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Transcript

La boîte à activités STSS - Compétences du XXIe siècle

COLLABORATION

CREATIVITE

RESOLUTION DE PROBLEME

COMMUNICATION

ESPRIT CRITIQUE

Cliquez sur les boutons interactifs pour accéder aux contenus.

GEP STMS 2021/2022

« La boîte à activités STSS - Compétences 21ème siècle » Nous avons fait le choix de mettre en lien les compétences du 21ème siècle avec les compétences transversales en sciences et technologies de la santé et du social (ST2S). Parmi celles-ci nous avons souhaité développer la communication, la créativité, la pensée critique, la collaboration et la résolution de problème. Pour aborder ces cinq compétences, nous vous proposons un support sous forme de boîte à activités. Chaque activité permet de travailler avec les élèves une compétence en alternant travaux individuels et travaux de groupe, tout en utilisant divers outils numériques. Chaque activité peut être réalisée de façon indépendante et intégrée dans une séance de sciences et techniques sanitaires et sociales (STSS). Les différents outils numériques sélectionnés sont facilement transposables dans vos activités en classe. Groupe d’expérimentation pédagogique 2021-2022 Audrey Drouart-Gautier, Medhi Oulebsir, Nathalie Colin, Mina Oumassaoud, Cécile Duranton, Claudia Beauclair

Les compétences du 21ème siècle, déjà bien développées dans les pays anglo-saxons, commencent à apparaître dans le système scolaire français. Ces compétences “psychosociales” ou “transversales” ont pour objectif de donner aux élèves la culture et les compétences nécessaires à la vie dans la société d’aujourd’hui, où l’usage du numérique est devenu incontournable. Pour en savoir plus sur les Compétences du 21ème siècle :

  • Académie de Versailles, DANE, Les compétences du XXIe siècle, DE QUOI PARLE-T-ON ?, [en ligne] disponible à l’adresse www.dane.ac-versailles.fr
  • Ministère de l’Education Nationale, ARCHICLASSE, Les compétences du XXIe siècle, Des systèmes éducatifs en évolution, [en ligne] disponible à l’adresse https://archiclasse.education.fr.
  • COMPETENCES DU 21EME SIECLE, Les Compétences du 21ème siècle, qu’est-ce que c’est ? [en ligne] disponible à l’adresse www.competencesdu21emesiecle.com.
  • Santé Publique France, Les compétences psychosociales : définition et état des connaissances, [en ligne] MAJ 22/05/2019, disponible à l’adresse www.santepubliquefrance.fr.

Activité : "Survivre à l'accident du vol 815"

Compétence visée : la collaboration

Modalité de travail

Supports à disposition

Descriptif de l'activité élève

Objectifs

Consigne

Déroulement

3o min

Travail en équipe / groupe

Les documents de l’activité “Survivre à l’accident du vol 815” DOCUMENTS PROFESSEUR/E Feuille de sélection des objets (avec le résultat attendu) Pour établir leur classement, on se fonde sur l’utilisation de 2 critères : ce qui assure la vie biologique ; ce qui assure la possibilité de rejoindre la ville la plus proche ; Ces 2 critères signifient, par leur association, la survie. OBJETS Arguments/Indices Classement Code lettre Une boîte d’allumette (A) Le manque d’oxygène ne permet pas de les enflammer 9 - I Des aliments concentrés (B) Moyen efficace pour reprendre l’énergie. 4 - P 50 mètres de corde en nylon (C) Utiles pour se mettre en cordée, escalader les rochers ; éventuellement pour hisser les blessés. 6 - R Un appareil de chauffage fonctionnant sur l’énergie solaire (D) Sans utilité : il fait très chaud 10 - O Une caisse de lait en poudre (E) Piège nutritionnel : plus encombrant que les aliments concentrés. 8 - T 2 réservoirs de 50 kg d’oxygène chacun (F) Premier élément de survie essentiel. 1 - C Une boussole (G) Indispensable pour s’orienter. 3 - O 25 litres d’eau (H) Indispensable pour compenser une forte déshydratation due à la très grande chaleur. 2 - O Des signaux lumineux (I) Utiles quand la ville sera en vue. 7 - A Un émetteur-récepteur fonctionnant sur l’énergie solaire (J) Utile pour essayer de communiquer mais cet appareil n’a pas une grande portée. 5 - E Un canot de sauvetage auto- gonflable Pas utile ici car trop encombrant et trop lourd à transporter à pied 11 - N Le code lettres permet d’obtenir le mot mystère : COOPÉRATION DOCUMENT ÉLÈVE Activité : « Survivre à l’accident du vol 815 » Le vol 815 vient d’avoir un accident et a dû atterrir dans un endroit inconnu sur terre. Aucune trace de civilisation et un environnement qui semble pollué. Il s’agit pour vous et tous les autres passagers de trouver l’équipement indispensable pour tenter de rejoindre la ville la plus proche, en classant les 11 objets suivants par ordre d’importance. 1/Classement individuel : classez les 11 objets dans le tableau ci-dessous par ordre d’importance (de 1 à 11). Durant cette phase, aucun échange entre les participants n’est autorisé. 2/ Classement collectif : Vous devez à présent déterminer un classement collectif, des mêmes éléments, en groupes, toute procédure est possible pour établir le classement du groupe, sauf le vote. Un élève des élèves du groupe est désigné comme “observateur” : il observe la progression de la discussion et de l’attitude de chacun des participants dans le débat collectif (grille ci-dessous). 3/ Une fois le classement collectif déterminé allez sur l’application en indiquant le code lettre pour trouver le mot mystère : Feuille de sélection des objets Code lettre OBJETS Classement individuel Classement collectif I Une boîte d’allumettes P Des aliments concentrés R 50 mètres de corde en nylon O Un appareil de chauffage fonctionnant sur l’énergie solaire T Une caisse de lait en poudre C 2 réservoirs de 50 kg d’oxygène chacun O Une boussole O 25 litres d’eau A Des signaux lumineux E Un émetteur-récepteur fonctionnant sur l’énergie solaire (fréquence moyenne : portée réduite) N Un canot de sauvetage auto-gonflable Grille d’analyse des comportements Élève : Comportements Impose son avis Fait pression sur les autres Fait du hors sujet N’écoute pas les autres N’intervient pas ou très peu Est toujours d’accord Participe à la discussion Sait être à l’écoute Prend en compte l’avis des autres Anime les échanges

Le vol 815 vient d’avoir un accident et a dû atterrir dans un endroit inconnu sur terre. Aucune trace de civilisation et un environnement qui semble pollué. Il s’agit pour vous et tous les autres passagers de trouver l’équipement indispensable pour tenter de rejoindre la ville la plus proche, en classant 11 objets par ordre d’importance. (Cet exercice est une version adaptée de l’exercice de la NASA « Accident sur la lune »)

  • Comparer l’efficacité de la prise de décision individuelle et la prise de décision collective
  • Montrer que le fonctionnement d’un groupe dépend directement des méthodes de travail de ses membres
  • Instaurer une dynamique d’échange et de partage dans le groupe pour atteindre un but commun

L’exercice se fait d’abord individuellement puis en groupe. On compare ensuite les différents classements. Nombre de participants : groupes de 5 ou 6 élèves pour favoriser les échanges. Les groupes peuvent être tirés au sort avec cet outil numérique libre : Groupes - Digitools by La Digitale Le résultat final grâce au code lettres permet de former le mot mystère qui est à donner à l’enseignant. Une aide est proposée aux élèves sur le lien suivant : https://learningapps.org/watch?v=ppr4s1g2j22 Ce mot mystère est le suivant : coopération

Déroulement (environ 20 min) L’exercice se déroule en 4 phases successives. On peut utiliser un compte à rebours pour mieux gérer la durée de chaque phase : Compte à rebours - Digitools by La Digitale 1. Classement individuel (environ 2 minutes) Chaque participant, après avoir la consigne, remplit un exemplaire de la feuille de décision. Durant cette phase, aucun échange entre les participants n’est autorisé. 2. Classement collectif (environ 10 minutes) Le classement individuel a permis une réflexion de chacun sur le problème présenté. Il s’agit maintenant pour les élèves de se mettre d’accord, en groupe sur un classement. Les participants tiennent une réunion pour déterminer ce classement des mêmes éléments. Toute procédure est possible pour l’établir, sauf le vote. La grille d’observation des comportements : un des élèves du groupe peut être observateur de la progression de la discussion et de l’attitude de chacun des participants dans le débat collectif, ce qui permet d’évaluer le respect et la tolérance dans les échanges avec les autres. 3. Retour des observateurs (environ 3 à 5 minutes) Chaque observateur fait un rapide bilan de son observation de la négociation de groupe.

Activité : "Mon problème de santé est prioritaire ! "

Compétence visée : la créativité

Modalité de travail

Support à disposition

Descriptif de l'activité élève

Objectifs

Consigne

Le "+"

Déroulement

30 min

Seul/e ou en binôme

Le document de l’activité “Mon problème de santé est prioritaire !” DOCUMENT PROFESSEUR/E L’enseignant/e peut proposer/imposer une liste de problèmes de santé à ses élèves. Liste suggérée de problèmes de santé La pollution atmosphérique Le cancer Le chômage et ses conséquences sur la santé : http://www.ires.fr/index.php/publications-de-l-ires/item/5581-le-chomage-un-probleme-de-sante-publique-majeur L’alcool Les douleurs (mal de dos, céphalées…) L’endométriose Les maladies cardio-vasculaires La santé-bucco-dentaire Les démences Les maladies professionnelles et accident du travail Les maladies sexuellement transmissibles (IST et Sida) La santé mentale (dépression et suicide) Les troubles musculosquelettiques

Choix d'un problème de santé à argumenter pour convaincre l’auditoire.

  • Développer la créativité par la construction d'un argumentaire
  • S'exprimer oralement devant un auditoire (préparation grand oral)
  • Renforcer la connaissance de soi

Choisir un problème de santé de votre choix et argumenter pour convaincre l’auditoire qu’il s’agit bien d’un problème de santé publique qui doit être considéré comme prioritaire (par rapport aux autres problèmes soumis par les pairs).

Autres formes de travail possibles pour cette activité : L’enseignant peut également proposer aux élèves : - des situations de jeux de rôle (ex : représentants des usagers, membre d’une association de défense, proche/aidant familial, représentant d’une structure sanitaire ou médico-sociale …). - de se filmer puis les vidéos sont visionnées en classe pour que les élèves procèdent aux votes via Digistrom. Il est aussi possible de proposer aux élèves d'enregistrer leur argumentaire via le site mon-oral.net (site qui ne nécessite pas de création de comptes pour les élèves - Un tutoriel réalisé par Johann NALLET est accessible ici).

L’enseignant propose de choisir ou inscrit au tableau une série de problèmes de santé publique. Chaque élève ou groupe d’élèves en choisit un. Il s’agit de convaincre l’auditoire composé des autres élèves de la classe. Le professeur peut sonder l’auditoire pour demander aux élèves s’ils ont été convaincus par la prestation de leur camarade. L’ outil libre Digistorm permet de générer des sondages de vote. Création par le professeur d'une question simple "Avez-vous été convaincu/e par la prestation de (prénom de l'élève) ?" suivie des 2 modalités de réponse offertes : "Oui" / "Non". L'enseignant communique le lien URL aux élèves qui peuvent répondre, via leur téléphone portable (usage pédagogique) ou via un ordinateur, en sélectionnant "Oui" ou "Non". Un tutoriel réalisé par Johann NALLET sur l'usage de Digistorm est disponible ICI.

Activité : "Aider ses pairs ..."

Compétence visée : la résolution de problème

Modalité de travail

Support à disposition

Descriptif de l'activité élève

Objectifs

Consigne

Déroulement

Le "+"

55 min

seul/e OU en binôme

Les documents de l’activité “Aider ses pairs …” DOCUMENT ÉLÈVE Activité “Aider ses pairs …” Consigne : A partir du témoignage qui vous a été attribué, analysez la situation évoquée (problématiques du jeune) et proposez des solutions adaptées (en vous appuyant sur vos connaissances en STSS). Témoignage 1 : Génération précaire : la galère de Chris, 25 ans A 25 ans, Chris n’est plus collégien depuis un bail. Pourtant il se souvient encore parfaitement de sa conseillère d’orientation. Il était en 3e, une année charnière. Vers quel lycée poursuivre ? Elle avait inscrit sur son bulletin « apprentissage souhaitable ». Et de convaincre l’adolescent aux notes moyennes qui n’avait « aucune idée » de ce qu’il voulait faire quand il serait grand, « comme ça au moins tu te feras de l’argent ». « A 15 ans, quand tu ne viens pas d’une famille aisée, c’est un bel argument. Moi, je me suis dit, cool, de l’argent de poche ». Pour Chris, ce sera la boulangerie. Une passion pour les mille feuilles ? Pour les croissants au beurre ? Rien de tout ça. « J’ai fait ce choix parce qu’un patron cherchait un apprenti non loin de chez moi », coupe le jeune homme. L’adolescent suit cette formation jusqu’à ses dix-huit ans. Mais il échoue au BEP. « J’ai fait trop cuire les croissants et c’est éliminatoire ». Le garçon ne peut pas rester chez ses parents qui lui demandent désormais un loyer. Direction Saint-Malo où sa grande sœur l’héberge. Il vit de petits boulots. Cinq ou six jours par mois, ici et là. Et son quotidien est fait de portes qui lui claquent au nez, de « désolé, on ne cherche personne, mais on vous rappelle ». Retour à la case normande. Chris trouve une place dans un foyer de jeunes travailleurs et une formation pour devenir vendeur. Sa quête de travail fait tout aussi chou blanc. « On préfère des filles dans le prêt-à-porter ». Il est viré du foyer, porte ses pénates dans un camping, qui s’avère trop cher. Le jeune homme écume alors les foyers de SDF de la région. Il devient un régulier des Resto du Chœur et du Secours catholique, il mange un jour sur deux. « Ça a duré un an » se souvient Chris. « C’était dur, je n’étais plus motivé à rien, j’étais découragé par ces réponses négatives. Il évoque aussi la dureté de vie dans la rue (…). LCI – TF1- Amélie Gautier, 8 novembre 2011 Témoignage 2 : Marie (18 ans et SDF) : lycéenne le jour et sans-abri la nuit Tout se passe bien. Jusqu’au moment où sa mère perd son emploi et a des problèmes de santé. « Ma mère avait un travail comme tout le monde. Mais elle a été virée. On vivait dans un logement de fonction. Ils nous ont dit de quitter le logement». Marie, sa mère et sa sœur sont alors hébergées chez une tante pendant onze mois. « C’était loin : tous les jours je me réveillais à cinq heures pour venir au lycée. J’avais deux heures de trajet mais je me disais que j’avais un logement, que je pouvais dormir. En novembre ma tante nous a dit qu’elle ne pouvait plus nous prendre en charge, qu’on devait quitter le logement. C’est là que tout a commencé », raconte Marie. Toutes les trois quittent ce logement et composent le 115, le numéro d’hébergement d’urgence. « C’était un vendredi, ils nous ont trouvé un hébergement pour un week-end. Et après le lundi, on nous a rappelé il n’y avait plus rien. On passait notre journée à les appeler, mais il n’y avait plus de place. » […] Lycéenne le jour, sans-abri la nuit : la jeune fille mène une double vie pendant dix jours. Sans qu’au lycée personne ou presque n’en sache rien. Violaine Jaussent, témoignage de Marie, 18 ans et SDF, France-info, 8 janvier 2017. Témoignage 3 : Océane, 21 ans vivant à Troyes, en situation de handicap Océane Michel vit dans le centre-ville de Troyes, où elle bénéficie d'un logement adapté • © Florence Morel / France 3 Champagne-Ardenne Océane Michel a 21 ans et vit à Troyes. En fauteuil roulant depuis l'été 2016 à la suite de deux accidents de la route, elle se bat désormais tous les jours contre les préjugés. Des idées préconçues qui émanent à la fois de ses professeurs, du corps médical et de sa famille. Rencontre. Quand Océane nous reçoit ce matin d'avril, ses lunettes de soleil ne sont pas de la coquetterie, mais un outil médical. Au même titre que son fauteuil roulant, ses lunettes posées sur le bout de son nez lui sont indispensables. La jeune Auboise est handicapée à 80%, dans l'incapacité de marcher. En plus de sa motricité, elle perd progressivement la vue et l'audition. Quelques gouttes de pluie ont mouillé les carreaux de son studio, situé au centre-ville de Troyes. Son lit, son canapé et son bureau sont poussés contre les murs pour faciliter au maximum les déplacements d'Océane dans son fauteuil électrique. Au-dessus de son bureau, une plaquette avec l'alphabet en braille rappelle le combat à venir pour Océane : la perte annoncée de sa vue. Deux accidents de la route en juillet 2016 Tout a commencé en juillet 2016. Océane est victime d'un premier accident de la route. En apparence saine et sauve, elle repart de l'hôpital de Troyes sans examen médical. Trois jours plus tard, deuxième accident. Océane est en scooter, et aurait percuté une voiture, sans que l'on sache qui est responsable de la collision. La jeune fille perd connaissance, ne se souvient de rien. Là encore, à l'hôpital, ni scanner ni IRM ne sont pratiqués. Seule une radio de la colonne est effectuée. Elle ressort le soir même, sur ses deux jambes, persuadée de s'en être sortie sans dommages. Les premiers symptômes se font très vite ressentir. Son pied gauche se tord vers l'intérieur, sa motricité se réduit. Le côté droit de son corps se paralyse petit à petit. En un mois, elle est incapable de bouger, son pied est totalement retourné. Alors à la fin de son année d'études pour devenir aide-soignante, Océane comprend qu'il va falloir revoir ses projets de vie. Finie la carrière au service de la santé des autres, elle sera désormais du côté des patients. Finies aussi l'indépendance et la vie au volant d'une voiture ou d'un deux roues. Océane, après trois mois d'hospitalisation, retourne vivre chez ses parents, à une vingtaine de kilomètres de Troyes. Océane jongle entre les heures de kiné, de soins et les cours (...) Un an et demi avant d'obtenir une chaise de douche Un long parcours semé d'embûches administratives débute. (...) Accès aux trois vidéos témoignage d’Océane (en ligne) : Océane, 21 ans, nous explique son handicap (1/3) Océane, 21 ans, nous explique son quotidien en BTS (2/3) Océane, 21 ans, nous explique son combat avec la MDPH (3/3) Florence Morel, Témoignage d’Océane Michel, en situation de handicap, France-info, publié le 12 avril 2019 Autre témoignage : Ce document permet d’aller plus loin (voir paragraphe explicatif dans autres “formes de travail possibles”).Témoignage de Gilles, personne sans-abri et bénévole à La Cloche Comment les personnes sans domicile vivent-elles la crise du Coronavirus et le confinement qui s’impose à toutes et tous ? Lui-même sans-abri, Gilles est ambassadeur de La Cloche depuis 2016, et il s’est mobilisé avec l’association dans une dynamique d’engagement auprès des autres personnes, qu’elles soient sans abri ou non. Il témoigne depuis l’endroit où il a trouvé refuge dans le dixième arrondissement de Paris, pas loin de la place du Colonel Fabien. Solidarum : Comment se passe cette période de confinement pour vous ?Gilles : Moi je suis dans un squat, que je ne quitte pour ainsi dire pas, je suis enfermé entre quatre murs. Heureusement que j'ai la radio pour me tenir compagnie, et puis comme j'ai beaucoup de livres, j'ai de quoi faire passer le temps. Je me lave les mains au moins 60 à 70 fois par jour, je n’arrête pas, je ne fais que ça. Je suis également bénévole aux Restos du cœur. Heureusement que le téléphone me permet de rester en contact avec l'extérieur parce que je sens que sinon, je m'ennuierais pas mal. Qu'est-ce qui a été le plus difficile depuis l'annonce du confinement ?De ne voir personne, quasiment personne. Même si en général rester tout seul, ça ne me dérange pas, mais là c'est trop. Habituellement, je vois les mamies à qui je vais faire les courses tous les jours, je vois les bénévoles de La Cloche, je participe aux petits déjeuners du P'tit café, qui est fermé à cause du confinement. Je suis coincé là. Quelles difficultés avez-vous pu vivre ou observer pour les personnes sans-abri ?On tourne au strict ralenti. D'habitude quand les gens viennent aux Restos du cœur, il y a toujours un plat chaud, du café, de la soupe. Mais là, ils arrivent et s’en vont le plus vite possible. On leur donne un sac avec des salades, des biscuits, une bouteille d'eau, un fruit et puis il faut qu'ils partent aussitôt. Donc ils n'ont même pas la possibilité de rester un peu sur les lieux de distribution. D'habitude, en plus de manger, les Restos du cœur c'est un endroit où les personnes de la rue peuvent se retrouver, causer ensemble. Avant le confinement, ça pouvait pratiquement durer deux bonnes heures, maintenant en quarante minutes, c'est réglé. Rencontrez-vous d'autres difficultés ?Pour moi ça va, je ne suis pas malade donc tout se passe bien. Je règle tout ce qui peut l’être par téléphone, et le reste est mis en attente. Voilà tout. Après ce sont des petits tracas du quotidien, comme aller chez le coiffeur, mais dans l'ensemble ça va, je n’ai pas à me plaindre, je ne suis pas trop mal loti par rapport à certains. Dans votre entourage, avez-vous des exemples de personnes en difficulté ? Pas très loin de mon squat, il y a un monsieur qui est dehors, j'essaie de l'aider à ma façon, car je sais qu'il ne bougera pas : il est là, un peu désocialisé, il restera dans son coin. Donc comme il a des thermos, je lui fais chauffer de l'eau pour qu'il puisse prendre son thé et puis se laver. Je lui apporte aussi à manger dans la mesure du possible. Mais je ne suis pas tout seul, plein de gens dans le quartier viennent l'aider. Là, vraiment, il y a de la solidarité. Évidemment avec les mesures barrières, tenir un mètre de distance, avoir un masque, avoir des gants, toutes les précautions sont prises pour aller le voir. Au moins il a ça. Dans mon coin ça ne marche pas trop mal. Quels conseils donneriez-vous pour aider les personnes sans domicile ?Les petites choses à faire, c'est au minimum d'emmener une savonnette et de l’eau pour qu'ils puissent se laver les mains. Discuter, s'ils acceptent, en respectant bien les barrières de sécurité. Il paraît que des points d'eau ont été coupés dans Paris alors je ne sais même pas comment ils vont faire pour se laver, car d'après ce que j'ai entendu tous les bains douches municipaux de Paris ne sont plus ouverts : comme tout le monde y va à la même heure, ça ne peut pas marcher. Et puis le personnel doit aussi être à l'abri. C'est quand même une population fragile de ce côté-là. Mais courage, on va s'en sortir, c'est la phrase que je dis à tout le monde, je termine mes textos comme ça. Du courage, et il faut tenir. Source : Solidarum, base de connaissances, bases de connaissances pour l’invention sociale et solidaire, 21 mars 2020

Analyse d'une problématique afin de trouver les solutions les plus adaptées aux problèmes rencontrés par ces personnes.

  • Identifier et analyser les problématiques rencontrées par des jeunes
  • Proposer des solutions en s’appuyant sur les politiques et dispositifs sanitaires et/ou sociaux

Analyser la situation évoquée dans le(s) témoignage(s) et proposer des solutions adaptées.

L’enseignant/e propose aux élèves d’étudier diverses situations problématiques (= témoignages) de jeunes afin d’en analyser les problèmes et d’identifier les dispositifs adaptés en réponses (ces dispositifs doivent avoir été au préalable étudiés par les élèves). L’enseignant/e a la possibilité d’utiliser un outil de tirage au sort (roue de la fortune) en ligne (Digitools) permettant ainsi de laisser le hasard déterminer le choix de témoignage à explorer par l’élève ou le groupe d’élèves. Le professeur peut indiquer sur la roue les prénoms des jeunes qui ont témoigné et chaque élève ou groupe d’élèves lance la roue du hasard (lien de la roue communiqué par l’enseignant/e ou la roue est laissée en accès sur le poste professeur avec un affichage par vidéo-projection). Un tutoriel à l'usage de Digitools est disponible. Accès tutoriel réalisé par Johann NALLET. La partie du tutoriel portant sur la roue de la fortune démarre à 01 min 19.

L’enseignant peut demander aux élèves de :

  • prospecter par eux-mêmes des témoignages de personnes (pas obligatoirement des jeunes tel que présenté dans l’exemple 4) en situation de difficultés sociales pour les extraire et les analyser.
  • scénariser de 4 à 8 situations de personnes en lien avec des situations précisées par l’enseignant : situation d’exclusion, situation de pauvreté, situation de précarité (logement, emploi ?), situation de non recours ou de renoncement aux soins, situation de handicap ...
  • de réaliser une restitution sous la forme d'une affiche qui retrace le parcours du jeune, en lien avec les facteurs d'exclusion/les problématiques et les propositions de réponses qui peuvent ensuite être discutées avec la classe.

Activité : "Prêt/e à présenter ?"

Compétence visée : la communication

Modalité de travail

Support à disposition

Descriptif de l'activité élève

Objectifs

Consigne

Déroulement

55 min

binôme d'élèves

Les documents de l’activité “Prêt à présenter ?” DOCUMENT ÉLÈVE Activité “Prêt à présenter ?” 1- Remémorez-vous l'histoire traditionnelle des trois petits cochons (ou consultez la via internet). 2- Lisez à présent la version du Loup : Il était une fois un jeune loup qui vivait avec ses parents dans la forêt. Il était grand temps, selon ses parents, que ce jeune loup prenne son envol et aille construire sa propre maison. Un jour, ses parents lui dirent qu'il devait quitter le foyer familial, car il était assez grand maintenant pour se débrouiller tout seul. Le lendemain matin, le jeune loup avec son baluchon errait dans la campagne à la recherche d'un lieu où construire sa propre maison. Les questions se bousculaient, car il n'avait jamais construit de maison et ne savait pas quels matériaux utiliser. Il ne savait pas non plus à qui s'adresser pour prendre conseil. Tout en cheminant il observa différentes constructions mais ne trouva rien qui lui convenait : Le nid de l'oiseau n'était pas pratique pour lui “...” Le terrier du lapin était trop petit pour un loup ! Non, lui voulait quelque chose de solide et d’assez grand pour envisager d'avoir une famille. C'est alors qu'il vit trois petits cochons, chacun en train de construire sa propre maison. Une en paille, l'autre en bois et la dernière en briques... Le jeune loup se cacha pour observer car il savait qu'en se montrant, il effrayerait les cochons. Pourtant il n'était pas chasseur, il s'était toujours nourri de ce que ramenaient ses parents. Il ne comprenait pas pourquoi, dès qu'il s'approchait d'autres animaux, la plupart s'enfuyaient. Il aurait bien aimé discuter avec eux sur le choix des matériaux utilisés et sur leur technique de construction car ce qu'il voyait lui plaisait beaucoup. Son objectif étant de construire sa maison, il resta caché là, à observer les trois constructions. Le loup laissa donc les trois petits cochons terminer leur chantier, se demandant comment il allait pouvoir visiter leurs maisons et échanger avec eux. Peut-être qu'en allant simplement frapper à leur porte, en leur disant qu'ils sont de gentils cochons ? Maintenant que les maisons étaient terminées, le loup alla donc taper à la porte de la maison en paille : - « Petit cochon, gentil petit cochon, je peux entrer ? » - « Non, non ! Par le poil de mon menton ! » répondit le premier petit cochon Le loup était fort déçu de ne pas être accueilli, la seule solution qui lui vint pour tester la solidité de la maison était de souffler très fort dessus...Le loup gonfla ses joues, souffla, souffla de toutes ses forces, et la maison de paille s'envola ! - « Au secours ! » cria le petit cochon en s'enfuyant vers la maison de bois de son frère. Le loup, désolé des dégâts causés, ne pensait pas détruire la maison, il poursuivit le cochon pour s'excuser. Arrivé devant la maison de bois, le loup frappa à la porte : - « Petits cochons, gentils petits cochons, je peux entrer ? » - « Non, non ! Par les poils de nos mentons ! » répondirent les deux frères. Alors le loup, une nouvelle fois déçu de ne pas être accueilli, voulut de nouveau tester la solidité de cette maison, pensant que cette fois, avec du bois il ne causerait pas de dégâts. Le loup gonfla ses joues, souffla de toutes ses forces, et la maison de bois s'envola ! - « Au secours ! » crièrent les deux petits cochons en courant aussi vite que possible vers la maison de briques de leur frère. Le loup désespéré se dit qu'il devait absolument rattraper les deux petits cochons et leur proposer son aide pour reconstruire la maison. Il les poursuivit donc jusqu'à la maison de briques du dernier petit cochon et là encore : porte close ! Les petits cochons ne voulaient pas lui ouvrir. Le loup, toujours pour tester la solidité de celle-ci, souffla sur la maison, encore et encore mais rien, la maison ne bougea pas. Il se cogna la tête contre les murs jusqu'à se blesser mais elle tint bon. Les trois petits cochons ne lui ouvrirent pas la porte. Le loup hurla de tristesse et de désespoir en retournant vers la forêt, se disant qu'il reviendrait dans quelques jours, quand les cochons seraient absents. Il entrerait en passant par la cheminée... Il devait absolument visiter cette maison ! Quelques jours plus tard, le loup revint donc avec une grande échelle pour passer par le toit. Mais les trois petits cochons qui se doutaient qu'il n'allait pas s'arrêter en si bon chemin, avaient allumé la cheminée avec un chaudron rempli d'eau... et le loup tomba dedans ! Il poussa un hurlement qu'on entendit à des kilomètres à la ronde et repartit dans la forêt en se disant qu'il était bien difficile de se faire des amis... Source : bien vivre ensemble, ça se cultive. A chacun sa perception. Site consulté le 16 mars 2022 3- Réfléchir à la manière d’appréhender la réalité en différenciant les points de vue : à partir des deux versions de l'histoire, indiquez quels sont les points de vue divergents et expliquez pourquoi. 4 - Imaginez la suite … Vous êtes journaliste de TV et devez présenter au journal de 20h, dans un reportage de 5 minutes, la rencontre du loup et des cochons ainsi que la suite de l’histoire que vous aurez imaginée (et la présenter à l’oral devant la classe). DOCUMENT PROFESSEUR/E Pistes de travail et de correction pour la question 1 : Divers points de vue sont représentés par les personnages. Le point de vue renvoie à la manière dont un sujet est traité, à la perspective que l’on veut donner à un sujet donné. C’est l’aspect d’une question Chaque point de vue est subjectif : c’est ce que la personne voit en fonction de la place qu’elle occupe. Sa manière de voir les choses. Le point de vue des uns n’est pas celui des autres. Il est donc important de construire une argumentation pour rendre compréhensible son point de vue à l’autre, pour que ce point de vue soit partagé par l’un et par l’autre. Pistes de travail et de correction pour la question 2 : Exemple de présentation : le loup mange deux cochons, mord le troisième qui développe la rage et la transmet ; une épidémie se propage ; le loup est finalement arrêté par la police après plusieurs jours de cavale ; le procès est retentissant, des manifestations éclatent dans tout le pays en faveur de la défense du loup, espèce protégée…). Les compétences de l’orateur : → Importance pour l’orateur de développer un éclairage : identifier l’idée principale et les arguments à l’aide du QQOCQP. Trier les idées. Les relier et construire une présentation orale. Le ton doit être assuré pour être convaincant. La réussite de cette prise de paroles résulte aussi dans l’articulation ainsi que la communication non verbale. Qu’est-ce que les auditeurs ont compris de ce reportage ?

Réflexion sur la perception d'une situation et invention de la suite d’une histoire puis restitution à l’oral au reste du groupe

  • Créer un environnement riche en langage commun
  • Développer des aptitudes à la communication en s’exprimant devant un auditoire (préparation Grand oral)
  • Réfléchir à la manière d’appréhender une réalité en différenciant des points de vue

Se remémorer le conte traditionnel des trois petits cochons puis mettre en relation le point de vue des trois petits cochons dans le conte traditionnel et celui du loup (dans la version de loup). Répondre ensuite aux questions suivantes : Question 1 : Réfléchir à la manière d’appréhender la réalité en différenciant les points de vue entre le conte traditionnel et la version du loup : à partir des deux versions de l'histoire, indiquez quels sont les points de vue divergents et expliquez pourquoi. Question 2 : Imaginez la suite ... Vous êtes journaliste de TV et devez présenter au journal de 20 h, un reportage de 5 minutes. Ce reportage abordera la rencontre du loup et des cochons ainsi que la suite de l'histoire que vous aurez imaginée (présentation orale devant la classe) .

L’enseignant/e propose aux élèves en binômes de travail de réfléchir et de scénariser une suite à un conte traditionnel ou revisité (celle sous l’angle des trois petits cochons ou celle vue sous l’angle du loup). La création est recherchée tout comme la formulation et la structure du texte inventé. Une fois les binômes formés, l’enseignant/e explique la consigne et vérifie sa compréhension par les élèves et déclenche ensuite le compte à rebours de 15 minutes. Une fois ce premier temps écoulé, les différents binômes présentent leur récit à l’oral aux autres membres de la classe. Chaque binôme dispose d’un temps de 5 minutes pour exposer. Il est possible en fin de séance de confronter les regards et les versions et de procéder à un vote par les pairs pour la suite de l'histoire la plus créative. Accès à l'outil en ligne de Digitools (rebours) : compte à rebours

Activité : "Halte à la Fake News : Info ou Intox "

Compétence visée : l'esprit critique

Modalité de travail

Supports à disposition

Descriptif de l'activité élève

Objectifs

Consigne

Déroulement

20 min

Le "+"

Seul/e OU en binôme/trinôme

Les documents de l’activité “Halte à la Fake News : Info ou “Intox” ?” DOCUMENT PROFESSEUR/E Trouver des informations sur les fake news. Il est question ici d’une psychose qui s’installe car le produit de marque Nutella serait contaminé par des salmonelles. Document : (réponse) https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/desintox-non-il-n-y-a-pas-de-salmonelles-trouvees-dans-le-nutella_5103607.html DOCUMENT ÉLÈVE Activité « Halte à la Fake News : Info ou “Intox” ?» A partir des informations qui vous sont données (lien ci-dessous) répondez aux questions suivantes : Document : https://twitter.com/by_sofia75/status/1516073235175161863 1/ Exposer le problème : de quel problème parle-t-on ? Comment ce problème a-t-il été médiatisé ? Pourquoi est-ce un problème ? 2/ Est-ce une information fiable ? Doit-on réellement s’inquiéter ? Justifier 3/ Repérer les sources d’informations qui évoquent le problème à l’aide d’une recherche documentaire. Quelles informations retenez-vous ? 4/ Alors, info ou “intox” ? Présenter vos conclusions.

Seul/e ou en petite équipe, menez l'enquête pour vérifier la fiabilité et la véracité d'une information relayée sur le réseau social "Twitter".

  • analyser une info/news en santé et/ou sociale et porter un regard critique pour cerner s’il s’agit d’une information ou d’une "intox"
  • vérifier la fiabilité d'une information

Info ou "intox" ? Mener l’enquête ...

  1. Exposer le problème : De quel problème parle-t-on ? Comment ce problème a-t-il été médiatisé ? Pourquoi est-ce un problème ?
  2. Analyser la fiabilité de l'information : Est-ce une information fiable ? Doit-on réellement s’inquiéter ? Justifier
  3. Repérer les sources d'information qui évoquent le problème, à l'aide de la démarche de recherche documentaire. Quelles informations retenez-vous ?
  4. Alors, info ou intox ? Présenter vos conclusions.

L’enseignant/e propose aux élèves de vérifier si l’information diffusée, via le réseau social Twitter, sur un produit de grande consommation est fiable et vraie. L’enseignant/e communique aux élèves les consignes. Selon la modalité de travail retenue, les élèves pourront disposer des documents/liens à leur disposition mais explorer aussi librement d’autres ressources via l’outil Internet.

Autre travail possible : Séparer le groupe en 2 sous-groupes. Proposer à un groupe d’inventer des fake news et des « vraies news ». Les soumettre à l’autre sous-groupe qui devra enquêter et vérifier avec arguments à l’appui, la véracité et la fiabilité.