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mouvement le plus volient des pays industrialisés

1968 : Contestation étudiante et répression au Japon

Manifestation contre le Vietnam au Japon (juillet 1968)

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Les grèves et manifestations étudiantes de 1968 se déroulent sur fond d’anti-américanisme et de refus de la guerre du Vietnam.

Source https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20180411-japon-1968-revolte-etudiante-plus-longue-violente-monde

Les Japonais et les Américains sont liés depuis 1952 par un traité de défense, qui est renouvelé en 1960. Un traité fortement contesté par les étudiants et les partis de gauche aussi devant leur vive opposition le président américain Dwight Eisenhower devra annuler son voyage dans l’archipel. « Le mouvement étudiant japonais, évidemment de gauche, est à la fois opposé aux conservateurs, au réarmement du Japon et à la guerre du Vietnam », résume Franck Michelin, professeur d’histoire du Japon à l’Université de Teikyô.Les grèves et manifestations étudiantes de 1968 se déroulent sur fond d’anti-américanisme et de refus de la guerre du Vietnam.

Les Japonais et les Américains sont liés depuis 1952 par un traité de défense, qui est renouvelé en 1960. Un traité fortement contesté par les étudiants et les partis de gauche aussi devant leur vive opposition le président américain Dwight Eisenhower devra annuler son voyage dans l’archipel. « Le mouvement étudiant japonais, évidemment de gauche, est à la fois opposé aux conservateurs, au réarmement du Japon et à la guerre du Vietnam », résume Franck Michelin, professeur d’histoire du Japon à l’Université de Teikyô."

+170

Universités

170 universités sont touchées à travers tout le Japon.

Le mouvement est beaucoup plus long qu’en Occident. D’autant que certains le font même remonter à 1965, avec le début des manifestations et des coups de force. En tous cas les universités se mettent en grève au printemps 1968 et la dernière évacuation, la plus violente et la plus médiatisée, sera celle en janvier 1969 à Tokyo de l’amphithéâtre Yasuda de l’Université Todai (l’équivalent de l’ENA). « Les étudiants se sont retranchés dans le bâtiment principal », raconte Franck Michelin. « C’est une espèce de tour. Il a fallu les déloger : les forces de l’ordre ont utilisé des lances d’incendies, et les ont bombardés sous des tonnes d’eau jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus résister ».

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