NOUVELLES MYTHOLOGIES (rafraichies))
DESHAYES
Created on April 3, 2022
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Transcript
Nouvelles mythologies
DNMADE 1 (MORTEAU) présentent
Nouvelles mythologies du monde contemporain
1
TOME
AVRIL 2022 - @LEF
(Rafraîchies)
En 1957 Roland Barthes (philosophe, critique et sémiologue) écrivait un recueil singulier qui réunissait une cinquantaine de textes sur ce qu’il considérait comme les “mythologies de son époque” : autant dire les croyances (plus ou moins) durables d’une société qui se rassemble autour et qui en débat.
Préface
S. Deshayes - Culture et Humanités - DNMADE Horlogerie / Joaillerie
Les sushis
Eve B.
La star-ac
Le 4X4
Mia B.
Le speed-dating
Lisa B.
La fièvre de l'authentique
Noélie C.
Le corps nu d'E. Béart
Diane C.
L'Euro
Tiphaine D.
Les nouveaux amoureux
Solveig D.
Anna E.
L'I-pod
Lucie G.
La racaille et le Karcher
Marc G.
Le botox
Sarah B.
Table des matières
Nouvelles Mythologies (Reloaded)
Léna B.
Le GPS
Fumer tue !
Le 11 septembre (2001)
Antonin G.
Lily-Rose H.
Charline J.
Les délocalisations
Les 35H
Le coaching
Le patch
Le SMS
Le téléphone portable
Le commerce équitable
Julien K.
Solène L.
Maëlenn N.
Léa N.
Mathilde P.
Lisa R.
Arthur W..
Les OGM
Esther L
Title 1
Un texte de Sarah B.
Symbolisées par une seringue, les injections de Botox, selon l'American Society of Plastic Surgeons ont augmenté de 28% chez les 20 à 29 ans depuis 2010. Ces données prouvent que le Botox fait toujours partie de notre croyance, voire que cette dernière s'est renforcée au fil des années. Pour quelle raison l'injection d'une toxine se retrouve aussi profondément ancrée dans notre peau que dans nos tendances ? Que le Botox soit à la mode est un paradoxe car ses injections sont à la fois très prisées et mal vues. Mais le Botox est surtout une solution à un mal-être éprouvé tout particulièrement par les jeunes sur leur physique.
Tout le monde à des difficultés à accepter et aimer son physique, il est nécessaire de le rappeler. Mais les jeunes sont plus susceptibles d'avoir ces névroses-là à cause des changements hormonaux qu'ils subissent en plus grandes doses. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'aujourd'hui les gens jugent moins les jeunes botoxés, contrairement à l'époque où ils paraissaient superficiels. Maintenant, ces personnes sont perçues comme voulant simplement prendre soin de leur figure et peau au même titre que mettre de la crème et du parfum, pour renvoyer une image soignée et propre sur-soi.
L'idée d'avoir des rides et un corps vieillissant, ce n'est facile pour personne. Cette préoccupation est liée à une aspiration d'être désiré, aimé et la peur d'une vie mortelle.
Aussi, l'explosion de l'utilisation des réseaux sociaux n'a fait que populariser et normaliser le recours au Botox. Ces médias sont des symboles du culte de la jeunesse et des traitements esthétiques, devenus très appréciés en ne divulguant que ses « bons cotés ». Être exposé à ces plates-formes augmente les chances d'insatisfaction de son propre corps et ce, même si les gens savent très bien que les images sont retouchées et que des filtres sont ajoutés. Mais cela n'empêche pas ces personnes de vouloir paraître plus « parfaites » et cette ambition, cette obsession, lie les jeunes entre eux.
Cependant même après des injections de Botox, l'insatisfaction va revenir, mais sous une autre forme. Une autre ride, par exemple. Évidemment, on peut modifier son corps indéfiniment, mais pendant ce temps, on n'apprend pas à l'apprécier, à vivre avec et à le valoriser.
Le Botox
Title 1
Un texte de Eve B.
Les sushis que l’on connaît aujourd'hui apparaissent au milieu du 18ème siècle à Edo, l’actuelle Tokyo. Ce sont des petits canapés de riz vinaigré, garnis de légumes finement coupés et de poisson fumé. Pensés initialement comme une sorte de fast-food, les sushis devaient pouvoir se préparer rapidement à la main et nourrir facilement un homme. Dans les années 2000, les sushis se sont imposés dans notre société occidentale et sont même devenus un véritable icône d'un mode de vie sain. On parle ici d’un phénomène de mode. Pourtant leur composition est discutable ! De l’avocat, très avare en eau, du saumon et du thon rouge : des poissons à croissance lente et donc riche en métaux lourds… On finit même par parler d’occidentalisation de la cuisine japonaise ! Et oui… Sur tous les restaurants japonais présents en France, très peu ne sont pas des restaurants à sushis. Pourtant le sushi n’est même pas dans le top 10 des spécialités au Japon ! Les Français n’aiment pas seulement les fast-foods nippons. En 2010, les éditeurs français ont acheté les droits de 329 titres japonais, ce qui fait d’eux les livres étrangers les plus nombreux sur le marché après ceux traduits de l’anglais. On peut aussi prendre l’exemple des mangas. L’influence japonaise touche même les plus jeunes. Mais tout ceci n’est pas un hasard.
Il y a deux décennies, le japon était le leader mondial du « hard power » (chaîne hifi, walk man…) et du « soft power » (manga, dessin animé). Or aujourd’hui la Chine dépasse de loin le Japon en construction électronique et le géant Français Ubisoft ou encore les américains avec Electronic Arts mettent à genoux le Japon. En plein déclin, le japon revient donc petit à petit comme par exemple avec les jeux olympiques de Tokyo. C’est l’esprit « cool Japan » un esprit de reconquête. Le japon se met donc en avant avec sa robotique très avancée ou ses mangas en jouant sur la culture japonaise dépaysante pour les occidentaux. On peut donc avancer l’hypothèse suivante : les fast Food s'imposent très facilement en France, la preuve par les hamburgers ou même les Kebab qui fonctionnent très bien. Les sushis c’est du fast-food aussi mais japonais. De plus un fast-food qui surfe sur la vague du soi-disant healthy et avec son prix onéreux il s’adresse à une tout autre classe sociale qui n’est pas forcément la même qui consomme des mangas…
Les sushis
Title 1
Un texte de Léna B.
La Star Academy fait partie des premières émissions de téléréalité, avec Loft Story, apparues dans les années 2000. Contrairement à cette dernière, la Star Academy aurait davantage de sens : des jeunes gens sont invités à être enfermés dans le château de Dammarie-les-Lys pour un concours de chant. Le quotidien totalement banal des élèves est retranscrit sur TF1. La production a finalement réussi à donner l’illusion qu’il y a du sens alors que l’émission filme simplement le quotidien de ces jeunes. La réalité est ridiculisée car elle est basée sur les apparences au détriment de ce qu’il peut y avoir au-delà. TF1 a réalisé des bénéfices monstres seulement avec cette émission. Après cela, un bon nombre d'émissions de téléréalité ont suivi.
Aujourd’hui ce concept est toujours d’actualité, les émissions de téléréalité ont pour but de trouver l’Amour ou de devenir acteur, chanteur ou encore mannequin. L'émission ne met absolument pas ces sujets et métiers-là en valeur au contraire elle les ridiculise. L’émission nous fait croire que nous suivons les participants de la manière la plus simple mais la réalité que prétend l’émission n’est que fiction et nous pourrions nous questionner sur le jugement moral de cette « réalité ».
L'identification est la raison première pour laquelle les gens regardent de la téléréalité, même si les candidats sont très souvent stéréotypés, nous suivons le quotidien de personnes qui ont le même caractère et les mêmes réactions que nous dans des situations hors du commun.
« Le malheur des uns fait le bonheur des autres », le téléspectateur est sadique, il aime voir des drames, des cris, des pleurs.... Le sadisme nous donne confiance en nous. Les émissions ont la possibilité de donner du pouvoir au public en les laissant choisir un candidat à éliminer par exemple, cela nous débarrasse de notre frustration accumulée.
Aujourd’hui les émissions ne font plus voter le public mais se servent de la réputation des candidats pour attirer le public. Ce système est bien plus violent car la frustration et la colère sont déversées sur les réseaux sociaux, et nous connaissons bien les dégâts que peut engendrer le cyberharcèlement.
La Star-academy
Title 1
Un texte de Mia B.
La voiture est un outil de travail inventé par l’homme entre 1886 et 1889. Ses caractéristiques ont changé et changeront jusqu’à l’extinction de l’espèce.
Entre les années 1920 et 2000, les besoins de déplacement ont quelque peu changé. Le 4x4 par définition était un véhicule tout terrain, capable de franchir des obstacles et de rouler sur des routes de tous types. Il devait être résistant, avec des protections de carrosserie, maniable, agile et apte à rouler de tout temps. Le franchisseur avait une consommation excessive de carburant. La Jeep Willys, en moyenne, consommait 25 litres aux 100 kilomètres. Elle a permis aux militaires de se déplacer sur des routes semées d'embûches. Voiture favorite des paysans car robuste elle tractait les bottes de foins sur les routes pédestres. Le 4X4 n’était pas fait pour emmener son propriétaire en vacances. Est-il raisonnable de demander à une Fiat Panda 4X4 de franchir un mur en pierre ?
À partir des années 2000, les citadines, les berlines, les SUV deviennent également 4X4. Depuis, le 4X4 a totalement changé de définition, car nous avons de moins en moins besoin de franchir des obstacles, ni de parcourir des routes embourbées. Par exemple, avant l’horloger moyen en hiver était paysan en été il avait besoin d’aller à sa ferme en 4X4 pour rouler sur chemins pédestres. Maintenant l’horloger moyen en hiver travaille en Suisse, il roule confortablement dans son gros véhicule 4X4 sur l’autoroute en direction de la douane. Aujourd’hui la voiture est confortable, complètement apte à faire de l’autoroute, blindée d’options toutes plus farfelues les unes que les autres (et intérieur cuir). Le Mythique Defender, franchisseur de haut niveau, devient champion du confort. Il s'agit bien d'une croyance, de nos jours le "4×4 "de monsieur tout le monde est incapable de franchir des obstacles.
Ce genre de voiture a changé de clientèle et ce client a changé de besoin, car de nos jours, il y a les problèmes environnementaux qui entrent en compte avec la consommation de carburant, les taxes carbones, l’évolution des métiers, l’essor de l'industrialisation, qui ont apporté ce changement. Au final ne s'agit-il pas de promouvoir sa réussite en faisant du 4X4 un signe extérieur de richesse et de son accomplissement ?
Le 4X4
Title 1
Un texte de Lisa B.
Le speed dating (littéralement « rencontres rapides »), ou le «rencontre minute», est une méthode de recherche d'un partenaire en vue d'une liaison sentimentale ou matrimoniale qui consiste en une série d'entretiens courts avec différents partenaires potentiels.
Désormais modernisé avec la création d’applications telles que Tinder, Happn, Meetic, Fruits…créées au début des années 2010 le speed Dating virtuel a, durant un temps, révolutionné les relations amoureuses. Cependant, certains utilisateurs se disent écœurés par le caractère addictif de ces applications qui font des gens de simples objets de consommation et s'en détournent peu à peu.
Comparé à un « marché » de l’amour où il faut savoir se vendre et procéder à un véritable abattage en répétant de nombreuses fois les mêmes choses à diverses personnes, le manque de feeling et d’alchimie se fait sentir assez rapidement.
En effet, communiquer par écrans interposés peut peser sur la conscience de chacun, développant une peur de la rencontre puis une grosse désillusion une fois ce moment venu d'autant que de mauvaises expériences angoissent de plus en plus les utilisateurs.
Grindr, l'application la plus populaire pour les hommes homosexuels, mais aussi Hornet ont une particularité : tout le monde peut écrire à tout le monde. Mais cela a ses avantages et ses inconvénients. Dès que l’on se connecte sur l'application, nous avons des messages de personnes à qui nous n'avons rien demandé, qui nous envoient des photos dénudées ou des propositions dont nous n'avons pas forcément envie.
Nous passons alors notre temps à supprimer et à bloquer les messages indésirables, ce qui enlève tout le plaisir d’usage de ces applications censées répondre à nos désirs dans le respect le plus strict des uns et des autres.
L’accentuation des échanges agressifs avec les hommes, de plus dans un contexte anxiogène qu’a prodigué la situation sanitaire, transcrit un véritable besoin de défoulement.
Au-delà du Covid, un grand déséquilibre entre les hommes et les femmes présents sur ces applications se fait remarquer, les hommes étant plus présents. Dès qu'un détail vient titiller la prétendante, elle se désintéresse. Cela traduit une élévation du niveau d’exigence de la part de femmes sans doute sensibles au mythe de l’amour avec un grand A, du coup de foudre au coin de la rue avec l’homme parfait. Évidemment cette situation existe dans les deux sens, Certains hommes aussi se sentent sans doute aussi concernés.
Le speed-dating
Title 1
Un texte de Noélie C.
Nous sommes les acteurs d’une société qui ne cesse d'évoluer par diverses découvertes et avancées. L’homme de notre temps n’est pour autant que paradoxe dans ses actions, par le fait qu’il soit un de ces surconsommateurs de produits inutiles à notre société, et en même temps attaché à ses racines. C’est ce que l’on pourrait nommer comme étant l’authenticité.
La nature, le bio, le vrai, l’artisanat, les souvenirs, la famille. L’envie d’une vie simple dans un monde d'excès.
Une authenticité perdue que l’homme cherche à tout prix à retrouver, avec laquelle il veut renouer dans un monde en mouvance perpétuelle, dans une époque prônant une forte évolution industrielle où les problèmes liés à l’humanité et son environnement, tels que le climat, la politique, se veulent dirigés vers une finalité négative.
La fièvre comme envie, désir mais surtout une fièvre vue comme un besoin. Un besoin paradoxal entre superficialité dans une quête constante d’une esthétique parfaite, du corps parfait. Pour autant un corps et une hygiène de vie qui se veulent rythmés par une image dite authentique que l’on expose. Une image qui passe par le prisme des moyens soit disant naturels : coach de vie, chamans, l’idée du body positive.. . (Le cheveu blanc revient à la mode) Toujours dans une quête d’apparences.
Après avoir digéré de nouvelles cultures, l'homme de nos jours ressent ce désir de revenir à ses origines, ses traditions, ses cultures locales. Prenons l’exemple de la gastronomie, nous revenons à une consommation de l’éleveur au consommateur, nous allons voir le boucher du coin, le boulanger, le primeur. Un retour aux sources qui même en étant authentique se transforme en une mode. Revenir à des produits dits “locaux” . Un retour en arrière pour échapper à une terre déformée par une évolution industrielle puissante. Un retour aux choses simples, vraies, que l’homme a modifiées. L’homme est en perpétuelle quête du vrai, du réel, d’une vie sobre et saine mais ne cesse paradoxalement de désirer ce qu'il n'a pas et qui est bien souvent superficiel.
La fièvre de l'authenticité
Title 1
Un texte de Diane C.
Emmanuelle Béart, actrice française née le 4 août 1963 est révélée aux yeux du public dans le film « Manon des sources » de Claude Berri primé aux Césars. En 1990 elle s’impose en figure de femme sensuelle et fatale comme lorsqu’elle se dénude dans le film « la belle noiseuse » aux côtés de Michel Piccoli. Le corps a pu dans le passé être seulement l’incarnation d’un fantasme. A travers du corps d'Emmanuelle Béart c’est celui de toute une génération de femmes voulant prouver qu’il n'y a pas que des rôles de potiches écervelées réservés aux blondes. Emmanuelle succombe à la chirurgie esthétique mais n’ayant pas eu une expérience satisfaisante elle déconseille vivement cette pratique plus lourde de sens qu’on ne le pense.
Aujourd’hui, hors de question pour elle de le cacher mais plutôt de l’assumer, qu’il est 20 ou 40 ans il est beau, brut, engagé dans un monde cinématographique où l’apogée d’une actrice ne dure qu’un temps. La carrière d’une jeune actrice prendra fin autour de ces 32 ans tandis qu’un acteur lui n’a pas à se soucier de son âge ou de sa beauté. Dans notre société d’images, l’apparence d’une femme fait encore sa valeur, on peut donc se féliciter d’avoir des actrices comme Emmanuelle Beart qui montrent que le talent prime sur le reste et que les temps changent pour les femmes quinquagénaires sous représentées dans le monde cruel du cinéma. Cette sous représentation est le reflet de ce qu’il se passe aujourd’hui. L’égalité entre les hommes et les femmes n’a jamais été aussi centrale. Bien des domaines restent hermétiques à ce sujet comme le cinéma. En plus d’être sous-représentées, les femmes se voient proposer des rôles de qualité que lorsqu’elles sont au firmament de leur carrière professionnelle, belles et jeunes. Serait-ce alors le signe qu’une femme ne peut compter que sur sa beauté pour espérer réussir professionnellement ?
Le corps nu d'Emmanuelle B.
Title 1
Un texte de Tiphaine D.
L’ambition de construire une Union économique et monétaire était un thème récurrent dans les débats sur l'Union européenne de la fin des années 60. Reposant sur la coordination des politiques économiques et budgétaires, la conduite d'une politique monétaire commune et l'emploi d'une monnaie unique, l'euro.
Le 1er janvier 2002, l’euro est la monnaie unique qui a remplacé en 1999 les monnaies nationales de plusieurs États membres de l’Union Européenne. Cette monnaie a été une révolution, l’euro n’est pas seulement une monnaie, mais aussi comme toutes les monnaies du monde, une philosophie. De plus, nous pouvons dire que c’est une philosophie à ambition commune, dont on ne pouvait prévoir les incertaines conséquences. Depuis sa mise en place il y a vingt ans, l’euro à une réputation sulfureuse. La monnaie unique aurait contribué à l’augmentation des prix, au détriment des consommateurs.
Afin de pousser le mythe et l’évolution technologique et informatique plus loin, l’objectif actuel serait de passer à un euro numérique, la banque centrale européenne réfléchit à doter la zone euro de sa propre monnaie numérique (au même titre que le Bitcoin et autres cryptomonnaies), mais à l’inverse d’une cryptomonnaie à proprement parler, elle aurait l’avantage d’avoir un prix stable, de garantir le remboursement par une institution publique, d’assurer le respect de la vie privée, sans utiliser les données de transactions à des fins commerciales.
L'Euro
Title 1
Un texte de Solveig D.
Les lettres ont perdu leur caractère épistolaire et il n’est plus possible de trouver une cabine téléphonique fonctionnelle de nos jours. Des conséquences convenues quand on fait face à un appareil permettant d’échanger instantanément sans contrainte de lieu.
C’est ainsi que par sa commodité indéniable, le téléphone portable éclipsa tous les autres moyens de communication et devint tout naturellement indispensable. En plus d’être nécessaire dans la majorité des procédures administratives : ne pas en posséder peut clairement s’assimiler à une mort sociale. A juste titre, le téléphone portable devenu smartphone est l’outil médiateur des réseaux sociaux où tous peuvent se retrouver fictivement. L’apparition et l’ampleur des réseaux sociaux semblent d’ailleurs corréler celles des téléphones. On pourrait ainsi supposer que l’amoindrissement des interactions sociales directes ait poussé les individus à se sentir comme isolés. Paradoxalement, on cherche à combler cette solitude à l’aide de l’outil qui en est justement l’origine. Ainsi, cherchant à pallier ce manque, on s’enferme davantage encore dans ce petit écran où la dépendance fait très vite place à l’addiction.
Le téléphone portable
Title 1
Un texte de Anna E.
C’est au début des années 2000 que voit le jour cette petite entreprise fondée par deux amis, qui va devenir à une vitesse considérable un des mastodontes du net : Google, le leader des moteurs de recherches internet et une des multinationales les plus puissantes au monde (les GAFAM). Alimentée régulièrement par tous, du plus expert au plus amateur, Google est devenue la plus grande source de savoir mondial. Il suffit de taper les quelques mots que l’on recherche et l’algorithme se charge du reste. Pour être vu, rendre son contenu accessible partout dans le monde grâce à cette plateforme, beaucoup n'hésitent pas à mettre la main à la poche. Ainsi c'est souvent le plus offrant qui bénéficie de la meilleure visibilité. Quant aux puissances totalitaires qui veulent limiter l'accès de leurs "citoyens" à certaines vérités dérangeantes accessibles pour eux sur Google, elles se retrouvent par conséquent à créer des répliques alternatives de ce moteur de recherche, sous peine de ne plus pouvoir manipuler l'information à leur guise.
Google
Title 1
Un texte de Lucie G.
L'IPod, lointain souvenir d'une révolution musicale qui a radicalement changé notre façon de consommer la musique. Il fût depuis remplacé : Spotify, Deezer, Soundcloud, des fast-foods musicaux sont nés. On consomme la musique illimitée et à volonté, elle fait de nous ce que nous sommes, à la manière des compils de chansons romantiques sur CD, les couples créent des playlists collaboratives, on partage dans nos storys, on compose des listes de lecture pour chaque humeur ou situation et on publie notre top artiste de l’année. Les plateformes musicales sont de vrais réseaux sociaux. L’industrie musicale tout entière repose sur le digital et le streaming, si bien que les CD deviennent des objets de collec’. Fini les téléchargements la veille pour le lendemain ! En un clic on a accès à un catalogue musical infini, aux classements, aux nombres d’écoutes.
L'I-pod
Title 1
Un texte de Marc G.
C’était il y a un peu plus de 17 ans que Nicolas Sarkozy a utilisé pour la première fois le mot Karcher pour désigner des moyens mis en place contre la « racaille ». Et alors, est-ce que ça a servi à quelque chose ? Est-ce que c’est encore d’actualité ? Alors pour commencer, il suffit de s’arrêter au fait qu’un Karcher est un outil de nettoyage intensif qui sert à nettoyer les saletés tenaces, ce point-là provoque déjà une divergence assez importante des avis, et ce, encore aujourd’hui. D’une part, on voit des citoyens français, confrontés au quotidien à cette "racaille", et qui ne la supporte plus, qui la subit et en a assez de ces zones de non-droits qui ne cessent de s'amplifier dans certains quartiers. D’autre part, il y a les gens qui se sentent pointés du doigt de près ou de loin, littéralement stigmatisés quand les termes « on va se débarrasser de cette racaille » ont été dits par Nicolas Sarkozy. Ils se sentent incompris, marginalisés.
La racaille et le Karcher
Title 1
Abandonnant toujours plus sa vie privée, le rapport de l’homme avec le GPS à bien changé depuis son invention en 1995.
L’intérêt du guidage a perduré mais il est maintenant utilisé pour les trajets quotidiens. Des applications comme Waze ou Coyote proposent un service agrémenté d’autres intérêts pour l’utilisateur. Il est maintenant alerté par les usagers précédents en cas de ralentissement, de danger ou de contrôle sur la route. Pour éviter des contraventions, l’utilisateur communique en permanence les trajets qu’il effectue à ces entreprises. Et ces informations sont belles et bien enregistrées puisque Google par exemple transmet régulièrement le récapitulatif des trajets que l’application a guidés. Une Tesla est capable d’emmener automatiquement son propriétaire sur son lieu de travail dès lors qu’il est installé. La voiture sachant où il a pour habitude de se rendre à cette heure-ci, un jour de la semaine, elle l’y conduit directement.
Le GPS est aujourd’hui une fonction que l’homme active ou, pour certains, laisse activée sur son téléphone, un geste simple, une habitude. Certaines applications mobiles réclament parfois que cette fonction soit activée. Le partage de position est habituel pour des raisons de « praticité ». Et la position de la majorité des utilisateurs se retrouve donc affichée sur une carte à la vue de ses «ami-e-s ». Rien qu’en activant cette fonction, il donne la possibilité aux applications de créer de la data sur sa position. Et le nombre d'affaires où cette data est revendue ne manque pas. Sous prétexte de « n’avoir rien à cacher » l’homme communique une data mathématique ultra simple à traiter contenant ses habitudes, ses relations, ses intérêts, en somme sa vie privée.
Le GPS est aujourd’hui une véritable intrusion dans les libertés individuelles que nous acceptons sans trop sourciller...
Le GPS
Title 1
Les hommes fument depuis des siècles mais en réalité cette habitude s’est installée dans leur quotidien dès l’Antiquité. Le tabac, lui, n’a pas toujours été la première plante à laquelle on a assimilé le fait de fumer. De nombreuses herbes médicinales ont par ailleurs été les premières principales substances inhalées. Fumer n’a donc pas toujours été directement assimilé à quelque chose de mauvais pour la santé. Cette croyance d’une action destructrice pour l’organisme est contemporaine, elle est d’ailleurs apparue bien après que l’homme ait commencé à consommer du tabac. En 1950 des médecins américains prescrivent encore le tabac à leurs patients pour réduire leurs maux. La même année, les premières études sur le tabac prouvaient pourtant sa toxicité.
FUMER TUE !
Title 1
Naguère, les chaines télévisées saturées par cette tragédie affolant le peuple Américain, faisant la Une de tous les journaux. Cette nouvelle fut brutale pour nos citoyens Internationaux.
Le 11/09, une date frappante, fusionnant un sentiment de terreur et de colère dont l’incapacité de comprendre pour ce peuple New-Yorkais touché par cette tragédie. Nous sommes le 11 Septembre 2001 en cette belle journée ensoleillée les américains menaient leur vie normale, certains profitent de ce magnifique ciel bleuté autour d’une promenade, d’autres travaillent dans des bureaux comme ceux du « World Trade Center » situé dans le quartier Lower de Manhattan. Mais le bonheur de cette ville ne durera qu’un court instant jusqu’à 08h14 précisément, la vie du peuple bascule par une première attaque des terroristes islamistes dans le centre de Manhattan, à New-York, à Arlington puis à Shanksvill, état de Pennsylvanie.
En moins de deux heures les membres du réseau djihadiste vont provoquer la mort de plusieurs milliers de personnes, répartis sur les quatre attaques terroristes. Cet acte ayant provoqué de nombreux dégâts notamment la destruction des deux tours jumelles. Des corps immolés et carbonisés par les flammes, des poumons asphyxiés par les fumées nuisibles, des familles sont détruites et anéanties.
2977 est le nombre exact de victimes contre 19 terroristes de l’organisme Al-Qaïda qui ont détourné les 4 avions kamikazes.
Aujourd’hui nous restons dans l’incompréhension face à de telles intentions criminelles. Cet événement a énormément choqué et le 11/09 est devenue une date historique du nouveau millénaire, malheureusement suivie d'autres attaques sur le sol européen et français en particulier.
Le 11 septembre (2001)
Title 1
Ca vire au scandale. Tout ça pour plus facilement concurrencer Asics et Adidas. Par la suite, Adidas s’est elle aussi mis à totalement délocaliser ses ateliers dans les pays d’Asie les plus attractifs. Les entreprises délocalisées, c’est comme le dopage dans les sports de haut niveau, les sportifs non dopés se font éliminer par les sportifs dopés. Ceci devient une mode, un surnaturel possible qui a des conséquences qui finissent par être catastrophiques (Exemple : la pollution et son septième continent de déchets ou la mort pour le dopage). Pourquoi aller si loin ?! Pourquoi mettre des étiquettes à plus de trois chiffres alors que les produits ne coûtent pas grand-chose à fabriquer ? Sommes-nous pris pour des Idiots ? Vivement la relocalisation des usines dans notre pays pour une consommation moins abusive et plus respectueuse pour la planète. Tout serait à notre avantage, enfin pas forcément pour notre porte-monnaie mais l'éthique n'a-t-elle pas un prix ?
Les délocalisations
Title 1
Les 35h de travail c'est une réforme politique française qui s'est mise progressivement en place au début des années 2000 avant de devenir obligatoire, elle vient remplacer les 39h de travail hebdomadaire pratiquées avant. Les 35h de travail par semaine c'est une révolution sociale puisque l'employé est délesté de 4h de travail par semaine destinées dès lors à ses loisirs et son salaire horaire se voit augmenter, cela est permis par les évolutions technologiques permettant finalement de travailler plus efficacement et donc moins longtemps. Techniquement on doit fournir la même somme de travail, mais en moins de temps. Économiquement c'est une autre histoire, les 35h devaient réduire le chômage, car la baisse d'heure permettait la création de plus de postes... Aujourd'hui on continue de se battre contre le chômage et à l'époque son aspect obligatoire avait entraîné la défaillance de nombreuses entreprises alimentant les débats parmi les économistes sur l'efficacité de la réforme.
Les 35h, et plus généralement la baisse du temps de travail, nous n'y avons pas touché depuis les années 2000, pourtant nous n'avons pas cessé les évolutions techniques qui devraient en théorie nous permettre de baisser ce temps de travail hebdomadaire ? On nous parle même de travailler plus vieux, de partir à la retraite plus tard, on parle de temps de travail par semaine mais qu'en est-il du temps de travail pour une vie ?
Plutôt contradictoire, nous évoluons, nous trouvons des techniques plus efficaces pour travailler, inventons des exosquelettes, des programmes, des machines et autres logiciels pour faire les choses plus vite et plus efficacement, pour déléguer le travail à des machines, et pourtant on nous enjoint de travailler plus...
Et encore, 35h, aujourd'hui c'est une donnée floue, depuis que le bureau s'est invité dans nos foyers, qui ne connaît pas un collègue, un ami ou un parent encore en ligne à 22h, 23h ou minuit tentant de finir son dossier au plus vite ? On voulait réduire le nombre d'heures de travail pour aménager notre temps libre et voilà que ces deux fusionnent, s'entremêlent, se confondent. Si cela s'arrêtait au bureau et la maison, mais non le trajet lui aussi se fait grignoter par le travail (quand on peut encore dissocier le bureau et la maison), un oeil sur son téléphone pour regarder ses mails au volant de la voiture, des échanges de texto avec son collègue dans le métro, car lui est encore en train de travailler pour finir le fameux dossier au plus vite, le trajet ce moment de transition où l'on déconnecte du travail et reconnecte avec son temps libre, lui aussi, se voit pollué.
Nos évolutions ont surtout fini par inviter le travail partout et tout le temps. Peut-être est-il temps de revoir notre système et de le rendre plus Humain ?
Les 35H
Title 1
Un OGM, organisme génétiquement modifié, est un organisme vivant dont le patrimoine génétique a été modifié par l'intervention humaine. Cette pratique scientifique a pour objectif d’apporter de nouvelles propriétés dont le sujet n’était pas doté, bien souvent dans un but de productivité accrue.
Après des années d’essor, surtout dans le milieu agricole, l'Union européenne s'est saisi du dossier en 1990 pour contrôler ces pratiques. En 2002 les consciences commencent à s'éveiller.
Tout d’abord, améliorer la qualité nutritionnelle de certains aliments, comme par exemple le riz doré enrichi en vitamine A qui corrige des carences que des centaines de milliers d’enfants ont dans le monde. Ensuite, limiter l’usage des pesticides ; selon une étude de 2021, les cultures OGM ont permis d’économiser 775,4 millions de kilos de pesticides depuis leur commercialisation en 1996. La réponse au réchauffement climatique avec par exemple du blé tolérant au manque d’eau ou le développement du riz capable de pousser sur des sols pauvres en phosphore. Enfin, il y a une réduction du gaspillage alimentaire, avec la pomme transgénique Arctic qui ne brunit pas lorsqu’elle est tranchée par exemple, ou encore des tomates qui ramollissent beaucoup moins vite et occasionnent donc moins de pertes. Cependant, les OGM présentent certes des risques quant à l’apparition de résistance aux insecticides ou de dissémination dans l’environnement, mais leur interdiction en Europe peut sembler un coup dur pour le progrès !
On peut dire que cette croyance et ce débat a eu un tournant en 2002 lorsque les ministres de l’Agriculture des Quinze États membres sont arrivés à se mettre d’accord sur un seuil minimum à partir duquel la présence d'OGM dans les aliments doit faire l'objet d'un étiquetage spécifique, mais qu’aujourd’hui le débat doit être remis à jour puisqu’en 20 ans il y a eu énormément de changements et ne nous pouvons pas y faire face si nous restons fermés à de nouvelles solutions !
Les OGM
Title 1
Un coach sportif, un coach mental, un coach de développement personnel, un coach de vie, coach d'entreprise etc... Sont autant de personnes qui se proposent de vous accompagner dans votre démarche, vie, ou votre métier pour vous aider à vous améliorer.
La grande tendance est à l’épanouissement personnel et professionnel, on assiste à l’émergence d'un marché du bonheur. Avec les injonctions sociétales qui vont avec : productivité, résultats sportifs, résultats professionnels, performance, faire du chiffre.
De plus en plus de personnes ne se sentant pas capable d'arriver à leurs objectifs seules prennent un coach pour les accompagner. La pratique est assez répandue dans le sport, vous verrez rarement un sportif sans entraîneur.
Ces temps-ci il est de bon goût de partager les réseaux ses gouttes de sueurs et ses muscles à la salle par exemple. Le marché du coaching ne cesse de s'agrandir et ne s'adresse plus seulement aux particuliers mais aussi aux entreprises.
En entreprise on voit de plus en plus de politique de management d’équipe, de formation, tout ceci pour dire que l'on apprend aux gens à se comporter, gérer une équipe, un projet,… En bref on coache les salariés à devenir toujours meilleurs.
Cependant la pratique n'étant pas réglementée, attention aux abus et aux conséquences notamment sur les coaching dits de développement personnel. Des phénomènes de dérives sectaires sont aujourd’hui bien connus et mille fois décriés. La relation de confiance et la notion d’encouragement et d'implication donne de fait un statut d’autorité au coach à qui le coaché peut s'en remettre totalement et finir par en être aveuglé.
Le coaching
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Patch de nicotine, patch sacré dépassant la volonté, tu es devenu maintenant trop dérisoire. Par conséquent, tu as été dépassé. C’est le patch hormonal qui t’a remplacé. Lui a été testé et approuvé par la médecine quand toi tu te pavanais dans les publicités en quête de notoriété. L’image du patch en a pris un coup. La science l’a rendu bien trop sérieux pour s’en préoccuper. Il n’a plus son grade léger qui l’assimilait à une star de télé-réalité à tel point que sur chaque chaîne il se montrait.
Non ; aujourd’hui c’est la cigarette électronique qui est sensei, grand maître de la volonté suprême d’arrêter de ruiner sa santé. Évidemment,cette dernière ne contient que de la vapeur. Aucun danger, c’est comme respirer au-dessus d’une bouilloire remplie d’eau contaminée de produits artificiels et de conservateurs.
Mais, nous sommes forcés de constater que beaucoup ont arrêté la cigarette suite à l’utilisation des CE. Maintenant, ils sont sevrés, leurs poumons sont sains puisqu’ils ne fument plus que la CE; et pour son goût bien entendu. Après tout, quel mal y a-t-il puisqu’on ne garde que le geste, on est débarrassé de l’addiction.
Malheureusement, le sevrage n’est plus vraiment celui de la nicotine. C’est le combat féroce contre la décadence et la pression sociale. Tous inondent de leurs fumées toxiques leurs voitures à tel point qu’ils n’en perçoivent plus la route. Ils soulignent leur style dans les rues attendant le moment propice pour expirer et fendre ce nuage de toxicité par leur charisme vaporeux. On pourrait presque se servir de leurs poumons comme machine à fumer dans les soirées. Les odeurs de ces émanations sont si suaves qu’elles donneraient envie à un enfant de fumer. Barbe à papa, fraise-vanille ou encore malabar, tant de parfums de notre enfance qui offrent à cette invention machiavélique de l’Homme le masque trompeur de l’innocence.
Après tout, face à l’apparence, la santé n’a aucune chance.
Le patch
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Le SMS (Short Message Service) est tombé dans une telle banalité que chaque homme sur terre l'a inclus dans ses mœurs. Il est devenu un compagnon de vie, une habitude, une instantanéité entraînée par un automatisme. Des abréviations telles que Slt, tfk, mdr sont des mots à part entière que tout le monde a acquis et intégré dans son vocabulaire. Le principal est de gagner du temps et d’être efficace dans la transmission d’informations.
Le SMS est essentiel dans la communication en nous permettant de discuter en temps réel avec une personne à l’autre bout du monde.
Aujourd’hui il est Le moyen de s’exprimer, de partager ses pensées, ses sentiments. Les hommes et les femmes de nos jours se permettent d’écrire de longs messages qui dévoilent leurs sentiments, leur colère à défaut d’oser en parler face à face.
Le SMS a inventé nouveau langage que l’on peut interpréter en fonction de divers facteurs. Une ponctuation amenant des nuances à déceler, par la brièveté des mots, des lettres ajoutées qui expriment de la sympathie, de la joie… des smileys à chaque fin de phrase exprimant notre humeur, nos sentiments.
Pour autant, le SMS est moins tendance de nos jours car il s’est fait détrôner par de nouveaux moyens de communications incluant toujours le principe de message écrit (Messenger, WhatsApp). Un message peut être aussi accompagné d’une photo, d’une vidéo, d’un filtre qui grossit, déforme/embellit, caricature les émotions de l’utilisateur et est plus apprécié de nos jours (Snapchat, Instagram). Un sms « modernisé » en quelques sortes.
Le sms est un nouveau langage apparu avec les nouvelles technologies tel que le smartphone. Ce nouveau moyen de communication évolue et le langage évolue en fonction de celui-ci :le développement du côté intuitif et rapide induisent l’usager à préférer l’utilisation de la parole, les messages vocaux. Le mythe évolue avec la société, à moins que ce ne soit le contraire ?
Le SMS
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Avant, on se mariait beaucoup, on voulait publiquement que le mariage soit toujours la finalité « naturelle » du couple. L’on constate sans difficulté que pendant que le nombre de mariages baisse ces dernières années, celui des divorces en revanche ne cesse d’augmenter. Les choses ont évolué et l’on se sépare désormais plus facilement à la moindre contrariété. Dans le temps, quand quelque chose se brisait, on le réparait. Aujourd’hui on le remplace. Avant, on ne se quittait pas car on n’osait pas compte tenu de la pression sociale. Mais qui a raison, le vieux ou je jeune couple ?
Alors non, ce n’était pas « mieux » avant, c’était simplement différent.
En ville ou à la campagne, le temps d’une promenade on observe et se rend compte. Des couples et des familles qui vont et viennent à leur rythme, le rythme de leurs vies. Il n’y a pas un seul profil de couple ou un genre de relation idéale ou «traditionnelle ». En se promenant on se rend compte de la grande diversité des unions. Aujourd’hui et de plus en plus nous pouvons nous rendre compte de la richesse des différences. Ces différences qui nous lient, nous animent ensemble et nous apprennent sur nous, mais aussi des uns et des autres.
Certaines personnes pensent qu’il faut ressembler à son/sa partenaire pour pouvoir être heureux en couple. D’autres pensent le contraire. Ce qui est clair, c’est qu’au début d’une relation amoureuse, “ les opposés s’attirent ” vraiment. Pour créer de l’alchimie ou de l’attirance, il faut un peu d’ingrédients épicés comme les différences ou les défis. On le remarque d'autant plus dans les comédies romantiques qui en sont une belle caricature.
Ca parait beaucoup plus excitant, aventurier et courageux de sortir avec quelqu’un qui ne vous ressemble pas. D’ailleurs, comme beaucoup ne cherchez-vous pas votre âme sœur ?
Or une âme sœur est par définition une partie manquante de notre être, quelque chose qui vient s’ajouter à vous pour vous compléter. Donc cette âme sœur ne peut pas être identique à ce que vous êtes déjà ! Et est-ce vraiment sain d'être rattaché à une personne à ce point ? Car cela donne l’impression de n’exister entièrement qu'à ses côtés.
Mais la question qui se pose est de savoir si le couple moderne est encore un couple sur le long terme ?
Ce qui est certain c’est qu'il faudrait être heureux, en couple ou célibataire. Heureux le temps d’une nuit ou le temps d’une vie. Il y a toujours beaucoup d’amour, des larmes, de la construction, de la passion, de l’émotion, de l’incompréhension, des pétages de plomb, du bonheur quotidien, des disputes, mais toujours beaucoup d’amour qu’importe d’où vous venez et qui vous êtes.
Les nouveaux amoureux
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Le commerce équitable, espoir pour certains, mensonge pour d’autres. Il est là, dans nos supermarchés, depuis près de soixante ans, fortifiant les peuples du monde et les bonnes consciences. A l’origine, ce commerce visait à offrir de meilleures conditions de travail aux producteurs, tout particulièrement dans les pays en développement. Ce marché garantissait aux producteurs et aux travailleurs des droits de travail, notamment une plus juste rémunération. Cependant, depuis quelques années, le commerce équitable est en changement. En effet, ce marché est devenu une mode pour les occidentaux plutôt qu’un moyen concret de valoriser les conditions de travail dans le monde. Certes, cette mode est bénéfique pour les travailleurs des pays en développement tels que le Brésil ou encore la Tanzanie. Mais cela nuit aux producteurs locaux basés dans le pays-même du consommateur.
Le commerce équitable