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Transcript

Syrie

debut de la guerre

contexte

Un conflit armé en cours depuis 2011 en Syrie. Elle débute dans le contexte du Printemps arabe par des manifestations majoritairement pacifiques en faveur de la démocratie contre le régime baasiste dirigé par le président Bachar el-Assad. Réprimé brutalement par le régime, le mouvement de contestation se transforme peu à peu en une rébellion armée.

De nombreux belligérants participent au conflit qui connaît plusieurs phases. La majeure partie des premiers groupes insurgés se structurent autour de l'Armée syrienne libre (ASL), qui est fondée en juillet 2011.

La position du gouvernement vis-à-vis de la révolte armée est d'incriminer des « groupes armés antigouvernementaux » ou des « islamistes armés ». Après le massacre de Houla, le gouvernement accuse ainsi principalement des islamistes armés. Des « ingérences extérieures » occidentales et des infiltrations d'armes commanditées par des pays adverses, dont le Qatar et l'Arabie saoudite sunnites, sont également régulièrement évoquées. Ainsi, dans une allocution télévisée du 3 juin 201297, le président syrien Bachar el-Assad affirme que l'État syrien fait « face à une véritable guerre menée de l'étranger », il précise que leur but est d’« étouffer la résistance » à Israël

forces en présences

En décembre 2010, en Tunisie, ont lieu des manifestations de masse contre le gouvernement. Puis le mouvement contestataire s'étend au monde arabe jusqu'à la Syrie. En janvier 2011, Ben Ali est renversé en Tunisie, suivi en février par Hosni Moubarak en Égypte, tandis que la Libye sombre dans la guerre civile. La plupart des pays arabes traversent une phase d'agitation et certains tentent de calmer la colère populaire en acceptant des concessions et en procédant à des aménagements politiques.

déroulement du conflit

Des appels à manifester sont lancés sur Facebook, invitant les Syriens à se mobiliser les 4 et 5 février, notamment devant le siège du parlement à Damas. L'appel n'est pas suivi, en raison notamment de l'important dispositif de sécurité, des intimidations des forces de sécurité et de l'arrestation des principaux organisateurs.

Le 22 août 2014, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) affirme avoir comptabilisé 191 369 cas documentés de personnes tuées en Syrie entre mars 2011 et fin avril 2014. Il estime cependant que ce nombre est sans doute une sous-estimation du nombre réel des tués. La liste est établie sur la base des données issues de cinq sources différentes : le gouvernement syrien (jusque fin mars 2012), l'Observatoire syrien des droits de l'homme (jusque fin avril 2013), le Centre syrien pour les statistiques et la Recherche, le Réseau syrien des droits de l'homme et le Centre de documentation des violations en Syrie.

fin de la guerre

En août 2015, l'ONU estime que le bilan du conflit est d'environ 250 000 morts. Cependant, à cause des difficultés pour recenser le nombre des victimes, les estimations du HCDH et de l'ONU restent bloqués pendant six ans à ces décomptes. Le bilan n'est réactualisé qu'en septembre 2021, pour passer à au moins 350 209 morts selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, qui précise cependant qu'il s'agit d'une « une limite basse et vérifiable ».