St Barthélémy
Elodie Tanasiuc
Created on March 29, 2022
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Transcript
Nous voici en 1572 peu après les guerres civiles avec les protestants au sud contrairement à la bourgeoisie moyenne catholique tels que des commerçants résidant dans la Capitale. François Dubois, de religion protestante ayant assister à cet évènement décidera après quelques années de silence de peindre ce tableau une fois réfugié à Genève afin de partager les horreurs qu'il a vu. Ses représentations restent tout de même à prendre à la légère car il en est le seul témoin oculaire. L'homme que nous pouvons apercevoir en train de se faire défenestrer est l'amiral Gaspard Coligny, un protestant. Malgré la tentative d'assassinat menée contre lui quelques jour après le mariage ayant eu lieu le 18 aout qui avait pour but de réconcilier les deux religions en conflit entre la sœur du roi (Marguerite de Valois) étant catholique et un protestant nommé Henri de Navarre, il parvient à rester en vie. Cela mène les protestants à réclamer justice. Le premier suspect est alors Henri de Guise qui aurait pour mobile la vengeance pour la mort de son père. Mais celui-ci fait croire qu'il fuit et se cache lointainement ce qui n'est pas le cas en réalité. Une autre potentielle suspecte serait la mère du roi étant donné qu'elle juge mauvaise l'influence de Coligny sur son fils. De plus il est protestant ce qui ne favorise pas son estime auprès de Catherine.
Comme nous pouvons l'observer, ce cadavre éventré appartient à une femme enceinte. Non loin est visible un "nouveau-né" qui est très certainement le sien. Cette image prouve que les meurtriers dont ce n'est pas leur fonction de base puisque même un boulanger peut se mettre à tuer tout type d'innocents autres que les hommes ce qui inclus les femmes et les bébés. La brutalité de ces actes ayant commencé le 24 aout et durant 2/3 jours fait qu'il n'y a pas de limite dans cette tuerie ce qui fait vite monter les chiffres en terme de victimes (entre 3 000 et 10 000 morts dans Paris et 30 000 dans toute la France). Les corps des défunts étaient déshabillés puis jetés dans la Seine. Finalement il n'y a que peu de véritables soldats de la garde royale. Le fait que ce soit Charles IX ou sa mère Catherine de Médicis qui ait commanditer ce massacre reste un source de mystère pour les historiens même plusieurs siècles après même si cela semble peut probable. Pourtant le roi prend la parole le 26 aout afin de déclarer que c'est lui qui a ordonné tout ceci. Cette annonce prenant la responsabilité des actes cache la fait que malgré ses tentatives d'y mettre un terme, la population en a fait à sa tête. Il donnera par la suite comme justification que l'objectif était de tuer un complot protestant visant à renverser la couronne. Henri IV décide de ne "pas perdre la face".
Cette femme n'est autre que Catherine de Médicis, la mère du roi que l'on voit en train de sortir du Louvre. Elle semble s'exclamer en voyant les scènes. A première vue on pourrait penser qu'elle est vêtue du vêtement traditionnel des protestants pourtant la signification de la couleur noire est en rapport au deuil qu'elle porte à son mari Henri II assassiné des années auparavant.
Ici est visible Catherine de Médicis pour la seconde fois.
A nouveau Catherine de Médicis pour le troisième et dernière fois malgré le fait qu'elle n'a pas été présente lors des actions qui se sont déroulées. L'auteur de cette peinture cherche à lui donner une certaine responsabilité derrière ces représentations face à cette boucherie.
Deuxième temps dans la mort de Coligny qui représente sa chute de la fenêtre de chez lui.
Gibet de Montfaucon symbolisant l'exécution de Coligny.
La pendaison, un autre moyen d'achever les victimes.
C'est finalement en 1598 avec l'Edit de Nantes dicté par Henri IV qui met un terme aux guerres de religion en France que les choses se calment et qu'une certaine laïcité se développe.
La vision des historiens reste floue quant aux nombre exact de décès. Le manque d'informations à ce sujet diminue la véracité de leurs propos.