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Poeme

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Par Aymen.H

Sommaire

1. Présentation de L'oeuvre

2. Présentation de l'auteur

3. Le contexte historique

4. Analyse

5. Pourquoi j'ai choisi ce poème ?

  • Alexandrin (12 syllabes)
  • La légende des siècles
  • 1859

Victor Hugo

Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d’une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.
C’était un Espagnol de l’armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié.
Et qui disait: ” A boire! à boire par pitié ! ”
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit: “Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. ”
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: “Caramba! ”
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
“Donne-lui tout de même à boire”, dit mon père.

Présentation de L'oeuvre

+



Victor Hugo

(1802-1885)

  • l'un des plus importants écrivains de langue française
  • poèmes
  • théâtre
  • romans
  • Les Misérables
  • engagé dans la vie politique
  • opposant au régime de Napoléon III

Le contexte historique

  • guerres napoléoniennes
  • Espagne
  • 1808 - 1814

Joseph Léopold Sigisbert Hugo
(Père de Victor)

Le général Léopold Hugo (1773-1828), père de Victor, a combattu en Espagne pendant les guerres napoléoniennes.

  • rimes suivies
  • évocation de la guerre
  • titre
  • champ lexical de la guerre
  • « mon père »
  • début et à la fin
  • met en valeur le personnage du père
  • deux autres personnages
  • hussard français
  • soldat espagnol
  • accumulation

Analyse

Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d’une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.
C’était un Espagnol de l’armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié.
Et qui disait: ” A boire! à boire par pitié ! ”
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit: “Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. ”
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: “Caramba! ”
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
“Donne-lui tout de même à boire”, dit mon père.

Un Hussard de l'armée napoléonienne

  • Tres de Mayo
  • Goya
  • 1814

Pourquoi j'ai choisi ce poème?

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