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La représentation de la guerre à travers l'aviation et le progrès technique et technologique dans l'oeuvre de Miyazaki

Débuter le voyage...

Miyazaki et la Guerre

Analyse

Historiographie

Avant-Propos

Crédits Photographiques

Bibliographie

1992

Porco Rosso

1989

Kiki la petite sorcière

1988

Mon Voisin Totoro

1986

Le château dans le ciel

1984

Nausicaä de la vallée du vent

2013

Le Vent se lève

2008

Ponyo sur la falaise

2004

Le Château Ambulant

2001

Le Voyage de Chihiro

1997

Princesse Mononoké

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Hayao Miyazaki naît le 4 janvier 1941 à Tokyo dans le quartier d’Akebono. Deuxième enfant d’une fratrie de 4 garçons, issus du mariage de Katsuji Miyazaki, directeur de la Miyazaki Airplanes et de … , une femme très stricte. Son enfance sera marquée par la seconde guerre mondiale et la maladie de sa mère, diagnostiquée du mal de Pott en 1947, une forme de tuberculose, qui affecte profondément le jeune réalisateur dans sa production. Sa famille fuyant les bombardements déménage souvent entre 1944 et 1945, Miyazaki raconte souvent l’histoire qui l’a le plus marqué de cette période : un soir de bombardement, il voit sa rue en flammes et se souvient de fuir en voiture avec sa famille, refusant à une mère et son jeune enfant de les accompagner par manque de place dans le véhicule. Le jeune Miyazaki aime beaucoup dessiner et expérimente le style manga durant ses études, mais la visionnage du Serpent Blanc dans sa dernière année de lycée le convaincra de devenir animateur. Il poursuit tout de même ses études en économie à l’université Gakushuin avant d’entrer à la Toei animation en avril 1963 en tant qu' intervalliste. Il travaille sur plusieurs projets d’animations, surtout des séries qui lui permettront d’apprendre les rudiments du métier. En 1964 il est à la tête des manifestations lorsque des troubles syndicaux éclatent au sein du studio. Son engagement politique, de gauche est souvent mis en avant dans l’analyse de sa production, notamment pour Le château dans le ciel, Porco Rosso, et Princesse Mononoké. En 1965, il épouse Akemi Ota, également animatrice au sein du Studio. La même année, il commence à collaborer avec Isao Takahata avec qui il crée les Studio Ghibli en 1985 après le succès de Nausicaä de la vallée du Vent dans les salles japonaises...

Le film s’ouvre sur une forêt de miasmes dont on devine la haute toxicité par les masques de protection que portent un mystérieux personnage et ses montures. La Fukai ou « mer de la décomposition », recouvre la quasi-totalité du globe, obligeant les populations à se retirer dans les zones encore viables. La jeune Nausicaä arrive dans la Fukai sur son aile moeve et explore les alentours lorsqu’elle trouve une mue d’omu, cloporte géant modifié génétiquement par les anciennes civilisations et protecteur de la forêt de miasmes. Cette carapace est très utile au peuple de la vallée du vent dont fait partie Nausicaä, car elle constitue la matière première de nombreux outils de la tribu. La jeune fille découpe un œil qui lui servira de hublot pour le gunship, un vaisseau volant, vestige de l’ancien monde. Alors qu’elle profite de la vue d’une pluie de spores, elle est surprise par le bruit d’une explosion au loin. Elle s’aperçoit rapidement qu’un omu est déchaîné après un humain et s’empresse de venir en aide au malheureux. Après avoir apaisé l’insecte, elle se dirige vers l’homme mystérieux et reconnaît maître Yupa, un aventurier qui cherche à percer les mystères de la Fukai. Ils rentrent tous deux au village de la vallée du vent où ce dernier est accueilli bras ouvert, tel une légende. Le soir même, maître Yupa, Nausicaä et la vieille Obaba sont réunis autour d’un feu dans la chambre du roi de la vallée, père de Nausicaä. C’est l’occasion pour la chamane de raconter la prophétie de « l’être vêtu de bleu », censé apporter un ère de paix et de prospérité sur le monde. Peu de temps avant l’aube, Nausicaä est réveillée par Mito et Goll, inquiets à cause de la tempête qui ne semble pas habituelle.

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- Après que des pirates du ciel aient attaqué une forteresse volante à l’allure d’un dirigeable, Shiita, une jeune fille traquée, atterrit chez le jeune Pazu dans une cité ouvrière. Celui-ci la rattrape in extremis d’une longue descente des cieux puis la recueille chez lui et lui offre son hospitalité. Après avoir fait connaissance, les deux enfants se retrouvent dans l’atelier du père de Pazu. Le jeune homme raconte alors comment son père à pu prendre une photographie de l’île volante légendaire : Laputa. Malheureusement, ne pouvant pas prouver l’existence de celle-ci et n’ayant jamais réussi à la retrouver, il mourut de chagrin laissant son fils seul. Les deux enfants sont alors nez à nez avec la bande pirates qui avait attaqué la forteresse. Après une course poursuite rocambolesque, les enfants arrivent à se réfugier dans une grotte qui fait partie de la mine. Ils y rencontrent Papy Pom, un vieux mineur qui leur apprend l’existence des pierres volantes, liées à Laputa. Ils comprennent ainsi que le collier de Shiita est un cristal de pierre volante, une pierre extrêmement rare provenant de la ville céleste même. Cependant cette pierre est très convoitée, à la fois par les pirates mais aussi par l’armée et les services secrets commandés par Muska. En sortant de la grotte, l’armée kidnappe Shiita. Pazu, en rentrant chez lui, découvre que les pirates sont entrés par effraction chez lui et qu’ils pillent son garde-manger. Après avoir appris l’enlèvement de la petite, Dora la cheffe des pirates décide de prendre Pazu sous son aile afin d’aller secourir Shiita et de mettre la main sur la pierre. C’est après un combat acharné contre l’armée qui déploie un robot de Laputa que Pazu arrive à sauver son amie. Ils sont ensuite amenés à bord du Tigermoth, un navire volant, où ils partagent désormais la vie des pirates.

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- Mei et Satsuki sont deux jeunes filles de quatre et dix ans qui déménagent avec leur père Tatsuo Kusakabe, un professeur d'anthropologie à l’université de Tokyo, dans un petit village. Le film s’ouvre sur un camion chargé des affaires de la famille qui roule vers la nouvelle maison de style japonais. Cette vieille bâtisse, inhabitée depuis plusieurs années, serait hantée selon Kanta, un jeune garçon de la même école que Satsuki. A peine arrivées, les filles se lancent dans l’exploration de la demeure et découvrent des boules noires vivantes : les noiraudes. Mei qui tente d’en attrapper une se retrouve les mains pleines de suie. Le soir même, alors qu’elles prennent un bain avec leur père, la tempête fait rage à l’extérieur. Tatsuo incite ses filles à rire aux éclats afin de faire fuir les fantômes qui rôdent dans la maison. Les noiraudes s’envolent alors vers le camphrier et la maison redevient paisible. Le lendemain, Satsuki prépare le déjeuner pour son père et sa sœur puis part à l’école. Tatsuo reste travailler à son bureau pendant que Mei s’amuse dans le jardin et découvre les environs. Celle-ci trouve alors un gland au sol, comme lors de l’emménagement où ceux-ci tombaient du plafond. Suivant leur piste, elle tombe sur un petit animal étrange à moitié transparent. Après une course poursuite, le petit être se cache sous la maison. Mei se penche et en découvre un deuxième légèrement plus gros et bleu cette fois-ci. Ils tentent à nouveau de s’échapper, mais entendant les glands tombés de leur sacoche, Mei les voit disparaître dans les fourrés. Se faufilant à travers les arbustes, elle arrive au pied du grand camphrier, dans un renfoncement où dort le même animal beaucoup plus gros.

Kiki est une sorcière de 13 ans qui vit avec ses parents dans leur maison de campagne. Un soir de pleine lune, elle décide sur un coup de tête de partir pour son voyage d’initiation d’un an, loin du domicile familial. Ce voyage est un rituel pour les sorcières, qui doivent l’effectuer pour être reconnues comme telles. Kiki veut se rendre près de la mer, elle décide de partir vers le sud et arrive le lendemain dans une ville d’apparence européenne établie sur une presqu’île. Elle trouve la ville magnifique et souhaite d’abord s’y établir, mais la population, qui n’est plus habituée à voir des sorcières, ne réagit pas favorablement et Jiji, le chat noir de Kiki, émet des doutes quant à la possibilité de rester. La nuit tombant, Kiki marche vers les hauteurs et se trouve proche d’une boulangerie. Elle rencontre la boulangère Osono, une dame enceinte, qui souhaite rendre la tétine oubliée d’un bébé d’une cliente. Kiki lui propose alors d’aller rendre la tétine à sa place en volant sur son balais. A son retour à la boutique, elle est accueillie à bras ouvert par le couple de boulangers qui lui propose de développer un service de livraison pour la boulangerie en échange d’une chambre chez eux. Kiki est ravie de la proposition et s’empresse d’aller faire des courses pour s’installer chez Osono. Sa première cliente l’attend à la boulangerie alors qu’elle revient de ses achats. La sorcière doit livrer un cadeau pour l’anniversaire du neveu de la dame, mais une bourrasque de vent la surprend durant son vol. Kiki perd le contenu du coli : un chat noir en peluche. Elle demande donc à Jiji de jouer la comédie et de remplacer le faux chat, le temps qu’elle puisse le retrouver dans la forêt. Ses recherches la mènent à une petite maison dans les bois. Elle y rencontre Ursula, une jeune artiste peintre qui a récupéré la peluche abîmée dans les bois.

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- L’histoire prend place en mer adriatique durant l’entre-deux-guerres. Le film s’ouvre sur une petite crique dans une île isolée, sur l’air de la chanson Le Temps des cerises jouée à la radio. Un personnage est allongé sur sa chaise longue et dort, une revue sur le cinéma sur le visage, il reçoit alors un appel qui le tire de son sommeil. Le chasseur de prime a une nouvelle mission, se battre contre les pirates de l’air qui ont attaqué un paquebot transportant une cargaison d’or. Celui-ci accepte lorsque son interlocuteur lui apprend que les pirates ont pris en otage des jeunes écolières. Le personnage, nommé Porco Rosso, se révèle être un cochon pilote d’hydravion. Après avoir réussi à reprendre l’or et sauvé les enfants, il se rend à l'hôtel Adriano, lieu très prisé des pilotes d’hydravion tenu par son amie Gina. Les pirates font affaire avec Donald Curtiss pour abattre Porco. Suite à une discussion avec Gina, on apprend que Porco était autrefois un être humain du nom de Marco Pagotto. Plus tard, alors que les pirates attaquent un paquebot, Porco récupère sa prime destinée aux révisions de son engin. Il décide de se rendre à Milan pour faire des réparations mais croise Curtiss qui profite des pannes de son rival pour l’attaquer et détruire en grande partie l’hydravion. Porco s’en sort de justesse et se cache sur une île attendant le départ de l’Américain, suite à quoi il téléphone à Gina pour lui annoncer qu’il se rend à Milan pour faire des réparations et améliorer l’hydravion. Gina s’énerve quand il lui dit vouloir vaincre Curtiss et s’inquiète de le voir tomber au combat comme ses précédents époux. Marco arrive alors chez son ami de longue date Piccolo, un ingénieur aéronautique dont la petite fille Fio, tout juste revenue d’Amérique s’occupera de réparer l’aéronef.

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- Dans un petit village japonais de l’époque Muromachi, le prince Ashitaka et son fier destrier Yakuru tentent de repousser un esprit démoniaque venu de la forêt avoisinante. L’esprit recouvert de vers mauves est en fait un sanglier, Naggo, blessé par l’Homme et devenu un démon vengeur. Il réussit à infecter le prince alors que celui-ci décoche une flèche pour l’achever. La malédiction transmise à Ashitaka l’obligera à quitter son village pour trouver un remède à son mal, ou finir ses jours dans la dignité. Son voyage entrepris, il croisera les samouraïs de l’Empereur en train d’attaquer et de piller des paysans. Celui-ci fait alors usage de la force pour s’en tirer, et se rend compte que la malédiction lui octroie une force surhumaine. Après la bataille, il se rend au village pour recevoir une ration de riz et y rencontre Jiko, un bonze. Il discute avec le moine qui lui parle de la forêt légendaire du roi des esprits, habitée par des animaux gigantesques comme à l’aube des temps et où ceux qui y pénètrent trouvent la mort. Ashitaka décide de s’y rendre pour sa quête. Il arrive à une rivière en bordure de ladite forêt et trouve deux hommes inconscients sur la rive qu’il décide d’aider. De l’autre côté, il aperçoit une louve géante et ses deux louveteaux accompagnés d’une mystérieuse jeune fille à l’aspect sauvage. Ils s’échangent un regard, Ashitaka tente de communiquer, mais le quatuor s'enfuit. Le prince accompagné des deux soldats des forges traversent ensuite la forêt et arrivent à un lac dont l’eau guérit les blessures. Ashitaka voit l’esprit de la forêt à travers des arbres, un cerf immense arborant des bois irréels, dont l’apparition active le bras maudit du prince qui le plonge immédiatement dans l’eau sacrée.

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- Allongée sur la banquette arrière de la voiture, Chihiro s’apprête à découvrir sa nouvelle maison. La famille déménage et la jeune fille de dix ans est triste de quitter ses amis. Ses parents essaient de la réconforter en lui assurant qu’ils seront bien dans cette nouvelle ville, et que l’école est très moderne, bien plus que l’ancienne. Le père de Chihiro se trompe de route et la voiture se retrouve sur un chemin de terre au bout duquel se trouve un mystérieux bâtiment. La famille traverse alors le tunnel et se retrouve dans une grande salle d’attente semblable à une chapelle. De l’autre côté, ils découvrent un vieux parc à thème abandonné. Sentant une odeur de nourriture, la famille pense trouver un restaurant encore ouvert. Les parents de Chihiro s’attablent à un buffet sans avoir pris le temps de savoir où était le serveur, ils s'empiffrent et la nuit tombe peu à peu. Chihiro qui refusait de prendre part à ce gueuleton prend peur lorsque les lumières s’allument dans le parc et part retrouver ses parents. Elle tombe malheureusement nez à nez avec deux énormes cochons, ses parents s’étant transformés suite à leur gourmandise. Le petite tente d’échapper au parc mais commence peu à peu à disparaître, ne faisant pas partie de ce monde magique. Haku, un jeune garçon, lui vient en aide et lui offre de la nourriture magique pour qu’elle reste en vie. Il la met cependant en garde contre la sorcière et lui dit qu’elle ne peut rester et retrouver ses parents qu’à la condition de demander du travail à Yubaba. La sorcière accepte de lui donner un emploi et la jeune fille nommée à présent Sen et dont les souvenirs ont été dérobés se retrouve à travailler aux bains. Le monde des kamis dans lequel elle se retrouve la met à l’épreuve et elle devra ainsi apprendre à vivre parmi les êtres surnaturels.

- Dans le village de Marché-aux-copeaux, Sophie Chapellier est une jeune femme fabriquante de chapeaux, résignée à vivre à la boutique familiale. Lors d’une fête au village, elle sort rendre visite à sa sœur et croise un mystérieux personnage en fuite. Celui-ci lui permet de voler au-dessus des habitations et l’amène directement au balcon de la boulangerie tenue par Letti, la sœur de Sophie. Après sa visite, elle rentre à la chapellerie la nuit tombée et rencontre la sorcière des landes venue acheter un chapeau. Le refus de vendre de Sophie, qui insiste sur le fait que la boutique est fermée, irrite la sorcière qui lui jette un sort avant de s’en aller. Sophie se regarde dans le miroir et se rend compte qu’elle a vieilli de plusieurs dizaines d’années. A présent, c’est une vieille dame d’environ 80 ans dont le destin est chamboulé. Honteuse de sa nouvelle apparence et désirant retrouver son jeune âge, elle quitte le village en quête d’un remède capable de lui rendre sa jeunesse. En chemin vers les collines, elle trouve le château ambulant du mage Hauru, réputé pour être un mage cruel. Le château s’arrête à sa hauteur et après un moment d’hésitation, Sophie décide d’y entrer. A l’intérieur, elle trouve une pièce délabrée, sale et mal rangée. Elle est interpellée par le feu brûlant dans l’âtre, Calcifer, un démon de feu. Celui-ci voit bien que la vieille dame est victime d’un maléfice et lui propose son aide pour lever le sortilège en échange de sa coopération pour le libérer de l’emprise du mage. Elle devra pour cela trouver un moyen de rester dans le château et découvrir le secret d’Hauru. Le lendemain, elle fait la rencontre de Marko, l’assistant d’Hauru. Il lui montre quelques secrets magiques du château avant que son maître ne revienne.

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- Le jeune Sosuke part jouer en bas de chez lui, au pied de la falaise. Il trouve dans l’eau un petit poisson rouge coincé dans un bocal. Il le prend et le libère, et se rendant compte qu’il est encore en vie, s’empresse de le mettre dans un seau d’eau pour lui permettre de survivre. Le poisson rouge, nommé Ponyo par le petit garçon, est recherché par un mystérieux personnage, sorcier des mers, qui veut à tout prix éviter que l’être marin soit mêlé aux Hommes. Sosuke part à l’école, proche de la maison de retraite où travaille sa mère Lisa. Pressé, il décide d'emmener le poisson avec lui. Il la cache tout de même à ses camarades, de peur que ceux-ci se l’approprient ou lui fassent du mal, et profite de la fin de journée pour aller montrer sa trouvailles aux vieilles dames de la maison de retraite juste à côté. L’une d’entre elles se montrera horrifiée à la vue du poisson à visage humain, disant que celui-ci est porteur d’un grand malheur et annonce un tsunami. Sosuke descend alors en bas de la falaise, mais le sorcier, dont on apprend plus tard qu’il est le père de Ponyo, réussit à récupérer sa fille grâce à ses vagues magiques. Sosuke est triste de perdre son amie et retourne avec sa mère chez lui, où l’on en apprendra plus sur sa relation avec ses parents et sur leur vie de famille. Pendant ce temps, le sorcier Fujimoto retourne dans son antre sous-marin et sermone sa fille. Mais celle-ci est têtue et veut retourner sur terre pour être avec Sosuke dont elle est amoureuse. Elle se transforme peu à peu en être humain, développant des pattes et un bec d’oiseau lors de sa première transformation qui suit l’évolution selon Darwin. Son père réussit à lui faire garder son apparence de poisson et la repose dans son environnement naturel auprès de ses sœurs.

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- Le vent se lève retrace la vie de Jiro Horikoshi, et en fait une biographie romancée. Jiro Horikoshi est un jeune garçon qui rêve de devenir pilote d'avions. Sa myopie l'empêche cependant d'aspirer à ce titre, qui nécessite une acuité visuelle parfaite. Dans ses rêves, il rencontre Giovanni Battista Caproni, un ingénieur italien à l'origine des Ca.18, avions de reconnaissance italien de la première guerre mondiale. Passionné d'aéronautique depuis le plus jeune âge, il se tourne vers l'ingénierie pour vivre auprès des machines volantes, et même, leur donner vie. On le retrouve à bord d'un train en direction de Tokyo, plus âgé, il est étudiant en ingénierie aéronautique. Lors de son voyage, il rencontre Naoko, une jeune fille qui rattrape le chapeau envolé de Jiro. Le destin les réunira plus tard et Naoko épousera Jiro. Un tremblement de terre fait dérailler le train et les passagers doivent évacuer. Jiro aide Naoko et son amie à rentrer chez elles et retourne à l'université. Celle-ci est en flammes et seule une pile de livres a pu être sauvée. Le feu ravage Tokyo, et il faudra deux ans pour reconstruire la ville. De retour en classe, Jiro reçoit la visite de sa sœur, qui lui reproche d'être trop acharné au travail et de ne plus prendre de nouvelles de sa famille. Plus tard, après avoir obtenu son diplôme, il se rend à son nouveau lieu de travail. Il y rencontre M.Kurokawa, son supérieur, qui le met à l'épreuve en lui demandant des plans de fixation. Jiro réussit haut la main et propose un nouveau système, mais l'avion sur lequel il travaille sous la direction de Kurokawa se crash à son premier vol. Son supérieur, déçu et honteux, décide d'envoyer sa jeune recrue en Allemagne pour qu'il puisse y étudier les modèles de bombardiers occidentaux. Jiro commence ainsi une nouvelle étape de sa carrière.

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Dessiner des avions, une reproduction du réel, la fascination pour l'univers aérien

La destruction des mondes, l'apocalypse de Miyazaki

Miyazaki au travail : le progrès technique et l'industrialisation de la guerre

Dessiner des avions, une reproduction du réel, la fascination pour l'univers aérien

    • Chapitre 2 : Des images de l'entre-deux-guerres : Porco Rosso, Le vent se lève
    • Chapitre 3 : Rêve ou réalité? Le monde onirique à l'origine de la création
    • Chapitre 1 : Des images du réel, Construire ses propres Machines Volantes
Sommaire

Chapitre 1 : Des images du réel, Construire ses propres Machines Volantes

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- « Le jeune Miyazaki adorait dessiner des avions de chasse, une obsession qui allait porter ses fruits dans les éblouissantes scènes de combat aérien dont regorge sa filmographie ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­». Dès la création de Nausicaä, Miyazaki partage sa passion pour l’aviation et les combats aériens en présentant nombre d’aéronefs sous toutes leurs coutures. Les avions et les machines deviendront sa marque de fabrique. Présent dans tous ses films, Miyazaki ne désire pas seulement dessiner des engins motorisés, il veut les voir prendre vie. L’animation est la réponse première à cette volonté. Grâce aux 24 images par seconde, le dessin se met en mouvement, les machines prennent vie et s’envolent. Grâce à la publication de certains de ses dessins préparatoires et croquis, on s'aperçoit que le dessin des avions comme des autres machines a été mûrement réfléchi. Chacun fait office d’une réflexion, mettant en œuvre les connaissances historiques et techniques du réalisateur. Les dessins préparatoires montrent une recherche sur les caractéristiques précises des aéronefs, comme le poids, la vitesse, la portance et même les angles des ailes. - L’aile Moeve de Nausicaä a d’ailleurs été pensée de manière à ce que le vol soit le plus réaliste possible. Sur les croquis, nous pouvons voir une réflexion sur la position du pilote en vol en fonction de sa manière de voler, de se déplacer. Le personnage de Nausicaä n’aura donc pas la posture si elle décide de voler sur de longues distances à une allure de croisière ou si elle doit voler rapidement et effectuer des acrobaties en vol, pour éviter les tirs ennemis. Les machines volantes de guerres ont ensuite été pensées en fonction de leur emploi au combat et diffèrent suivant les différentes civilisations. Nous aurons ainsi différents engins pour les peuples Tolmèques, Dorks, de Pejite et de la vallée du vent et cela pour les mêmes utilisations. Une hiérarchie est également pensée, mettant en avant les prouesses techniques du peuple Tolmèque ou la violence et la puissance des Dorks.

Des Plans A l'écran

- L’aviation est parfois dissimulée dans les longs métrages de Miyazaki. Qu’ils traitent ou non des thématiques de la guerre avec l’aviation en toile de fond, les détails cachés de certaines scènes nous renseignent cependant sur l’univers du réalisateur. Ainsi des films comme Mon voisin Totoro, Kiki la petite sorcière ou Le voyage de Chihiro qui abordent des sujets plus enfantins, avec des problématiques liées au changement et au passage à l’âge adulte, restent un prétexte pour dessiner des avions. Les maquettes d’aéronefs sont aussi présentes dans ses longs métrages centrés sur le ciel, pour renforcer la thématique. On peut ainsi apercevoir Pazu remonter le ressort d’un petit avion en bois dans l’atelier de son père lorsqu’il parle pour la première fois de Laputa avec Shiita, ou Jiro faire planer un avion en papier jusqu’à sa future épouse. - Miyazaki accorde une grande importance aux décors et aux éléments cachés dans les arrières plans. Ils lui permettent de donner un cadre et une profondeur à son récit. Des objets qui paraissent comme de banals éléments de décor pour combler les vides, sont en réalité le cœur même d’une réflexion qui va bien au-delà de leur simple représentation. Ce sont des éléments capitaux pour une bonne compréhension de l'œuvre de l’artiste. - Hayao Miyazaki, qui certifie ne pas être obsédé par les avions, en dessine dans la quasi-totalité de ses films que ce soit en taille réelle ou en maquette. Celui-ci les reproduit avec une grande fidélité, bien qu’il garde une marge d’interprétation pour certains modèles. Il va jusqu’à consulter des magazines techniques ou des livres sur l’histoire de l’aviation, et possède lui-même quelques maquettes dont il s’inspire pour ses dessins. Il travaille notamment à partir d’une maquette de Mitsubishi A5M (Ill. ?) pour la conception de ses storyboards sur Le vent se lève, et développe l’idée jusqu’à reproduire cette maquette sous forme d’avion en papier que lance Jiro à Naoko.

Construire des Maquettes : L'aviation cachée dans les films de Miyazaki

Chapitre 1 : Des images du réel, Construire ses propres Machines Volantes

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- « Le jeune Miyazaki adorait dessiner des avions de chasse, une obsession qui allait porter ses fruits dans les éblouissantes scènes de combat aérien dont regorge sa filmographie ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­». Dès la création de Nausicaä, Miyazaki partage sa passion pour l’aviation et les combats aériens en présentant nombre d’aéronefs sous toutes leurs coutures. Les avions et les machines deviendront sa marque de fabrique. Présent dans tous ses films, Miyazaki ne désire pas seulement dessiner des engins motorisés, il veut les voir prendre vie. L’animation est la réponse première à cette volonté. Grâce aux 24 images par seconde, le dessin se met en mouvement, les machines prennent vie et s’envolent. Grâce à la publication de certains de ses dessins préparatoires et croquis, on s'aperçoit que le dessin des avions comme des autres machines a été mûrement réfléchi. Chacun fait office d’une réflexion, mettant en œuvre les connaissances historiques et techniques du réalisateur. Les dessins préparatoires montrent une recherche sur les caractéristiques précises des aéronefs, comme le poids, la vitesse, la portance et même les angles des ailes. - L’aile Moeve de Nausicaä a d’ailleurs été pensée de manière à ce que le vol soit le plus réaliste possible. Sur les croquis, nous pouvons voir une réflexion sur la position du pilote en vol en fonction de sa manière de voler, de se déplacer. Le personnage de Nausicaä n’aura donc pas la posture si elle décide de voler sur de longues distances à une allure de croisière ou si elle doit voler rapidement et effectuer des acrobaties en vol, pour éviter les tirs ennemis. Les machines volantes de guerres ont ensuite été pensées en fonction de leur emploi au combat et diffèrent suivant les différentes civilisations. Nous aurons ainsi différents engins pour les peuples Tolmèques, Dorks, de Pejite et de la vallée du vent et cela pour les mêmes utilisations. Une hiérarchie est également pensée, mettant en avant les prouesses techniques du peuple Tolmèque ou la violence et la puissance des Dorks.

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Chapitre 1 : Des images du réel, Construire ses propres Machines Volantes

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- « Le jeune Miyazaki adorait dessiner des avions de chasse, une obsession qui allait porter ses fruits dans les éblouissantes scènes de combat aérien dont regorge sa filmographie ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­». Dès la création de Nausicaä, Miyazaki partage sa passion pour l’aviation et les combats aériens en présentant nombre d’aéronefs sous toutes leurs coutures. Les avions et les machines deviendront sa marque de fabrique. Présent dans tous ses films, Miyazaki ne désire pas seulement dessiner des engins motorisés, il veut les voir prendre vie. L’animation est la réponse première à cette volonté. Grâce aux 24 images par seconde, le dessin se met en mouvement, les machines prennent vie et s’envolent. Grâce à la publication de certains de ses dessins préparatoires et croquis, on s'aperçoit que le dessin des avions comme des autres machines a été mûrement réfléchi. Chacun fait office d’une réflexion, mettant en œuvre les connaissances historiques et techniques du réalisateur. Les dessins préparatoires montrent une recherche sur les caractéristiques précises des aéronefs, comme le poids, la vitesse, la portance et même les angles des ailes. - L’aile Moeve de Nausicaä a d’ailleurs été pensée de manière à ce que le vol soit le plus réaliste possible. Sur les croquis, nous pouvons voir une réflexion sur la position du pilote en vol en fonction de sa manière de voler, de se déplacer. Le personnage de Nausicaä n’aura donc pas la posture si elle décide de voler sur de longues distances à une allure de croisière ou si elle doit voler rapidement et effectuer des acrobaties en vol, pour éviter les tirs ennemis. Les machines volantes de guerres ont ensuite été pensées en fonction de leur emploi au combat et diffèrent suivant les différentes civilisations. Nous aurons ainsi différents engins pour les peuples Tolmèques, Dorks, de Pejite et de la vallée du vent et cela pour les mêmes utilisations. Une hiérarchie est également pensée, mettant en avant les prouesses techniques du peuple Tolmèque ou la violence et la puissance des Dorks.

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Chapitre 2 : Des images de l'entre-deux-guerres : Porco Rosso, Le vent se lève

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- « Le jeune Miyazaki adorait dessiner des avions de chasse, une obsession qui allait porter ses fruits dans les éblouissantes scènes de combat aérien dont regorge sa filmographie ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­». Dès la création de Nausicaä, Miyazaki partage sa passion pour l’aviation et les combats aériens en présentant nombre d’aéronefs sous toutes leurs coutures. Les avions et les machines deviendront sa marque de fabrique. Présent dans tous ses films, Miyazaki ne désire pas seulement dessiner des engins motorisés, il veut les voir prendre vie. L’animation est la réponse première à cette volonté. Grâce aux 24 images par seconde, le dessin se met en mouvement, les machines prennent vie et s’envolent. Grâce à la publication de certains de ses dessins préparatoires et croquis, on s'aperçoit que le dessin des avions comme des autres machines a été mûrement réfléchi. Chacun fait office d’une réflexion, mettant en œuvre les connaissances historiques et techniques du réalisateur. Les dessins préparatoires montrent une recherche sur les caractéristiques précises des aéronefs, comme le poids, la vitesse, la portance et même les angles des ailes. - L’aile Moeve de Nausicaä a d’ailleurs été pensée de manière à ce que le vol soit le plus réaliste possible. Sur les croquis, nous pouvons voir une réflexion sur la position du pilote en vol en fonction de sa manière de voler, de se déplacer. Le personnage de Nausicaä n’aura donc pas la posture si elle décide de voler sur de longues distances à une allure de croisière ou si elle doit voler rapidement et effectuer des acrobaties en vol, pour éviter les tirs ennemis. Les machines volantes de guerres ont ensuite été pensées en fonction de leur emploi au combat et diffèrent suivant les différentes civilisations. Nous aurons ainsi différents engins pour les peuples Tolmèques, Dorks, de Pejite et de la vallée du vent et cela pour les mêmes utilisations. Une hiérarchie est également pensée, mettant en avant les prouesses techniques du peuple Tolmèque ou la violence et la puissance des Dorks.

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Chapitre 2 : Des images de l'entre-deux-guerres : Porco Rosso, Le vent se lève

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- « Le jeune Miyazaki adorait dessiner des avions de chasse, une obsession qui allait porter ses fruits dans les éblouissantes scènes de combat aérien dont regorge sa filmographie ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­». Dès la création de Nausicaä, Miyazaki partage sa passion pour l’aviation et les combats aériens en présentant nombre d’aéronefs sous toutes leurs coutures. Les avions et les machines deviendront sa marque de fabrique. Présent dans tous ses films, Miyazaki ne désire pas seulement dessiner des engins motorisés, il veut les voir prendre vie. L’animation est la réponse première à cette volonté. Grâce aux 24 images par seconde, le dessin se met en mouvement, les machines prennent vie et s’envolent. Grâce à la publication de certains de ses dessins préparatoires et croquis, on s'aperçoit que le dessin des avions comme des autres machines a été mûrement réfléchi. Chacun fait office d’une réflexion, mettant en œuvre les connaissances historiques et techniques du réalisateur. Les dessins préparatoires montrent une recherche sur les caractéristiques précises des aéronefs, comme le poids, la vitesse, la portance et même les angles des ailes. - L’aile Moeve de Nausicaä a d’ailleurs été pensée de manière à ce que le vol soit le plus réaliste possible. Sur les croquis, nous pouvons voir une réflexion sur la position du pilote en vol en fonction de sa manière de voler, de se déplacer. Le personnage de Nausicaä n’aura donc pas la posture si elle décide de voler sur de longues distances à une allure de croisière ou si elle doit voler rapidement et effectuer des acrobaties en vol, pour éviter les tirs ennemis. Les machines volantes de guerres ont ensuite été pensées en fonction de leur emploi au combat et diffèrent suivant les différentes civilisations. Nous aurons ainsi différents engins pour les peuples Tolmèques, Dorks, de Pejite et de la vallée du vent et cela pour les mêmes utilisations. Une hiérarchie est également pensée, mettant en avant les prouesses techniques du peuple Tolmèque ou la violence et la puissance des Dorks.

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- « Le jeune Miyazaki adorait dessiner des avions de chasse, une obsession qui allait porter ses fruits dans les éblouissantes scènes de combat aérien dont regorge sa filmographie ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­». Dès la création de Nausicaä, Miyazaki partage sa passion pour l’aviation et les combats aériens en présentant nombre d’aéronefs sous toutes leurs coutures. Les avions et les machines deviendront sa marque de fabrique. Présent dans tous ses films, Miyazaki ne désire pas seulement dessiner des engins motorisés, il veut les voir prendre vie. L’animation est la réponse première à cette volonté. Grâce aux 24 images par seconde, le dessin se met en mouvement, les machines prennent vie et s’envolent. Grâce à la publication de certains de ses dessins préparatoires et croquis, on s'aperçoit que le dessin des avions comme des autres machines a été mûrement réfléchi. Chacun fait office d’une réflexion, mettant en œuvre les connaissances historiques et techniques du réalisateur. Les dessins préparatoires montrent une recherche sur les caractéristiques précises des aéronefs, comme le poids, la vitesse, la portance et même les angles des ailes. - L’aile Moeve de Nausicaä a d’ailleurs été pensée de manière à ce que le vol soit le plus réaliste possible. Sur les croquis, nous pouvons voir une réflexion sur la position du pilote en vol en fonction de sa manière de voler, de se déplacer. Le personnage de Nausicaä n’aura donc pas la posture si elle décide de voler sur de longues distances à une allure de croisière ou si elle doit voler rapidement et effectuer des acrobaties en vol, pour éviter les tirs ennemis. Les machines volantes de guerres ont ensuite été pensées en fonction de leur emploi au combat et diffèrent suivant les différentes civilisations. Nous aurons ainsi différents engins pour les peuples Tolmèques, Dorks, de Pejite et de la vallée du vent et cela pour les mêmes utilisations. Une hiérarchie est également pensée, mettant en avant les prouesses techniques du peuple Tolmèque ou la violence et la puissance des Dorks.

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- « Le jeune Miyazaki adorait dessiner des avions de chasse, une obsession qui allait porter ses fruits dans les éblouissantes scènes de combat aérien dont regorge sa filmographie ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­». Dès la création de Nausicaä, Miyazaki partage sa passion pour l’aviation et les combats aériens en présentant nombre d’aéronefs sous toutes leurs coutures. Les avions et les machines deviendront sa marque de fabrique. Présent dans tous ses films, Miyazaki ne désire pas seulement dessiner des engins motorisés, il veut les voir prendre vie. L’animation est la réponse première à cette volonté. Grâce aux 24 images par seconde, le dessin se met en mouvement, les machines prennent vie et s’envolent. Grâce à la publication de certains de ses dessins préparatoires et croquis, on s'aperçoit que le dessin des avions comme des autres machines a été mûrement réfléchi. Chacun fait office d’une réflexion, mettant en œuvre les connaissances historiques et techniques du réalisateur. Les dessins préparatoires montrent une recherche sur les caractéristiques précises des aéronefs, comme le poids, la vitesse, la portance et même les angles des ailes. - L’aile Moeve de Nausicaä a d’ailleurs été pensée de manière à ce que le vol soit le plus réaliste possible. Sur les croquis, nous pouvons voir une réflexion sur la position du pilote en vol en fonction de sa manière de voler, de se déplacer. Le personnage de Nausicaä n’aura donc pas la posture si elle décide de voler sur de longues distances à une allure de croisière ou si elle doit voler rapidement et effectuer des acrobaties en vol, pour éviter les tirs ennemis. Les machines volantes de guerres ont ensuite été pensées en fonction de leur emploi au combat et diffèrent suivant les différentes civilisations. Nous aurons ainsi différents engins pour les peuples Tolmèques, Dorks, de Pejite et de la vallée du vent et cela pour les mêmes utilisations. Une hiérarchie est également pensée, mettant en avant les prouesses techniques du peuple Tolmèque ou la violence et la puissance des Dorks.

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- « Le jeune Miyazaki adorait dessiner des avions de chasse, une obsession qui allait porter ses fruits dans les éblouissantes scènes de combat aérien dont regorge sa filmographie ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­». Dès la création de Nausicaä, Miyazaki partage sa passion pour l’aviation et les combats aériens en présentant nombre d’aéronefs sous toutes leurs coutures. Les avions et les machines deviendront sa marque de fabrique. Présent dans tous ses films, Miyazaki ne désire pas seulement dessiner des engins motorisés, il veut les voir prendre vie. L’animation est la réponse première à cette volonté. Grâce aux 24 images par seconde, le dessin se met en mouvement, les machines prennent vie et s’envolent. Grâce à la publication de certains de ses dessins préparatoires et croquis, on s'aperçoit que le dessin des avions comme des autres machines a été mûrement réfléchi. Chacun fait office d’une réflexion, mettant en œuvre les connaissances historiques et techniques du réalisateur. Les dessins préparatoires montrent une recherche sur les caractéristiques précises des aéronefs, comme le poids, la vitesse, la portance et même les angles des ailes. - L’aile Moeve de Nausicaä a d’ailleurs été pensée de manière à ce que le vol soit le plus réaliste possible. Sur les croquis, nous pouvons voir une réflexion sur la position du pilote en vol en fonction de sa manière de voler, de se déplacer. Le personnage de Nausicaä n’aura donc pas la posture si elle décide de voler sur de longues distances à une allure de croisière ou si elle doit voler rapidement et effectuer des acrobaties en vol, pour éviter les tirs ennemis. Les machines volantes de guerres ont ensuite été pensées en fonction de leur emploi au combat et diffèrent suivant les différentes civilisations. Nous aurons ainsi différents engins pour les peuples Tolmèques, Dorks, de Pejite et de la vallée du vent et cela pour les mêmes utilisations. Une hiérarchie est également pensée, mettant en avant les prouesses techniques du peuple Tolmèque ou la violence et la puissance des Dorks.

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Miyazaki au travail : le progrès technique et l'industrialisation de la guerre

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    • Chapitre 2 : Des images de l'entre-deux-guerres : Porco Rosso, Le vent se lève
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    • Chapitre 3 : Rêve ou réalité? Le monde onirique à l'origine de la création
    • Chapitre 3 : Rêve ou réalité? Le monde onirique à l'origine de la création
    • Chapitre 1 : Des images du réel, Construire ses propres Machines Volantes0
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- « Le jeune Miyazaki adorait dessiner des avions de chasse, une obsession qui allait porter ses fruits dans les éblouissantes scènes de combat aérien dont regorge sa filmographie ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­». Dès la création de Nausicaä, Miyazaki partage sa passion pour l’aviation et les combats aériens en présentant nombre d’aéronefs sous toutes leurs coutures. Les avions et les machines deviendront sa marque de fabrique. Présent dans tous ses films, Miyazaki ne désire pas seulement dessiner des engins motorisés, il veut les voir prendre vie. L’animation est la réponse première à cette volonté. Grâce aux 24 images par seconde, le dessin se met en mouvement, les machines prennent vie et s’envolent. Grâce à la publication de certains de ses dessins préparatoires et croquis, on s'aperçoit que le dessin des avions comme des autres machines a été mûrement réfléchi. Chacun fait office d’une réflexion, mettant en œuvre les connaissances historiques et techniques du réalisateur. Les dessins préparatoires montrent une recherche sur les caractéristiques précises des aéronefs, comme le poids, la vitesse, la portance et même les angles des ailes. - L’aile Moeve de Nausicaä a d’ailleurs été pensée de manière à ce que le vol soit le plus réaliste possible. Sur les croquis, nous pouvons voir une réflexion sur la position du pilote en vol en fonction de sa manière de voler, de se déplacer. Le personnage de Nausicaä n’aura donc pas la posture si elle décide de voler sur de longues distances à une allure de croisière ou si elle doit voler rapidement et effectuer des acrobaties en vol, pour éviter les tirs ennemis. Les machines volantes de guerres ont ensuite été pensées en fonction de leur emploi au combat et diffèrent suivant les différentes civilisations. Nous aurons ainsi différents engins pour les peuples Tolmèques, Dorks, de Pejite et de la vallée du vent et cela pour les mêmes utilisations. Une hiérarchie est également pensée, mettant en avant les prouesses techniques du peuple Tolmèque ou la violence et la puissance des Dorks.

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Dessiner des avions, une reproduction du réel, la fascination pour l'univers aérien

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Dessiner des avions, une reproduction du réel, la fascination pour l'univers aérien

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    • Chapitre 2 : Des images de l'entre-deux-guerres : Porco Rosso, Le vent se lève
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Artbooks : coll. "L’art de", Glénat :- CHOLLET Sylvain (Traduction), Nausicaä de la vallée du Vent, Grenoble, France, Glénat, coll. « L’Art de », 2007, 192 p.- DE LACVIVIER Paul (Traduction), Le Château dans le Ciel, Slovénie, Glénat, coll. « L’art de », 2021, 192 p.- DE LACVIVIER Paul (Traduction), LAMETH Thomas (Correction) et Hinoko (Lettrage), Le Voyage de Chihiro, un film de Hayao Miyazaki, Slovénie, coll. « L’Art de », 2020, 240 p.- MACRE Virgile (Traduction), Mon Voisin Totoro, un film de Hayao Miyazaki, Espagne, Glénat, coll. « L’Art de », 2018, 177 p.- THÉVENON Anne-Sophie (Traduction), LE GALLO Manon (Correction), Hinoko (Lettrage), Princesse Mononoké, un film de Hayao Miyazaki, Slovénie, Glénat, coll. « L’Art de », 2020, 223 p.Ouvrages d’entretiens avec Miyazaki :- MIYAZAKI Hayao, Starting Point, 1979-1996, San Francisco, Viz Media, 2009, 463 p.- MIYAZAKI Hayao, Turning Point, 1997-2008, San Francisco, Viz Media, 2014, 452 p. Ouvrages généraux :- CALVET Robert, L’Histoire du Japon, De la préhistoire aux enjeux contemporains, Malakoff, Armand Colin, Coll. « Mnémosya », 2022, 408 p.- COOLIDGE ROUSMANIERE Nicole et RYOKO Matsuba, Manga, Londres, Kana éditions de la Martinière, 2020, 351 p.- LITTARDI Cédric (dir.), Encyclopédie des Animés, volume 1, 1963-1979, Paris, Ynnis éditions, coll. « Animeland », 2021, 112 p.- LITTARDI Cédric (dir.), Encyclopédie des Animés, volume 2, 1963-1979, Paris, Ynnis éditions, coll. « Animeland », 2021, 112 p.- PINON Matthieu et FEBVRE Laurent, Histoire(s) du manga moderne (1952-2020), Paris, Ynnis éditions, 2019, 207 p.- RIKELES Stephan, Anime Architecture, Mondes imaginaires et mégapoles infinies, Paris, Mana Books, 2021, 256 p.- ROCHER Alain, Les 100 Légendes de la Mythologie Japonaise, Paris, Que sais-je, Coll. « Que sais-je? », 2022, 127 p.

Bibliographie :

Filmographie : - MIYAZAKI Hayao, Le Château de Cagliostro, Studio Ghibli, 1979- MIYAZAKI Hayao, Nausicaä de la vallée du vent, Studio Ghibli, 1984- MIYAZAKI Hayao, Le Château dans le ciel, Studio Ghibli, 1986- MIYAZAKI Hayao, Mon voisin Totoro, Studio Ghibli, 1988- MIYAZAKI Hayao, Kiki la petite sorcière, Studio Ghibli, 1989- MIYAZAKI Hayao, Porco Rosso, Studio Ghibli, 1992- MIYAZAKI Hayao, Princesse Mononoké, Studio Ghibli, 1997- MIYAZAKI Hayao, Le Voyage de Chihiro, Studio Ghibli, 2001- MIYAZAKI Hayao, Le Château ambulant, Studio Ghibli, 2004- MIYAZAKI Hayao, Ponyo sur la falaise, Studio Ghibli, 2008- MIYAZAKI Hayao, Le Vent se lève, Studio Ghibli, 2013Nausicaä de la vallée du vent, manga original :- MIYAZAKI Hayao, Nausicaä de la vallée du vent ; tome 1, Italie, Glénat, 2020, 132 p.- MIYAZAKI Hayao, Nausicaä de la vallée du vent ; tome 2 , Italie, Glénat, 2020, 132 p.- MIYAZAKI Hayao, Nausicaä de la vallée du vent ; tome 3, Italie, Glénat, 2020, 150 p.- MIYAZAKI Hayao, Nausicaä de la vallée du vent ; tome 4, Italie, Glénat, 2020, 136 p.- MIYAZAKI Hayao, Nausicaä de la vallée du vent ; tome 5, Italie, Glénat, 2020, 149 p.- MIYAZAKI Hayao, Nausicaä de la vallée du vent ; tome 6, Italie, Glénat, 2020, 159 p.- MIYAZAKI Hayao, Nausicaä de la vallée du vent ; tome 7, Italie, Glénat, 2020, 224 p.

Corpus d'oeuvres :

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Manga : Un « Manga » est une bande dessinée japonaise, généralement en noir et blanc qui se lit de la droite vers la gauche. Le terme désigne également les bandes dessinées non japonaises qui en respectent les codes. La personne réalisant un manga est appelée « Mangaka ».Mangaka : Un « Mangaka » est un auteur de mangas, bande dessinée japonaise. Il n’est pas rare de voir un dessinateur et un scénariste travailler sur le même manga, auquel cas, les deux sont considérés comme mangaka, bien que le plus souvent une seule et même personne ait les deux casquettes. Anime : Un « anime » (prononcé animé) est une série ou un film d’animation japonais généralement adapté d’un manga. On utilise également les termes français « japanime » ou « japanimation ».Animateur : Un animateur est une personne réalisant des courts ou long métrages d’animation. Il est à la fois artiste dessinateur et technicien et est capable de recréer du mouvement, projeté sur un écran, à partir de planches de dessins.Shonen : Le terme « shonen » est utilisé pour désigner un manga dont la ligne éditoriale est destinée à un public d’adolescents masculins, et qui est publié dans un magazine spécialisé, comme le weekly shonen jump. On l’utilise souvent par extension pour désigner un manga de type « nekketsu », c’est-à-dire dont le procédé narratif consiste à placer le personnage principal au centre d’une quête initiatique. Les thèmes de l’amitié et de la persévérance sont souvent centraux dans ce type de manga.Shojo : Le « shojo » est un manga qui, contrairement au shonen, a une ligne éditoriale destinée à un public féminin. Le terme désigne une jeune fille ou jeune femme, généralement dans la l’adolescence. L’essentiel des mangas shojo mettront en scène une romance dont les personnages principaux sont de jeunes adolescentes japonaises. Seinen : Le manga « seinen » désigne un manga dont la cible éditoriale est un public de jeunes adultes masculins. Il aborde généralement des thèmes destinés à un public plus mature, avec des histoires plus sombres, des dessins plus complexes et parfois déconseillés aux plus jeunes de par leur caractère horrifique, sanglant, ou sexuel.

Glossaire :

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- Aussi loin que je m’en souvienne, les films et séries d’animation japonaises ont toujours été présents dans mon quotidien. J’ai grandi avec Heidi, Détective Conan, les très célèbres Dragon Ball qui ont laissé place à One Piece et Naruto lors de mon adolescence, ainsi que bien d’autres. Mes parents m’achetaient régulièrement de la lecture et j’ai eu l’occasion de créer ma première mangathèque, au départ constituée d’une petite vingtaine de mangas shonen. Au collège je me suis inscrit au club manga de la bibliothèque, je découvrais chaque semaine de nouveaux titres et de nouveaux styles de dessin qui m'ont passionné et qui aujourd’hui constituent en partie ma collection. - Les longs métrages de Miyazaki me suivent depuis l’enfance, j’ai découvert Princesse Mononoké très jeune (j’avais alors entre cinq et huit ans), et je me souviens avoir vu par la suite Mon Voisin Totoro, Kiki la petite sorcière et plus tardivement Le Voyage de Chihiro. C’est en 2020, alors que la plateforme de streaming Netflix annonçait la sortie des chefs d'œuvres de Miyazaki sur son catalogue que je redécouvre ce réalisateur. Je me rappelle avoir passé les deux semaines suivant leur mise en ligne à en regarder un chaque soir. Il m’est même arrivé de revoir plusieurs fois Le vent se lève avec des amis, tant il m’a bouleversé au premier visionnage. - Alors que la fin de mon année de licence se profilait, je cherchais un sujet potentiel pour l’écriture d’un mémoire de recherche. Après avoir réalisé une historiographie d’un sujet libre lors d’un exercice noté et en avoir discuté avec mes enseignants, il s’est révélé possible de travailler sur l’artiste qui me passionnait tant depuis plusieurs années : Hayao Miyazaki. Le choix du sujet s’est également fait rapidement, après avoir décidé de dédier une année entière à l’étude du personnage, il m’est apparu évident qu’un lien intrinsèque liait Miyazaki à la guerre et à l’aviation. Le jeu était en place, mon étude pouvait commencer. Après plusieurs lectures qui confirmaient mon hypothèse principale, j’ai pu trouver un axe de recherche peu abordé auparavant qui méritait d’être approfondi et enrichi de dessins d’archives, des storyboards et croquis préparatoires.

Avant Propos :

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- Le sujet porte sur La Représentation de la guerre à travers l’aviation et le progrès technique et technologique dans l'œuvre de Hayao Miyazaki. Pour traiter un sujet si important dans l’art du réalisateur nous nous concentrerons sur un corpus mêlant une partie de la filmographie de l’auteur, limitée à la production au sein du studio Ghibli et incluant le film Nausicaä de la vallée du vent, et les mangas qu’a réalisé celui-ci notamment Nausicaä de la vallée du vent en sept tomes, L’ère des Hydravions, et Le Vent se lève. Le corpus se concentrera également sur les nombreux croquis préparatoires, storyboards et dessins à l’aquarelle de Miyazaki, publiés dans une certaine mesure dans les Artbooks de la collection « L’Art de » aux éditions Glénat. Les restrictions d’écriture et de temps consacrés à un mémoire sur un an ne permettent pas d’élargir l’étude à l’ensemble des réalisations de Miyazaki. On peut donc considérer à juste titre que limiter les recherches à ses longs métrages est assez réducteur, notre analyse puisera cependant des éléments de l’ensemble de son œuvre afin de mieux comprendre l’objet d’étude. - Un grand nombre d’écrits ont été publiés sur Miyazaki. Beaucoup d’articles sont disponibles dans des revues en ligne, ou dans des magazines. Les critiques de ses long métrages ne se comptent plus et l’on retrouve également des analyses dans bon nombre d’ouvrages de compilation d'œuvres du Studio Ghibli. Ces sources sont essentielles pour une meilleure connaissance de l’univers du studio et de Miyazaki, mais elles n'apportent pas beaucoup d’éléments de compréhension de l'œuvre et des divers thèmes abordés. Les ouvrages d’entretien avec Miyazaki Starting Point et Turning Point apportent des éléments d’analyse tangibles provenant de l’artiste lui-même. Ses propos permettent de retracer l’historique de création, de comprendre la manière dont se construit l’anime et comment s’organise la répartition du travail au sein du Studio Ghibli. Le fait qu’il ait lui-même rédigé certains articles recensés dans ces ouvrages constitue une source première non négligeable et pouvant amener à des réflexions sur la vision des œuvres par leurs créateurs. - Les ouvrages et articles d’analyse de l'œuvre de Miyazaki sont peu nombreux mais essentiels tant ils sont complets au regard du réalisateur. L’ouvrage de référence en la matière est celui de Susan Nappier, apportant une analyse exhaustive sur l’ensemble des longs métrages de Miyazaki et qui aborde tous les thèmes présents dans ses œuvres. Il permet de faire un état des lieux de l’entourage de Miyazaki et se réfère à des sources japonaises : articles, ouvrages, documentaires inaccessibles en France. Les thèmes de la guerre et de l’aviation y sont traités et explicitent des points essentiels, mais dans une nécessité pour l'auteur de traiter l’ensemble des thèmes, ils méritent d’être approfondis. Les ouvrages de Gaël Berton, Sébastien Bénédict et Victor Lopez contribuent à compléter ces informations. Hayao Miyazaki Nuances d’une œuvre, traite notamment le sujet de la guerre en lien direct avec l’aviation, ce qui représente à l’heure actuelle la seule source ayant réellement traité le sujet même du mémoire. Il sera important de faire le lien lors de notre étude sans procéder à une réécriture des articles.

Historiographie :

Miyazaki dessine les plans de modèles d'avions ayant existé, le but étant de coller le plus possible à la réalité, de dessiner du vrai pour que le dessin à l'écran devienne vrai, prenne vie.Porco Rosso :Après avoir accepté de réparer l'avion de Marco, Fio retravaille les plans de l'hydravion, on la voit à l'ouvrage Le vent se lève :Les plans sont présents tout au long du film : de la formation de Jiro à son entrée dans l'entreprise. Il va concevoir ainsi différents modèles, travailler sur des modèles existants pour les améliorer. On le voit ainsi au travail, à son bureau en train de faire des calculs, de dessiner, tracer des courbes etc… Un point intéressant : les innovations de Jiro sur les plans sont souvent montrées une seconde fois, quand les ingénieurs les appliquent sur les avions en construction. On a ainsi un lien entre concepteur et constructeur.Volonté de réalité historique avec des modèles existant et précision des dessins = Miyazaki se renseigne, il possède et emprunte des ouvrages sur l'aviation et l'histoire de l'aviation, il va même jusqu'à se déplacer en Europe pour voir certains modèles (repris dans Le vent se lève ou Jiro se rend en Allemagne pour étudier les modèles de bombardiers allemands).Les aéronefs, avions, dirigeables, machines volantes, du dessin à l'écran.Reprendre les modèles existant, voir de quelle manière M. les adaptent à l'écran, de quelle manière il les dessine, avec les annotations sur les croquis préparatoires (tout est millimétré, il va jusqu'à noter la taille des aéronefs, la portance, le poids, la vitesse de chaque engin, etc…)

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Dorian : Nausicaä de la vallée du vent est sorti en 1984 et Kiki la petite sorcière en 1989 au Japon. Vous avez doublé ces films un peu plus tard que leur sortie officielle en France. Adeline: Oui, je suis née en 1986 et j’avais 17 ans lorsque j’ai doublé Kiki, et 20 ans pour Nausicaä. On devait être aux environs de 2004 - 2007. D : En deuxième doublage ? A : En deuxième doublage oui ! J’ai commencé par Kiki. D : Oui je vous ai vue hier sur scène doubler en direct Kiki la petite sorcière. C'est très impressionnant ! Quelle émotion ressentez-vous à ce moment-là quand vous doublez Kiki la petite sorcière, où vous apprenez que vous doublez un film de Miyazaki. Peut-être que ce n’était pas encore très connu à ce moment-là? A : J’avais déjà vu le voyage de Chihiro, donc je connaissais le travail de Miyazaki. On m’a contactée pour faire Kiki, et j’ai dû passer des essais. En fait, on m’a proposé de passer les essais, j’ai été choisie et, comme je te disais, j’avais 17 ans pour Kiki la petite sorcière. Je ne me rendais pas forcément compte à ce moment-là de tous les impacts que ça allait avoir. Parce que c’est vraiment sur Kiki que l’on vient le plus me voir par exemple en conventions. C'est quelque chose qui a marqué l’enfance de nombreuses personnes. De mon point de vue, j’ai des souvenirs de l’enregistrement de Kiki avec certains moments qui m’ont marquée. Comme des moments un peu tristes, parce que Kiki perd son pouvoir ! Et c’est un moment où le personnage devient lui-même un peu triste. Je retiens cela des enregistrements, ça m’avait un peu touchée. Et puis, on a commencé à travailler sur une copie qui n’était pas la bonne. C’était une copie avec une remasterisation américaine, où la bande originale n’était pas bonne. Par exemple, ils avaient mis de la guitare électrique lorsqu’elle montait ou descendait les escaliers. Du n’importe quoi. Et on s’était interrogé, on s’était dit que non, ce n’était pas possible que ce soit ça ! On a dû arrêter les enregistrements, demander aux studios qu'ils nous fournissent la bonne version. Et après on avait enfin les bonnes musiques, le bon univers. Parce que ça change tout l’univers musical ! C'est vraiment mon souvenir de Kiki. Ensuite, on m’a contactée en me disant : « Voilà, on enregistre un nouveau Miyazaki : c'est Nausicaä ». ...

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