Séverine
muzardnadege
Created on June 18, 2022
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Transcript
Séverine
Malick, Naël, Valentin
Malick, Nael et Valentin Marguerite : M, Caroline : C, Jacques : J M : Jacques ? J : Marguerite ? Tu es enfin arrivé ! M : Mais... qu’est-ce que tu fais ici ? J : Bah moi ça fait plusieurs années déjà. M : C’est vrai mais je ne pensais pas te voir si tôt. J : Moi j’avais un peu perdu espoir avec le temps, mais je vois que tu es accompagnée. M : Ah oui pardon, j’ai failli oublier Jacques Caroline, Caroline Jacques. J : Mais je te connais, ce ne serait pas Séverine par hasard. C : Si mais comment me connaissez-vous ? J : Durant ma vie j’étais journaliste mais il y a quelques années je suis mort à la guerre. C’est malheureux mais j’ai bien profité de ma vie de journaliste. M : C’est vrai je me rappelle d’à quel point tu étais heureux quand tu écrivais tes nouvelles. J : A part ça parlez-moi de vous Caroline car j’ai entendu parlez de vos actions mais je n’ai jamais pu approfondir mes recherches. C : Pas de problème. Alors tout a commencé le 27 avril 1885 à Paris, la famille Rémy accueille une nouvelle habitante… J : Non non je ne veux pas que vous me racontiez votre vie mais juste que vous répondiez à mes questions. M : Précise la prochaine fois Jacques ! J : pardon pardon je ne pensais pas qu’elle commencerait à parler si rapidement. Asseyez-vous et je démarre les questions. C : chuchote* Tu t’énerve vite dis donc Marguerite M : chuchote* C’est vrai ça doit être le changement d’environnement. J : Donc vous êtes né en 1885 à Paris et votre père était dans la police. C : Exact, mon enfance était pas très agitée jusqu’à mes 15 ans car mes parents mon marié de force avec Antoine-Henry mon premier mari. M : Ce sal*up ! C : Marguerite ! M : Pardon, je ne voulais pas ! J : Rire* Tu n’as pas beaucoup changé avec le temps. M : Reprends je ne vous dérangerez plus. J : Votre enfance ne m’intéresse pas beaucoup. Parlons plutôt du début de votre carrière de journaliste quel évènement vous a donné l’envie de commencer ce métier. C : Ce n’est pas un évènement mais une personne qui m’a donné l’envie. Il était tellement inspirant, il m’a donné une deuxième éducation, un métier et un moyen de m’exprimer. M : C’était un homme incroyable ! Et on espère le recroiser ici. C : Bon Marguerite tu sais que si tu veux participer à l’interview avec moi je pense que Jacques sera ravi. M : Non je ne veux pas participer, je vais arrêter de parler et pour ne pas vous déranger je vais partir. J : Bon on reprend et on se stoppe plus. C’était qui donc cet homme ? C : Jules Vallès. Au départ j’étais sa secrétaire puis je suis devenue journaliste pour son journal le Cri du peuple que j’ai récupéré à sa mort. J : Et c’est à ce moment que Séverine va être créé ? C : Pas exactement car au départ ce sera Séverin. J : Ok, je sais que vous défendiez des causes féministes durant votre carrière dite m’en plus. C : Alors tout d’abord avec Marguerite on va créer le premier quotidien féministe. J : Je sais je le lisais souvent. C : Après je vais défendre l’avortement et la justice va dire que je défends l’homicide, vraiment ridicule de leur part. J : La justice de l’époque n’a jamais été très honnête après c’est un avis personnel. C : Evidemment qu’elle ne l’était pas mais bon c’est un autre débat. Plus tard, je vais aussi lutter pour le droit de vote des femmes à travers un billet hebdomadaire, qui va être publié en 1906 dans le journal Nos Loisirs et va être accrochez-vous bien vendu à plus d’un demi-million d’exemplaires. J : Un demi-million !!!!! C : Un demi-million. J : Incroyables ! C : Mais ce n’est pas tout car avec Marguerite on va créer un mouvement de « suffragette ». M : Oui et on va organiser des manifestations qui vont regrouper des milliers de femmes. C : Marguerite ! M : Désolé mais je commençais à m’ennuyer toute seule. C : Au moins vient tranquillement nous parler au lieu de rentrer dans notre discussions. J : C’est vrai que tu as dû t’ennuyer toute seule, je propose qu’on se stoppe ici car on a déjà beaucoup parler. Merci de m’avoir accordé de votre temps. C : C’est nous qui te remercions. J : Il n’y a pas de quoi. Bonne continuation et à la prochaine fois C : En revoir. M : En revoir Jacques.