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Celia Staili
Created on April 4, 2022
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le manque de personnel dans les hopitaux dû a la covid
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Pénuries de personnel : les hôpitaux ne parviennent pas à se relever après dix-huit mois de Covid
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Hôpital : des unités ferment "faute de soignants, faute de pouvoir recruter" "Nous venons de donner un coup de sonde dans seize CHU et effectivement, si on extrapole les données, on constate une hausse de près d'un tiers des postes vacants chez les paramédicaux par rapport à l'automne 2019", détaille le ministre, ajoutant qu'"un certain nombre d'unités dans des hôpitaux sont obligées de fermer temporairement, ou de réduire la voilure, faute de soignants, faute surtout de pouvoir en recruter".
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a évoqué mercredi "une hausse de près d'un tiers des postes vacants chez les paramédicaux par rapport à l'automne 2019". Par ailleurs, entre 2018 et 2021, un peu plus d'un millier d'étudiants infirmiers en formation ont "démissionné avant la fin de leurs études". "La situation est compliquée", a reconnu le ministre.
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Démission de 1300 étudiants infirmiers : «Nous essayons de comprendre», affirme Olivier Véran
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Démission de 1300 étudiants infirm
introduction
Démission de 1300 étudiants infirmiers : «Nous essayons de comprendre», affirme Olivier Véran En visite à l’hôpital de Blois, le ministre des Solidarités et de la Santé est revenu sur les démissions qui frappent la profession infirmière. « Ce n’est pas une exception française », affirme-t-il, tout en assurant que le gouvernement travaille à en comprendre les raisons. 1300 démissions d'étudiants ont été enregistrées dans la profession infirmière, selon Olivier Véran, qui assure toutefois que « ce n’est pas une exception française » (illustration). AFP
« Des soignants qui sont arrivés au bout » « Dans la profession infirmière, il y a 1300 démissions (d’étudiants) enregistrées (...) », entre 2018 et 2021 a indiqué le ministre. « Nous essayons d’en comprendre les raisons », a-t-il affirmé évoquant « spontanément » plusieurs pistes de réflexion : « Vous avez des étudiants infirmiers qui, pour leur premier stage à l’hôpital, sont arrivés en pleine vague épidémique de Covid-19 et qui ont vu un hôpital qui ne correspond pas à l’hôpital du quotidien. »
20 % des lits actuellement fermés Selon une enquête menée par le président du Conseil scientifique et du Comité consultatif national d’éthique, Jean-François Delfraissy, près d’un lit disponible sur 5 (20 %) est actuellement fermé dans les hôpitaux publics de France. Une situation provoquée, entre autres, par la pénurie d’infirmières, d’aide soignantes et de médecins épuisés par une crise sanitaire sans fin.
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Pénuries de personnel : les hôpitaux ne parviennent pas à se relever après dix-huit mois de Covid
pénuries de personnel:les hopitaux ne parviennent pas à se relever après dix-huits mois de Covid
Le chirurgien Laurent Lantieri pointe les risques de déprogrammer des opérations pour de nombreux malades non-Covid. Il dénonce le manque de personnel dans les hôpitaux
Les malades du Covid-19 sont encore nombreux à occuper les lits et les services de réanimation. Face à cet afflux, certains hôpitaux sont contraints de déprogrammer les opérations jugées « non vitales » ou « non urgentes » des autres patients. Selon le chirurgien Laurent Lantieri, interrogé par Le Parisien, cette crise sanitaire ne fait qu’exacerber les tensions déjà présentes dans les hôpitaux français depuis des années.
« Problème de santé publique » Encore aujourd’hui, il affirme être contraint de trier ses patients, en fonction de la gravité de la maladie ou de l’âge des patients. Dans son service, il y a des pathologies qu’il ne traite même plus, faute de temps. « Notre activité a baissé de 30 à 50 %, c’est énorme. Ici comme ailleurs, on ne rattrapera jamais un tel retard. » Pour le chirurgien, nous sommes « face à un vrai problème de santé publique ». Il estime que le Covid-19 n’est la seule raison de toutes ces déprogrammations ou annulations. « Si on n’opère pas, c’est surtout parce qu’il manque du personnel », affirme-t-il en pointant les salaires trop bas des soignants et le manque de considération. « Le virus ne fait qu’exacerber une situation qui s’est installée dans nos hôpitaux depuis 25 ans.
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Les personnels des hôpitaux qui ne sont pas vaccinés contre le Covid n’ont plus le droit de travailler depuis l’automne. Alors que les soignants manquent partout, ces suspensions sont de plus en plus contestées.
Alors que le Parlement vient d’adopter la loi sur le passe vaccinal, dans les hôpitaux, les directions s’affairent à collecter les attestations de troisième dose. Soumis à l’obligation vaccinale contre le Covid depuis septembre, les personnels hospitaliers devront avoir complété leur schéma vaccinal d’ici fin janvier. Sinon, ils risquent, encore une fois, la suspension. « On a très peur de perdre encore des collègues qui ne voudraient pas se faire vacciner une troisième fois, signale Emmanuelle Dubourg-Davy, infirmière en chirurgie et secrétaire générale adjointe FO au CHU d’Angers. Une nouvelle vague de suspensions, cela va finir de mettre l’hôpital à genoux. »A
L’été dernier, en plus du passe sanitaire, la loi du 5 août « relative à la gestion de la crise sanitaire » a aussi mis en place une obligation vaccinale pour les personnels des hôpitaux, qu’ils soient médecins, infirmiers, aides-soignantes, ou à l’administration. Sans vaccination réalisée au 15 septembre, ces agents hospitaliers se sont vu interdire de travailler.
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https://www.leparisien.fr/societe/sante/demission-de-1300-infirmiers-nous-essayons-de-comprendre-affirme-olivier-veran-28-10-2021-BXSD4JXVVVE6DLGT57Y7UZHYJQ.php
https://www.europe1.fr/sante/manque-de-personnel-a-lhopital-olivier-veran-devoile-des-chiffres-alarmants-4073852
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3183574/fr/souffrance-des-professionnels-du-monde-de-la-sante-prevenir-reperer-orienter
https://www.sudouest.fr/sante/operations-deprogrammees-on-expose-des-malades-non-covid-a-des-pertes-de-chances-alerte-un-chirurgien-7869692.php
https://unric.org/fr/la-pandemie-de-covid-19-accentue-la-penurie-en-personnel-de-sante/
https://basta.media/Soignants-non-vaccines-suspendus-manque-de-personnel-suppression-de-lits-hopital-public