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Formation au principe de laïcité et aux valeurs de la République

Direction générale de l’enseignement scolaire

Académie de Corse

Déroulement de la formation

1 - Présentation des dispositifs et outils nationaux pour les valeurs et principes de la République et la laïcité
2 – Activité : étude de cas
3 – Point sur la laïcité
4 – Point sur la liberté d'expression
Conclusion du temps 1

Temps 1 : La République, ses valeurs et principes: la version française de la démocratie

Prise de contact avec les notions, les concepts, les outils (1h30)

Déroulement de la formation

1 – Activité : Connaissance, valeurs principes

2 – Activité : Impulser les valeurs et principes de la République et la laïcité dans une école ou un établissement (40 min)
3 – Bilan : impulser les valeurs et principes de la République et la laïcité
Conclusion du temps 2

Temps 2 : Le rôle de l'école, et de l'établissement scolaire dans le partage des valeurs et principes de la République et la laïcité (1h30)

Déroulement de la formation

1 – Activité : études de cas

2 – Bilan : répondre aux atteintes aux valeurs et principes de la République et à la laïcité

Temps 3 : Répondre aux atteintes aux valeurs et principes de la République et à la laïcité (2h30 – 3h)

Temps 1 : Prise de contact avec les notions, les concepts, les outils (1h30)


Académie de Corse

1 – Présentation des dispositifs et les outils nationaux pour les valeurs et principes de république et la laïcité

Pour soutenir les professeurs, les directeurs d’école et les chefs d’établissement qui sont parfois confrontés à des remises en cause du principe de la laïcité, un nouveau dispositif a été mis en place début 2018. Il se décline en trois niveaux :

  • Le conseil des sages de la laïcité à l'Ecole
  • L'équipe nationale « Valeurs de la République » à l’Ecole
  • Les équipes académiques « Valeurs de la République »
M. ROMAGNAN IA-IPR histoire-géographie
Mme ALEDO professeure de SVT
M. BATTESTI IEN Haute-Corse
Mme BATTESTI IA-IPR vie scolaire
M.CASABIANCA IEN CCPD circonscription de Sartène
Mme CERVONI professeure d'histoire-géographie
Mme DESMET-POLI directrice d'école
Mme MATA PEMF circonscription Folelli et plaine orientale
Mme MAZET CPE
Mme MONDOLONI cheffe d'établissement
Mme OMNES cheffe d'établissement
M. ORSINI
M. VECCHIUTTI

eavr@ac-corse.fr

1 – Présentation des dispositifs et les outils nationaux pour les valeurs et principes de république et la laïcité



Ressources utiles :

Les vade-mecum

«La laïcité à l'école »


«Agir contre le racisme et l'antisémitisme»


eavr@ac-corse.fr

"

La République, ses valeurs et principes : la version française de la démocratie

"

A quoi sert un régime démocratique ?

step 1

Duis autem vel eum iriure dolor in hendrerit in

+info

A prendre des décisions et conduire des actions

A représenter les citoyens dans la diversité de leurs opinions et appartenances

Pour cela : construire un ordre respectueux de valeurs et de principes fondamentaux

A permettre et organiser le débat

Les valeurs

Les principes

Certains sont inscrits dans la constitution

Les valeurs et les principes ne sont pas un catéchisme : ils ne sont jamais totalement réalisés. Comme dans tout régime démocratique ils sont une construction permanente et sont souvent mis en tension.

Liberté

Egalité

Fraternité

Liberté

Egalité

Fraternité

La solidarité

La justice

Le respect

L'égalité des hommes et les femmes

L'absence de toute forme de discrimination

La laïcité

2 – Activité : étude de cas : Une vive discussion




Une discussion débute dans le couloir après un cours d’Histoire de 5e durant lequel le professeur a parlé de la naissance de l’Islam. L’élève A dit à un de ses camarades que le professeur « n’avait pas le droit de parler de la religion à l’école car à l’école c’est la laïcité ». L’élève B lui répond qu’il ne comprend rien et « que le professeur avait bien le droit d’en parler sans donner son avis ».

La dispute se poursuit dans le cours suivant, plusieurs élèves se mêlent de la discussion. Une élève C, dit que si « A n’a pas envie d’assister à un cours de religion, il n’a qu’à pas venir à ce cours ». Pour ne pas que le cours soit perturbé, le professeur décide d'accorder 10 minutes de discussion aux élèves. Il essaie de réguler le débat et d'apporter des éléments de réponses aux remarques des élèves

A la fin de la séance, le professeur souhaite rencontrer le principal, pour lui rendre compte de ce qu'il s'est passé. Bien qu'ayant le sentiment de ne pas tout connaître du sujet, il a estimé que donner la parole aux élèves dans un débat réglé était nécessaire à ce moment-là.

2 – Activité : étude de cas : une vive discussion

Atelier 1

Le point de vue de l’élève A «...la professeure «n’avait pas le droit de parler de la religion à l’école car à l’école c’est la laïcité »

Atelier 2

Le point de vue de l’élève B «… le professeur avait bien le droit d’en parler sans donner son avis»

Atelier 3

Le point de vue de l’élève C: si «A n’a pas envie d’assister à un cours de religion, il n’a qu’à pas venir à ce cours».

Atelier 4

Le positionnement du professeur (1) : «ne pas tout connaître du sujet»

Atelier 1

Le point de vue de l’élève A «...la professeure «n’avait pas le droit de parler de la religion à l’école car à l’école c’est la laïcité »

2 – Activité : étude de cas : une vive discussion

Loi du 28 mars 1882 sur l’enseignement primaire obligatoire

Art 2 : Les écoles primaires publiques vaqueront un jour par semaine, en outre du dimanche, afin de permettre aux parents de faire donner, s'ils le désirent, à leurs enfants, l'instruction religieuse, en dehors des édifices scolaires.
Art 4 : L'instruction primaire est obligatoire pour les enfants des deux sexes âgés de six ans révolus à treize ans révolus ; elle peut être donnée soit dans les établissements d'instruction primaire ou secondaire, soit dans les écoles publiques ou libres, soit dans les familles, par le père de famille lui-même ou par toute personne qu'il aura choisie.
Art 17 : Dans les écoles publiques de tout ordre, l'enseignement est exclusivement confié à un personnel laïque

Atelier 2

Le point de vue de l’élève B «… le professeur avait bien le droit d’en parler sans donner son avis»

2 – Activité : étude de cas : une vive discussion

Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. Loi dite loi Le Pors, article modifié le 20 avril 2016. Chapitre IV : Des obligations et de la déontologie Art. 25 Le fonctionnaire exerce ses fonctions avec dignité, impartialité, intégrité et probité. Dans l'exercice de ses fonctions, il est tenu à l'obligation de neutralité. Le fonctionnaire exerce ses fonctions dans le respect du principe de laïcité. A ce titre, il s'abstient notamment de manifester, dans l'exercice de ses fonctions, ses opinions religieuses. Le fonctionnaire traite de façon égale toutes les personnes et respecte leur liberté de conscience et leur dignité.

Loi du 15 mars 2004 : Art. L. 141-5-1. - Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. Extrait de la circulaire N°2004-08 4 Du 18-5-2004 JO du 22-5-2004 : 2-3 Les agents contribuant au service public de l’éducation, quels que soient leur fonction et leur statut, sont soumis à un strict devoir de neutralité qui leur interdit le port de tout signe d’appartenance religieuse, même discret. Ils doivent également s’abstenir de toute attitude qui pourrait être interprétée comme une marque d’adhésion ou au contraire comme une critique à l’égard d’une croyance particulière. Ces règles sont connues et doivent être respectées

Atelier 3

Le point de vue de l’élève C: si «A n’a pas envie d’assister à un cours de religion, il n’a qu’à pas venir à ce cours».

2 – Activité : étude de cas : une vive discussion

Loi du 15 mars 2004 Art. L. 141-5-1. - Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.

Extrait de la circulaire N°2004-084 Du 18-5-2004 JO du 22-5-2004 : 2.4 Les obligations qui découlent, pour les élèves, du respect du principe de laïcité ne se résument pas à la question des signes d’appartenance religieuse : Les convictions religieuses des élèves ne leur donnent pas le droit de s’opposer à un enseignement. Les convictions religieuses ne sauraient non plus être opposées à l’obligation d’assiduité ni aux modalités d’un examen ». « Les élèves doivent assister à l’ensemble des cours inscrits à leur emploi du temps sans pouvoir refuser les matières qui leur paraîtraient contraires à leurs convictions. Les convictions religieuses ne peuvent justifier un absentéisme sélectif par exemple en éducation physique et sportive ou en sciences de la vie et de la Terre. Des autorisations d’absence doivent pouvoir être accordées aux élèves pour les grandes fêtes religieuses qui ne coïncident pas avec un jour de congé et dont les dates sont rappelées chaque année par une instruction publiée au B.O.

Atelier 4

Le positionnement du professeur (1) : «ne pas tout connaître du sujet»

2 – Activité : étude de cas : une vive discussion

Valeurs et principes de la République : des notions et des concepts ancrés dans l’histoire

La DDHC : article 1 Art. 1er Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. La constitution de la Ve république ARTICLE PREMIER. La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.

Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat. Art 1 : La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public. Art 2 La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. Art 18 : Les associations formées pour subvenir aux frais, à l'entretien et à l'exercice public d'un culte devront être constituées conformément aux articles 5 et suivants du titre Ier de la loi du 1er juillet 1901. Art 28 : il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions.

3 - Point sur la laïcité, la neutralité du service public et de l'école

3 - Point sur la laïcité, la neutralité du service public et de l'école


La loi du 28 novembre 1882 instaure la laïcité à l'école. Loi de 1886 qui exclut les ministres des cultes de l'enseignement dans les écoles publiques

1905 :
loi de séparation
des Eglises et de l'Etat:
- garantie de la liberté de conscience
- interdit à l'Etat de subventionner les cultes

3 principes selon le conseil d'Etat : NEUTRALITE, LIBERTE RELIGIEUSE et PLURALISME
La laïcité est donc
protectrice des libertés.


Constitution de la Vème République
"La France est une République indivisible, laïque, démocratique
et sociale"

2013:
conseil constitutionnel
reconnaït la laïcité
comme principe
à valeur
constitutionnel

Le droit européen relève qu'en France :
"la laïcité est un principe constitutionnel, fondateur de la République,
auquel la population adhère
et dont la défense paraît
primordial
notamment
à l'école."

La laïcité

Art 10 DDHC

26 août 1789 :"Nul
ne dit être inquiété par ses opinions, mêmes religieuses"

4 - Point sur la liberté d'expression

Définition par Dominique Rousseau, constitutionnaliste à la Sorbonne




4 - Point sur la liberté d'expression

Les limites de la liberté d'expression par Christian Carrières Bournazel, ancien bâtonnier de Paris




La liberté d'expression repose en France sur la loi du 29 juillet 1881 (modifiée régulièrement) sur la liberté de la presse, qui s’applique à toute forme d’expression publique, notamment sur les réseaux sociaux (article 1: « l'imprimerie et la librairie sont libres»)
La loi de 1881 (et non la loi de 1905) a supprimé le délit de blasphème supprimé une première fois en 1789 puis rétabli. Elle régit aussi les limites de la liberté d’expression publique. La loi ne censure pas a priori mais permet des sanctions a posteriori en cas de dépassement des limites admissibles de la liberté d’expression. Concernant l’expression dans un cadre privé, le code pénal vient préciser certaines infractions à cette liberté d’expression non publique.

Pause

Temps 2 : Le rôle de l'école et de l'établissement scolaire dans le partage des valeurs et principes de la République et la laïcité (1h20)


Académie de Corse

1 –Activité : Connaissances, valeurs, principes

Etude de l'article L 111-1 du code de l'éducation

Article L 111 – 1 du code de l’éducation : " Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’Ecole de faire partager aux élèves les valeurs de la République »

A l'occasion d'un cours sur la guerre d'Espagne, une professeure a choisi de faire travailler les élèves sur 4 aspects différents du conflit : la guerre vue par les artistes, la guerre et la propagande, interventionnisme ou non interventionnisme, démocratie contre totalitarisme. Elle organise 4 ateliers au sein desquels chaque élève travaille sur un des 4 aspects du conflit à l'aide de documents. Cette phase d'autonomie dure 25 minutes.

A l'issue de cette première partie, les élèves ayant travaillé sur le même aspect du conflit se regroupent pour réfléchir et proposer à leurs camarades une restitution commune à l'oral de leur travail.

Quels valeurs et principes de la république sont mis en œuvre durant cette séance ?


2 – Activité : impulser les valeurs et principes de la République et la laïcité dans une école ou un établissement scolaire (1 h)

pour un professeur :

Impulser

3 – Bilan

  • Par les contenus de programmes
  • Par les projets disciplianires et transversaux (Lettres, Sciences, HG, EPS, SES, Maths, E3D...)

Par le dispositif pédagogique : lire, écrire, parler, écouter, argumenter, coopérer ...

  • Par la gestion de la classe:
  • Réguler la parole, l'écoute, les temps du cours, assurer l'égalité entre les élèves

Par la posture :
Neutralité, écoute,
Bienveillance, autorité

Impulser, pour un directeur d’ecole

Impulser, pour un chef d'etablissement

….Communiquer avec les parents autour des valeurs et principes républicains. En début d'année, l'on peut évoquer :


  • Les modalités d’application du principe de laïcité et les règles de fonctionnement de l’école ;

  • Le règlement intérieur de l’école, les droits et devoirs des élèves et des parents ;

  • La Charte de la laïcité à l’École ;

  • Le cas échéant, les règles conformes au principe de laïcité applicables lors des examens de fin d’année

…Communiquer avec les parents autour des valeurs et principes républicains.

En début d'année, deux articles de la charte que l'on peut rappeler :

L'école est le lieu de l'exercice de la raison et non de la croyance.
On aborde les croyances comme des objets d'études pour les sciences humaines, les sciences, le droit, la philosophie.

Un travail rigoureux sur le règlement intérieur, une présentation de programmes, des objectifs des sorties scolaires sont essentiels.

…Communiquer avec les parents autour des valeurs et principes républicains.

L’Ecole a pour mission de former des esprits et des personnalités libres. Le temps de la scolarité est pour chaque élève le premier temps de constitution de son identité personnelle. L’élève est un enfant ou un adolescent qui doit apprendre à constituer sa propre personnalité, c'est‐à‐dire sa singularité d’individu ou sa différence personnelle, la définition de sa propre personne. Il apprend la responsabilité de déterminer par lui‐même le style de vie qu'il veut mener, le sens de la vie auquel il veut se référer.
L'Ecole ne demande jamais de rejeter l'identité reçue du milieu familial ou social : elle offre à chacun des élèves les moyens intellectuels et culturels de faire ses propres choix en matière de convictions et de mode de vie.

Conclusion du temps 1

4 - Conclusion du temps 2

Pause déjeuner

Temps 3 : Répondre aux atteintes aux valeurs et principes de la République et à la laïcité (2h30-3h)


Académie de Corse

1 – Etudes de cas (1 h 30)

Etude de cas 1

Des parents d'élèves refusent que leur enfant participe à la visite d'un lieu de culte au cours d'une sortie scolaire.

Etude de cas 2

Au cours d'un cours de SVT consacré à la contraception une élève interrompt à plusieurs reprises la professeure pour dire que celles qui la pratiquent iront en enfer. Une autre élève la traite de «catho extrémiste».

Etude de cas 3

Au début du 3e trimestre, une enseignante de CP d’une classe de 24 élèves souhaite mesurer le niveau de ses élèves en lecture. Elle demande des volontaires parmi les parents d’élèves pour mettre en place trois ateliers lecture de 8 élèves chacun. Deux parents sont volontaires pour animer ces ateliers lecture. L’enseignante en prendra un en charge et laissera les parents d’élèves seuls dans chacun des deux autres, après leur avoir remis et présenté une fiche d’évaluation des capacités de lecture de chacun des élèves concernés.

Le jour de l’atelier, une mère d’élève chargée d’animer un atelier vient en portant une tenue affichant ostensiblement une appartenance religieuse. Suite à une remarque de l’enseignante de la classe, elle lui explique qu’elle n’est pas en faute, la circulaire d’application de la loi du 15 mars 2004 indiquant que l'interdiction du "port de signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse "concerne les personnels et les élèves et non pas les parents d’élèves. Au demeurant, ajoute-t-elle, elle participe déjà à l'accompagnement de sorties scolaires dans la même tenue.

Etude de cas 4

Sur le groupe What's app de la seconde 3 un élève affirme qu'il n'est pas Charlie, que les terroristes sont dans leur bon droit et qu'ils n'avaient pas à dessiner le prophète.

Etude de cas 5

Des garçons d’une classe enchaînent, sous couvert d’humour, des réflexions sexistes sur les capacités, qu’ils jugent «limitées», des filles dans les disciplines scientifiques. Ils poursuivent ces invectives sur un réseau social, en nommant certaines filles.

Toujours dans la même classe, un jeune homme subit des moqueries régulières dans l’établissement et sur les réseaux en raison de son orientation sexuelle présumée.

1 – Etudes de cas (1 h 30)

Pour chaque étude de cas, analyse des points de vue :

- pédagogique (comment réagir sur le moment ?)
- humain (soutenir, informer, accompagner, répondre...)
- administratif (que faire pour donner suite ?)
- juridique (sur quels textes s'appuyer ? Quelles suites donner ?)

Sur le moment

- Ne pas sur-réagir, ne jamais ignorer ;

- Ne pas répondre uniquement à l'élève, s'adresser à la classe (pour ne pas entrer dans un dialogue fermé) ;

- Déconstruire les arguments avancés;

- Reformuler, reprendre, rappeler; recommencer

- Rappeler ce que dit la science, la loi..;

-Une fois la réponse donnée, reprendre la main et poursuivre le cours

Les suites à donner en établissement

- Rédiger un rapport pour établir, contextualiser et définir

- Utiliser les vade-mecum;

- Réunir l'équipe pédagogique, ou disciplinaire, les CPE, documentalistes ;

- Rencontrer les élèves, les parents,

- Prévoir les éventuelles sanctions;

- Prévoir les éventuelles suites judiciaires;

- Prévoir le retour de l'élève ;

- Prévoir la communication avec l'extérieur si nécessaire

Mobiliser des partenaires extérieurs

- L'Equipe académique valeurs de la République

- L'équipe nationale valeurs de la République via les formulaires de saisine


2 - Bilan : répondre aux atteintes aux valeurs et principes de la République et la laïcité

Le "magnifique don" de la laïcité

Conclusion : votre mot de la fin




Bilan à remplir

Merci de votre attention