ANIMATED CHALKBOARD PRESENTATION

CRISTOPHE COLOMB

de Lamiae et Amélie

Et la découverte de l'Amérique

Christophe Colomb (italien : Cristoforo Colombo ; espagnol : Cristóbal Colón), né sur le territoire de la République de Gênes en 1451 et mort à Valladolid le 20 mai 1506, était un navigateur génois au service des rois catholiques d'Espagne Isabel de Castille et Ferdinand d'Aragon : Chargé par la reine Isabelle d'atteindre l'Asie de orientale ("l'Inde") en traversant l'Atlantique avec trois caravelles dont il est "l'Amiral", il est célèbre pour avoir découvert l'Amérique en 1492.

Christophe Colomb (italien : Cristoforo Colombo ; espagnol : Cristóbal Colón), né sur le territoire de la République de Gênes en 1451 et mort à Valladolid le 20 mai 1506, était un navigateur génois au service des rois catholiques d'Espagne Isabel de Castille et Ferdinand d'Aragon : Chargé par la reine Isabelle d'atteindre l'Asie orientale ("l'Inde") en traversant l'Atlantique avec trois caravelles, la Niña, la Pinta et la Santa Maria dont il est "l'Amiral", il est célèbre pour avoir découvert l'Amérique en 1492.

Dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492, après avoir navigué un peu plus d'un mois depuis les îles Canaries, il débarque sur une île de l'archipel des Bahamas, qu'il nomme San Salvador « Indiens ».

Lorsqu'il mourut 14 ans plus tard, après trois autres voyages au service de l'Espagne, dont l'un dans l'actuel Venezuela (août 1498), il ne comprit pas qu'au cours des quatre voyages il était arrivé comme navigateur dans un tout autre pays.

Il effectue en tout quatres voyages au nom des souverains espagnols, qui avant son départ, le nommèrent amiral, vice-roi des Indes et gouverneur général des territoires qu'il découvrirait.

La découverte des Caraïbes marqua le début de la colonisation européenne des Amériques et fit de Colomb un acteur clé des grandes découvertes des XVe et XVIe siècles. L'arrivée de Christophe Colomb à San Salvador a été la première étape de l'exploration systématique et de la colonisation des Amériques par l'Europe.

Cependant, il n'est pas le premier navigateur à traverser l'Atlantique depuis l'Europe : il a été précédé par des expéditions, notamment des Vikings d'Islande, qui se sont installés au Groenland pendant plusieurs décennies avant d'arriver en l'an 1000 des régions orientales du Canada actuel. Établissement d'une colonie appelée Vinland à l'embouchure du fleuve Saint-Laurent (Terre-Neuve), mais ces expéditions n'avaient produit aucune documentation connue dans les pays d'Europe occidentale et n'avaient certainement pas abouti à des échanges humains et biologiques aussi massifs et uniques dans l'histoire que l'échange colombien.

+ info

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore magna aliquam erat volutpat. Ut wisi enim ad minim veniam, quis nostrud exerci tation ullamcorper suscipit lobortis nisl ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis autem vel eum iriure dolor in hendrerit in vulputate velit esse molestie consequat, vel illum dolore eu feugiat nulla facilisis at vero eros et accumsan et iusto odio dignissim qui blandit praesent luptatum zzril delenit augue duis dolore te feugait nulla facilisi.

L'historiographie de la civilisation occidentale préserve Christophe Colomb comme le "découvreur de l'Amérique" et fait de lui l'événement le plus important marquant le passage de l'époque médiévale à l'époque moderne dans une série d'événements et de transformations majeures. Pays d'Amérique (Colombie, Grande Colombie, Colombie-Britannique) l'Amérique vient du nom de l'explorateur Amerigo Vespucci.

+ info

Origine et jeunesse

Le lieu de naissance de Christophe Colomb est incertain, mais on pense aujourd'hui qu'il est d'origine ligurienne des environs de Gênes. L'origine génoise de ce navigateur est établie dans la communauté historique depuis la fin du XIXe siècle (1892 pour être précis). Pourtant, à l'occasion du 400e anniversaire de sa découverte de l'Amérique, de nombreuses régions revendiquent son lieu de naissance.

Christophe Colomb serait né entre le 26 août et le 31 octobre 1451 sur le territoire de la république de Gênes. Il est l'aîné des cinq enfants de Domenico Colombo (tisserand originaire de Lombardie qui s'est installé à Gênes puis, à la suite de troubles politiques dans la cité, a déménagé à Savone en 1470 pour ouvrir un établissement de textile et une taverne) et de Susanna Fontanarossa. En tant qu'aîné, il devient probablement apprenti tisserand.

Son père aurait eu assez de moyens financiers pour l'envoyer à l'Université de Pavie, où il étudia la cosmographie, l'astrologie et la géométrie. Il fut bientôt influencé par le Livre des Miracles écrit par l'explorateur vénitien Marco Polo à son retour (lors de son Voyage en Orient et en Asie).

Nous savons par les écrits de Christophe Colomb qu'il tirait ses idées sur les dimensions de la terre de ses lectures de l'Imago Mundi de Pierre d'Ailly, dont la rédaction fut achevée en 1410, de l'Historia rerum ubique gestarum (1477) de Pie II consuetudinibus et conditionibus orientalium regionum (traduction latine de l' Idéologie du monde de Marco Polo publiée à Anvers en 1485), une traduction italienne de l'histoire naturelle de Pline l'Ancien , de la traduction espagnole de des vies parallèles d'hommes illustres de Plutarque et de la géographie de Claudius Ptolemy dans une édition publiée à Rome en 1478. Ce sont surtout les trois premiers livres qui ont alimenté ses réflexions. Il a pris 2 565 notes en marge de ces livres, 877 dans les Traités de Pierre d'Ailly, dont 475 pour l'Imago Mundi. Il note en marge de l'Imago Mundi qu'il a navigué vers le fort portugais La Mine vers 1482. Dans la marge du livre écrit par le pape Pie II, il note qu'en 1477, il faisait un voyage en Islande et « vit à Galway, en Hibernie (Irlande), sur deux navires à la dérive, un bel homme et une belle femme. .

Débuts dans la marine

Christophe Colomb déclare dans une de ses lettres qu'il était marin depuis l'âge de dix ans. Toujours d'après la biographie de Fernand Colomb, après avoir commandé un navire au service de René d'Anjou luttant contre le roi d'Aragon et opérant comme corsaire en 1472, Christophe Colomb débute son apprentissage de marchand au service des familles génoises Centurion, Di Negro et de Spinola. Sa prétendue expédition commerciale sur l’île de Chios en 1474 lui permet de devenir financièrement indépendant de sa famille.

En 1476 il embarque dans un convoi vers Lisbonne puis l'Angleterre, le convoi est attaqué par les Français et Christophe Colomb se réfugie dans la ville portugaise de Lagos puis se rend chez son frère Bartolomeo Colón, cartographe à Lisbonne.

Write a title here

Il épousa Filipa Moniz en 1479, issue d'une famille de la petite noblesse portugaise, fille de Bartolomeu Perestrelo, capitaine-gouverneur de Porto Santo à Madère, avec qui il commença la colonisation en 1425. Filipa est décédée peu de temps après avoir donné naissance à son fils unique, Diego Colon. Peut-être né en 1480 sur l'île de Porto Santo (son deuxième fils Fernando est né en 1488 d'une liaison avec Beatriz Enríquez de Arana) avec les cartes que sa femme lui a peut-être apportées en dot : les cartes des vents et des courants de les possessions portugaises de l'Atlantique, qui ont peut-être appartenu à Bartolomeu Perestrelo 14. Il s'est également documenté en lisant des compilations d'anciens traités de géographie, notamment Imago mundi de Pierre d'Ailly et Cosmographia de l'humaniste Enea Silvio Piccolimini, deux ouvrages qui ont nombreuses annotations en marge 15.

Le projet de voyage aux Indes orientales par l'ouest

Lorsque Christophe Colomb eut l'idée de traverser l'Atlantique pour se rendre aux Indes orientales vers 1484 ("rejoindre le Levant par le Ponant"16). Les gens savaient depuis les anciens Grecs que la terre est ronde ; Au Moyen Âge, l'idée de la terre plate n'a jamais fait son chemin chez les savants, contrairement à un mythe qui s'est forgé à l'époque moderne. Aristote, Alberto Magno et Santo Tomás de Aquino ont admis la sphéricité de la terre et cette doctrine a été enseignée par Espagnols Dominicains.

+ info

Fernand Colomb et Bartolomé de las Casas citent une lettre écrite par Paolo Toscanelli à Fernam Martins le 23 juin 1474 pour éclairer le roi du Portugal, Alphonse V, qui aurait été transmise par Toscanelli à Christophe Colomb deux ou trois ans plus tard, Henry Vignaud critique les affirmations du fils de Christophe Colomb et de Las Casas sur l'existence de cette carte 20. Cependant, les affirmations d'Henry Vignaud sur un canular de Colomb, qui aurait inventé cette correspondance de Toscanelli de après son premier voyage, ne sont plus documenté 21 Alors que Christophe Colomb préparait son voyage vers l'ouest, Martin Behaim fabriqua son globe à Nuremberg en 1492 après avoir été au Portugal.Hieronymus Munzer écrivit au roi Jean II du Portugal en 1493 pour l'exhorter à mener des recherches maritimes en Occident

Eratosthène avait donné une estimation à peu près précise de sa taille, mais on sait peu de choses sur les textes grecs de l'époque. Christophe Colomb a utilisé les estimations de Pierre d'Ailly. Dans le chapitre "De quantitate terre" de son livre Imago Mundi, Pierre d'Ailly utilise l'estimation d'AlFarghani de 56 milles 2/3 pour la longueur d'un arc d'un degré dans 10 200 milles, donnant à la lieue une valeur de 2 milles.Christophe Colomb trouva ce nombre exagéré, il le convertit en prenant la valeur de 4 milles pour la valeur de la ligue navale. Il a dérivé un équateur d'environ 30 000 kilomètres au lieu de 40 075 kilomètres. Il a utilisé un mile de 1 973 mètres et non le romain. mille de 1 479 mètres au lieu des 130° réels, donc une sous-estimation des mers qui les séparent

+ info

PROCESS 2

+ info

PROCESS 3

+ info

PROCESS 4

Selon les mots de Michel Balard : « Une erreur lumineuse qui permet au navigateur de réduire la distance entre les îles Canaries et l'extrémité orientale du continent asiatique ! Une grande partie de la communauté scientifique de l'époque considérait un tel voyage comme faisable, et Jacques Heers précisait : « […] les idées de Christophe Colomb n'allaient pas à contre-courant de la pensée géographique de son temps. »

+ info

PROCESS 2

+ info

PROCESS 3

+ info

PROCESS 4

Ce qui distingue le projet du navigateur des hypothèses des savants de l'époque -géographes et humanistes- qui considèrent comme très probable l'existence de nombreuses îles voire de pays plus vastes plus à l'ouest dans la mer océanique, c'est son objectif : atteindre les côtes de la Chine , et au large du Japon, c'est-à-dire le royaume de Cathay et Cipango décrit par Marco Polo.

+ info

PROCESS 1

+ info

PROCESO 3

+ info

PROCESS 2

Cependant, un groupe d'experts choisis par le roi Jean II du Portugal a rejeté son projet sans appel, où deux moines qu'il rejoint, Juan Pérez et Antonio de Marchena, lui suggèrent de se rendre à Cordoue chez la reine Elizabeth. Il est reçu par cette dernière en janvier 1486, mais reçoit à nouveau une réponse négative en 1490. En 1491 sa demande est sur le point d'être acceptée, mais sa trop grande ambition contrecarre sa quête. En particulier, Diego de Deza, Hernando de Talavera et Juan Cabrero voulaient devenir vice-roi de toutes les terres découvertes et obtenir un titre de noblesse. Le projet a été approuvé par la reine lorsqu'elle a pesé les éventuels avantages économiques qu'il apporterait - la découverte d'une nouvelle route vers l'Inde permettrait de se libérer des intermédiaires de l'Est - par rapport aux modestes dépenses initiales requises.

+ info

Le 17 avril 1492, près de Grenade, il signe avec les Rois Catholiques les Capitulations de Santa Fe, qui lui confèrent notamment le titre noble héréditaire d'« Amiral de l'Océan », les titres de vice-roi et de gouverneur général des territoires qu'il découvre (la couronne espagnole lui accorde des boucliers à cet effet), un dixième des richesses qu'il en recevra, et un huitième des bénéfices de son expédition.

Le premier voayge (1492-1493)

+ info

Le voyage inaugural de Christophe Colomb est celui que les historiens connaissent le mieux, comme l'écrit Jacques Heers : « Si l'on s'adapte à l'époque de Christophe Colomb, de tous les voyages maritimes de l'époque (…) aucun ne peut être connu avec autant de profondeur et de sérieux (… )». Deux documents permettent de suivre les navires de l'explorateur : le Journal, dans la version donnée par Bartolomé de Las Casas, et la lettre à Santangel, écrite le 14 février 1493 sur la route du retour, sorte de bilan de son expédition adressée en Espagne.

Le premier voayge (1492-1493)

+ info

De plus, à partir de 1938, l'amiral américain Samuel Eliot Morison entreprit de répéter le voyage génois et, par rapport au premier voyage, « put montrer la position des navires sur la carte chaque après-midi ».

+ info

Le 3 août 1492, Colomb est au départ à Palos de la Frontera (Huelva) avec trois navires — deux caravelles, la Pinta et la Niña (choisie par le capitaine Martín Alonso Pinzón, qui l'a précédemment louée), et une caraque, la Santa María (qui ne prendra ce nom que lors des voyages ultérieurs de Colomb40) — et pas plus de 90 membres d'équipage41.

Une première escale aura lieu du 9 août au 6 septembre aux îles Canaries à Las Palmas de Gran Canaria (la route du sud a été choisie pour éviter les croiseurs portugais au large des Açores), où Christophe Colomb et ses hommes allaient s'approvisionner en bois, eau et nourriture. livrer. . Les marins profitent de l'escale pour réparer les navires puis reviennent naviguer dans le golfe de Guinée : Christophe Colomb est le premier à suivre les alizés, ces vents réguliers qui traversent l'océan d'est vers l'ouest.Les marins s'inquiètent également de la force et de la régularité de ces vents, craignant qu'ils ne reviennent pas.

Write a title here

Dix jours plus tard, le 16 septembre, des marins voient des masses d'herbes dans l'eau et pensent qu'ils sont proches de la terre, alors qu'en fait ils entrent dans la mer des Sargasses, une région à quelque 1 000 milles des côtes américaines. Atlantique, couvert de ces grosses algues, c'est plutôt calme là-bas et le vent va vers zéro. A partir du 19 septembre, le vent tombe brusquement et paralyse les bateaux. Au final, une grosse inquiétude se répand au sein de l'équipage.

Write a title here

Le 25 septembre, Martín Pinzón, le capitaine de la Pinta, croit voir la terre, mais en réalité ce n'est qu'une illusion d'optique, le vent se lève à nouveau, mais les jours passent et il n'y a pas de terre en vue. Colomb pense avoir passé les Indes orientales.

Le 7 octobre, l'autre frère Pinzón, Vicente, le commandant de la Niña, est également victime d'une illusion d'optique. Colomb a une idée: observant les oiseaux, il décide de changer de cap, vers l'ouest-sud-ouest (ce changement aurait également été imposée à Colón par Martín Pinzón). Ce changement marquera sa réussite. Les 9 et 10 octobre, cependant, les marins manifestent une impatience proche de la mutinerie et craignent que les navires ne soient perdus. Les vivres et l'eau douce commence à manquer.

La découverte fortuite de l'Amérique

Promis à une récompense de quelques milliers de maravédis à celui qui verrait le premier la terre, Rodrigo Triana ne gagna nulle récompense parce que Colomb prétendit qu'il avait vu la côte en premier. Promis à une récompense de quelques milliers de maravédis à celui qui verrait le premier la terre, Rodrigo Triana ne gagna nulle récompense parce que Colomb prétendit qu'il avait vu la côte en premier.

La découverte fortuite de l'Amérique

Au matin, Christophe Colomb et les frères Pinzón montent à bord d'un bateau et se croient dans l'archipel japonais. Le navigateur enregistre la possession de l'île au nom du roi d'Espagne par le notaire qui les accompagne. Il la prit sous le nom de Christ : San Salvador (Guanahani pour les Indiens Taïnos) et se fit nommer vice-roi et gouverneur général.

Christophe Colomb décrit une première rencontre pacifique avec ce qu'il appelle des "Indiens" car il croit avoir atteint les Indes orientales. Toutes les descriptions ont été écrites par Christophe Colomb pour la reine Elizabeth. Ils sont indissociables du projet de conquête et d'exploitation des terres découvertes. De plus, le projet de Christophe Colomb d'y faire des esclaves est contraire à la reine, qui s'y oppose depuis son second voyage.Le navigateur indique la direction d'un peuple docile, facilement domptable, avec l'existence de tribus violentes dans les terres riches en or, probablement pour motiver le souverain à investir dans d'autres explorations et justifier de futures batailles, selon le mythe du noble sauvage, popularisée notamment par Montaigne (et nuancée par Diderot) : la représentation d'indigènes nus et innocents par des navigateurs européens désireux de partager leurs richesses et de se convertir au christianisme devient un classique du XVIe siècle. .

Lorem ipsum dolor sit

amet consectetur adipiscing elit faucibus, inceptos at sem aliquet platea mollis curabitur, quam vestibulum imperdiet feugiat vehicula penatibus hendrerit. Feugiat mattis at semper rutrum condimentum integer sodales dictumst.

Lorem ipsum dolor sit

Colomb décrit comment les habitants de ces îles ne connaissaient ni propriété étatique ni propriété privée. Ils se montrent remarquablement amicaux et ne connaissent pas les armes : « C'était un peuple doux, pacifique et très simple ». les barques à rames débarquaient pour reconstituer les réserves d'eau, ces Indiens se sont non seulement empressés d'indiquer les meilleures sources, mais se sont également mis à la disposition des navigateurs pour remplir les tonneaux et les reporter aux bateaux ». Ils lui apportent du coton, des perroquets et d'autres objets. L'interprète que le navigateur avait à bord n'est pas très utile.

Au cours de ce premier contact, qui se communiquait par des gestes et par la répétition et l'incompréhension, Colomb rapporta que les Tainos leur avaient dit que de l'or avait été trouvé en grande abondance sur une grande île du sud-est habitée par des cannibales. ils leur sont hostiles.

L'exploitation

+ info

Le 28 octobre, Christophe Colomb débarque dans une baie (plus tard Baie de Bariay) de cette île, qu'il baptise Juana en l'honneur du Prince Don Juan, fils des Rois Catholiques : cette île est désormais connue sous le nom de Cuba. Il pense connaître exactement sa position sur le continent asiatique. Lui et ses hommes apprennent à fumer de grandes feuilles sèches : le tabac. Christophe Colomb se croyait à Cipango (Japon) et envoya Luis de la Torre et Rodrigo de Jerez à la recherche du Grand Khan.

L'exploitation

+ info

Le 12 novembre les navires reprennent la mer, mais le 23 novembre Christophe Colomb perd de vue la Pinta et accuse alors son capitaine Martín Alonso Pinzón de déserter, en fait il part seul à la découverte du soi-disant Japon tant convoité. Quand il revient à Cuba, cela lui rappelle une île à l'est de Cuba que les indigènes appellent Bohío. Il apareille le 4 décembre.

+ info

Deux jours plus tard, le 6 décembre, la Niña et la Santa María mouillaient dans une baie de l'île de Bohio (actuellement dans le "Môle Saint Nicolas" au nord-ouest d'Haïti), Christophe Colomb la baptisa Hispaniola ("L'espagnol") car elle lui rappelle le paysage castillan. Elle est maintenant connu sous le nom de "Saint-Domingue". Les habitants sont assez effrayés et pensent que les Espagnols viennent du ciel et les navigateurs obtiennent de l'or.

+ info

Mais dans la nuit du réveillon de Noël, un événement malheureux se produit : alors qu'un seul mousse est à la barre sur la Santa Maria, le navire s'échoue sur un récif dans la nuit du 24 au 25 décembre 1492. Le navire est perdu et seule l'aide des Indiens permet de décharger en urgence l'essentiel de la cargaison. Colomb doit se résoudre à laisser 39 hommes sur place dans un petit fortin édifié dans la baie de La Navidad (non loin de la ville actuelle du Cap Haïtien), avec le bois récupéré du navire échoué.

+ info

Alonso Pinzon est de retour. Il essaie de justifier sa quête solitaire. Colón, croyant qu'il vaut mieux ne pas se diviser, essaie de croire l'histoire de Pinzón. Les navires survivants atteignent la baie de Samaná, où ils rencontrent les cannibales susmentionnés. Plus agressifs que les Arawaks, ils s'engagent dans une escarmouche et Colón décide de battre en retraite. Mais les marins sont fatigués de leur vie sur ces îles, ils veulent retourner en Europe. Christophe Colomb s'embarque pour l'Espagne le 16 janvier 1493, soutenu par de bons vents, plus au nord.

+ info

Le 12 février, la Pinta commandée par Alonso Pinzón disparaît à nouveau lors d'une tempête. Les marins de La Niña sont effrayés et prient. Colomb craint de ne pas arriver en Espagne pour conter ses découvertes, il consigne celles-ci sur un parchemin qu'il met dans un tonneau enveloppé de toile cirée et jeté à la mer, demandant à qui le trouvera d'apporter le parchemin au roi d'Espagne.

+ info

Trois jours plus tard, le temps s'est calmé. La Niña s'arrête sur une île de l'archipel portugais des Açores. Il est reçu par le gouverneur portugais. Le 18 du même mois, le navire met à la voile, mais une nouvelle tempête l'oblige à abandonner sa route.

Le 4 mars, Christophe Colomb atteint l'embouchure du Tage. La nouvelle de sa découverte de "l'Inde" s'est déjà répandue. Des gens de tout Lisbonne se précipitent pour voir les Indiens qu'il a ramenés à bord. Colomb apprend que la Pinta de Martín Pinzón, qui avait dérivé vers la Galice, est arrivée au port de Baiona avant lui.

Juan II, roi du Portugal, demanda à voir l'explorateur Pinzón. Le 9 mars, le roi le reçoit en audience privée et l'écoute attentivement, mais à la fin de l'entretien il assure que c'est lui qui restitue les découvertes de Colomb, dans le respect des accords internationaux. Le découvreur a quitté le Portugal pour Palos le 13 mars, arrivant finalement en même temps que la Pinta le 15 mars, et le capitaine Alonso Pinzón est décédé un mois plus tard.

Le deuxième voyage (1493-1496)

+ info

Dès son retour à Palos, Colomb, reçu en héros par les rois d'Espagne, prépare rapidement une nouvelle expédition beaucoup plus ambitieuse avec une flotte de dix-sept navires et environ 1 500 hommes, dont sept cents colons et douze missionnaires, ainsi que des chevaux (les premiers importés aux Amériques), les bêtes de somme et le bétail. Son objectif est d'établir une colonie sur Hispaniola et de retrouver les 39 hommes qu'il a laissés dans la baie de la Navidad.

Les ancres sont levées pour ce nouveau voyage le 25 septembre 1493 depuis Cadix.

La première terre qu'il aperçoit, vingt et un jours après avoir quitté les îles Canaries, est La Désirade qu'il baptise ainsi Desirada tant la vue d'une terre fut désirée par l'équipage. Les autres îles ne sont pas loin.

Le dimanche 3 novembre 1493, une autre île apparaît, que Christophe Colomb nomme María Galanda (Marie Galante).

+ info

Une troisième est à l'horizon où il va atterrir : ce sera la Dominique (Dominique) telle qu'elle apparaît un dimanche matin.

Le lendemain matin, 4 novembre, ils repartent vers une île plus grande qu'ils avaient aperçue au loin Colomb décide alors mouiller au large de cette île pour donner quelques jours de repos à ses hommes : c'est la Basse-Terre de Guadeloupe, qu'il appelle Caloucaera (du nom antillais Karukera). Le terrain sera renommé Santa María de Guadalupe de Extremadura pour tenir une promesse (nommer une île d'après son monastère)fait à l'origine au religieux lors d'un pèlerinage, ou fait à lui-même dans les tempêtes de son précédent retour.

+ info

Il repart ensuite vers le nord en direction d'Hispaniola, puis aperçoit une petite île qu'il nomme Montserrat, en référence aux sources soit du massif de Montserrat, une montagne proche de Barcelone, soit de l'abbaye de Montserrat, située dans ce massif.

Le 11 novembre 1493, fête de Saint Martin de Tours, Christophe Colomb baptise Saint Martin, une île au large des côtes ; Une autre petite île à l'horizon prend le nom de San Bartolomé, en référence à son frère Bartolomeo.

+ info

Une troisième est à l'horizon où il va atterrir : ce sera la Dominique (Dominique) telle qu'elle apparaît un dimanche matin.Le lendemain matin, 4 novembre, ils repartent vers une île plus grande qu'ils avaient aperçue au loin Colomb décide alors mouiller au large de cette île pour donner quelques jours de repos à ses hommes : c'est la Basse-Terre de Guadeloupe, qu'il appelle Caloucaera (du nom antillais Karukera). Le terrain sera renommé Santa María de Guadalupe de Extremadura pour tenir une promesse (nommer une île d'après son monastère)fait à l'origine au religieux lors d'un pèlerinage, ou fait à lui-même dans les tempêtes de son précédent retour.

Le 2 février, il renvoie douze navires en Espagne sous le commandement d'Antonio de Torres, à qui il confie un rapport destiné aux souverains catholiques, un document qui a survécu. Le 24 avril, Christophe Colomb décide de reprendre l'exploration et part avec trois navires, dont le Niña, pour explorer l'ouest, écrit Morison, « pour suivre la côte jusqu'à ce qu'il obtienne des preuves définitives de le caractère continental de ce pays et, si possible, prendre Contact avec le Grand Khan, qui semblait toujours lui échapper ».

Il a suivi la côte sud de Cuba. De là, il partit le 3 mai pour rejoindre la côte nord de la Jamaïque52. Cuba et continue de naviguer vers l'ouest. A moins de cinquante milles du cap Corrientes(es), Christophe Colomb décide que Cuba est en réalité une péninsule du continent asiatique.Il ordonna à tous les hommes qui l'accompagnaient de le certifier par écrit et de promettre de ne rien dire d'autre, sous peine de mille maravedís.

+ info

Il en a profité pour faire le tour de la Jamaïque. La navigation dans les touches était difficile. Il est retourné à La Isabela. le 29 septembre, malade et déprimé, les premiers signes de détérioration de sa santé, principalement dus à l'arthrite.

A Hispaniola, comme le disait Denis Crouzet en , « une immense catastrophe a commencé »55.Les Espagnols exploitaient les Indiens en leur prélevant un tribut d'or et de coton. Beaucoup d'entre eux ont été réduits en esclavage. Les mauvais traitements, y compris la torture, ont causé un taux de mortalité très élevé parmi la population. Les Indiens ont fui et se sont réfugiés dans les montagnes. , abandonnent leurs activités agricoles, cédant au désespoir. Les rares soulèvements sont les plus répriméssauvagerie extrême Colomb utilise son énergie pour "pacifier" l'île.

+ info

Christophe Colomb part pour l'Espagne le 20 avril 1496, emmenant avec lui 500 Arawaks, deux cents meurent en cours de route ; les survivants sont vendus comme esclaves. Christophe Colomb contribue ainsi à la disparition de la civilisation arawak.Il arrive à Cadix le 11 juin.

Cet asservissement des Indiens et leur transport en Espagne ne furent pas acceptés par les Rois Catholiques, qui libérèrent les survivants et défièrent Christophe Colomb. Jacques Heers y voit la source de sa disgrâce, les aspirants catholiques protégeant les peuples des régions découvertes qu'ils considéraient comme leurs sujets.

+ info

Le troisième voyage (1498-1500

Il semble que Colomb, revenant du deuxième voyage, ait décidé de revêtir l'habit des frères mineurs afin d'avancer en Italie, et ce n'est que le 23 avril 1497 qu'ils ont donné les premières instructions pour préparer le prochain voyage en faveur des souverains Colomb établit une mairie le 22 février 1498 en faveur de son fils aîné Diego61.Le 30 mai 1498, les six navires commencèrent leur voyage à travers l'Atlantique, passant la barre de Sanlúcar62, le cap à l'ouest, avant, lorsque la flotte s'arrêta à La Gomera (dans les îles Canaries), trois navires prirent le commandement de Harana , Carjaval et Giovanni Colomb, quittèrent directement les colons d'Hispaniola.

+ info

Le 5 août 1498, Colomb atteignit pour la première fois les Amériques et débarqua sur la côte de l'actuel Venezuela .

Le 31 août, Colomb atteint Hispaniola, deux ans et neuf mois après avoir quitté l'île, et la trouve au milieu de graves émeutes orchestrées par Francisco Roldán, cher à son frère Bartolomeo, capitaine général et président du Conseil des gouverneurs.

En août 1500, Francisco de Bobadilla, émissaire des rois, débarqua sur l'île et fit emprisonner les trois frères Colomb avant de les renvoyer en Espagne après avoir découvert avec horreur sept Espagnols qui avaient été pendus au gibet sur la place publique insulaire de Saint-Domingue d'octobre 1500, Christophe Colomb débarque à Cadix, humilié et accusé, enchaîné au sous-sol.

+ info

Le quatrième voyage (1504-1506)

Colomb a attendu six semaines avant que les dirigeants ne le libèrent et l'invitent à la cour, ils l'ont réconforté avec un cadeau de 2 000 ducats.Cependant, le tort dont il se voit victime ne se matérialise pas, et l'amiral écrit lettre sur lettre à l'appui de leurs attentes. Le 13 septembre 1501, Nicolás de Ovando est nommé gouverneur et premier magistrat des îles de l'Inde, lui conférant désormais son titre strictement honorable de vice-roi et ses privilèges.Puis il décide de partir en reconnaissance pour tenter de trouver le passage plus à l'ouest des Caraïbes qui lui permettra d'atteindre les riches royaumes de l'Inde, toujours persuadé que Cuba est la province chinoise de Mangi. Les souverains donnent leur accord, lui donnent des instructions précises et financent l'expédition.

+ info

Le Livre des nouvelles terres est la plus ancienne mention du voyage de Christophe Colomb. La flotte se compose de quatre caravelles pour 140 membres d'équipage, dont une grande partie du personnel navigant commercial : le Capitana, le vaisseau amiral, le Santiago, commandé par Bartolomeo Colomb, le Gallega et le Vizcaina, donc Colomb ne transporte pas de ravitaillement pour Hispaniola que ses instructions lui disaient de ne pas l'approcher sauf en cas d'extrême urgence.

Aucun récit exhaustif ne décrit avec précision les événements survenus lors de ce quatrième et dernier voyage, commencé en par Christophe Colomb le 11 mai 1502. En fait, il semble que l'amiral n'ait pas tenu de journal, et peut-être que seul son fils Fernando, alors âgé de treize ans, l'ait fait. , aurait dicté les observations de son père, dont quelques traces apparaissent dans l'histoire qu'il écrivit plus tard, un récit abrégé écrit par Christophe Colomb vers juin/juillet 1503le sort des rois nous est parvenu71.

+ info

Le 15 juin 1502, il débarque au Carbet en Martinique, le 18 juin à la Dominique et le 24 au large de Saint-Domingue72. Malgré l'interdiction royale de débarquer sur cettoffrir un abri à sa flotte, mais mourut du paludisme peu de temps après en Jamaïque en , où il fut secouru par les Indiens.

Ce sont des navires qui fuient. Colomb s'est échoué dans la baie de Santa Gloria et s'est échoué sur la côte jamaïcaine le 25 juin 1503. Les équipages vont y survivre 1 an. Un Espagnol, Diego Méndez, et quelques indigènes pagayent en canoe pour obtenir de l'aide d'Hispaniola, mais le gouverneur Nicolás de Ovando, qui déteste Colomb, entrave tous les efforts de sauvetage.

+ info

Fin de vie

A son retour il est très affaibli physiquement, souffrant notamment d'une goutte très invalidante et de problèmes oculaires qui l'empêchent dans un premier temps de se rendre à la cour royale, qui s'installe à Medina del Campo. De Séville, où il s'installe, il envoie son fils Fernando et son frère Bartolomeo « s'occuper de ses affaires ». Il reste en contact avec eux par lettres et par l'envoie d'émissaires, dont Amerigo Vespucci. Il put aller lui-même à la cour à l'été 1505, à dos de mulet, autorisation provisoire du roi. Son intervention auprès du souverain Ferdinand ne fut pas plus décisive : ayant compris ce que signifiait la découverte de ces Indes, le roi «n'avait pas l'intention de restituer à l'amiral ses prérogatives financières et politiques », comme il l'affirme le 30 avril 1493 après le retour du premier voyage de Christophe Colomb81.

+ info

Mort et sépulture

Il mourut à Valladolid le 20 mai 1506, entouré de ses enfants et de son frère, après avoir fait un testament confirmant en particulier le majorat établi en faveur de son fils aîné Diego, sans connaître la satisfaction que Diego ait été nommé par le gouverneur royal d'Hispaniola en 1508.

Comme l'écrit l'historienne Marianne Mahn Lot : « Il faut abandonner l'image romantique de l'homme de génie qui meurt méconnu, dans l'oubli et la misère. Jusqu'au bout, l'amiral conservera des amis fidèles, dont personnalités importantes. Et il recevra de grosses sommes sur les revenus des Indes- avec des retards et incomplètement, il est vrai»

Thanks!

ANIMATED CHALKBOARD PRESENTATION

More creations to inspire you

ALL THE THINGS

ASTL

VISUAL COMMUNICATION AND STORYTELLING

ENGLISH IRREGULAR VERBS

GROWTH MINDSET

BLENDED LEARNING

INTRO INNOVATE

Transcript