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Projet numérique des élèves de la classe de CM1-CM2 de Mme Agnès Defois (Lycée français international d'Alicante Pierre Deschamps) pour l'édition 2021-2022 du concours « La Flamme de l'égalité » sur le travail en esclavage.

Transcript

Sur les tracesdes tours etdes esclaves capturés par les piratesdans notre Méditerranée

Commencer

12. Gracias

11. Sources

10. Ce que nous avons pensé

9. Un esclave célèbre : Miguel de Cervantès

8. Le traitement des esclaves

7. Les galères et les galériens

6. Travailler en esclavage

5. Le marché aux esclaves

4. Le devenir des esclaves

3. L'attaque des pirates

2. Un système de forti-fications

1. La Tour de la Illeta

SOMMAIRE

Nous avons visité cette tour et nous en avons construit une en terre !

1. Les traces du passé près de chez nous : la Tour de la ILLETa

Les tours : à quoi servaient-elles ?Dans notre région, il y a de nombreuses forteresses et des tours qui ont été construites entre le XIV et le XVI ème siècle.Elles étaient faites pour prévenir et lutter contre les corsaires venus des pays musulmans très proches. Il y avait deux sortes de tours : les tours refuge et les tours défensives.La « Torre de la illeta dels Banyets », très proche de notre école, est une tour défensive. Les soldats sur place devaient avertir la population d’une attaque et défendre la côte en liaison avec les autres tours et les forteresses.

Nos tours de vigie

VISITE DE la Tour de la ILLETa

La Tour Reixes vue de la tour de La Illeta

2. UN SYSTÈME DE FORTIFICATIONS POUR LUTTER CONTRE LES PIRATES

Les tours de défense sur la côte d'Alicante (Espagne)

Dans notre région, la côte alicantine, un système de fortifications (châteaux, tours) a été mis en place pour lutter contre les attaques des pirates barbaresques qui venaient piller les côtes. Ils enlevaient hommes, animaux et biens pour les emmener en Afrique du Nord. Ce phénomène a duré pendant 3 siècles (1500-1800) environ. Nous allons suivre ces esclaves blancs des côtes de notre région aux côtes africaines, à Alger, Tunis, Tripoli où des marchés à esclaves existaient. Trois villes dans lesquelles étaient vendus les esclaves blancs, asservis physiquement et moralement. Quelles étaient les activités que ces esclaves effectuaient de l’autre côté de la Méditerranée ?

La huerta d'Alicante au XVIe siècle

La côte d'Alicante au XVIe siècle

< Le château d'Alicante au XIVe siècle

Murailles de la cité d'Alicante (Hichem)

La côte d'Alicante(XIVe - XVIe siècles)

Carte de la Méditerranée : les esclaves capturés à Alicante étaient conduits à Alger

Julian nousexplique l'attaque des pirates

Le pirate Barberouge

3. L'ATTAQUE DES PIRATES

Les personnes enlevées étaient emmenées dans une des grandes villes dans le nord de l’Afrique : Tunis, Tripoli, Alger. Le voyage pouvait durer de quelques jours à plusieurs semaines.C’est à Alger que se trouvait le plus grand marché d’esclaves du monde musulman. Les Barbaresques attaquaient les bateaux et les côtes mal défendues.

Les galères arrivent ! AU SECOURS !(Lou-Ann)

Eliza nous décritles images et ce que nous avons pensé :

À leur arrivée en Afrique, les esclaves étaient répartis en fonction de leurs capacités ou de leur origine (s'ils venaient d'une riche famille, par exemple, ils étaient gardés en otage en attendant le rachat par leur famille).

La plupart étaient vendus au marché.Il convient de noter que des esclaves noirs étaient aussi emmenés sur les côtes africaines.

Vente des esclaves

< Leur débar-quementau port d'Alger

4. Que deviennent ces esclaves ?

Nous nous sommes intéressés à ces esclaves. Où étaient-ils emmenés ? Que devenaient-ils ? Quelles étaient les activités qui les attendaient de l'autre côté de la Méditerranée?

Esclaves enchaînés

Pablo nous parle du marché aux esclaves

Une vente d'esclaves noirs

Examen des esclaves

Esclaves conduits au batistan

Lou-Ann nous parle de l'esclavage des noirs en terres musulmanes

Au marché, les hommes pauvres sont vendus à des propriétaires. Ils travaillent comme serviteurs ou bien dans des exploitations agricoles.D’autres sont vendus comme galériens.Les femmes sont vendues comme domestiques ou dans les harems.

5. le marché aux esclaves

Martín

La nuit, ils étaient enchaînés et renfermés dans des bagnes : sorte de grande salle voutée, entourée de chambres, où l'on en entassait jusqu'à trois mille. À chaque bagne était annexée une chapelle, où un religieux qui pouvait être un esclave venait dire la messe le vendredi, jour de repos des Musulmans.

Ici nous voyons des esclaves qui transportent des marchandises. Cela a l'air lourd ce qu'ils transportent ! Travaillaient-ils à décharger les bateaux ou à transporter des marchandises d'un bout à l'autre de la ville pour les riches habitants ? Le premier a l'air épuisé.

Nous avons voulu illustrer la souffrance de ces esclaves :

6. TRAVAILLER EN ESCLAVAGE

Julian

Sofía

Lucas E.

Pablo

Angela

Hichem

Les esclaves travaillentdans les champs :

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Des esclaves rameurs sur une galère

À cette époque, les bateaux avançaient grâce aux rames sur la Mer Méditerranée. Et sur les galères barbaresques des esclaves ramaient. Les rameurs enchaînés aux bancs des galères subissaient la pire situation : pas de déplacement pour eux. L’effort de la rame était extrême surtout aux moments des abordages. Ils meurent en masse dans les naufrages car ils restent enchaînés aux bancs.

Les galères et les rames (Sofía)

7. les galères et les galériens

« Souffrances, châtiments, misères, […] manque de nourriture, poux, punaises, vermine, nous ont transformés en squelettes, et si ce n’était la peau qui maintient les os, notre corps se serait écroulé » nous dit un de ces esclaves.

< Les galères attaquentla huerta d'Alicante

Sofía nous explique le travail des esclaves galériens.

Bateaux du XVIe siècle

« Mais les plus malheureux, dit-il, étaient ceux qu’on employait aux travaux publics. Nourris de pain grossier, de gruau, d’huile rance et de quelques olives, il n’y avait que les plus adroits qui pouvaient par leur industrie, en travaillant pour leur compte, après le soleil couché, se procurer quelque-fois une meilleure nourriture et un peu de vin. L’état leur accordait pour tout vêtement une chemise, une tunique de laine à longues manches et un manteau ».

Quant au traitement des esclaves en général, Leweso, secrétaire du consulat danois, qui a publié un livre sur Alger vers la fin du siècle dernier, nous explique :

Ce que nous avons pensé sur le travail de ces esclaves :

Le travail des esclaves était dur. C’était toujours les travaux les plus difficiles et comme on ne leur donnait pas beaucoup à manger, c’était encore plus dur. Ils devaient transporter des colis très très lourds. C’était très fatigant. Le travail dans les galères, c’était le pire. C’était atroce. Les esclaves étaient attachés et ne pouvaient pas bouger. Et aussi travailler dans les champs, en plein soleil. Et mal nourris. Ils faisaient le travail que les gens ne voulaient pas faire. Car c’était des tâches très difficiles.

8. le traitement des esclaves

une lettre de sa part au vice-roi de Majorque dans laquelle il exposait ses souffrances. Viane revient pour les sauver mais en vain. Ils se cachent alors dans un tunnel mais sont trahis par un autre esclave. Les esclaves furent de nouveau couverts de chaînes et traînés devant le pacha d’Alger. Cervantès veut sauver ses compagnons et dit au pacha : « Si c’est un crime à tes yeux, lui dit-il avec une noble fierté, d’avoir cherché à briser nos fers, je suis le seul coupable. Épargne mes frères ; tu le dois, puisque c’est moi qui les ai séduits et livrés à la discrétion du traître qui nous a vendus. » Le pacha est touché par l’audace de Cervantès et le rachète à son maître. Sa famille paiera une forte rançon pour sa libération. Et en attendant sa libération, il est considéré comme un captif à rançon et donc avait le droit de se déplacer assez librement dans la ville d’Alger. Certains disent, qu’en fait, il a essayé de s’évader plusieurs fois !

Quand nous avons appris que Miguel de Cervantès, notre célèbre auteur de Don Quichotte, a été capturé comme esclave, nous nous sommes intéressés à cet épisode :

Le bateau de Miguel de Cervantès est capturé à son retour de Naples. Il est captif à Alger et doit travailler dans un jardin d’un maître terrible. Il parvient à s’évader de la maison de son maître et retrouve la liberté. Il est rejoint par d’autres esclaves espagnols. Un esclave racheté appelé Viane s’engage à remettre

9. un esclave célèbre : Miguel de cervantès

L’esclavage cela devrait être interdit. Même aujourd’hui. Ce n’est pas juste.Pourquoi faut-il que certains travaillent gratuitement pour d’autres ? Ce qui est important c’est de se souvenir et lutter contre l’esclavage aujourd’hui. Il y aurait encore 40 millions d’esclaves dans le monde aujourd’hui. Alors c’est que l’abolition de l’esclavage n’a servi à rien. Beaucoup d’enfants sont des esclaves. On les oblige à travailler pour rien.

Et l'esclavage aujourd'hui ?

Je ne savais pas pourquoi il y avait toutes ces tours dans notre région. Maintenant je sais. Il faudrait toutes les restaurer.

Et maintenant je connais l'histoire de notre région :

Sur le ressenti des esclaves :

C’était terrible !Les esclaves ne revoyaient jamais leur famille. Peu retournaient chez eux.La vie était complètement différente.Un jour, tu es un homme libre et le lendemain tu pouvais devenir un esclave.Cela devait être terrible de voir les galères arriver. Quelquefois les habitants n’avaient pas le temps de fuir.Les bateaux des pirates se cachaient à Tabarca (île au sud d’Alicante) et c’était difficile de les voir arriver.Tu ne pouvais pas vivre tranquillement sur la côte parce que les attaques étaient nombreuses.Comment les gens pouvaient-ils vivre tranquillement, travailler leurs champs avec le risque des attaques ?

10. Ce que nous avons pensé :

Piratas. Historia general. Los Doqmentalistashttps://www.youtube.com/watch?v=vB9eECcT89M&t=0s

Film documentaire :

-https://torrejuana.es/ataques-piratas…-http://www.alicantepedia.com/fotograf…-https://blogs.ua.es/pirateriayfortificacionenlacostadealicante/-http://www.alicantevivo.org/2010/08/c…-www.vigiasdelmediterraneo.com/vdm/piratas-del-mediterraneo-http://www.plinthus.es/2013/08/TFHA-02-SalirEnCorso.html

Sites d'Internet :

Articles de presse :

- Biosca Bas, Manuel, Torres en la costa: torres de defensa en un Mediterráneo de piratas y corsarios, Diputación Provincial de Alicante, Alicante, 2004.- Biosca, Manuel, Torres en el interior. Museo Arqueológico Provincial de Alicante, Alicante, 2006.- Campos, Antonio y Menéndes, José Luis, Torres de la Huerta de Alicante, Museo Arqueológico Provincial de Alicante, Alicante, 2013.- Dan, Pierre, Histoire de la Barbarie et de ses corsaires (Historie Van Barbaryen en des Zelfs Zee-Rovers), Amsterdam, 1684- Ménendez Fueyo, José Luis: Centinelas de la costa: torres de defensa y de la huerta de Alicante, Diputación Provincial y Museo Arqueológico de Alicante ,1997. https://www.marqalicante.com/contenido/genericas/centinelasenlacosta.pdf- Sánchez Fernández, Ana (coord.), II Congreso Internacional de Estudios Históricos: el Mediterráneo : un mar de piratas y corsarios, Ayuntamiento de Santa Pola, Concejalía de Cultura, 2002.

Revue Historia National Geographic :- ¿Cúanto sabes sobre los piratas ? (2021)- Hayreddín Barbarroja, el terrible corsario de Argel (2018)

Bibliographie :

fin

11. nos sources :

Les élèves de la classe de CM1-CM2Enrique - Hichem - Adem - Ainara - Lucas B. - Alba - Julian - Noa - Sofía - Lucas E. - Pablo E. - Luca - Marwan - Lou-Ann - Martín - Valeria - Pablo M. - Gala - Hugo - Angela - Eliza - Eva - Amélie - Chloe - Anna

Nous tenons à remercier le MARQ (Musée archéologique d'Alicante)pour sa collaboration et la documentationapportée pour ce projet.

MERCI !