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la dépression chez l'adolescent


La dépression est la maladie psychiatrique la plus fréquente et touche tous les âges. Dans 15 à 30% des cas, les stratégies thérapeutiques standards proposées restent inefficaces avec des conséquences certaines sur la qualité de vie des malades, ainsi que sur la vie sociale, familiale et professionnelle.



Dépression à l’adolescence

Rédigé par des auteurs spécialisés Ooreka

Sommaire

  • Dépression ou crise d'adolescence ?
  • Adolescence et construction de la personnalité
  • Dépression à l'adolescence : passe souvent inaperçue
  • Que faire face à la dépression d'un adolescent ?

La maladie de la dépression touche la population sans distinction d'âge ou de sexe :

Dépression ou crise d'adolescence ?

La crise d'adolescence se caractérise par des tensions entre :

  • d'un côté : l'affirmation de son identité ;
  • de l'autre : les contraintes sociales.

Cette période plus ou moins explosive est un moment de « dépression » ou de mélancolie naturelle, qui peut relever davantage du rite de passage que d'une véritable dépression clinique.

Adolescence et construction de la personnalité

De la même manière que le corps, la personnalité se façonne petit à petit durant l'enfance et l'adolescence, sous l'influence de l'environnement et de l'éducation.

Les liens entre personnalité et dépression sont complexes :

  • la dépression peut modifier le comportement (l'irritabilité est fréquente),
  • mais certains troubles de la personnalité, comme une faible estime de soi ou une personnalité anxieuse, peuvent prédisposer à la dépression.

Dépression à l'adolescence : passe souvent inaperçue

Douleurs physiques, difficultés scolaires ou refus scolaires, conduites à risque, énurésie, etc. sont des paravents derrière lesquels la dépression de l'adolescent peut évoluer et s'épanouir.

Symptômes de dépression ado : idem que chez l'adulte

Les signes de la dépression du grand enfant et du préadolescent se rapprochent de ce que l'on observe chez l'adulte :

  • une fatigue anormale ;
  • un repli sur soi avec un sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive (chez 80 % des adolescents présentant des troubles dépressifs majeurs) ;
  • une perte des envies (de ce qui faisait plaisir auparavant) chez 5 % d'entre eux ;
  • des troubles du sommeil (insomnie dans 86,5 % des cas) et de l'alimentation (changement d’appétit et prise ou perte de poids) ;
  • de l'irritabilité, de la tristesse, y compris des idées de suicide avec, au pire, des passages à l'acte.

Une différence : l'adolescent ne sait pas alerter son entourage

Ces symptômes, contrairement aux adultes, ne passent pas forcément pour des signes de dépression chez le grand enfant ou l'adolescent, car celui-ci ne dispose pas :

  • du même niveau de maturité affective,
  • ou de moyens d'expression pour alerter ses proches.

Chez l'adolescent en particulier, la plainte dépressive est rare et souvent remplacée ou masquée par de l'hostilité.

Que faire face à la dépression d'un adolescent ?

Le risque majeur d'un adolescent dépressif est le passage à l'acte. Il est impératif d'évoquer l'envie d'en finir avec un adolescent dépressif, pour briser son sentiment de solitude et d'incompréhension. La prise en charge par un thérapeute, la possibilité de vacances ou d'un séjour en dehors de l'environnement habituel, peut être aussi une aide pour un adolescent dépressif.

Les antidépresseurs sont inefficaces chez les adolescents (la fluoxétine reste le plus efficace de tous). Ainsi, comme le recommande la HAS (Haute Autorité de santé), la prise en charge de la dépression de l’enfant et de l’adolescent doit être essentiellement psychothérapeutique. Si les symptômes persistent après un à deux mois de psychothérapie, le traitement par antidépresseurs peut être envisagé, mais toujours en association avec une psychothérapie.

Selon une étude brésilienne ayant porté sur des adolescents, les traitements doivent être adaptés aux types de symptômes rencontrés. Les chercheurs ont en effet pu établir des profils symptomatiques et ainsi déterminer lesquels seraient les plus efficaces :

  • la fluoxétine associée à une thérapie cognitive et comportementale s'est révélée efficace en cas d'humeur dépressive, de difficultés à s’amuser, d'une irritabilité, d'un retrait social, de troubles du sommeil, de difficultés scolaires, d'une fatigue importante et d'une faible estime de soi ;
  • la thérapie cognitivo-comportemenale seule est plus efficace en cas de perte d’appétit, de plaintes physiques, de pleurs fréquents, de culpabilité excessive et d'idées morbides ou suicidaires.




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