Gervaise,
une héroïne victime de son hérédité
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Par Anaïs Tollu et Pauline Poirier
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Sommaire
I - L'Assommoir, une oeuvre dénonçant des travers sociétaux
II - Emile Zola, un auteur naturaliste
III - Le XIXème siècle, une époque de renouveau littéraire
IV - Gervaise, une femme soumise au regard des autres
V - Un milieu ouvrier et populaire
VI - Alcoolisme et violences faites aux femmes : 2 vices exposés
VII - Une démarche naturaliste
VIII - Ouverture sur une artiste contemporaine
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I - L'Assommoir, une oeuvre dénonçant des travers sociétaux
Couverture du livre L'assommoir
"C'est une oeuvre de vérité, le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple."
II - Emile Zola, un auteur naturaliste
Portrait d'Emile Zola
Emile Zola, Manet, huile sur toile
III - Le XIXème siècle, une époque de renouveau littéraire
Claude Bernard
Le stylo plume
IV - Gervaise, une femme soumise au regard des autres
- visage enfantin
- mains potelées
- mince
- boiteuse
- "jambe en retard"
- comme une enfant
- douce et inoffensive
- sensible
- attachée aux personnes
- peu sûre d'elle
- ignorante
- heureuse
- soumise au regard des autres
- Plassans
- issue d'une famille ouvrière
- milieu populaire
- importance de l'alcool dans son milieu
- attitude travailleuse
- "sa rage de s'attacher aux gens"
- boiteuse
- travailleuse
- peu mature
- fragile
- se prostitue
- mère : Joséphine Gavaudan
- père : Antoine Macquart
- fille : Nana Coupeau
- fils : Claude et Etienne Lantier
Gervaise
Description physique
Description Morale
Sa famille
Attitude
Hérédité et déterminisme social
V - Un milieu ouvrier et populaire
Le métier de blanchisseuse (comme Gervaise)
La Fabrique de tuiles à Montchanin
(Saône-et-Loire).
Gravure, Les Grandes Usines
de Turgan, 1874.
VI - Alcoolisme et violences faites aux femmes : 2 vices exposés
La très-sainte bouteille, imagerie Gangel et Didion, Metz Collection musée de Bretagne, Rennes
"Le père, rentrant soûl, se montrait d’une galanterie si brutale, qu’il lui cassait les membres"
Gervaise et Coupeau, louvrier zingueur, mangeaient ensemble une prune à l'Asssommoir
VII - Une démarche naturaliste
Son visage, pourtant, gardait une douceur enfantine ; elle avançait ses mains potelées, en répétant qu’elle n’écraserait pas une mouche ; elle ne connaissait les coups que pour en avoir déjà joliment reçu dans sa vie. Alors, elle en vint à causer de sa jeunesse, à Plassans. Elle n’était point coureuse du tout ; les hommes l’ennuyaient ; quand Lantier l’avait prise, à quatorze ans, elle trouvait ça gentil, parce qu’il se disait son mari et qu’elle croyait jouer au ménage. Son seul défaut, assurait-elle, était d’être très sensible, d’aimer tout le monde, de se passionner pour des gens qui lui faisaient ensuite mille misères. Ainsi, quand elle aimait un homme, elle ne songeait pas aux bêtises, elle rêvait uniquement de vivre toujours ensemble, très heureux. Et, comme Coupeau ricanait et lui parlait de ses deux enfants, qu’elle n’avait certainement pas mis couver sous le traversin, elle lui allongea des tapes sur les doigts, elle ajouta que, bien sûr, elle était bâtie sur le patron des autres femmes ; seulement, on avait tort de croire les femmes toujours acharnées après ça ; les femmes songeaient à leur ménage, se coupaient en quatre dans
la maison, se couchaient trop lasses, le soir, pour ne pas dormir tout de suite. Elle, d’ailleurs, ressemblait à sa mère, une grosse travailleuse, morte à la peine, qui avait servi de bête de somme au père Macquart pendant plus de vingt ans. Elle était encore toute mince, tandis que sa mère avait des épaules à démolir les portes en passant ; mais ça n’empêchait pas, elle lui ressemblait par sa rage de s’attacher aux gens. Même, si elle boitait un peu, elle tenait ça de la pauvre femme, que le père Macquart rouait de coups. Cent fois, celle-ci lui avait raconté les nuits où le père, rentrant soûl, se montrait d’une galanterie si brutale, qu’il lui cassait les membres ; et, sûrement, elle avait poussé une de ces nuits-là, avec sa jambe en retard.
— Oh ! ce n’est presque rien, ça ne se voit pas, dit Coupeau pour faire sa cour.
Elle hocha le menton ; elle savait bien que ça se voyait ; à quarante ans, elle se casserait en deux. Puis, doucement, avec un léger rire :
— Vous avez un drôle de goût d’aimer une boiteuse.
Emile Zola, L'Assommoir, Chapitre II
VIII - Ouverture sur un artiste contemporain
Les bleus c'est rien, c'est juste une belle couleur
Plus douce que celle de ses yeux
Quand il se met en colère [...]
La peur la guette quand il crie trop fort
Quand il se jette à son cou
Angèle au
festival des Vieilles Charrues, 2018
Tempête,
Angèle
Nos sources
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- bacdefrançais.net
- wikipedia.org
- lalanguefrancaise.com
- rougon-macquart.com
- larousse.fr
- livredepoche.com
- histoiredumonde.net
- persee.fr
- L'Assommoir, Zola