DETECTIVE QUIZ
Ségo Raffaitin
Created on April 6, 2022
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Transcript
À QUI LA FAUTE ?
UNE ENQUÊTE INTERACTIVE POUR COMPRENDRE
pénurie de logements sociaux à Bordeaux
DÉMARRER
enquête
ENQUÊTER
PROLOGUE
La mécanique du logement social est enrayée :
ENQUÊTE
ENQUÊTER
LE TÉMOIGNAGE
“Je sais que c’est difficile en ce moment de construire, qu’il y a une pénurie de logements. Le bailleur de mon immeuble l'a vendu à un promoteur privé.”
Qu'est ce qui bloque ? Nous pouvons poser la question à ...
Martine Jardiné
Muriel Boulmier
ENQUÊTE
j'IRAI QUAND MÊME BIEN ÉCOUTER CE QUE MARTINE JARDINÉ A À NOUS DIRE...
OK, C'EST CLAIR. CONTINUER L'ENQUÊTE
MURIEL BOULMIER
Le constat : " Bordeaux Metropole a un déficit grave de logement social : en Gironde, nous avons 58 000 demandeurs de logement social, pour la métropole ils et elles sont 42 000 et pour la seule ville de Bordeaux 15 400."
Il existe, depuis 2 000, une loi dite SRU : Solidarité et Renouvellement Urbain. Elle impose à chaque commune de plus de 3500 habitants (sauf à Paris) d’avoir 25% de logements sociaux sur son territoire. Or, la ville de Bordeaux est à 18,4%.
Un soucis dans le détail : " On parle beaucoup des communes qui ne construisent pas assez, on parle assez peu de celles qui qui construisent plus que les quotas imposés "
Des stéréotypes dans les représentations :
" Le logement social s’adresse à des jeunes, à des apprentis étudiant·es, des personnes actives, des familles, des personnes âgées ou à des personnes qui n’ont pas d’activité..." Il y a un problème d'acceptabilité du logement social, souvent mal compris et lié à des représentations stéréotypées : les maires sont parfois réticent·es à construire, et cela pourrait être lié à la peur de ne pas plaire à la population qui les élit. Il y a des préjugés sur l'esthétique des logements sociaux, et sur le type de population qui y vit. Si le seul stéréotype est déplorable, il est bon d’ajouter que les bénéficiaires du logement social sont immensément variés, comme l'a dit Muriel Boulmier. En France, 10 millions de personnes vivent dans un logement social.
Le problème du foncier :
"Pour construire, il faut des terrains, ce que l'on appelle du foncier. Il manque cruellement dans la métropole. La Préfète Fabienne Buccio prend la courageuse position de dire qu'il va falloir optimiser au maximum, réfléchir. Mais entre le temps de la réflexion et le temps de la remise des clés, l’agrément (l’autorisation de projet) est le début de l’histoire, loin d’être la fin."
" De plus, les matériau sont très chers, il est difficile de s'approvisionner en briques par exemple, car il faut de l’énergie pour la cuisson, et que les prix de l'énergie augmentent. Cela handicape aussi la production d’acier"
ENQUÊTE
j'IRAI QUAND MÊME BIEN ÉCOUTER CE QUE Muriel Boulmier A À NOUS DIRE...
OK, C'EST CLAIR. CONTINUER L'ENQUÊTE
MARTINE JARDINÉ
Un soucis dans le détail : " Toutes les communes n'ont pas du tout les mêmes chiffres : nous sommes à 18% à Bordeaux, bien au dessus des 25% à Lormont et Cenon, à 16-17% sur Villenave..."
D'où vient cette réticence à construire ?
" Il y a des communes qui résistent, notamment dans des secteurs avec des populations relativement aisées. Cela est lié à la représentation que les gens ont du logement social. Dans des secteurs avec des populations relativement aisées, on pense parfois “ce sont des tours, des barres, cela ne va pas être très beau… Ce qui est faux.” Il y a aussi des clichés sur le “type de population” qui réside dans ces logements...
"La production de logement 2020 - 2021 a été très en baisse : on est normalement à 700 logements par an sur la Gironde, là on a été à 350. Il y a eu l'arrêt lors du covid, et puis le matériel qui n'arrivait pas et qui coute maintenant de plus en plus cher..."
Le constat :
Il existe, depuis 2 000, une loi dite SRU : Solidarité et Renouvellement Urbain. Elle impose à chaque commune de plus de 3500 habitants (sauf à Paris) d’avoir 25% de logements sociaux sur son territoire. Or, la ville de Bordeaux est à 18,4%.
Nous avons quelques pistes à creuser...
Une inégale répartition des logments sociaux entre les communes de la métropole
OK, C'EST CLAIR. CONTINUER L'ENQUÊTE
LE FONCIER, FINALEMENT, ÇA M'INTÉRESSE AUSSI...
Augmentation des prix du foncier et manque de place
OK, C'EST CLAIR. CONTINUER L'ENQUÊTE
TOUT COMPTE FAIT, DU CÔTÉ DES COMMUNES..?
Il faudrait donc aller creuser du côté de la mairie...
ENQUÊTE
lire LA SUITE
LA MAIRIE
ENQUÊTE
LA MAIRIE
L'ADJOINT AU MAIRE CHARGÉ DU LOGEMENT NOUS EN DIT PLUS...
ENQUÊTE
STÉPHANE PFEIFFER
LIRE LA SUITE
ENQUÊTE
STÉPHANE PFEIFFER
LIRE LA CRITIQUE DE L'OPPOSITION
ENQUÊTE
GROUPE RENOUVEAU
C'EST À DIRE ?
ENQUÊTE
GROUPE RENOUVEAU
QUE RÉPOND STÉPHANE PFEIFFER ?
À son arrivée à la mairie en 2020, Pierre Hurmic a lancé la sanctuarisation de la moitié des 95 hectares déjà en partie bâtis de la Jallère, où étaient prévues de lourdes constructions de bureaux et d'habitats. Cet article du journal Sud-Ouest explique la manière dont est repensé le projet par la mairie verte (clic droit pour ouvrir l'article)
LA RÉPONSE
STÉPHANE PFEIFFER
C'EST À DIRE ?
LA RÉPONSE
STÉPHANE PFEIFFER
CONTINUER L'ENQUÊTE
PARTIE 2
CONTINUER L'ENQUÊTE
NOUVEAU DOCUMENT
LA FONDATION ABBÉ PIERRE PEUT NOUS ÉCLAIRER...
FONDATION ABBÉ PIERRE
ÇA ENGENDRE QUOI?
FONDATION ABBÉ PIERRE
IL FAUT EN SAVOIR PLUS SUR CES VENTES...
Moins de nouvelles constructions, de réhabilitations et même des bailleurs sociaux qui se voient obligés de vendre leurs biens : c'est ce que nous avait dit Nadia !
DU NOUVEAU
ANNY LARTIGUE, DE LA CNL
LIRE LA SUITE
LA CONFÉDÉRATION NATIONALE DU LOGEMENT
La Fondation Abbé Pierre en parlait aussi
DU NOUVEAU
DES DESTRUCTIONS À VENIR
LIRE LA SUITE
en savoir plus
ANNY LARTIGUE
OK, ET MAINTENANT ?
DU NOUVEAU
LA CONFÉDÉRATION NATIONALE DU LOGEMENT
Qui représente cet État ?
LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE
LIRE LA SUITE
NE REPRÉSENTE PAS OFFICIELLEMENT LE GOUVERNEMENT MAIS DÉFEND LES ACTIONS DE L'ÉTAT
LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE
OK, MAIS QU'EN DIT LA PRÉFECTURE ?
Decryptage par le magazine Capital de l'une des mesures du programme de réformes d'Emmanuel Macron.
la préfecture
LIRE LA SUITE
la préfecture
LIRE LA SUITE
Le constat : le rythme de construction est insuffisant. Plusieurs causes sont pointées du doigt :
la préfecture
LIRE LA SUITE
Nous retrouvons ici plusieurs raisons évoquées précédemment par d'autres interlocuteur·ices.
LORS DES RÉUNIONS COMMUNES
DES SOLUTIONS ONT VU LE JOUR : LES DÉCOUVRIR
LES SOLUTIONS
CONCLURE L'ENQUÊTE
Être plus vigilant·es sur le foncier qui se libère pour pouvoir acheter. Mobiliser celui qui appartient déjà à la métropole : 500 logements recensés en 2021.
Rechercher avec chaque commune un partenariat et récompenser (avec de l’argent) les communes qui font des efforts. Un partenariat entre la métropole et les communes permettrait aussi aux communes de se réfugier derrière une volonté supérieure, de pouvoir dire “on est obligés, ce sont les règles de la métropole” !
Intégrer une nouvelle règle à la onzième modification du Plan local d'urbanisme (PLU), qui sera en vigueur en 2023 :
Abaisser le seuil à partir duquel la production de logements sociaux sera rendue obligatoire, de 2 000 m2 à 1 000 m2. Un nouveau seuil devrait aussi être créé pour imposer 20 % d’accession sociale aux opérations de plus de 500 m2.
Mobiliser le contrat de relance avec l’Etat pour percevoir des aides à la
production de logements.
Rénover les bâtiments en ville pour développer les logements déjà existants.
Créer un "observatoire du logement social" à l'échelle de la Métropole.
RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE!
CE QU'ON A APPRIS
Toutes les communes ne jouent pas le jeu de la loi SRU
Diverses réformes ont fragilisé les finances des bailleurs sociaux
Des logements sociaux sont supprimés chaque année
De plus, la pauvreté a augmenté ...
Des solutions sont imaginées, le travail est en cours
Le foncier augmente et se fait plus rare
Augmentation de la pauvreté
→ En 2019, près de 43 000 personnes vivaient sous le seuil de pauvreté dans la seule ville de Bordeaux, une situation qui ne s’est pas améliorée avec la crise sanitaire. Plus de pauvreté implique plus de besoins.