Tessier, maçon. Elle a eu un fils, Julien Rondin, et sa belle-fille Jeanne Jan était cultivatrice. Elle avait deux petits-enfants : François Rondin (journalier) et Mélanie Rondin (couturière).

BRISBARRE, Louis (1816-1889) Nous allons vous raconter la vie d'un homme au XIXème siècle qui s'appelait Louis Brisbarre. Il est né le 16 octobre 1816 à Pontorson et il est mort le 13 janvier 1889 à Pleine-Fougères, au village de la Razette. Il exerçait la profession de cultivateur et était marié avec Marguerite Goré.

DAVID, Jean-Pierre (1821-1892) Il est né le 11 juin 1821 à l'Ecluse, village de Pleine-Fougères. Son père était Pierre David et sa mère Perrine Briand. Il était veuf de Virginie Ménard et a fini ses jours sans profession. Il a sans doute passé toute sa vie à l'Ecluse, au sud-est de Pleine-Fougères. Ses enfants se nommaient Mélanie, Jean et Marie. Il meurt le 19 juin 1892 à l'âge de 71 ans.

JACOB, Julien (1812-1894) Il meurt à 10 heures le matin du 24 janvier 1894, à l'âge de 81 ans (il est né le 2 décembre 1812). Son travail était cultivateur. Son épouse se prénommait Adèle et ils habitaient au village du Goulet, sur la commune de Pleine-Fougères, où Julien Jacob a sans doute passé toute sa vie. Ses parents s'appelaient Julien et Marie, son père avait 32 ans en 1812 et il était alors laboureur. Ils ont eu une domestique.

GASLAIN, Julienne (1826-1896) Nous suivons l’histoire de Julienne françoise Gaslain, née à Pleine-Fougères, plus précisement à Mont-Rouault (à 1,7km du bourg, au nord de Pleine-Fougères). Madame Gaslain décède à l’age de 70 ans, sa date de naissance est le 28 juillet 1826. Elle vivait dans le logement de ses parents en 1866 avec des domestiques : Closset Mathurine, Closset Victor, Lamentaire Clémentine avec son frère Jean Gaslain, agé alors de 25ans. Ses parents sont Julien Gaslain et Anne-Mathurine Veillot. Son père, à sa naisssance, avait 32 ans et il pratiquait le metier de laboureur (métier qui consiste a retourner la terre ce metier est de classe paysanne dans l’ancien régime). Julienne Gaslain etait sans profession. Dans le logement ils étaient sept au moment de sa mort, dont Mathurine et Victor Closset et Clémentine Lamentaire. On suppose que toutes les personnes dans le logement travaillaient dans la ferme. Dans l’acte de naissance le père à écrit proprement ce qui montre qu’il savait écrire, lire (Julien Gaslain).