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Coopération décentralisée

Subventions

Burkina-Faso Projet d'appui à la maîtrise d'ouvrage des services d'eau potable et d'assainissement sur 10 communes du Burkina-Faso Localisation du projet : Communes de Barsalogho et Namissiguima (province de Kaya), Andemtenga et Pouytenga (province de Koupéla), Bere et Gogo (province de Manga), Koubri et Gaongo (province de Ouagadougou), Bittou et Tenkodogo (province de Tenkodogo).Partenaire : Secours catholique Caritas FranceDurée du projet : 12 moisMontant de la contribution : 5000 € Contexte et présentationDu 1er mars 2016 au 31 mars 2019, en partenariat avec le Secours Catholique Caritas France, l’OCADES Caritas Burkina a conduit le « projet d’appui à la maitrise d’ouvrage des services d’eau potable et d’assainissement (AMO/SEPA) ». Ce projet d’hydraulique, d’assainissement et deprotection de l’environnement, vise le renforcement des capacités de 10 communes à assurer la maitrise d'ouvrage communale des servicesd'eau et d'assainissement. Ces communes sont situées dans les régions du Centre, du Centre Sud, du Centre Est et du Centre Nord ; respectivement dans les diocèses de Ouagadougou, Manga, Tenkodogo, Koupéla et Kaya. En septembre 2019, dans le cadre d'un projet constituant le prolongement direct des actions menées, une convention de financement a étésignée avec 3M. Il s'agit de pérenniser les résultats obtenus dans la zone. La métropole s'engage également à assurer un suivi de déroulement de l'opération et valoriser l'expérience acquise au sein de son dispositif de solidarité internationale. Objectifs spécifiques

  • Améliorer durablement le fonctionnement du système de maintenance des points d'eau dans chacune des 10 communes de la zoned'intervention du projet.
  • Poursuivre la promotion des bonnes pratiques d'hygiène, d'assainissement et d'écologie (protection de l'environnement).
  • Renforcer les capacités de redevabilité des acteurs du service public en milieu rural et la cohésion sociale pour une meilleure gestion desressources naturelles (eau, etc).
Modalités de financementL'apport de financement de 3M représente 2% du montant des sommes engagées pour la réalisation des infrastructures, soit la somme maximumde 5000 € TTC. Les autres co-financeurs sont le syndicat mixte du Bas-Languedoc (1%), le conseil départemental de l'Hérault (2%), l'Agence de l'Eau RMC (50%), l'OCADES Caritas Burkina (2%) et Secours Catholique Caritas France (42%).

Togo, Dapaong Projet d'alimentation en eau potable des villages de Sidiki, Kounkouagou et Tangbare Localisation du projet : Villages de Sidiki, Kounkouagou et Tangbare, commune de Dapaong, région des Savanes, TogoOpérateur : Association AGIRabcd34Durée du projet : 3 ansMontant de la contribution : 25 000 € Contexte et présentationA la demande d’une ONG de Dapaong, l'association AGIRabcd34 a effectué une mission de 5 semaines à Dapaong au Nord Togo (650 km au nord de Lomé – 30 km de la frontière du Burkina Faso) et a identifié un programme de développement local pour répondre aux besoins vitaux d’une population rurale de 6500 habitants dans les villages de Sidiki, Kounkouagou et Tangbare. La population et les autorités ont souligné unanimement les enjeux prioritaires suivants :

  • Besoin en eau potable non satisfait : la ressource est quasiment nulle de novembre à mai et insuffisante le reste de l’année. Pour puiser l’eau de boisson, les femmes sont astreintes à d’épuisantes corvées sur plusieurs kilomètres vers des mares d’eau boueuses qu’elles creusent toujours plus profondément à la main ;
  • Dispositifs d’assainissement inexistants : les points de puisage ne sont ni protégés ni fermés. L’eau de boisson n’est pas stockée dans desciternes dédiées. Elle n’est ni traitée, ni filtrée. La défécation à l’air libre est généralisée ;
  • État sanitaire des femmes et des enfants très dégradé : du fait de la malnutrition et de la contamination de l’eau des puits et des mares, letaux de mortalité infantile (< 1 an) atteint 105/1000 dans la Région des Savanes, soit 2 fois plus que la moyenne nationale ;
  • Sécurité alimentaire menacée : les sols sont épuisés par la culture ininterrompue de céréales. L’érosion éolienne et hydrique s’accélère du fait la disparition du couvert arboré.
AGIRabcd34 et ses partenaires locaux ont donc décidé d’instruire 2 projets de développement local dans les villages concernés, dont un surl’accès à l’eau potable. En septembre 2021, une convention a été signée entre l'association et Montpellier Méditerranée Métropole en vued'obtenir une subvention. Objectifs
  • Alimenter en eau potable la population de Sidiki, Kounkouagou et Tangbare ;
  • Améliorer l'hygiène et la santé publique dans ces villages ;
  • Y améliorer les conditions de vie des femmes.
Modalités de financementLe projet, prévu sur 3 ans, est d'un montant total de 215 000 € TTC. Montpellier Métropole s'est engagée à verser 12% du montant total soit lasomme maximum de 25 000 €.

MAROC,Vallée de l'ARGHENProjet de Gestion Intégrée de la Ressource en Eau dans la Vallée de l’Arghen, Région du Souss Massa, Maroc Localisation du projet : Vallée de l’Arghen, Province de Taroudannt, Région du Souss Massa, MarocPartenaire : L’Établissement de Coopération Intercommunale du bassin del’ArghenOpérateur : Association "Experts Solidaires"Durée du projet : 3 ansMontant du projet : 1 100 000 € ContexteEn 2009-2010, dans le cadre d’un échange associant les agences des bassins du Souss Massa et de Rhône Méditerranée Corse associées au département de l’Hérault, était lancé le Schéma d’Aménagement et de Gestion Intégrée de l’Eau (SAGIE) dans la vallée de l’Arghen. En 2014 commençaient des petits projets locaux d’eau potable et assainissement dans les douars de la vallée sur la base de la coopération décentralisée entre des communes de la vallée de l’Arghen et des communes du département de l’Hérault. En juillet 2021, la Métropole de Montpellier signe une convention de coopération décentralisée avec la première intercommunalité marocaine dans la Vallée de l'Arghen pour continuer les projets déjà initiés dans cette zone. Présentation du projetLe projet se situe dans la vallée de l’Arghen, une zone montagneuse et pauvre située dans l’Anti-Atlas, au Sud Est d’Agadir dans le sud du Maroc. La vallée compte 6 communes principales pour une population estimée à 25 000 personnes. Le présent projet s’inscrit dans la continuité de ces projets en élargissant le champ d’activités. Ainsi, ce projet (2021-2024) inclut :

  • La réalisation d’un projet d’eau potable et de deux projets d’assainissement,
  • L’appui à la maintenance des réseaux d’eau de la vallée ;
  • L’amélioration de la maitrise et des connaissances sur les ressources en eau sur la vallée de l’Arghen ;
  • L’élargissement de la gestion participative de l’eau en incluant notamment les associations d’usagers d’eau potable et agricole dans la Commission Locale de l’Eau ;
  • L’articulation entre la gestion de l’eau potable et les autres usages ;
  • La formation des populations aux questions d’environnement et de partage de l’eau ;
  • L’appui à la gouvernance intercommunale, en lien avec les élus de la métropole de Montpellier ;
  • La mise en place d’échanges entre les habitants de la vallée de l’Arghen et ceux de Montpellier Méditerranée Métropole.
Cette phase permettra notamment d’améliorer la capacité des habitants de la vallée à s’adapter au changement climatique et à renforcer la dynamique sociale et économique, limitant le départ des jeunes de la vallée. ObjectifL'objectif principal du programme est de développer la bonne gestion de l‘eau dans les communes concernées de la vallée de l’Arghen, pour améliorer le bien-être social de la population et créer des opportunités sociales et économiques. Durée du projet : 3 ans
  • Date de début prévisionnelle du projet : 01/09/2021
  • Date de fin prévisionnelle : 31/09/2024
Résultats attendusConcernant le volet Eau Potable et Assainissement :
  • Tous les habitants du village de Bergen (commune d’Imi N’Tayert) ont accès à l’eau potable ;
  • Tous les habitants d’Ouzoun (commune d'Adar) et de Tagannt (commune d'Arazane) ont accès à l’assainissement ;
  • Les associations et les techniciens sont formés à la gestion du système ;
  • Les associations de villages sont formées sur la gestion technique et financière du réseau d’eau potable et d’assainissement ;
  • Un dispositif de maintenance intercommunale est fonctionnel sur la vallée ;
  • Les habitants des villages comprennent mieux les enjeux liés l’eau, l’assainissement et l’environnement ;
Concernant le volet Gestion Intégrée de l’Eau dans la vallée :
  • Le niveau des nappes sur la vallée est mieux connu, les données sont accessibles au niveau de l’intercommunalité et du service de l’eau de Taroudannt ;
  • Le Comité Local de l’Eau (CLE) s’est développé avec la participation des associations, il dispose d’un règlement intérieur et d’un dispositif de suivi des nappes ;
  • Un seuil filtrant dans la commune d’Adar permet une meilleure approche de l’infiltration de l’eau et de la gestion des crues ;
  • Les associations d’usagers ont été formées à monter des projets de développement local adaptés au contexte de changement climatique (choix du type de projet, demande de financement, formation aux techniques d’irrigation…)
Concernant la gouvernance
  • Les communes sont mieux structurées par la mise en place de l’intercommunalité ce qui améliore le portage des projets ;
  • L’intercommunalité dispose d’une capacité de maitrise d’ouvrage pour porter elle-même des projets liés la gestion intégrée de l’eau ;
  • Les élus de l’intercommunalité de la vallée, de la province de Taroudannt et de Montpellier 3M entretiennent des relations d’échange sur la gestion des services.

Maroc, Agadir Melloul Projet d'assainissement liquide du douar de Lemdint Localisation du projet : Douar de Lemdint, Commune rurale d'Agadir Melloul, Province de Taroudant, MarocPartenaire : Association Migrations Solidarité et Développement Durable (MSDD)Durée du projet : 3 moisMontant de la contribution : 5 865€ Contexte et présentationLa loi n°2005-95 du 9 février 2005 relative à la coopération internationale des collectivités territoriales et des Agences de l'eau dans les domaines de l'alimentation en eau et de l'assainissement offre la faculté à l'Agence et aux collectivités territoriales de mener des actions decoopération internationale, dans la limite de 1% de leurs ressources et avec le concours possible de leurs agents. Dans le cadre de sa politique de coopération et de solidarité internationale, 3M a créé un fonds métropolitain de soutien à des projets decoopération et de solidarité internationale. Ce fonds a pour but d'apporter, sous forme de subvention, une aide dans le champ de la solidaritéinternationale, de la coopération décentralisée et de l'aide au développement. Le village de Lemdint, sur la commune rurale d'Agadir Melloul dans la province de Taroudant, avait besoin de traiter les eaux usées de ses 750habitants, situés à 2000 mètres d'altitude. En octobre 2017, une convention de financement a été signée entre 3M et l'association MSDD qui a lavolonté d'améliorer les conditions de vie des populations rurales tout en participant à la protection de l'environnement. En plus d'un financement, 3M s'engage également à assurer un suivi du déroulement de l'opération et valoriser l'expérience acquise au sein de son dispositif de solidarité internationale. Objectif du projetRéaliser une usine de traitement des eaux usées pour le douar de Lemdint, en comprenant la fourniture, l'assemblage et la mise en service del'installation. Modalités de financement3M s'est engagée à verser 5% du budget prévisionnel soit 5 865€. Les autres financements proviennent de la commune rurale Agadir Melloul (61%), la province de Taroudant (16%), l'association villageoise ASDE (Association Sidi Yacine pour le Développement et l'Entraide, 5%), et l'agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse (14%).

Togo, Tchitchao Projet d'adduction d'eau potable et d'aménagement de latrines dans 2 village du canton de Tchitchao Localisation du projet : canton de Tchitchao, région de la Kara, TogoOpérateur : association Hydraulique sans FrontièresDurée du projet : Juillet 2020 - Août 2021Montant de la contribution : 31 000 € Contexte et présentationDans le canton de Tchitchao, la géographie montagneuse et l'insuffisance des points d'eau ont rendu l'accès à l'eau difficile dans les villages deLohou et Hazé. C'est pourquoi ce projet consiste à équiper le forage existant de Lohou à une pompe électrique, reliée à un réservoir de 100 m3 à partir duquel un réseau de distribution peut alimenter 12 bornes fontaine. Parallèlement, le projet vise à installer 8 latrines communautaires à 4 cabines dans les villages pour l'assainissement. Ce projet, mené par l'association Hydraulique Sans Frontières, fait suite à une demande d'intervention de l'association locale PADES en 2015.Suite à des études de terrain et l'élaboration d'un avant-projet, une convention a été signée entre l'association HSF et Montpellier 3M en vued'une subvention de la Métropole. Objectifs spécifiques

  • Améliorer durablement l'accès à l'eau potable, et alléger la corvée d'eau.
  • Contribuer à l'appropriation de l'assainissement écologique et durable au niveau communautaire par l'aménagement de latrines sèches.
  • Renforcer l'organisation communautaire (exploitation et gestion) du village afin d'assurer une utilisation pérenne des ouvrages.
  • Sensibiliser les bénéficiaires à l'hygiène et les former à l'usage des installations.
BénéficiairesLes bénéficiaires directs de ce projet sont les habitants des quartiers non desservis de Louhou et Hazé, soit une population estimée à environ 3 900 en 2018. On estime que d'ici 2035, la population à desservir atteindra 6 100. Actions menées
  • Adduction de l'eau
  • Construction de latrines
  • Mise en place du comité de gestion (AUSEPA : Association des Usagers de l'Eau Potable et de l'Assainissement) et formation
  • Sensibilisation (ex : formation des CVD (Conseils Villageois de Développement) et des CSS (Comités de Santé dans les écoles))
  • Échange entre l'école primaire Séréda et l'école Lamartine à Montpellier.
Contribution au financementMontpellier Méditerranée Métropole finance le projet à hauteur de 9% (31 000 €). Les autres sources de financement sont l'agence de l'Eau RMC (68%), la Régie des Eaux Gessiennes (12%), le Pays Voironnais (6%) et la participation locale valorisée (5%).

Bénin, Ouidah Projet d'adduction d'eau potable de Hounhanmede et Soglocodji Localisation du projet : quartiers de Hounhanmede et Soglocodji, Arrondissement de Pahou, Commune de OuidahPartenaire: Association Eau Pour la VieDurée du projet : 18 moisMontant de la contribution : 26 160 € Contexte et présentationL'association Eau Pour la vie, créée en 1988 en France, a pour objectif de favoriser l'accès à l'eau et à l'assainissement en Afrique subtropicale enutilisant les ressources locales, humaines et matérielles, et de sensibiliser la population à l'environnement et au développement durable, enparticulier sur les sujets relatifs à l'eau et sa gestion. Depuis 2004, l'association a décidé de venir en aide aux populations du Bénin. En accord departenariat avec les communes de Ouidah et d'Akpro-Missérété, de nombreuses actions de développement sont menées au quotidien danslesdites communes. Afin de répondre aux demandes croissantes de populations de Houhanmédé et Soglocodji (arrondissement de Pahou, Ouidah) pour la satisfaction de leurs besoins en eau de consommation, et dans l'optique d'accompagner la commune de Ouidah dans le processus de décentralisation en cours au Bénin, l'association Eau pour la Vie a réalisé un projet d'adduction d'eau villageoise. En juin 2016, une convention de financement a été signée entre Eau Pour la Vie et 3M. Objectifs spécifiques

  • Construire une adduction d'eau villageoise dimensionnée de façon à pouvoir desservir, avec des extensions d'eau, jusqu'à 7 300 habitants. L'adduction comprend un forage au débit d'exploitation de 14 m3/h, un château d'eau de 30 m3, la réalisation de 5 bornes fontaines et 3024m de canalisation de distribution.
  • Renforcer les capacités locales en termes de développement (aider la commune de Ouidah à se doter d'un plan d'hygiène et d'assainissement communal + transfert de compétences par les formations). L'accompagnement par la formation, la sensibilisation et l'utilisation des ressources humaines et matérielles locales doit contribuer au renforcement des capacités locales.
  • Dans une seconde phase du projet, construire des latrines publiques et partagées pour les mêmes quartiers.
Modalités de financement3M s'est engagée à verser 26 160€, soit 20% du budget total. Les autres cofinanceurs sont la commune de Ouidah (2%), l'association Eau Pour la Vie (9%), la métropole de Bordeaux (11%), l'agence de l'Eau Adour Garonne (5%), la région Occitanie (2%), le département de l'Hérault (3%) et le Fonds Eau (46%).

Liban, Zahlé Projet de préservation des ressources en eau dans la plaine de la Bekaa autour de la ville de Zahlé Opérateur : CPIEU APIEU Montant total du projet : 300 200 €Participation 3M : 50 583€ (16% du projet) ObjectifContribuer à l’amélioration et la pérennisation de la gestion de l’eau à Zahlé (60 000 habitants) etdans la Bekaa, par la mobilisation des eaux souterraines. Objectifs spécfiques

  • Aider à la prise de décision pour le développement d’infrastructures adaptées aux possibilités hydrogéologiques et aux réalités sociales, et éviter les conflits latents à travers la concertation ;
  • Formuler sur la base de cette expérience pilote à Zahlé des recommandations méthodologiques et d’organisation institutionnelle en matière de gestion des ressources en eau au Liban.
Chronologie du projet
  • 2017: Une première phase à hauteur de 16 861 € : un diagnostic partagé afin créer une base de données collaborative permettant de réunir autour de l’objectif de préservation des ressources en eau l’établissement des eaux de la Bekaa, l’office du Litani et la Municipalité de Zahlé. Ce diagnostic a montré une dégradation de la ressource et un problème de coordination entre les acteurs sur le partage de la ressource.
  • 2019: Une deuxième phase à hauteur de 16 861 € : une action ciblée sur la ville de Zahlé sur son schéma de développement territorial (sur 20 ans) en insérant des questions liées à l’eau sur le sol + études de préparation sur l’agroécologie.
  • Avril 2021 et toujours en cours : une troisième phase à hauteur de 16 861 € : une formation qui permettrait sur le terrain d’expérimenter des techniques qui protègent les sols & une concertation sur le type de transition et la manière dont les agriculteurs peuvent s’engager dans cette transition.
Enjeux pour la Métropole / Ville (en qualité d’institution)Le principal enjeu pour 3M, à travers des échanges avec les partenaires et la municipalité de Zahlé, est de juger de l’avancée du projet et de sa pertinence. L’objectif est également d’en garantir sa qualité et de vérifier le niveau d’engagement de la Municipalité de Zahlé. Cet ensemble de critères conditionne la poursuite de l’engagement de 3M dans le contexte complexe du Liban.

Tunisie, AjimEtude de diagnostic et de faisabilité d'un projet de Réutilisation des Eaux Usées Traitées (REUT) pour la commune d'Ajim Localisation du projet : Ajim, Île de Djerba, Gouvernorat de MédeninePartenaires : Coopération décentralisée entre le Syndicat Mixte Guarrigues Campagne (SMGC) et la commune d'AjimOpérateur : Association La Goutte d'Ô (mandataire du SMGC)Durée du projet : 18 mois à compter du 4e trimestre 2021Montant de la contribution : 4 000 € Contexte et présentationAu-delà de la rareté des ressources en eau en Tunisie, l'île de Djerba fait face à un enjeu supplémentaire de développement harmonieux et équilibré de l'île. En effet, il existe un clivage entre des zones touristiques majeures et des zones se satisfaisant traditionnellement de pêche etd'agriculture. Dans la commune d'Ajim (25 000 habitants), la pêche est tributaire de la ressource piscicole mais l'agriculture est contrainte par laressource en eau. Pour les besoins de l'agriculture, le capital eau reste confiné aux apports des nappes phréatiques et des eaux de ruissellement,ce qui pose un déficit majeur pour l'agriculture. Or, l'une des orientations actuelles de la municipalité d'Ajim est de développer le secteur agricolepour en faire un levier de développement économique. C'est pourquoi il est nécessaire de rechercher de nouvelles ressources en eau alternatives, telles que celle de la Réutilisation des Eaux UséesTraitées (REUT) à partir de la station d'épuration communale. La REUT, pleinement intégrée dans une logique de développement durable, consiste à prélever l'eau traitée de la station d'épuration afin de la réutiliser dans des domaines où une grande qualité d'eau n'est pas nécessaire(agriculture, industrie, parcs...). Pour mener à bien le projet de REUT, la première étape à franchir est une étude préliminaire. Son objectif est d'établir un diagnostic de lasituation locale permettant de juger de l'opérationnalité technique, environnementale, économique et sociale, pour la mise en oeuvre d'un projetet d'un investissement de REUT à Ajim. Cette étude est réalisée dans le cadre d'une coopération décentralisée entre la commune d'Ajim et leSyndicat Mixte Guarrigues Campagne (SMGC) qui fédère 24 communes. Une convention a été signée le 18 octobre 2021 entre le SMGC etMontpellier Méditerranée Métropole afin d'obtenir une subvention de cette-dernière. Objectifs spécifiques

  • Identifier, caractériser, qualifier et quantifier les différents domaines (techniques, environnementaux, financiers, sociétaux) concernés par leprojet de REUT.
  • Connaître les possibilités techniques, économiques et sociales apportées par la REUT.
  • Prendre connaissance des potentialités du marché.
  • Référencer les acquis tunisiens, en vue d'explorer des approches similaires en Occitanie.
Étapes de mise en oeuvre
  • Contacts préalables avec les partenaires locaux, 1ere collecte d'informations.
  • Mission prospective sur place : rencontres et échanges avec les différentes parties prenantes, visites du site et des équipements, collecte de données, visite éventuelle d'opérations de REUT déjà existantes.
  • Analyse et mise en forme du projet : définition des contours du projet sur les volets techniques, socio-économiques, environnementaux etréglementaires, conditions de réussite, estimations financières.
Modalités de financementLe budget prévisionnel total de l'étude est de 40 000 €. L'apport de Montpellier Métropole représente 10 % du montant total soit la sommemaximum de 4 000 € T.T.C.

Sénégal, Rufisque Projet de renforcement des capacités entre élus et techniciens du consiel départemental de Rufisque et Montpellier Méditerranée Métropole autour du plan alimentaire territorial Contexte et historique du projet Montpellier Méditerranée Métropole (3M) et le conseil départemental de Rufisque (CDR) ont tous les deux une politique en matière d'agroécologie et d'alimentation :

  • Depuis 2015, Montpellier Méditerranée Métropole a fait de sa politique en matière d'agroécologie et d'alimentation, l'un de ses piliers. Elaborée de manière collaborative avec l'ensemble des 31 communes de son territoire, la P2A vise à répondre à cinq finalités:
    • Proposer une alimentation saine et locale au plus grand nombre et assurer la continuité des approvisionnements ;
    • Soutenir localement l’emploi et les revenus agricoles et agroalimentaires ;
    • Préserver les ressources naturelles (biodiversité, quantité et qualité des eaux, des sols et de l’air) et le patrimoine paysager ;
    • Limiter les émissions de gaz à effet de serre, s’adapter aux évolutions climatiques ;
    • Contribuer à la cohésion sociale, au sein de la ville, et entre l’urbain et le rural.
  • Depuis 2016, le CDR a élaboré un diagnostic du système alimentaire du département qui a donné lieu un plan alimentaire territorial (PAT). Élaboré de manière collective avec les représentant ( e) s des acteurs de l’alimentation (organisations paysannes, GIE de la transformation des agroalimentaires artisanales, les parents d’ élèves…), ce PAT poursuit 3 objectifs :
    • Sécuriser les exploitations agricoles familiales et promouvoir une agriculture durable ;
    • Accompagner la structuration du secteur de la transformation agro-alimentaire ;
    • Assurer à la population l’accès à une alimentation de qualité.
Fortes de ces ambitions politiques et la présence de partenaires relais sur les deux territoires, les deux collectivités ont répondu à l’appel du fond conjoint Sénégal- France (2020) afin de réaliser un premier projet concret d’échange de capacité et bonnes pratiques. Objectifs Les objectifs du projet tels qu’explicités dans l’appel à projet 2020 du fond conjoint visaient à :
  • Mettre en œuvre une politique alimentaire durable sur le territoire du Département de Rufisque, via l’implication des communes dans l’élaboration d’un Plan Alimentaire Territorial par le biais de formations notamment, et via la mise en place d’une cuisine centrale visant à instaurer un système de restauration scolaire pour 10 écoles du département ;
  • Renforcer la structuration des filières alimentaires locales grâce à une action sur le Marché d’Intérêt National de Diamniadio.
Côté français, le projet participait au renforcement de la politique alimentaire territoriale de la Métropole de Montpellier via son internationalisation et l’échange de bonnes pratiques avec des partenaires étrangers. Cette ambition venait s’inscrire à Montpellier dans d’autres coopérations internationales autour de la politique agricole et alimentaire. Thématiques Les principales thématiques de réflexion sont le marché de gros, la gouvernance du foncier, la restauration scolaire, la transition agroécologique et la capacitation des élus.

Sénégal, Fatick Étude de faisabilité sur la valorisation des ressources issues de l’assainissement de Fatick pour son agriculture Localisation du projet : Fatick, SénégalPartenaire : L'agence Régionale de Développement de FatickOpérateur : Association de Coopération entre Acteurs du Développement (ACAD) en partenariat avec le bureau d'étude DV2E.Durée du projet : 1 anMontant du projet : 84 000 € Contexte et présentationLe projet, présenté dans le cadre de la coopération décentralisée menée dans le domaine de l’eau et de l’assainissement avec l’Agence Régionale de Développement de Fatick, consiste à réaliser dans un premier temps une étude de faisabilité. Dans une zone en déficit de ressources en eau potable et en eau douce, l’objectif de cette étude consiste à trouver des solutions réalisables et à proposer des projets de mise en oeuvre afin de limiter, par le traitement des eaux usées et la réutilisation des eaux traitées, le recours à la ressource en eau potable à des fins d’usage agricole ou de service. Trois objectifs pour cette étude

  • Dans une zone comme celle de de Fatick, nécessitant des ressources en eau douce pour le développement agricole, l’objectif est de rechercher les possibilités de mise en place d’un « cercle vertueux » dans lequel les matières organiques ainsi que l’eau de la nouvelle Station deTraitement des Eaux Usées (STEU) de Fatick seront utilisées comme une ressource afin de répondre aux besoins identifiés localement. L’enjeu est de traiter les boues avec des procédés « rustiques » sans renchérir sur le niveau de traitement et donc sur la consommation d’énergie, le coût, etc. D’autre part, la station d’épuration qui va être prochainement livrée à Fatick est neuve et permettra d’avoir des rendements assez bons.
  • Grâce aux résultats obtenus, il sera possible de proposer un projet de coopération décentralisée phasé sur trois ans.
  • Le projet pilote objet de la mise en oeuvre triennale pourra servir à terme d’exemple pour une réplicabilité.
Bénéficiaires
  • Le projet de collecte et de traitement des eaux usées touche les populations de la ville de Fatick pour l’amélioration de la salubrité.
  • Pour l’usage agricole des eaux usées et des boues,les bénéficiaires directs sont les femmes et jeunes du terroir de la vallée morte du Sine dans le département de Fatick, au niveau des arrondissements de Niakhar et de Ndiob pour l’amélioration de leur activité agricole et de leurs revenus monétaires - l’objectif étant de renforcer leurs capacités de résilience face aux changements climatiques.
Durée de l'étude
  • Date de début prévisionnelle : 01/09/2021
  • Date de fin prévisionnelle : 31/09/2022