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Transcript
PPRE,PAP, PPS,PAI
Et si c'était un dys ?
Difficulté, retard ou trouble ?
ENCORE DES QUESTIONS ?
LA FAMILLE DES DYS
ALLO DOCTEUR ?
ETRE DYS ET REUSSIR
Qui contacter ?
Diagnostic
- Dyslexie
- Dyspraxie
- Dyscalculie
- TDAH...
Des témoignages...
Amandine
Jade
En France, les médecins sont les garants du diagnostic médical mais pour qu’un médecin puis poser un diagnostic de trouble « dys » il faut qu’il y ait une convergence des avis orthophonique, psychologique (et parfois de l’avis du psychomotricien ou de l’ergothérapeute).
Le diagnostique est posé par exclusion, c’est à dire que pour poser un diagnostic de trouble « dys » il faut que l’enfant s’inscrive dans une symptomatologie relevant d’un trouble « dys » et que ses difficultés ne puissent pas être mieux expliquées par un handicap intellectuel, des troubles non corrigés de l’acuité visuelle ou auditive, des troubles neurologiques ou mentaux, une adversité psychosociale ou un manque de maitrise de la langue ou de l’enseignement scolaire/universitaire ou une pédagogie inadaptée.
Pour plus de précision cf p12-13 sur le Guide du parcours de santé des TSLA
Non.
Lorsqu’ils sont pris en charge de façon appropriée, la difficulté ou le retard scolaire évoluent de façon à ce que l’enfant tende à récupérer des compétences proches des attentes souhaitées pour son âge.
Face à un trouble « dys », l’évolution de l’enfant ne retrouve pas un retour vers une normalisation des compétences. Ici, l’enfant progresse mais à long terme ses compétences peineront à pouvoir s’inscrire dans les habiletés attendues pour son âge. Adaptations et compensations seront alors nécessaires pour permettre à l’enfant puis au futur adulte d’accéder à une autonomie suffisante pour pouvoir réaliser ces tâches (de langage, d’écriture, de calcul....) qui ne peuvent s’automatiser.
Et si c'était un dys ?
Difficulté : L’enfant rencontre un obstacle non permanent et surmontable avec une aide spécifique, sur une tâche précise. La difficulté peut être temporaire, d’origine multiple (affective, pédagogique, cognitive, environnementale,..) et peut disparaitre.
Quel plan pour qui ?
PPRE, PAP, PPS, PAI
- Fiche synthétique PPRE, PAP, PPS, PAI
- Le PAP en détail
PPRE PAP PPS PAI
Quelles adaptations ?
Des liens utiles à explorer
Les dys en 10 questions
Quels sont les dys ?
Qui peut poser le diagnostic d’un trouble «Dys» ?
A l’école, qui fait quoi pour les «dys» ?
TSLA, troubles « dys », de quoi parle-t-on ?
Le terme TSLA signifie « Troubles Spécifiques du Langage et des Apprentissages ». Le TSLA n’est pas un terme diagnostique mais une appellation choisie par l’Éducation Nationale pour regrouper l’ensemble des troubles « dys » et le trouble déficitaire de l’Attention (avec ou sans hyperactivité).
TSLA= Troubles « dys » et/ou TDA/H
Les troubles « dys » regroupent :
- Les dysphasies ou troubles du langage d’origine neurodéveloppementale.
- La dyslexie/dysorthographie et la dyscalculie également appelées troubles spécifiques des apprentissages.
- La dyspraxie que l’on nomme également TDC pour Trouble Développemental de la Coordination.
- Le TDA/H trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité.
Les troubles « dys » appartiennent à la famille des troubles du neurodéveloppement. Ils correspondent à un développement atypique des processus cérébraux en charge des apprentissages de la lecture, des mathématiques, de l’écriture ou engagés dans nos habiletés attentionnelles.
Un trouble n’est ni un retard, ni une difficulté d’apprentissage. Ici les habiletés de l’enfant en lecture, en écriture, en mathématique ou ses habiletés gestuelles ou attentionnelles sont pathologiques et obtiennent des scores déviants aux tests que leur font passer les professionnels en charge du diagnostic.
Trouble « dys » = pathologie liée à un trouble du neurodéveloppement
Un trouble « dys » ne se guérit pas, ce qui ne veut pas dire que la situation et les compétences de l’enfant ne peuvent pas évoluer positivement mais l’évolution des apprentissages du lire, de l’écrire, des mathématiques ou du geste ne peuvent s’automatiser et demanderont toujours un effort cognitif important à l’enfant pour pouvoir être réalisés.
La dysphasie est un trouble du Langage Oral (LO) touchant le versant réceptif du langage (c’est à dire nos capacités de compréhension du LO) et/ou le versant productif (c’est à dire nos compétences de production langagière). Ici les habiletés phonologiques et/ou lexicales et/ou syntaxiques et/ou pragmatiques du langage oral de l’enfant sont déviantes et ne peuvent pas s’automatiser. Compréhension et/ou production du langage oral sont altérées.
La dyslexie/dysorthographie correspond à un trouble du langage écrit affectant l’automatisation des mécanismes de lecture et de la production d’écrit (déviance des compétences d’orthographe phonologique, lexicale et/ou grammaticale).
La dyscalculie ou trouble spécifique des apprentissages mathématiques se traduit par un trouble des apprentissages et de l’automatisation des compétences en lien avec le sens des nombres, la mémorisation des faits arithmétiques, le traitement des calculs ou le raisonnement mathématique.
La dyspraxie correspond à une altération dans l’acquisition et l’exécution des compétences de coordination motrice chez l’enfant. L’atteinte peut s’exprimer par des maladresses, par une lenteur de réalisation ou dans des troubles massifs de maîtrise du geste d’écriture (ou dysgraphie).
Le trouble déficitaire de l’attention avec/sans hyperactivité se caractérise par une impossibilité à pouvoir maintenir son attention, impossibilité associée ou non à une hyperactivité et à une impulsivité de l’enfant. Ici l’impulsivité peut être motrice et/ou verbale et/ou de pensée.
Outre l’atteinte spécifique propre à chaque trouble les troubles « dys » peuvent engendrés des difficultés que l’on ne va pas forcément associer à l’hypothèse d’une « dys » quelque chose.
Ainsi, des répercussions psychologiques laissant apparaître une mauvaise estime de soi, des difficultés de comportement ou une atteinte des relations sociales peuvent alerter notre vigilance. De même l’attention, la mémorisation et/ou les habiletés de planification, d’organisation ou de flexibilité mentales peuvent être également contraintes ou rencontrer des faiblesses.
Les compétences de repérage spatio-temporel peuvent également rencontrer des faiblesses ou fragilités tout comme les habiletés gestuelles. Enfin, lenteur et fatigabilité sont souvent décrites et retrouvées chez les enfants atteints de troubles « dys ».
Non.
Lorsqu’ils sont pris en charge de façon appropriée, la difficulté ou le retard scolaire évoluent de façon à ce que l’enfant tende à récupérer des compétences proches des attentes souhaitées pour son âge.
Face à un trouble « dys », l’évolution de l’enfant ne retrouve pas un retour vers une normalisation des compétences. Ici, l’enfant progresse mais à long terme ses compétences peineront à pouvoir s’inscrire dans les habiletés attendues pour son âge. Adaptations et compensations seront alors nécessaires pour permettre à l’enfant puis au futur adulte d’accéder à une autonomie suffisante pour pouvoir réaliser ces tâches (de langage, d’écriture, de calcul....) qui ne peuvent s’automatiser.
En France, les médecins sont les garants du diagnostic médical mais pour qu’un médecin puis poser un diagnostic de trouble « dys » il faut qu’il y ait une convergence des avis orthophonique, psychologique (et parfois de l’avis du psychomotricien ou de l’ergothérapeute).
Le diagnostique est posé par exclusion, c’est à dire que pour poser un diagnostic de trouble « dys » il faut que l’enfant s’inscrive dans une symptomatologie relevant d’un trouble « dys » et que ses difficultés ne puissent pas être mieux expliquées par un handicap intellectuel, des troubles non corrigés de l’acuité visuelle ou auditive, des troubles neurologiques ou mentaux, une adversité psychosociale ou un manque de maitrise de la langue ou de l’enseignement scolaire/universitaire ou une pédagogie inadaptée.
Pour plus de précision cf p12-13 sur le Guide du parcours de santé des TSLA
Le PPRE (Programme Personnalisé de Réussite Éducative)
Il permet de coordonner des actions pour apporter une réponse efficace à la prise en charge de difficultés ponctuelles rencontrées par les élèves dans l'acquisition des connaissances et des compétences du socle commun.
Il doit :
identifier les besoins de l’élève
fixer des objectifs précis
se fonder sur des compétences déjà acquises
être défini sur une période relativement courte, éventuellement renouvelable
être expliqué à l'élève et sa famille
prévoir les modalités d'évaluation des progrès réalisés et des suites à donner
Le PAP (Plan d’Accompagnement Personnalisé)
Il est un dispositif d'accompagnement pédagogique qui s'adresse aux élèves du premier comme du second degré pour lesquels des aménagements et adaptations de nature pédagogique sont nécessaires. Le PAP permet aux élèves « dys » de poursuivre leur parcours scolaire en référence aux objectifs du cycle et dans les meilleures conditions.
Le plan d'accompagnement personnalisé répond aux besoins des élèves qui connaissent des difficultés scolaires durables ayant pour origine un ou plusieurs troubles des apprentissages pour lesquels ni le programme personnalisé de réussite éducative (PPRE).
Le plan d'accompagnement personnalisé ne constitue pas pour les familles un préalable nécessaire à la saisine de la MDPH.
Le plan d'accompagnement personnalisé peut être mis en place soit sur proposition du conseil des maîtres ou du conseil de classe soit, à tout moment de la scolarité, à la demande de l'élève majeur, ou, s'il est mineur, de ses parents ou de son responsable légal.
Le constat des troubles est fait par le médecin de l'éducation nationale ou par le médecin qui suit l'enfant, au vu de l'examen qu'il réalise et, le cas échéant, des bilans psychologiques et paramédicaux réalisés auprès de l'élève. À la suite de ce constat, le médecin de l'éducation nationale donne un avis sur la mise en place d'un plan d'accompagnement personnalisé.
Le directeur d'école ou le chef d'établissement élabore le plan d'accompagnement personnalisé avec l'équipe éducative, en y associant la famille ainsi que les professionnels concernés. Le plan d'accompagnement personnalisé est ensuite transmis à la famille afin de recueillir son accord.
Le PPS (Plan Personnalisé de Scolarisation)
Le projet personnalisé de scolarisation (PPS) nécessite de recourir à la MDPH. Il concerne tous les élèves dont la situation répond à la définition du handicap telle qu'elle est posée dans l'article L. 114 du code de l'action sociale et des familles.
La mise en place d'un PPS repose sur quatre étapes successives : la description de la situation de l'élève, l'analyse de ses besoins, la définition d'un projet de réponse à ces besoins et enfin la mise en œuvre effective des mesures de compensation nécessaires.
Lorsqu'un élève est déjà bénéficiaire d'un PPS, l'ESS se réunit tous les ans pour évaluer les compétences, les connaissances acquises et les difficultés qui subsistent au regard des aménagements, adaptations, orientations et compensations mis en œuvre. Ces informations sont recueillies à l'aide du GEVA-Sco réexamen.
a. Je suis parent, mon enfant rencontre des difficultés qui m’interpellent, qui contacter ?
QUI ? | POURQUOI ? |
Équipe enseignante | Demander un rendez-vous Évoquer et comprendre les difficultés de l’enfant Pour me conseiller (quels partenaires, aides...) |
Médecin généraliste Orthophoniste | Pour avoir un avis médical diagnostique Prescrire un bilan (orthophonique, psychomoteur) Pour accompagner le parcours médical de l’enfant et l’orientation vers des professionnels de santé et du soin |
CAMSP/CMPP | Pour recevoir un avis pluridisciplinaire |
les associations (APEDYS, DMF ...) | Pour se faire accompagner, soutenir, conseiller, informer, aider dans ses démarches et ses questionnements. |
b. Je suis enseignant, mon élève rencontre des difficultés qui m’interpellent, qui contacter ?
QUI ? | POURQUOI ? |
Les parents | Pour leur proposer un rendez-vous (Guide pour le rendez-vous avec les parents) : https://fr.wikiversity.org/wiki/Troubles_Dys-Rendez-vous_avec_les_parents#firstHeading |
L’équipe enseignante (+ directeur) | Pour échanger en équipe sur les difficultés, les besoins de l’élève, les aides et aménagements pédagogiques envisageables |
RASED (Enseignants spécialisés + PsyEN) | Pour avoir l’avis, l’expertise des professionnels du RASED Pour partager des conseils, des outils pédagogiques Pour s’appuyer sur des personnes ressources |
Médecin scolaire | Pour mieux comprendre les difficultés de l’élève Pour évoquer et mettre en place un PAP |
La circonscription | Pour s’appuyer sur des personnes ressources Echanger avec l’équipe de circonscription (CPC, ERUN...) |
Si l’enfant dispose d’un :
PPRE : non
PAP : oui
PPS : oui
Il est important que la demande d’aménagement aux examens s’inscrive dans une continuité des aides et des adaptations mises en place depuis l’apparition des difficultés dans la scolarité. Autrement dit, il n’est pas souhaitable que la première demande d’aide et de compensation n’apparaissent qu’en classe de troisième et qu’on ne retrouve pas de demande d’aménagements et/ou de compensation dans les années scolaires antérieures à la classe de troisième.
A l’école, qui fait quoi pour les « dys » ?
Enseignant et directeur
L’enseignant différencie son enseignement pour les élèves à besoins éducatifs particuliers.
L’enseignant et le directeur informent les parents des difficultés décelées.
L’enseignant et le directeur informent le RASED.
Le directeur assure la coordination entre les maîtres, anime l’équipe pédagogique, organise les équipes éducatives.
Enseignant spécialisé
Il est un des membres du RASED.
Il apporte une aide spécifique et ponctuelle aux élèves en difficulté.
Il peut intervenir en classe.
Psychologue de l’éducation nationale
Il est un des membres du RASED.
Il aide à l’analyse de la situation particulière des élèves en liaison étroite avec les familles et les enseignants.
Il peut être présent lors des équipes éducatives et lors des ESS.
Il peut contribuer à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation des besoins de l’élève.
Il aide à renseigner le GEVASCO.
Enseignant référent
L’enseignant référent accompagne la scolarisation des enfants en situation de handicap (reconnaissance MDPH).
L'enseignant référent a une mission de conseil et d'accompagnement auprès des parents et des enseignants. Il a également un rôle de médiateur entre tous les partenaires au sein de l'école, de la famille, des centres de soins et de la MDPH.
Il organise, anime et suit les ESS.
Médecin scolaire
Il accompagne les questions de santé scolaire de l’enfant.
Il participe à l’établissement du diagnostic d’un trouble « dys ».
Il donne un avis sur la mise en place d'un plan d'accompagnement personnalisé (PAP).
Il participe aux ESS (suivi des élèves en situation de handicap).
Il adapte les aménagements aux examens.
Il ne donne pas de traitement.
Pour aller plus loin :
ParcourSup
Aménagements d'examens : Les textes officiels
Procédures d'aménagements d'examens( DNB, BAC, BTS)
Des signes qui alertent
Outre l’atteinte spécifique propre à chaque trouble les troubles « dys » peuvent engendrés des difficultés que l’on ne va pas forcément associer à l’hypothèse d’une « dys » quelque chose.
Ainsi, des répercussions psychologiques laissant apparaître une mauvaise estime de soi, des difficultés de comportement ou une atteinte des relations sociales peuvent alerter notre vigilance. De même l’attention, la mémorisation et/ou les habiletés de planification, d’organisation ou de flexibilité mentales peuvent être également contraintes ou rencontrer des faiblesses.
Les compétences de repérage spatio-temporel peuvent également rencontrer des faiblesses ou fragilités tout comme les habiletés gestuelles. Enfin, lenteur et fatigabilité sont souvent décrites et retrouvées chez les enfants atteints de troubles « dys ».
Je suis parent
Je suis enseignant
Qui ? | Pourquoi ? |
Équipe enseignante | Demander un rendez-vous Évoquer et comprendre les difficultés de l'enfant Pour me conseiller (quels partenaires, aides...) |
Médecin généraliste Orthophoniste | Pour avoir un avis médical diagnostique Prescrire un bilan (orthophonique, psychomoteur) Pour accompagner le parcours médical de l'enfant et l'orientation vers des professionnels de santé et du soin |
CAMSP/CMPP | Pour recevoir un avis pluridisciplinaire |
Les associations (APEDYS,DMF...) | Pour se faire accompagner, soutenir, conseiller, informer, aider dans ses démarches et ses questionnements |
Qui ? | Comment ? |
Les parents | Pour leur proposer un rendez-vous Ressource : Guide pour le rendez-vous avec les parents |
L'équipe enseignante (+ le directeur) | Pour échanger en équipe sur les difficultés, les besoins des élèves, les aides et aménagements pédagogiques envisageables |
RASED (enseignant spécialisés + Psy EN) | Pour avoir l'avis, l'expertise des professionnels du RASED |
Médecin scolaire | Pour mieux comprendre les difficultés de l'élève Pour évoquer et mettre en place un PAP |
La circonscription | Pour s'appuyer sur des personnes ressources Échanger avec l'équipe de circonscription (CPC, ERUN...) |
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