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Support d'information à destination des médecins, des orthophonistes et des adultes ayant des difficultés apparentées à un trouble de l'oralité alimentaire.

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troubles de l'oralité alimentaire

Chez l'adulte

Je suis un médecin

Je suis orthophoniste

J'ai des difficultés qui ressemblent à un TOA

infos

Le projet

A propos

Mention légale

Sources, bibliographie

Ce support est un outil d'aide pour la prise en soin des troubles de l’oralité de l’adulte. Il s'adresse aux médecins, aux orthophonistes et aux patients. Il n’existe pas de recommandations officielles concernant la prise en charge des troubles de l’oralité chez l'adulte.

Cet outil a été réalisé dans le cadre d'un mémoire de fin d'étude en orthophonie de Mme Elsa FOURCADE étudiante à l'Univsersite de Clermont Auvergne, sous la direction de M. Nicolas KEMPA et Mme Marie PERCHEY. Les données issues de cet outil ne se substituent en aucun cas à la décision éclairée des professionnels de santé. Aucun financement n'a été obtenu pour la création de ce support.

Contact : elsa.memortho@gmail.com

Menu

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Consulté 18 janvier 2022, à l’adresse https://www.fno.fr/ressources-diverses/les-textes-reglementant-la-formation-initiale/ Lesecq-Lambre, E. (2019). Sensibilisation des professionnels de santé aux troubles de l’oralité alimentaire. Rééducation orthophonique, 277, 105‑120. Levavasseur, E. (2017). Prise en charge précoce des difficultés alimentaires chez l’enfant dit « tout-venant » ou « vulnérable ». Rééducation orthophonique, 271, 151‑169. Łoboś, P., & Januszewicz, A. (2019). Food neophobia in children. Pediatric Endocrinology Diabetes and Metabolism, 25(3), 150‑154. https://doi.org/10.5114/pedm.2019.87711 Micali, N., & Tombeur, E. (2019). ARFID - Avoidant and restrictive food intake disorder: Clinical characteristics. Revue Medicale Suisse, 15, 394‑397. Miller, L. J., Anzalone, M. E., Lane, S. J., Cermak, S. A., & Osten, E. T. (2007). Concept evolution in sensory integration: A proposed nosology for diagnosis. 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Adult picky eaters with symptoms of avoidant/restrictive food intake disorder: Comparable distress and comorbidity but different eating behaviors compared to those with disordered eating symptoms. Journal of Eating Disorders, 4(1), 1‑11. https://doi.org/10.1186/s40337-016-0110-6 Zimmerman, J., & Fisher, M. (2017). Avoidant/Restrictive Food Intake Disorder (ARFID). Current Roblems in Pediatric and Adolescent Health Care, 47(4), 95‑103. https://doi.org/10.1016/j.cppeds.2017.02.005

Je suis orthophoniste

01

Mon rôle

02

03

04

06

07

Terminologies

Signes d'alerte

05

08

Causesfacteurs de risque diagnostics différentiels

Une équipe plurisdisciplinaire

Bilan et rééducation

Ressources et formations

Ce qui change des enfants

Mon rôle

  • Réaliser un bilan permettant d’aborder tous les aspects de l’alimentation : quantitatif, moteur, sensoriel…
  • Poser un DIAGNOSTIC : Certainement un des éléments les plus importants.
En effet, les patients adultes sont confrontés à une errance médicale et une grande majorité n'ont aucun diagnostic posé sur leurs difficultés. La pose d’un diagnostic permet :
  • De montrer au patient que ses difficultés sont comprises et entendues par le corps médical.
  • De justifier et de crédibiliser les difficultés aux yeux des personnes qui entourent le patient (détruire l'idée des caprices).
  • De mettre en place une rééducation si le patient en ressent le besoin.
  • Proposer un projet thérapeutique en accord avec les difficultés et surtout les attentes du patient.
En effet les attentes de ce type de rééducations peuvent être très différentes en fonction des personnes (simple pose d’un diagnostic, volonté de prise ou de perte de poids, grossesse à venir…).
  • Proposer des techniques de rééducation en adéquation avec les éléments relevés lors du bilan et les possibilités du patient (massages de désensibilisation, approche progressive, chaînage alimentaire…)
https://www.allo-ortho.com/jai-27-ans-et-je-ne-mange-quune-dizaine-daliments-differents/ on peut avoir des troubles de l'oralité en étant adulte ?Basile a 4 ans et ne veut manger que certains aliments Développement de l'alimentation de l'enfant Nicolas a 4 ans et ne mange toujours pas bien :...Allo-ortho

Les signes évocateurs d'un TOA chez l'adulte Chez l'enfant, nous avons pour habitude d'aborder trois catégories de manifestations : Signes moteurs / signes sensoriels / signes psycho-comportementaux. Chez l'adulte, nous ne retrouvons pas forcément ces signes moteurs. La plupart des adultes TOA sont qualifiés de « biens portants, mais gênés par une aversion d’orgine sensorielle qui n’a pas cédé avec le temps » (Senez & Martinet, 2020). Signes sensoriels :

  • Une sélectivité alimentaire : la personne ne se nourrit que d’aliments répondant à des critères précis (texture, température, saveur…)
  • Une hypersensibilité orale ou corporelle : réception des signaux sensoriels trop intense entraînant des grimaces, nausées ou vomissements lors du repas, des difficultés avec les nouveaux aliments ou la présence d’aversions tactiles et olfactives plus globales (Guillerme, 2014).
  • Une hyposensibilité (moins fréquente) induisant une recherche intense de stimulations : préférences pour les aliments au goût prononcé, les températures extrêmes et les liquides pétillants.
Signes psycho-comportementaux :
  • Absence de notion de plaisir autour de l’alimentation
  • Anxiété provoquée autour du temps du repas en milieu social
  • Le patient évite certains repas ou situations, et/ou met en place des stratégies
  • Le patient présente une néophobie alimentaire (peur phobique des nouveaux aliments) se caractérisant par des situations de stress, de mal-être…
  • Le patient présente une sélectivité alimentaire (mange toujours les mêmes aliments, fait attention à la marque…)

Ce qui change des enfants : L'aspect moteur S’il est primordial d’explorer les aspects moteurs et gnosopraxiques de l’alimentation chez l’enfant, les adultes TOA sont plutôt décrits comme : « biens portants, mais gênés par une aversion d’origine sensorielle qui n’a pas cédé avec le temps » (Senez & Martinet, 2020). Ainsi le bilan et la rééducation chez l'adulte s’axeront davantage sur les aspects sensoriels et psycho-comportementaux. L'ancienneté du trouble Le trouble étant plus ancien, il sera certainement plus complexe d’en saisir l’évènement déclencheur.

Ce qui change des enfants : L'aspect moteur S’il est primordial d’explorer les aspects moteurs et gnosopraxiques de l’alimentation chez l’enfant, les adultes TOA sont plutôt décrits comme : « biens portants, mais gênés par une aversion d’origine sensorielle qui n’a pas cédé avec le temps » (Senez & Martinet, 2020). Ainsi le bilan et la rééducation chez l'adulte s'axeront davantage sur les aspects sensoriels et psycho-comportementaux. L'ancienneté du trouble Le trouble étant plus ancien, il sera certainement plus complexe d’en saisir l’évènement déclencheur.

Causes, facteurs de risques, diagnostics différentiels

Troubles du comportement alimentaire : anorexie, boulimie.

Prématurité

Dysphagie

Nutrition artificielle

Causes organiques ou neurologiques

Aspect neuro-moteur et gnoso-praxique

Causes non organiques

Causes et facteurs de risque

Diagnostics differentiels

Origine sensorielle ou sensitive

Ces troubles peuvent être associés à un TOA.

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Les troubles du comportement alimentaire Dans ces deux cas, les restrictions alimentaires sont en lien avec une distorsion de l’image corporelle ainsi que la crainte de la prise de poids. Ces notions sont absentes chez l’adulte présentant un TOA dont les difficultés ne sont pas liées à ces paramètres et qui, au contraire, peut exprimer le désir de prendre du poids mais sans pouvoir y parvenir (Zimmerman & Fisher, 2017).

Prématurité On situe la prévalence des troubles alimentaires chez les prématurés entre 30 et 90% selon les études (Morris et al., 2017; Quetin, 2015) (Rybak, 2015). Ces troubles s’expliquent par une immaturité de la coordination du réflexe succion-déglutition-respiration, effective autour de 37 SA ainsi qu’une immaturité pulmonaire entraînant la mise en place d’une nutrition artificielle et d’aides respiratoires plus ou moins invasives (Haddad, 2017). Ainsi, en plus des versants relationnels et affectifs, l’investissement positif de la sphère orale est perturbé et l’enfant est privé de riches expériences sensori-motrices.

La dysphagie Elle correspond à une sensation de gêne ou d’obstacle à la progression des bolus solides ou liquides à travers la cavité buccale et le pharynx (Joubert-Dessin & Juanati, 2017).

La nutrition artificielle est mise en place lorsque le patient présente un risque de dénutrition. Il existe deux types de dispositifs : la nutrition entérale (sonde) et parentérale (voie veineuse). L’exposition à des expériences traumatiques peut entraîner :

  • Une absence d’expérimentation orale lorsque la pathologie est néonatale ;
  • Un investissement négatif de la sphère orale pouvant provoquer des attitudes de défense ;
  • La perturbation du rythme faim / satiété et du rythme de repos ;
  • La perturbation du versant affectif, relationnel et kinesthésique ;
  • La perturbation du lien mère-enfant provoquée par des pathologies précoces graves.(Thibault, 2017)

D'après les travaux de Chatoor and al, Rybak 2015, Borowitz et al 2017, Senez 2020, Bandelier 2015 Étiologie Troubles / Pathologies Troubles neurologiques Paralysie cérébrale Myéloméningocèle Myopathies congénitales Dystrophie musculaire Myasthénie grave Tumeurs du système nerveux central Encéphalopathie (épileptique, ischémique -hypoxique) Traumatisme crânien Lésions du tronc cérébral Agénésies des nerfs crâniens Infirmité motrice cérébrale Hypotonie généralisée Idiopathique Anomalies structurelles (de la face, de la cavité orale ou du système aérodigestif) Frein court Fente labiale et/ou palatine et/ou vélaire Macroglossie Amygdales hypertrophiées Laryngomalacie Atrésie des choanes Laparoschisis Diastème laryngé Anneaux œsophagiens Anneaux vasculaires Fistule œsophagienne Atrésie, rétrécissement ou sténose de l’œsophage Hypotonie oro-faciale Troubles cardiorespiratoires Cardiopathies congénitales Dysplasie broncho-pulmonaire Parésie acquise des cordes vocales Troubles métaboliques Allergies alimentaires Intolérance héréditaire au fructose Troubles du cycle de l'urée Acidose organique Troubles gastro-intestinaux Reflux gastro-œsophagien Œsophagite (médicamenteuse, éosinophilique, infectieuse) Gastroparésie Constipation Maladie congénitales / syndromes Séquence Pierre Robin Syndrome de CHARGE Trisomie 21Syndrome de Prader-Willi Hirschsprung Syndrome de Rett Syndrome d’Angelman Troubles neurodéveloppementaux Troubles du spectre autistique

Les difficultés alimentaires peuvent s’expliquer par un défaut de la fonctionnalité orale décrite comme l’ensemble des compétences oro-motrices en lien avec l’alimentation (mise en bouche, suçotement, mastication, déglutition) (Grevesse & Hermans, 2017).

  • Les causes traumatiques
L’enfant peut développer une peur de s’alimenter due au vécu d’expériences aversives. Cette crainte peut s’installer suite à un évènement unique (fausse route, étouffement, vomissement) ou à une exposition à des sollicitations orales douloureuses (sondes, intubations...) (Kerzner et al., 2015).
  • Les troubles anxieux et émotionnels
Les TOA peuvent s’associer à des troubles anxieux tels que la phagophobie (peur irrationnelle de déglutir et de s’étouffer) (Naux, 2021) et l’émétophobie (peur de vomir) ou d’autres troubles émotionnels entraînant un évitement alimentaire (Ayrolles & Stordeur, 2021).
  • Habitudes et environnement familiaux
Des études récentes ont montré une association entre des comportements des parents qualifiés de « mangeurs difficiles » présents chez leurs enfants avec l’identification de traits héréditaires comme la sensibilité sensorielle ou l’anxiété (Zickgraf, 2018). On note également un impact de la pression parentale lors des repas sur les habitudes alimentaires des enfants (Ellis, Schenk, et al., 2018).

Les aversions alimentaires d'origine sensorielle Catherine Senez, décrit la présence d’aversions alimentaires d’origine sensorielle (AAOS). Les organes du goût et de l’odorat présentent des chimiorécepteurs (papilles gustatives, épithélium et bulbe olfactifs) qui captent les substances chimiques et odorantes ainsi que des mécanorécepteurs (papilles filiformes) intervenant dans la sensibilité tactile et profonde. Lorsque ces récepteurs présentent une réactivité trop importante, on observe une gêne pour l’alimentation (Senez & Martinet, 2020). Cette appellation d’apport employée par I. Chatoor en 2009 « Sensory food aversion » est fréquemment retrouvée dans la littérature internationale. Elle fut reprise par Catherine Senez qui définit les TOA comme une hyperréactivité́ des récepteurs des organes du goût et de l’odorat. Lorsque l’aversion sensorielle devient handicapante on emploie le terme de dysoralité sensorielle (Senez & Martinet, 2020). Le trouble de l'intégration sensorielle La notion d’Intégration Sensorielle développée par A.J. Ayres (1972) correspond à « un processus neurologique central qui détecte, régule, organise et interprète les informations sensorielles permettant à l’individu d’interagir de manière adaptée avec son environnement » (Ray-Kaeser & Dufour, 2013). Miller (2007) propose une classification de ces troubles en suivant les étapes du traitement sensoriel : 1 - Les troubles de la modulation sensorielle : hyperréactivité (réponse trop rapide, trop intense), hyporéactivité (réduction voire absence de réponse), recherche sensorielle (recherche d’éveil, surexcitation) ; 2- Les troubles de discrimination sensorielle : difficultés au niveau du traitement des informations reçues ; 3- Les troubles moteurs d’origine sensorielle : mauvais contrôler moteur ou postural. Ainsi, les enfants présentant ce type de troubles auront du mal à traiter et gérer les nombreuses informations sensorielles durant un repas, entraînant l’apparition de comportements inadaptés (Barbier, 2014).

Les différentes terminologies

Le Trouble Alimentaire Pédiatrique

ARFID

Picky eating (mangeurs difficiles)

Menu

Néophobie alimentaire

Dysoralité sensorielle

ARFID Apparu dans le DSM-V en 2013, l'ARFID est défini selon les critères suivants : A. Un trouble de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments qui se manifeste par une incapacité persistante à atteindre les besoins nutritionnels et/ou énergétiques appropriés, associée à un (ou plusieurs) des éléments suivants :

  • Perte de poids significative (ou incapacité d’atteindre le poids attendu, ou fléchissement de la courbe de croissance chez l’enfant).
  • Déficit nutritionnel significatif
  • Nécessité d’une nutrition entérale par sonde ou de compléments alimentaires oraux.
  • Altération nette du fonctionnement psychosocial
B. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un manque de nourriture disponible ou par une pratique culturellement admise. C. Le comportement alimentaire ne survient pas exclusivement au cours d’une anorexie mentale (anorexia nervosa), d’une boulimie (bulimia nervosa), il n’y a pas d’argument en faveur d’une perturbation de l’image du corps (perception du poids ou de la forme). D. Le trouble de l’alimentation n’est pas dû à une affection médicale concomitante ou n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental. Lorsque le trouble de l’alimentation survient dans le contexte d’un autre trouble ou d’une autre affection, la sévérité du trouble de l’alimentation dépasse ce qui est habituellement observé dans ce contexte et justifie, à elle seule, une prise en charge clinique Manifestations / symptômes :
  • Un manque d’intérêt manifeste pour l’alimentation ou la nourriture.
  • Un évitement fondé sur les caractéristiques sensorielles de la nourriture, caractérisé par une alimentation sélective ; des aversions sensorielles à la nourriture ; qualification de « mangeur très difficile » et/ou une néophobie de nourriture.
  • Une préoccupation concernant les conséquences aversives associée à une prise de nourriture, caractérisée par une réponse anxieuse/phobique qui affecte l’ingestion d’aliments.

Néophobie alimentaire La néophobie alimentaire est définie comme la peur de manger tout aliment inconnu. Elle constitue une étape normale du développement (pour protéger des risques d’ingestions toxiques notamment). Cependant, lorsqu’elle perdure dans le temps, elle devient pathologique. Certains auteurs s’accordent à dire qu’elle peut être considérée comme une véritable phobie du fait des réponses physiologiques qu’elle entraîne (Raudenbush & Capiola, 2012). Ce terme est souvent employé par abus de langage pour désigner un TOA. En effet, lorsqu’elle persiste et est associée à d’autres signes cliniques, on parlera de TOA dont la néophobie est l’une des manifestations.

Dysoralité sensorielle Cette appellation d’apport employée par I. Chatoor en 2009 « Sensory food aversion » est fréquemment retrouvée dans la littérature internationale. Elle fut reprise par Catherine Senez qui définit les TOA comme une hyperréactivité́ des récepteurs des organes du goût et de l’odorat. Lorsque l’aversion sensorielle devient handicapante on emploie le terme de dysoralité sensorielle (Senez & Martinet, 2020).

TROUBLE ALIMENTAIRE PEDIATRIQUE Nouvelle appellation datant de 2019 (PFD : pediatric feeding disorder) S’appuie sur les notions des classifications de l’OMS et de la CIF Vise à mettre au point un consensus au sujet de la définition des TOA.

  • Le TAP est défini comme « une altération de la prise orale qui n’est pas adaptée à l’âge et est associée à un dysfonctionnement médical, nutritionnel, alimentaire et/ou psychosocial ».
  • On préfèrera le terme "trouble de l'oralité alimentaire" pour les sujets plus âgés et adultes.
  • Critères diagnostiques : Perturbation de l’apport oral en nutriments, inapproprié́ pour l’âge, depuis au moins 2 semaines et associée à au moins un des critères suivants : Dysfonctions médicales suivantes : Détresse cardio-respiratoire concomitante de l’alimentation orale Phénomène d’aspiration ou pneumopathies d’aspirations répétitives Difficultés nutritionnelles mise en évidence par : Malnutrition Déficience nutritionnelle spécifique ou restriction significative de l’apport alimentaire d’un ou plusieurs nutriments en rapport avec la réduction de la diversité alimentaire Utilisation d’une alimentation entérale ou de compléments alimentaires pour suppléer l’alimentation / l’hydratation Altération des compétences alimentaires comme suivante : Nécessité d’adaptation des textures des aliments et boissons Utilisation de positions et d’équipements d’alimentation modifiés Utilisation de stratégies d’alimentation adaptées Atteinte psychosociale comme suivante : Attitudes d’évitement actives ou passives de l’enfant s’alimentant ou alimenté Gestion inappropriée de l’alimentation de l’enfant et de ses besoins nutritionnels par son entourage Altération de la vie sociale en rapport avec les difficultés d’alimentations Perturbation des relations enfants/parents en relation avec le contexte alimentaire Absence de troubles alimentaires consécutifs d’une atteinte de l’image corporelle ou d’un manque d’accès à la nourriture ou en rapport avec des pratiques culturelles.

Picky eating Les personnes concernées :

  • Excluent de nombreux aliments inconnus (néophobie) ou même familiers de leur alimentation,
  • Selon les critères de goût, d’odeur, de texture ou la façon dont ils sont présentés (Zickgraf et al., 2016).
  • Pas d’incidence sur le statut pondéral, la croissance ou même le fonctionnement psycho-social (contrairement à l’ARFID) (Zickgraf et al., 2016).
Ce terme ne constitue pas une étiquette clinique, on peut retrouver diverses appellations dans la littérature désignant ce type de comportement alimentaire ( « refus de la nourriture », « alimentation restrictive », « évitement alimentaire » ou « aversions alimentaires sensorielles ») (Fox et al., 2018).

Une équipe pluridisciplinaire

Menu

1

Les médecins

+ info

Le rôle des médecins - Eliminer toute cause organique ou neurologique à travers un examen clinique - Contrôler d'éventuelles carences alimentaires - Orienter vers les professionnels formés et faire une prescription médicale si nécessaire

2

Les psychologues

+ info

3

Les diététiciens

+ info

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Prise en soin psychologique

  • Modifier les modes de pensée ou de comportement des patients liés à l’alimentation
  • Traiter les profils anxieux, le stress ou les manifestations phobiques générés par les situations alimentaires
  • Aborder d’éventuels évènements traumatiques vécus (fausses routes, étouffement),
  • Travailler sur l’acceptation du trouble et sur l’estime de soi,
  • Apprendre à parler de son trouble.

A quoi sert une prise en soin psychologique ?

Menu

Prise en soin diététique

  • Aborder l’aspect qualitatif de l’alimentation du patient (historique, contexte, appétit, goûts, dégoûts…)
  • Aborder l’aspect quantitatif de l’alimentation du patient (apport énergétique, courbe staturo-pondérale…).
  • Conseiller le patient dans l’élaboration des plats ou le choix des aliments,
  • Amélioration les prises énergétiques.

A quoi sert une prise en soin diététique ?

Menu

Le bilan

Anamnèse

La rééducation

1. Relever l'objet de la demande et par qui le patient est orienté2. Données médicales générales 3. L'alimentation 4. Aspects sensoriels 5. Aspects moteurs / praxiques

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Travailler l'hyperréactivité sensorielle globale et/ou faciale Proposer des massages de désensibilisation (SENEZ) La thérapie d'exposition Le chaînage alimentaireLe pairage alimentaire

EXAMEN CLINIQUE

Informations médicales

  • Informations en lien avec la grossesse et l’accouchement : prématurité, détresse respiratoire, nutrition artificielle…
  • Antécédents médicaux : pathologie connue, interventions chirurgicales, hospitalisations…
  • Troubles métaboliques : allergies, intolérances
  • Troubles gastro-intestinaux : RGO, troubles digestifs...
  • Troubles anxieux, psychologiques.
  • Trouble du comportement alimentaire diagnostiqué (anorexie, boulimie, hyperphagie)
  • État nutritionnel : sous-poids / normal / surpoids / obésité / obésité extrême

L'alimentation Développement :

  • Allaitement ? Si oui combien de temps.
  • Déroulé de la diversification alimentaire : âge, difficultés, aliments acceptés
  • Évènement traumatique en lien avec l’alimentation ? (fausse route, étouffement)
Actuellement :
  • Présence d'anxiété en lien avec les temps de repas : si oui dans quel contexte ? Mise en place de stratégies ? Évitement de repas en milieu social ?
  • Notion de plaisir autour de l’alimentation
  • Néophobie alimentaire ?
  • Troubles du comportement alimentaire : boulimie, anorexie, hyperphagie
  • Quantités d’aliments ingérés : faible / normale / élevée…
  • Sélectivité selon un ou plusieurs critères tels que : aspect visuel / texture / goût / température / marque…
  • Lister les aliments "sûrs", soit les aliments bien tolérés par le patient--> Possibilité de dresser des « repas types » si le patient présente un répertoire alimentaire très restreint

Les aspects sensoriels

  • Présence d’une hyperréactivité sensorielle (ou hypo mais + rare) à certaines sollicitations telles que : goût / texture / toucher / lumière / odeur / son...
  • Hyper-nauséeux : sensations de haut-le-cœur, difficultés à avaler des médicaments...
Présence de difficultés concernant :
  • Le brossage de dents,
  • La manipulation ou le contact de certaines matières / textures (vêtements en tissus particuliers, pâte à modeler
  • Le fait de marcher pieds nus sur certaines surfaces
  • Le fait d’avoir les mains sales
  • etc.

Les aspects moteurs / praxiques

  • Fausses routes
  • Bavage
  • Efficacité de la mastication

Examen clinique En fonction des données recueillies lors de l'anamnèse, nous pouvons proposer :

  • Une évaluation de la mastication
Demander au patient de manger un gâteau ou autre. Observer : la quantité prise en bouche, la position de la langue, les mouvements mandibulaires avec l'alternance gauche/droite...
  • Une évaluation de l'articulation
  • Une évaluation des praxies bucco-faciales

Les massages de désensibilisation Dans les années 2000, Senez importe en France la technique des massages intra-buccaux. Ceux-ci sont réalisés de façon progressive et pluriquotidienne (8 fois par jour) pendant 7 mois afin d’obtenir une habituation et ainsi diminuer la sensibilité. Or, si cette méthode est répandue chez les enfants (réalisation des massages par les parents), sa mise en pratique est plus complexe chez les adultes. C’est pourquoi, Catherine Senez travaille actuellement sur un protocole de désensibilisation par exposition à l’amertume pouvant être une nouvelle piste de traitement (Senez & Martinet, 2020).

Contact progressif avec un aliment évité, dans un contexte sécurisant. Peut passer par la technique de l'escalier : - Regarder / tolérer - Interagir (ex : manipuler avec des ustensiles ) - Sentir - Toucher - Goûter (d'abord toucher juste avec les lèvres, puis croquer et cracher...)

Partir des aliments et textures acceptés par le patient, dits aliments "sûrs" pour expérimenter de nouveaux aliments. (exemples : pour intégrer un fruit dans l'alimentation : yaourt aromatisé, milkshake, sorbet, smoothie épais, fruit)

Associer un aliment qui n'est pas toléré à un aliment "sûr" pour favoriser son introduction.

Se former, ressources

Spécifiquement pour les adultes:

Les formations sur les TOA

Quelques livres sur les TOA :

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Formations citées par les participants au questionnaire réalisé dans le cadre du mémoire :

  • Elisa Levavasseur
  • Audrez Lecoufle ; Emeline Lesceq
  • Catherine Senez
  • Catherine Thibaut
  • Isabelle Eyoum
  • Dominique crunelle
  • Formations DME / allaitement
  • Approche méthode padovan
  • Sophie Tosi
  • Christine Andres-Roos
  • Justine Veyssière
  • Fanny Guillon Invernizzi et Anne Demeillers
  • La méthode Talk- Tools
  • Cogi’Act : ApproPREL Oralité

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Je suis médecin

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Mon rôle

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Signes d'alerte

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Causes et facteurs de risque

Rôle de l'orthophoniste

Rôle du psychologue

Terminologies

Rôle du diététicien

Causes et facteurs de risque Les troubles de l’oralité présentent des étiologies diverses et sont souvent causés par une combinaison de facteurs de type médicaux, développementaux et comportementaux : Prématurité Nutrition artificielle Causes organiques ou neurologiques

  • Troubles neurologiques (paralysie cérébrale, hypotonie généralisée, lésions…)
  • Anomalies structurelles (frein court, fente labiale, palatine ou vélaire, amygdales hypertrophiées)
  • Troubles cardiorespiratoires
  • Troubles métaboliques (allergies, intolérances…)
  • Maladies congénitales / syndromes
  • Trouble du spectre autistique
Origine sensitive ou sensorielle Aspects oro-moteurs et gnosopraxiques Évènements traumatiques Troubles anxieux Habitudes et environnement familiaux

Les différentes terminologies

Le Trouble Alimentaire Pédiatrique

ARFID

Picky eating (mangeurs difficiles)

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Néophobie alimentaire

Dysoralité sensorielle

ARFID Apparu dans le DSM-V en 2013, l'ARFID est défini selon les critères suivants : A. Un trouble de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments qui se manifeste par une incapacité persistante à atteindre les besoins nutritionnels et/ou énergétiques appropriés, associée à un (ou plusieurs) des éléments suivants :

  • Perte de poids significative (ou incapacité d’atteindre le poids attendu, ou fléchissement de la courbe de croissance chez l’enfant).
  • Déficit nutritionnel significatif
  • Nécessité d’une nutrition entérale par sonde ou de compléments alimentaires oraux.
  • Altération nette du fonctionnement psychosocial
B. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un manque de nourriture disponible ou par une pratique culturellement admise. C. Le comportement alimentaire ne survient pas exclusivement au cours d’une anorexie mentale (anorexia nervosa), d’une boulimie (bulimia nervosa), il n’y a pas d’argument en faveur d’une perturbation de l’image du corps (perception du poids ou de la forme). D. Le trouble de l’alimentation n’est pas dû à une affection médicale concomitante ou n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental. Lorsque le trouble de l’alimentation survient dans le contexte d’un autre trouble ou d’une autre affection, la sévérité du trouble de l’alimentation dépasse ce qui est habituellement observé dans ce contexte et justifie, à elle seule, une prise en charge clinique Manifestations / symptômes :
  • Un manque d’intérêt manifeste pour l’alimentation ou la nourriture.
  • Un évitement fondé sur les caractéristiques sensorielles de la nourriture, caractérisé par une alimentation sélective ; des aversions sensorielles à la nourriture ; qualification de « mangeur très difficile » et/ou une néophobie de nourriture.
  • Une préoccupation concernant les conséquences aversives associée à une prise de nourriture, caractérisée par une réponse anxieuse/phobique qui affecte l’ingestion d’aliments.

Néophobie alimentaire La néophobie alimentaire est définie comme la peur de manger tout aliment inconnu. Elle constitue une étape normale du développement (pour protéger des risques d’ingestions toxiques notamment). Cependant, lorsqu’elle perdure dans le temps, elle devient pathologique. Certains auteurs s’accordent à dire qu’elle peut être considérée comme une véritable phobie du fait des réponses physiologiques qu’elle entraîne (Raudenbush & Capiola, 2012). Ce terme est souvent employé par abus de langage pour désigner un TOA. En effet, lorsqu’elle persiste et est associée à d’autres signes cliniques, on parlera de TOA dont la néophobie est l’une des manifestations.

Dysoralité sensorielle Cette appellation d’abord employée par I. Chatoor en 2009 « Sensory food aversion » est fréquemment retrouvée dans la littérature internationale. Elle fut reprise par Catherine Senez qui définit les TOA comme une hyperréactivité́ des récepteurs des organes du goût et de l’odorat. Lorsque l’aversion sensorielle devient handicapante on emploie le terme de dysoralité sensorielle (Senez & Martinet, 2020).

TROUBLE ALIMENTAIRE PEDIATRIQUE Nouvelle appellation datant de 2019 (PFD : pediatric feeding disorder) S’appuie sur les notions des classifications de l’OMS et de la CIF Vise à mettre au point un consensus au sujet de la définition des TOA.

  • Le TAP est défini comme « une altération de la prise orale qui n’est pas adaptée à l’âge et est associée à un dysfonctionnement médical, nutritionnel, alimentaire et/ou psychosocial ».
  • On préfèrera le terme "trouble de l'oralité alimentaire" pour les sujets plus âgés et adultes.
  • Critères diagnostiques : Perturbation de l’apport oral en nutriments, inapproprié́ pour l’âge, depuis au moins 2 semaines et associée à au moins un des critères suivants : Dysfonctions médicales suivantes : Détresse cardio-respiratoire concomitante de l’alimentation orale Phénomène d’aspiration ou pneumopathies d’aspirations répétitives Difficultés nutritionnelles mise en évidence par : Malnutrition Déficience nutritionnelle spécifique ou restriction significative de l’apport alimentaire d’un ou plusieurs nutriments en rapport avec la réduction de la diversité alimentaire Utilisation d’une alimentation entérale ou de compléments alimentaires pour suppléer l’alimentation / l’hydratation Altération des compétences alimentaires comme suivante : Nécessité d’adaptation des textures des aliments et boissons Utilisation de positions et d’équipements d’alimentation modifiés Utilisation de stratégies d’alimentation adaptées Atteinte psychosociale comme suivante : Attitudes d’évitement actives ou passives de l’enfant s’alimentant ou alimenté Gestion inappropriée de l’alimentation de l’enfant et de ses besoins nutritionnels par son entourage Altération de la vie sociale en rapport avec les difficultés d’alimentations Perturbation des relations enfants/parents en relation avec le contexte alimentaire Absence de troubles alimentaires consécutifs d’une atteinte de l’image corporelle ou d’un manque d’accès à la nourriture ou en rapport avec des pratiques culturelles.

Picky eating Les personnes concernées :

  • Excluent de nombreux aliments inconnus (néophobie) ou même familiers de leur alimentation,
  • Selon les critères de goût, d’odeur, de texture ou la façon dont ils sont présentés (Zickgraf et al., 2016).
  • Pas d’incidence sur le statut pondéral, la croissance ou même le fonctionnement psycho-social (contrairement à l’ARFID) (Zickgraf et al., 2016).
Ce terme ne constitue pas une étiquette clinique, on peut retrouver diverses appellations dans la littérature désignant ce type de comportement alimentaire ( « refus de la nourriture », « alimentation restrictive », « évitement alimentaire » ou « aversions alimentaires sensorielles ») (Fox et al., 2018).

L'orthophonie

Pour les adultes ?

Une rééducation orthophonique peut être efficace pour les adultes. N’hésitez pas à orienter vos patients dans nos cabinets.

Répertoire d'orthophonistes formés

  • Pose d’un diagnostic orthophonique
  • Travail de désensibilisation globale et/ ou oro-faciale (massages, expositions progressives, exposition à l’amertume)
  • Diminution du réflexe nauséeux
  • Conseils et mise en place de techniques pour élargir le répertoire alimentaire (goûts, textures…)

A quoi sert une prise en soin orthophonique ?

Menu

Vous détenez un rôle clé d’orientation.La rééducation orthophonique s'effectuera sous votre prescription.

Si l’orientation des enfants dans les cabinets d’orthophonie est de plus en plus fréquente pour des problématiques de TOA, très peu d’adultes sont orientés dans nos cabinets. .

Liste non exhaustive

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Prise en soin psychologique

  • Modifier les modes de pensée ou de comportement des patients liés à l’alimentation
  • Traiter les profils anxieux, le stress ou les manifestations phobiques générés par les situations alimentaires
  • Aborder d’éventuels évènements traumatiques vécus (fausses routes, étouffement),
  • Travailler sur l’acceptation du trouble et sur l’estime de soi,
  • Apprendre à parler de son trouble.

A quoi sert une prise en soin psychologique ?

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Prise en soin diététique

  • Aborder l’aspect qualitatif de l’alimentation du patient (historique, contexte, appétit, goûts, dégoûts…)
  • Aborder l’aspect quantitatif de l’alimentation du patient (apport énergétique, courbe staturo-pondérale…).
  • Conseiller le patient dans l’élaboration des plats ou le choix des aliments,
  • Amélioration des prises énergétiques.

A quoi sert une prise en soin diététique ?

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MON Rôle

Anamnèse

Examen clinique

Contrôle des carences

Menu

Orientation

En fonction des signes d'alerte

La plupart du temps, les adultes ne parviennent pas à faire comprendre leur trouble. Leurs difficultés sont associées à un manque éducatif, un manque de forçage ou à des caprices. Si vos patients ont le courage de vous en parler, c'est qu'ils souffrent réellement. Ce ne sont pas des caprices.

Prendre au sérieux et écouter la demande de mon patient

  • Eliminer une cause organique ou neurologique.
  • S'appuyer sur les signes évocateurs.

La nature multidimensionnelle des TOA justifie la mise en place d’un accompagnement pluridisciplinaire pour traiter efficacement leurs aspects : physiologiques, environnementaux, comportementaux et psychosociaux. En France il n’existe pas de structure spécialisée dans ce type de prise en soin permettant une approche globale en équipe. Les patients doivent eux-mêmes chercher des professionnels formés autour de chez eux et ne parviennent parfois pas à en trouver du fait de leur rareté.

Informations à relever : - Informations périnatales - Antécédents durant l’enfance (difficultés de santé, hospitalisations, examens médicaux subis, allergies) - Historique en lien avec l’alimentation : apparition des difficultés, manifestations... - Professionnels déjà consultés - Stratégies actuellement mises en place - Difficultés psychosociales éventuelles

La plupart des adultes présentant un TOA sont qualifiés de "bien portants", et peuvent même être en situation de sur-poids du fait de leur préférence pour les aliments appartenant à la "mal bouffe", plus simples à gérer d'un point de vue moteur et sensoriel. Cependant, du fait de leur régime alimentaire restreint il est très important de contrôler les carences du fait de l'absence totale de certains type d'aliments ( cas de scorbut, carence en vitamine A avec altération du nerf optique...) :

  • Examen médical afin d'écarter toute autre cause provoquant des carences,
  • Bilan sanguin,
  • Ne pas hésiter à orienter vers un nutritionniste si besoin.
  • Les références nutritionnelles en vitamines et minérauxLe terme général " référence nutritionnelle " regroupe un ensemble de valeurs d4oCZapports alimentaires en nutriments qui varient en fonction de...Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail
  • https://www.anses.fr/fr/content/les-références-nutritionnelles-en-vitamines-et-minéraux
https://www.anses.fr/fr/content/les-références-nutritionnelles-en-vitamines-et-minéraux

Signes d'alerte

Le patient sélectionne ses aliments suivants des critères tels que :

  • L’aspect visuel (couleur, forme...),
  • Le goût,
  • La texture,
  • La température. (Un ou plusieurs critères possibles)
Le patient présente une hypo ou hyperréactivité sensorielle globale et / ou orale :
  • Difficultés lors du brossage de dents ou de cheveux
  • Difficultés à supporter d’avoir les mains sales ou à marcher pieds nus sur certaines matières
  • Aversions taciles et olfactives
  • Réflexe nauséeux important (au toucher, à l'odeur ou au contact de certains aliments)

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d'ordre sensoriel

D'ordre psycho-comportemental

On pourra penser à une DYSORALITE SENSORIELLE Orientation chez un ORTHOPHONISTE

  • Absence de notion de plaisir autour de l’alimentation
  • Anxiété provoquée autour du temps du repas en milieu social
  • Le patient évite certains repas ou situations, et/ou met en place des stratégies
  • Le patient présente une néophobie alimentaire (peur phobique des nouveaux aliments) se caractérisant par des situations de stress, de mal-être…
  • Le patient présente une sélectivité alimentaire (mange toujours les mêmes aliments, fait attention à la marque…)

Orientation chez un PSYCHOLOGUE.

Souvent les deux paramètres sont intriqués !-> Prise en soin complémentaire psychologue + orthophoniste formés.

info

info

J'ai des difficultés qui ressemblent à un TOA

01

Qu'est ce qu'un TOA ?

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06

Autres termes employés

Expliquer mon trouble

05

Rôle du psychologue

07

Rôle du médecin

Rôle de l'orthophoniste

Rôle du diététicien

Un espace communautaire

Retrouvez un groupe Facebook pour échanger avec d'autres personnes ayant des difficultés alimentaires ICI

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pas facile de s'y retrouver avec tous ces termes...

Le Trouble Alimentaire Pédiatrique

ARFID

Picky eating (mangeurs difficiles)

Menu

Néophobie alimentaire

Dysoralité sensorielle

Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site qui vous est dédié : http://www.phobie-alimentaire.fr

VOICI L'ARTICLE DE MARIE PERCHEY SUR SON SITE PHOBIE-ALIMENTAIRE.FR, CLIQUEZ ICI

Voici l'article de Marie Perchey sur son site phobie-alimentaire.fr, cliquez ici

VOICI L'ARTICLE DE MARIE PERCHEY SUR SON SITE PHOBIE-ALIMENTAIRE.FR, CLIQUEZ ICI

Le nom TAP Troubles alimentaires pédiatriques" a été retenu pour faire l'unanimité dans la communauté scientifique internationale. Il correspond à l'appellation "Troubles de l'oralité alimentaire" pour les enfants plus grands et les adultes.

Picky eating Les personnes concernées (picky eaters : mangeurs difficiles) excluent de nombreux aliments inconnus (néophobie) ou même familiers de leur alimentation, en raison de leur goût, leur odeur, leur texture ou la façon dont ils sont présentés (Zickgraf et al., 2016). En revanche, on n’observe pas d’impact sur le poids, la croissance ou même le fonctionnement psycho-social (contrairement à l’ARFID) (Zickgraf et al., 2016). Ce terme ne constitue pas une étiquette clinique, on peut retrouver diverses appellations dans la littérature désignant ce type de comportement alimentaire ( « refus de la nourriture », « alimentation restrictive », « évitement alimentaire » ou « aversions alimentaires sensorielles »).

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Pourquoi consulter un(e) orthophoniste ?

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Le métier d'orthophoniste

La rééducation

Est-ce efficace pour les adultes ?

Pourquoi je ne trouve pas d'orthophoniste ?!

Le bilan

Le déroulé

Le but

Menu

"L’orthophonie est une profession de santé relevant de la famille des métiers de soins. Elle consiste à prévenir, évaluer et traiter les difficultés ou troubles du langage oral et écrit et de la communication, des autres activités cognitives (phonation, parole, cognition mathématique…) et des fonctions oro-myo-faciales" (dont les troubles de l’oralité alimentaire). (https://www.fno.fr/lorthophonie/)

BILAN ORTHOPHONIQUE LE DEROULE : Tout d’abord, une prise en soin orthophonique se fait sous prescription médicale pour être prise en charge par la sécurité sociale. Il vous suffit d’en parler à votre médecin traitant. Dans le cas où celui-ci n’y serait pas favorable ou ne perçoit pas le rôle d’un orthophoniste dans votre prise en soin, je vous invite à lui transmettre ce support. La première rencontre : le bilan et l’anamnèse. Lors de votre première rencontre avec une orthophoniste, celui-ci va vous proposer la réalisation d’un bilan. Cela comprend un temps d’échange appelé anamnèse qui permet de relever des informations utiles à votre prise en soin future. Cela inclut des informations plutôt générales (données administratives, antécédents médicaux…) et des informations en lien avec vos difficultés alimentaires (âge d’apparition, manifestations, éventuelles causes, moyens de compensation mis en place, critères de sélection des aliments…). Vous pourrez également dresser ensemble la liste de vos aliments ou type d’aliments dits « conforts » ou au contraire les plus difficiles à gérer pour vous. Ensuite, l’orthophoniste peut procéder à un examen clinique en observant et en testant divers paramètres (sensorialité, réflexe nauséeux, capacité masticatoire…). Ce bilan vous sera ensuite remis ainsi qu’à votre médecin prescripteur.

LA REEDUCATION ORTHOPHONIQUE En fonction des difficultés relevées lors du bilan et que vous rapporterez tout au long du suivi, la rééducation peut s’axer sur :

  • Un travail sensoriel : La désensibilisation
Certaines personnes présentent des particularités sensorielles : leurs sens sont décuplés ou au contraire moins éveillés ou moins bien traités (odorat, toucher, ressenti des températures ou des textures…). Ainsi, les sensations autour des aliments sont modifiées et peuvent devenir très désagréables voire insupportables. C’est pourquoi la rééducation orthophonique permet de venir travailler ces aspects avec des techniques de désensibilisation (massages, exposition à de nouvelles textures, températures, à l’amertume...). -> Ces techniques permettent de mieux tolérer l’exposition à certains aliments, et de faire reculer le réflexe nauséeux (sensation de haut le coeur).
  • Des techniques pour élargir son panel alimentaire
L’orthophoniste peut vous proposer de mettre en place, lors des séances ou chez vous, de nouvelles techniques pour vous familiariser petit à petit avec de nouveaux aliments (chaînage alimentaire, approche progressive des aliments…).
  • Un travail moteur (plus rarement chez l'adulte)
Les difficultés motrices font partie des signes des TOA, particulièrement chez l’enfant. On parle ici de difficultés à mastiquer, à avaler, de bavage ou encore de fausses routes. La plupart des adultes présentant un TOA n’ont pas ce genre de signes et leur problématique se centre davantage sur les désordres sensoriels (ce qui explique que le corps médical n’ait pas été en mesure de déceler un trouble plus tôt). https://www.allo-ortho.com/jai-27-ans-et-je-ne-mange-quune-dizaine-daliments-differents/ on peut avoir des troubles de l'oralité en étant adulte ?Basile a 4 ans et ne veut manger que certains aliments Développement de l'alimentation de l'enfant Nicolas a 4 ans et ne mange toujours pas bien :...Allo-ortho

EST-CE EFFICACE POUR LES ADULTES ? Un mémoire de fin d’étude en orthophonie a été réalisé à ce sujet par Justine Le BARS en 2019 : « La prise en charge orthophonique des troubles de l’oralité alimentaire chez le patient adulte : Étude de cas » Cette étude avait pour objectif de prouver qu’une prise en charge orthophonique peut améliorer la façon de s’alimenter des patients adultes porteurs d’un trouble de l’oralité alimentaire. Un protocole de bilan et de rééducation orthophonique basés sur la littérature française et internationale a été mis en place pour 6 adultes présentant des difficultés alimentaires. Après analyse qualitative des résultats, ceux-ci montrent qu’une prise en soin orthophonique :

  • Permet une reprise alimentaire efficiente, couvrant les besoins nutritionnels et assurant un gain pondéral.
  • Permet d’étoffer le répertoire alimentaire du patient et de diversifier l’alimentation.

Pourquoi est-ce parfois difficile de trouver un orthophoniste ?

  • Il n'y a pas assez d'orthophonistes en France:
L’attente peut aller jusqu’ à 2 ans dans certaines régions de France avant d’obtenir un premier rendez-vous. En cause, les besoins en orthophonistes augmentent mais le nombre d’élèves formés est trop faible.
  • Tous les orthophonistes ne sont pas formés à la prise en soin des TOA ;
Les TOA sont enseignés depuis 2013 (passage du cursus en 5 années) seulement Le vaste champ d’action des orthophonistes fait qu’elles se spécialisent plus ou moins dans un domaine et ne traitent pas tous les troubles ; La formation des orthophonistes reste encore centrée sur les enfants (mais les choses sont en train de bouger !)
  • Voici un répertoire réalisé sur le site Phobie-alimentaire.fr, vous pouvez aider à le compléter : cliquez ICI

LE BILAN ORTHOPHONIQUE permet :

  • La pose d’un diagnostic médical sur vos difficulté :
Un bilan orthophonique permettra de mettre des mots sur vos ressentis et vécus. Ainsi, il pourra être plus aisé d'aborder vos difficultés avec les personnes qui vous entourent.
  • La mise en place un suivi et un accompagnement personnalisé en accord avec vos difficultés et vos attentes.

En parler à un psychologue

  • Modifier mes modes de pensée ou de comportement liés à l’alimentation
  • Traiter les profils anxieux, le stress ou les manifestations phobiques générés par les situations alimentaires
  • Aborder d’éventuels évènements traumatiques vécus (fausses routes, étouffement),
  • Travailler sur l’acceptation du trouble et sur l’estime de soi,
  • Apprendre à parler de son trouble.

A quoi sert une prise en soin psychologique ?

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En parler à mon médecin

  • Vérifier l'absence de troubles organiques, neurologiques ou physiologiques,
  • Contrôler d'éventuelles carences,
  • Orienter vers d'autres professionnels (orthophonistes, psychologues...) en fonction des données relevées et faire une prescription médicale si nécessaire

Pourquoi ?

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Prise en soin diététique

  • Aborder l’aspect qualitatif de mon alimentation (historique, contexte, appétit, goûts, dégoûts…)
  • Aborder l’aspect quantitatif de mon alimentation du patient (apport énergétique, courbe staturo-pondérale…).
  • Me conseiller dans l’élaboration des plats ou le choix des aliments,
  • Améliorer les prises énergétiques.

A quoi sert une prise en soin diététique ?

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