
Notions sur le consentement
RÉCIT
Created on May 13, 2022
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Transcript
LE CONSENTEMENT SEXUEL
LE CONSENTEMENT
VS
CONSENTEMENT VS CONSENTEMENT LIBRE ET ÉCLAIRÉ : QU'EST-CE QUI LES DIFFÉRENCIE ?
LE CONSENTEMENT
Le CONSENTEMENT est le fait de donner son approbation à une personne, d’être en faveur de faire quelque chose. C’est dire spontanément oui à l’autre sans avoir pesé les pours et les contres. Ainsi, il n'est pas nécessairement libre et éclairé, ce qui pourrait le rendre invalide comme ce sera vu plus loin.
Le CONSENTEMENT LIBRE ET ÉCLAIRÉ fait référence à donner son consentement en ayant pris en considération tous les éléments reliés à la situation pour laquelle on a répondu favorablement. Il arrive que le consentement ne soit pas valide, car il n’était pas libre et éclairé. « C’est le cas quand un des partenaires se sent obligé d’accepter ou quand il accepte et qu’il n’est pas au courant de certains risques importants (Éducaloi, 2020) ».
Pour bien comprendre, voici une courte vidéo (2:56) qui illustre très bien les notions du consentement.
Peux-tu définir ce qu’est le consentement sexuel ?
Le consentement sexuel est l'accord qu'une personne donne à son ou sa partenaire au moment de participer à une activité sexuelle. Celui-ci peut aussi être retiré à tout moment par l’un ou l’autre des partenaires. Même lorsqu’une activité sexuelle avait été promise, le consentement doit être validé au moment de s’y engager.
QU’EST-CE QUE LE CONSENTEMENT SEXUEL ?
Le consentement est essentiel au plaisir mutuel.
Le consentement permet de vivre des activités sexuelles dans le respect et le souci de soi et de l’autre.
Lorsque le consentement n’est pas donné au moment de vivre une activité sexuelle, ceci constitue une
QU'EST-CE QU'UNE AGRESSION SEXUELLE ?
Une agression sexuelle est un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement de la personne visée ou, dans certains cas, notamment dans celui des enfants, par une manipulation affective ou par du chantage. Il s’agit d’un acte visant à assujettir une autre personne à ses propres désirs par un abus de pouvoir, par l’utilisation de la force ou de la contrainte, ou sous la menace implicite ou explicite. Une agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux, notamment à l’intégrité physique et psychologique et à la sécurité de la personne.
Cette définition s’applique peu importe l’âge, le sexe, la culture, la religion et l’orientation sexuelle de la personne victime ou de l’agresseur sexuel, peu importe le type de geste à caractère sexuel posé et le lieu ou le milieu de vie dans lequel il a été fait, et quelle que soit la nature du lien existant entre la personne victime et l’agresseur sexuel.
Voici des affirmations concernant les agressions sexuelles.
1- C’est de sa faute si ça lui est arrivé. Elle/Il a provoqué l'agresseur en flirtant avec lui.
2- Il est faux de croire qu’un gars est toujours prêt à avoir une relation sexuelle.
3- Les agresseurs sont majoritairement une personne de l’entourage.
4- Il est possible qu’une agression sexuelle se passe dans une relation amoureuse.
5- Un garçon ne peut pas être victime d’une agression sexuelle.
6- Les filles qui disent non veulent dire oui.
8- 1 homme sur 10 sera victime d’une agression sexuelle avant l’âge de 18 ans.
7- Ça prend nécessairement une consommation d’alcool pour qu’il se passe une agression sexuelle.
9- Les préjugés à l’égard des filles augmentent la difficulté des filles à reconnaître une situation d’agression sexuelle parce qu’elles se sentent responsables de la situation.
FAUX
VRAI
VRAI
VRAI
FAUX
FAUX
VRAI
FAUX
Il revient au partenaire qui prend l'initiative de l'activité sexuelle de s'assurer que l'autre personne y consent.
COMMENT S’ASSURER DU CONSENTEMENT ET DE SA VALIDITÉ ?
LE CONSENTEMENT PEUT ÊTRE OBTENU :
Par le non-verbal et des gestes enthousiastes
On peut obtenir le consentement de manière verbale en questionnant son ou sa partenaire. En voici quelques exemples :
Est-ce que tu as toujours envie de le vivre avec moi ?
Est-ce que c’est ok ?
Es-tu à l’aise à aller plus loin ?
As-tu envie de [activité sexuelle] ?
Le consentement peut être obtenu par le non-verbal et les gestes enthousiastes de son ou sa partenaire.
Par exemple, lorsqu'un geste sexuel est posé, le corps et le visage peuvent exprimer leur accord :
- le corps est détendu;
- l’autre personne m’étreint, m’enlace, se rapproche physiquement;
- la personne sourit, etc..
Le consentement évalué en fonction des gestes peut parfois être plus difficile à décoder.
Si une personne est figée, ne résiste pas physiquement ou demeure immobile, cela ne veut pas dire qu’elle consent. Ces signes sont plus souvent associés à une absence de consentement, alors il s’avère essentiel de valider si l’autre personne consent réellement.
Le silence ou l’absence d’un « non » ne veut pas dire « oui ».
Une personne peut être d’accord avec un geste sexuel, mais pas avec un autre.
1
Une personne peut changer d’idée et retirer son consentement à tout moment.
2
Le consentement sexuel doit être donné à chaque rencontre sexuelle, et avant de poser des gestes sexuels de nature différente, il faut s’assurer que l’autre est d’accord.
3
Le consentement doit être validé à différents moments, et donc, à plusieurs reprises pendant l’activité sexuelle. Cela veut dire :
Chaque personne doit pouvoir choisir les gestes qu’elle veut poser ou recevoir et le moment où elle se sent à l’aise de le faire tout en respectant le rythme de l’autre.
Tout le monde doit pouvoir choisir librement de vivre ou non une activité sexuelle.
Pour consentir à une activité sexuelle, au Canada, la loi mentionne que les adolescents de 16 ans et plus sont légalement en âge de consentir à des activités sexuelles.
L’ÉCART D’ ÂGE ENTRE LES PARTENAIRES, A-T-IL UN IMPACT SUR LE CONSENTEMENT À L’ADOLESCENCE ?
Le plus jeune partenaire est âgé de 12 ou 13 ans
Le plus jeune partenaire est âgé de 14 ou 15 ans
Le consentement à vivre une activité sexuelle sera valide si le partenaire le plus âgé…
est de moins de deux ans son aîné
ET
n’est pas en situation d’autorité*, de confiance ou d’exploitation vis-à-vis du plus jeune, et le plus jeune n’est pas en situation de dépendance envers lui.
* Lorsqu’il est question d’une personne en position d’autorité, il s’agit, par exemple, d’un(e) enseignant(e), d’un(e) coach de sport ou d’un employeur, pour ne nommer que ces personnes.
Le consentement à vivre une activité sexuelle sera valide si le partenaire le plus âgé…
est de moins de cinq ans son aîné
ET
n’est pas en situation d’autorité*, de confiance ou d’exploitation vis-à-vis du plus jeune, et le plus jeune n’est pas en situation de dépendance envers lui.
* Lorsqu’il est question d’une personne en position d’autorité, il s’agit, par exemple, d’un(e) enseignant(e), d’un(e) coach de sport ou d’un employeur, pour ne nommer que ces personnes.
En somme, il n'y a pas de consentement possible, donc il ne peut y avoir de gestes sexuels entre deux personnes lorsqu’une d’entre elles :
- n’a pas l’âge de consentir;
- est dans l’incapacité de le formuler clairement (endormie, inconsciente);
- est dans un état qui la rend incapable de consentir véritablement : intoxiquée (sous l’effet de l’alcool, d’autres drogues ou médicaments);
- agit sous la contrainte, la menace ou toute autre forme de pression;
- a donné son consentement par l’intermédiaire d’un tiers.
Plusieurs facteurs peuvent influencer le consentement.
De multiples raisons peuvent faire en sorte qu’une personne accepte de vivre une activité sexuelle avec un partenaire. En effet, lorsque les partenaires ressentent mutuellement du désir, ont du plaisir à faire ce qu’ils|elles font et que tous deux donnent librement (sans pression) leur consentement, ils|elles peuvent s’engager dans des gestes sexuels tout en sachant qu’ils|elles peuvent changer d’avis à n’importe quel moment et retirer leur consentement.
Quand une personne dit oui...
TOUTEFOIS, CERTAINES SITUATIONS...
Peuvent nuire à donner un consentement libre et éclairé au partenaire.
Invalident le consentement.
Certaines situations peuvent nuire à donner un consentement libre et éclairé :
- par désir de plaire;
- pour ne pas décevoir le ou la partenaire ou une personne qui leur plaît;
- la personne accepte de poser ou de recevoir un geste sexuel sans en avoir réellement envie;
- parce que de la pression est ressentie de la part du partenaire.
D'autres situations invalident le consentement :
- l’écart d'âge entre les partenaires;
- un des partenaires est en position d’autorité;
- avoir consommé de l’alcool, de la drogue ou des médicaments diminuant les facultés;
- la contrainte ou la menace de la part du partenaire.
Si le partenaire ne manifeste pas son consentement (par des gestes ou des paroles) à avoir des contacts sexuels, il faut respecter cette décision sans insister ni tenter de faire céder l’autre ou de le convaincre de continuer ou d’aller plus loin.
Pas de consentement clair, c'est non...
Tout le monde a le droit :
- de dire non à un geste sexuel (dans la vie réelle ou en ligne);
- de consentir à un geste sexuel, mais de ne pas consentir à un autre;
- de changer d’idée à tout moment pendant un contact sexuel;
- de dévoiler toute situation d’agression sexuelle, même si on leur demande de garder le silence, peu importe si l’agression est récente ou non;
- d’être protégés.
EN SOMME...
Il est possible d’être un agent de changement :
En prenant position : en démontrant (par des gestes ou attitudes non verbales) ou en disant qu’on est en désaccord avec les paroles, les gestes ou les comportements d’une personne.
Deux fois sur trois, les situations de violence cessent en moins de dix secondes lorsqu’un pair intervient directement.
En ne relayant pas à d’autres personnes une photo ou une vidéo sexuellement explicite.
En intervenant sans toutefois compromettre sa sécurité (ex. : crier, demander à la personne d’arrêter ou aller chercher de l’aide).
En ne laissant pas seule une personne intoxiquée ou inconsciente.
En dénonçant : chercher de l’aide en signalant la situation à un adulte en qui on a confiance à l’école (ex. : personnel scolaire, direction), dans la communauté (ex. : parent, proche, intervenant) ou auprès des autorités concernées (ex. : DPJ, services policiers) qui assureront un soutien et un suivi nécessaires selon la situation, et ce, même si on connaît la personne (ami, connaissance, partenaire ou ex-partenaire).
En ne gardant pas le silence.
Signaler à un adulte n’est pas « stooler ». « Stooler » c’est dénoncer quelqu’un pour lui faire du tort, alors que dénoncer la violence à caractère sexuel, c’est aider des personnes.
LE CONSENTEMENT SEXUEL