Chapitre 5 : La nouvelle donne géopolitique (TF)
emilie.cousinou
Created on March 25, 2022
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Transcript
La naissance du Tiers monde
A la fin de la seconde guerre mondiale en 1945, le monde et principalement l’Europe se retrouve des plus affaiblis. Cela laisse place à de nombreuses mutations politiques, économiques et sociales. Et propose alors un cadre favorable à la guerre froide. En effet, les États Unis et l'URSS sont les grands vainqueurs. Très vite ils s'affrontent, le monde est divisé, bipolarisé entre ces deux blocs dès 1947. On parle de « rideau de fer » pour désigner la limite entre les deux blocs. Les deux puissances s'opposent sur le plan idéologique : les États-Unis constituent le bloc occidental, avec une politique libérale, tandis que l'URSS constitue le bloc soviétique, avec une politique communiste. Le plan Marshall de juin 1947 propose d'aider à la reconstruction des pays européens qui soutiendront en retour l'économie américaine. Il est accepté par 16 pays occidentaux et rejeté par l'URSS qui oblige les pays sous son contrôle à le refuser également. Chaque bloc se construit autour d'une superpuissance, doctrine, d'un système économique, d'une organisation politique et d'une alliance militaire.L'année 1948 est une année de tensions multiples entre les deux blocs et en fait une année cruciale dans la bipolarisation du monde. La Tchécoslovaquie, seul pays de l'est à ne pas être encore une démocratie populaire, bascule dans le bloc soviétique lors du « coup de Prague » de Février. Tito, dirigeant communiste de la Yougoslavie souhaite rester indépendant. Les Occidentaux décident de créer une zone d'occupation commune en Allemagne. Staline instaure un blocus de Berlin-Ouest en juin 1948. Les voies ferrées et les autoroutes sont coupées par les Soviétiques, isolant totalement les zones occidentales. Les États-Unis mettent en place un pont aérien afin de ravitailler la ville. Ces tensions permettent aux pays colonisés de réclamer leur indépendance. Cette décolonisation se fait en plusieurs étapes et mène à l'émergence du tiers monde. La décolonisation commence en Asie 1947 avec la décolonisation de l'Inde, du Pakistan, et de la Birmanie qui sont décolonisées de manière pacifique. En 1954 le Vietnam prend son indépendance. L'Afrique obtient son indépendance avec celle du Maroc et de la Tunisie en 1956 et négocie pacifiquement les colonies françaises d'Afrique Noire Française. En revanche, certaines décolonisations sont violentes et entraînent des guerres comme celle de l'Algérie, puisque les colons français s'opposent à toutes idées de réforme. La guerre débute en 1954, et en 1958 le Général de Gaulle est rappelé au pouvoir. Des négociations pour la paix s'amorcent, elles sont longues Les accords d'Évian sont signés en Mars 1962, l'Algérie devient indépendante après une guerre violente et traumatisante.Suite à ces mouvements de décolonisation, les états nouvellement indépendants ont la volonté de se rassembler et l'événement qui va mettre en place l'émergence du Tiers monde est la conférence de Bandung qui se tient du 18 au 25 avril 1955 en Indonésie.Le président Soekarno est l'hôte de 29 délégations venues d'Afrique,d'Asie et du Proche-Orient dont l’Egypte de Nasser, l’Inde avec Nehru, la Chine de Zhou Enlai. Elles ont toutes en commun d'appartenir à ce que le démographe français Alfred Sauvy à désigné en 1952 sous le terme de Tiers-Monde afin de les opposées avec les aux blocs de l’Est et de l’Ouest. Cette conférence est perçue comme un coup de tonnerre car les Etats-Unis et l'URSS ont été tenus à l'écart pour préserver leur initiative d’indépendance. C'est donc après cette conférence que les Etats émancipés se rassemblent cette fois-ci à Belgrade du 1er au 6 septembre 1961, c'est la première édition des conférences des non-alignés. Ils condamnent le colonialisme et l’impérialisme, revendiquent la non-ingérence dans les affaires intérieures de chaque État. Ils défendent les droits de l'homme et utilisent l'ONU comme tribune. Ainsi, le tiers-monde est né en réponse d’une volonté de non-alignement des pays n’appartenant à aucun des deux blocs principaux. Pour la plupart issus des mouvements des décolonisations. Cependant, cette coalition n’a pas réussi à s’imposer à l’échelle mondiale. Malgré leurs efforts, ces États issus de la décolonisation ont des frontières héritées de la période coloniale sont tombés sous l’influence des super-puissances, car beaucoup de difficultés ont une origine économique. L'explosion démographique ne permet pas de profiter des progrès agricoles accomplis.Ils manquent de capitaux pour fonder des industries. Seul les pays producteurs de pétrole ayant bénéficié d'investissement peuvent surmonter cette épreuve.De plus le refus des blocs s'avère difficile à respecter et on assiste à une division entre pro-soviétiques (Cuba-Irak-Algérie) et pro-américains (Arabie Saoudite et pays d'Amérique latine).Ces états sont dépendants de l'ancienne métropole où d'autre pays riches dont-ils reçoivent des dons en échange des richesses naturelles. L'Afrique est quant à elle ravagée par guerres civiles obligeant les pays riches à intervenir. Cela fait que le tiers-monde n’a pas accompli ses premières intentions en ne suivant pas sa politique d'opposition aux 2 blocs, et il n’a pas pu s’imposer à échelle mondiale.
L’indépendance de l’Inde
- Période coloniale britannique : 1750 à 1947
- Causes :
- L'Inde sort appauvrie de la 1e Guerre Mondiale : impôts, emprunts de guerre, alourdissent les taxes et en augmentant les prix > grossir les finances impériales.
- Une vague d'agitation 1918-1920 > À Bombay Madras, Calcutta et au Bengale. : grève du textile et émeutes de la faim. La majorité des régions du pays sont touchées par des manifestations de masse, des grèves ou des émeutes. Exemple : À Amritsar, les troupes britanniques ouvrent le feu sur une foule de manifestants, tuant 379 personnes et en blessant 1 200 autres.
- Le Congrès national indien (regroupe les élites hindoues) réclame dès le début du XXe siècle l'autonomie, voire l'indépendance.
- Gandhi (chef des nationalistes indiens) réclame dès 1920 l'indépendance de l'Inde. Il insiste sur l'usage d'une action pacifique pour l’obtenir. Ghandi est issu de la bourgeoisie (fait des études de droit à Londres) mais est souvent vêtu de manière « simple » se faisant passer pour un intouchable (la plus basse caste de la société indienne) > pour représenter son peuple.
- La Ligue musulmane réclame un État proprement musulman, le Pakistan : son chef, Muhammad Ali Jinnah, rejette l'idée de confédération avec la future Union indienne.
- Tensions entre hindous et musulmans : vache, animal sacré pour les hindous (mais pas pour les musulmans) > sacrilège de tuer cet animal, encore aujourd’hui, des bouchers musulmans sont régulièrement vandalisés à ce sujet.
- Déroulement :
- Gandhi a mené l'Inde à l'indépendance sans recourir à la violence > forme d'action fondée sur la résistance passive, sur la force des symboles et sur l'exemplarité du leader. Il propose d'appliquer la désobéissance civile (ne plus payer d'impôts, ne pas respecter les lois...)
Le 8 août 1942, Gandhi durcit sa position dans un discours qui fit date : « Quit India » (quittez l’inde) > réaction britannique le jour suivant : emprisonnements de Gandhi, de Jawaharlal Nehru + d'autres responsables du Parti du Congrès (parti qui fut interdit.) Suite à cette répression > protestations et manifestations à grande échelle à travers tout le pays. Les ouvriers s'absentèrent en masse de leur lieu de travail et il s'ensuivit de nombreux appels à la grève. Cependant, toutes les manifestations ne furent pas pacifiques. Des bombes éclatèrent, des bâtiments gouvernementaux furent incendiés, l'électricité fut coupée, des lignes de téléphones et des voies de transport sabotées.
Un total de 91 836 personnes furent emprisonnées dans tout le pays > clandestinité pour les hommes politiques > continuent à lutter en diffusant des messages par radio, en distribuant tracts et brochures et en constituant des gouvernements parallèles.
- En 1945 : pour sauver leurs intérêts économiques et maintenir les liens culturels, les Britanniques finissent par accorder l'indépendance à l'Inde. Mais, les musulmans ne veulent pas vivre avec les hindouistes. Ils réclament un État particulier au Pakistan.
En 1946 : les affrontements se multiplient. Les Britanniques confient la direction d'un gouvernement intérimaire à Nehru. Ils convoquent une assemblée constituante en décembre 1946 mais celle-ci est boycottée par la Ligue musulmane. Les affrontements sanglants entre les deux communautés commencent à se multiplier.
Le chef de la ligue musulmane, Mohamed Ali Jinnah, entretient ses coreligionnaires dans la conviction qu'ils ne pourront jamais vivre en paix s'ils sont en minorité face aux hindous. Après la conférence de Simla (convoquée le 24 juin 1945), conclue sur un échec le 14 juillet 1946, il les appelle à une journée d'action directe > le 16 août 1946 : s'ensuit plusieurs milliers de morts rien qu'à Calcutta.
Puis, en février 1947, Londres dépêche lord Louis Mountbatten comme vice-roi pour négocier les modalités de l’indépendance > nomination nécessaire suite aux massacres collectifs entre hindous et musulmans au cours de l’année 1946, qui menaçaient la stabilité du sous-continent indien
Mountbatten cultive d'excellentes relations avec Nehru mais il désespère de préserver l'unité du British Raj et, en désespoir de cause, choisit d'accélérer le processus d'indépendance, quoiqu'il en coûte.
Sir Cyril Radcliffe, un juriste anglais (président de la commission des frontières) se voit confier la tâche de délimiter la future frontière entre le Pakistan et l’Inde. (Assisté de deux hindous et de deux musulmans) > c’est la ligne Radcliffe
En juillet 1947, le Parlement britannique vote l'Indian Independance Bill, qui entre en vigueur le 15 août.
15 août 1947: l’Inde britannique s’émancipe et donne naissance, à deux États indépendants: l’Inde majoritairement hindoue et le Pakistan majoritairement musulman > séparation opérée dans la violence (inter-ethnique + désaccords territoriaux dans les territoires des États princiers du Junagadh et du Cachemire)→ l’exode et la mort de millions de musulmans et d’hindous ->Le désaccord sur la région du Cachemire amène la première guerre indo-pakistanaise.
Aboutissement de longues et douloureuses tractations entre le colonisateur britannique et les Indiens mais plus encore entre les Indiens eux-mêmes (les Anglais s'étaient pour la plupart résignés à quitter les Indes dès 1930).
La passation des pouvoirs a lieu le 15 août 1947, à Delhi > absence de Gandhi, plongé dans un nouveau jeûne > proteste contre la partition, qu'il qualifie de « vivisection ».
Nehru devient Premier ministre de l'Union indienne, Lord Mountbatten devient gouverneur général (chef d'État sans véritable pouvoir) et il le conserve à titre transitoire jusqu'au 21 juin 1948.
- Conséquences :
- Dès août 1947 : une guerre civile éclate entre hindous et musulmans > massacres de populations accompagnent les migrations dues à la partition. Le bilan humain est estimé à plus de 500 000 victimes et 10 à 15 millions de déplacés, des milliers de viols. (Sur une population d'environ 400 millions, 1 habitant sur 1 000 fut tué.)
- Dès l'automne 1947 : rapports se tendent sur le Cachemire (peuplé à 80 % de musulmans mais dont le prince hindou a opté pour l'Union indienne.)
- La presque totalité des États princiers indiens encore autonomes rejoignent l'Union.
- Le 30 janvier 1948 : le Mahatma Gandhi est assassiné par Nathuram Godse (un extrémiste hindou) qui l'accusait d'être responsable de la « vivisection de la Mère Inde ».
- L’inde adopte le parlementarisme à l'anglaise, suffrage universel compris.
- L’hindi est la langue nationale et anglais la langue officielle associée
- Le sécularisme permet le respect des minorités religieuses
- Nehru a opté pour le maintien dans le Commonwealth, tout en faisant de l'Inde le leader des peuples en lutte contre le colonisateur. Nom officiel : Union indienne ou République de l'Inde > république fédérale de 28 États et 7 territoires
- Le Pakistan est comme l'Inde resté fidèle au Commonwealth britannique.
- Jawaharlal Nehru et Liaquat Ali Khan, (Premiers ministres de l'Inde et du Pakistan) signent un pacte par lequel les deux nations s'engagent à protéger leurs minorités respectives.
- Le 26 novembre 1949 : l'Assemblée constituante adopte le projet de Constitution l'Inde devient alors une république démocratique et fédérale. La Constitution, composée de 395 articles, entre en vigueur le 26 janvier 1950.
- 1952 : premières élections de la nouvelle république. Le Congrès national indien (fer de lance du mouvement pour l'indépendance) remporte une large victoire. Le pandit Jawaharlal Nehru est reconduit au poste de Premier ministre de l'Inde. Il est réélu en 1957 et 1962.
- Ces indépendances marquent le début de la dislocation de l'empire colonial britannique, tandis que Nehru, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de l'Inde jusqu'à sa mort en 1964, devient l'un des leaders du mouvement de décolonisation de l'Asie et de l'Afrique.
La guerre du Vietnam (1955-1975)
La guerre des Six-Jours se déroule du 5 juin au 10 juin 1967. Cette dernière fut un conflit à fortes tensions opposant Israël à l’Egypte, la Jordanie et la Syrie. Effectivement une euphorie anti israélienne gagne vite le monde arabe : au mois de mai 1967, la fermeture du détroit de Tiran permet à l’Egypte de bloquer la voie d’accès au port israélien d’Eilat. Auparavant, Nasser (un homme d’Etat égyptien) ordonne à ses hommes de réoccuper le Sinaï, zone démilitarisée depuis dix ans, et exige le départ de la force internationale qui y était déployée. C’est donc le 5 juin 1967 qu’Israël ouvre les hostilités sur le front égyptien : Israël déploie la quasi- totalité de sa force aérienne sur le front égyptien. Cet affrontement est un réel succès pour Israël car ses pertes sont minimes comparées aux pertes égyptiennes qui sont conséquentes. De plus, la Jordanie décide de ne pas déclarer la guerre à Israël mais engage cependant l’affront, le 5 juin au matin, en tirant à travers la ligne d’armistice de 1949, en bombardant Israël, en capturant le quartier général des Nations Unis à Jérusalem et en encerclant les positions israéliennes sur le Mont Scopus. C’est le mercredi 7 juin qu’Israël parvient à récupérer Jérusalem et la totalité de la rive occidentale du Jourdain. Ainsi, le cessez-le-feu israélo-jordanien prend effet le 7 juin au soir. Enfin la situation sur le front syrien est critique car jusqu’au vendredi 9 juin les combats sur la frontière syro-israélienne sont limités à des bombardements syriens. Toutefois, face à l’évolution de la situation, Léonid Brejnev, dirigeant de l’URSS, menace les Etats-Unis d’intervenir militairement de façon directe. Ainsi, les deux super- puissances imposent un cesser le feu à la Syrie et à Israël qui prendra effet le samedi 10 juin au soir, mettant fin à la Guerre des Six-Jours.
Le contexte historique est à cette époque très compliqué, dans un temps de guerre froide entre l’URSS et les États-Unis où chacun essaye d’étendre leur influence sur les pays du monde. Après avoir obtenu son indépendance en 1898, l’île de Cuba tombe directement sous la tutelle des États- Unis qui la convoitait depuis très longtemps. En 1959, ce lien qui unissaient les deux pays se dégrade après l’arrivée de Fidel Castro au pouvoir, ce dernier rejetant l’influence des États-Unis sur son pays. Le nouveau régime nationalise toutes les entreprises étasuniennes installées sur le territoire cubain. Une réponse rapide fut mise en place avec un embargo total amorcé contre Cuba en arrêtant les relations économiques, financières, et politiques avec les États-Unis. En 1961, le président américain Kennedy lance une attaque militaire contre Cuba dans la baie des Cochons : 1400 réfugiés Cubains entraînés par le CIA sont déployés sur la côte. Cette opération fut un échec qui mettra un coup terrible à la crédibilité du jeune président américain, mais ce fut un immense succès pour Castro. Après l'embargo américain et le débarquement de la baie des Cochons, Fidel Castro se rapproche de l'URSS et Cuba bascule dans le camp soviétique. En juin 1962, 50 000 soldats et une trentaine de missiles nucléaires soviétiques sont envoyés secrètement sur l'île de Cuba, c'est l'opération Anadyr. Nikita Khrouchtchev, leader soviétique, veut éviter une nouvelle tentative d'invasion militaire des États- Unis sur Cuba. Il veut faire de l'île une base militaire stratégique à proximité des côtes américaines. Le 15 octobre 1962 le gouvernement américain découvre des clichés de plusieurs rampes de lancement de missiles nucléaires soviétiques sur l'île de Cuba Kennedy ordonne alors le blocus maritime de l'île : 183 navires de guerre américains dont 8 porte-avions empêchent les cargos soviétiques remplis de missiles de s'approcher de Cuba. Le 22 octobre 1962, Kennedy annonce aux Américains la découverte des rampes de lancement des missiles soviétiques sur l'île de Cuba et la mise en place du blocus maritime. Il demande au leader soviétique de retirer les missiles de l’île sous peine de représailles. Le monde a peur d'une troisième guerre mondiale. Face aux tensions, les dirigeants américains et soviétiques négocient dans l’ombre pendant que le monde entier appréhende une nouvelle guerre. Le président Kennedy s’engage à ne pas envahir l’île et en échange, le 28 Octobre 1962, Khrouchtchev accepte le retrait de ses missiles en direction des États-Unis. Khrouchtchev est un homme d’État soviétique qui dirige l’URSS pendant une partie de la guerre froide. Il est le premier secrétaire du parti communiste de l’Union soviétique de 1953 à 1964 et président du conseil des ministres de 1958 à 1964. Le secrétaire général de l’ONU demande aux États concernés de ne commettre aucun acte militaire. Il intervient auprès de Kennedy, Khrouchtchev et Castro. Puis à la suite d’une clause secrète, Kennedy retire ses missiles situés en Turquie et en Italie. Enfin, une ligne d’urgence directe, le « téléphone rouge », est installée entre la Maison blanche et Kremlin afin d’établir une communication directe et prévenir les incompréhensions et erreurs de jugement pour éviter un nouveau conflit. L’engagement de non-invasion de Cuba par le président Kennedy est vu aujourd’hui comme un point très important de la négociation et aurait accéléré la sortie de crise. Cependant, l’URSS garda son emprise sur Cuba, en imposant le communiste et qui évita d’autre tentatives de renversement du gouvernement de la part des américains. La crise de Cuba est considérée comme un sérieux échec pour Khrouchtchev qui fait perdre du crédit de l’URSS dans le Tiers-Monde.
Les causes de la Guerre
Présentation du conflit : Conflit international dans le contexte de décolonisation après la 2nd Guerre Mondiale. Elle oppose les français, les indépendantistes vietnamiens et les japonais durant 8 ans (19 décembre 1946 au 1 août 1954)