L’organisation d’un écosystème – La forêt
maxime elleouet
Created on May 10, 2022
More creations to inspire you
LET’S GO TO LONDON!
Personalized
SLYCE DECK
Personalized
ENERGY KEY ACHIEVEMENTS
Personalized
CULTURAL HERITAGE AND ART KEY ACHIEVEMENTS
Personalized
ABOUT THE EEA GRANTS AND NORWAY
Personalized
DOWNFALLL OF ARAB RULE IN AL-ANDALUS
Personalized
HUMAN AND SOCIAL DEVELOPMENT KEY
Personalized
Transcript
Diamètre d’un arbre mesuré en fonction de la densité de plantation.
Influence de la quantité de lumière arrivant au sol en fonction de la densité de plantation.
L'histoire d'un pied de gui commence par le transport de ses semences par les oiseaux frugivores, plus précisément baccivores (amateurs de baies). Curieusement, alors que les baies sont rares en hiver, peu d'oiseaux consomment celles du Gui. Les ornithologues qui ont étudié le rôle des oiseaux dans la dispersion du parasite en note deux : la Grive draine (Turdus viscivorus) et la Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla). Ces deux espèces ne se nourrissent pas uniquement de baies de gui : elles présentent un régime alimentaire généraliste.
La Grive draine avale 7 à 8 baies entières. Lors du transit intestinal, la pulpe est digérée, puis les graines enrobées de viscine sont rejetées dans les fientes. Les déjections peuvent avoir lieu en vol ou à l'occasion d'un arrêt de la grive sur un nouvel arbre. Un tel mécanisme de dissémination est appelé endozoochorie. On observe dans la nature ces chapelets de graines blanc-verdâtres, accrochés aux branches par les fils gluants de viscine. Le nom latin de la grive, viscivorus, signifie d'ailleurs "mange gui", une appellation que l'on retrouve dans le binôme anglais mistle trush, mistle étant le nom du gui, trush celui de la grive. Cette dissémination par les fientes est connue depuis l'antiquité : un proverbe latin disait malum sibi avem cacare, ce qui signifie à peu près "l'oiseau chie son propre malheur", allusion à l'emploi des baies de gui pour confectionner la glu, utilisée justement pour capturer l'oiseau.
La Fauvette à tête noire, qui possède un bec fin et un gosier trop petit, ne peut avaler la baie. Elle la prélève dans une touffe de gui et va consommer la pulpe sucrée sur une autre branche ou un autre arbre. Elle pratique habilement le dépulpage : en 15 à 20 secondes, elle retire la graine, la colle sur la branche, et avale ce qui reste de pulpe. Cette fauvette est donc pour le gui une véritable providence. Grâce à elle, ce sont des centaines de "petits chewing-gum verts" qui se retrouvent collés chaque jour sur les branches des arbres, solidement fixés à l'écorce par la viscine, et prêts à germer dès le printemps. Et, contrairement à ce qui a été dit, il est utile de préciser ici que la germination des graines ne nécessite pas qu'elles transitent par le tube digestif d'un oiseau.
La mésange bleue (Parus caeruleus), au contraire, consomme uniquement les embryons chlorophylliens semés par la grive et la fauvette, limitant en cela la dissémination du parasite.
Source : "http://biologie.ens-lyon.fr/ressources/Biodiversite/Documents/la-plante-du-mois/le-gui-une-plante-parasite-dispersee-par-les-oiseaux"
Risque d’abroutissement selon les essences (espèces) d’arbres et les moments de l’année
Résultat d’une étude réalisée sur un territoire délimité dans un massif forestier de la Marne
Évolution dans le temps du nombre de nids de chouettes Harfang (un prédateur) et du nombre de lemmings (sa proie) sur l'île de Bylot, au Canada.
Exemple de modèle d’équilibre prédateurs-proies : modèle de Lotka-Volterra.
Le régime alimentaire du geai au cours d’une année
Une étude a montré qu'en moyenne, chaque geai disperse annuellement 4 600 glands et que 59 % des plantules de régénération naturelle sont issues de glands dispersés par le geai.
L'astérisque signale une espèce vivant dans les trouées, clairières, landes forestières et zones de coupes. Les autres espèces ne vivent que dans les forêts.
Le biotope correspond à l'ensemble des caractéristiques physico-chimique d'un écosystème (Température, humidité, ensoleillement, pH, quantité de dioxygène...).
Les facteurs abiotiques sont des facteurs non-vivants, c’est-à-dire des caractéristiques du milieu de nature physique ou chimique qui influencent les êtres vivants.
La biocénose correspond à l'ensemble des êtres vivants d'un écosystème (faune, flore, champignons, bactéries, virus ...)
Les facteurs biotiques représentent l'ensemble des êtres vivants d'un écosystème et leurs interactions entre eux.
Exemple de micro-écosystème : les arbres morts
Le pique prune :
Le développement larvaire de cet insecte se déroule généralement dans de grandes cavités au sein de tronc morts de feuillus. Les larves du pique prune ou Osmoderma eremita sont saproxylophages. Elles consomment le bois mort peu attaqué par les champignons et les bactéries. Les imagos (juvéniles) et les adultes restent une grande partie de leur vie dans la cavité où s’est déroulé le développement larvaire. La durée du cycle de développement de cette espèce est de deux ans.
Le rhinocéros :
Les larves sont pondues dans des troncs d’arbres morts ou dans des amas de végétations morts. Après l’éclosion les larves vont se nourrirent principalement de bois plus ou moins bien décomposés, elles sont saproxylophage. L’émergence des adultes c’est-à-dire la fin de l’état larvaire arrive en début de printemps.
Le taupin violacé :
Espèce saproxylique cryptique inféodée aux cavités basses des vieux arbres feuillus, caractéristiques des vieilles forêts européennes. Son cycle de vie dure au minimum deux ans. L’alimentation des larves est composée de restes de cadavres de vertébrés et/ou d’insectes décomposés et mélangés au terreau de la cavité (espèce sapro-nécrophage).
Caractéristique du sol de deux site de la forêt de Fontainebleau
L'acidité du sol est corrélée à la richesse en nutriments.et en minéraux : plus un sol est acide moins il est riche en nutriments.
Etude de la faune du sol :
Etude de la flore :