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Journal d'un fou

Cette nuit-là, je me réveillai en sursaut. Je pris directement mon journal dans lequel j'avais l'habitude de rédiger mes rêves, je commençai alors à écrire : 19 décembre 2012 Ce soir-là, je rentre du lycée sous la foudre qui s'abat dans le village à côté de moi. Je me précipite alors dans la grande bâtisse qui se trouve sur mon chemin. J'entre effrayé puis je vais instinctivement vers la porte qui mène à la cave. Je pose un pied sur un vieil escalier, je tombe, je tiens instantanément ma cheville qui me semble fragile. Je lève la tête et vois une dizaine de créatures étranges au fond de la pièce, je me lève en vitesse puis grimpe comme je peux pour sortir de cette atrocité, j'y arrive, je cours comme une souris échappant à un chat. Je me retourne tout en continuant de courir puis me retrouve sans le vouloir dans une impasse, impossible de m'en échapper. Je me recroqueville contre le mur, les zombies se rapprochent de plus en plus. Ils m'attaquent ! J'ai cette habitude de noter tous mes rêves dans ce carnet.Je sors de ma chambre toujours sous le choc, descends l'escalier, enfin, essaye ! Je ne peux pas, je reste tétanisé, impossible pour moi de descendre cet escalier, tente à nouveau cette torture. Ma mère est installée sur la table, le petit-déjeuner est déjà près. -Bon … Bon … Bonjour Maman dis-je en balbutiant. -Bonjour, tu as l'air perturbé ? -Non ne t'inquiète pas, juste un mauvais rêve. -D'accord, répondit-elle convaincue. Ces images ma hantent toujours, j'ai peur, je me mets à trembler, je ne me contrôle plus. Suis-je fou ? J'essaye tout de même de ne faire paraître aucune émotion devant ma mère. Je prends mon sac pour partir au lycée. J'ouvre la porte, je vois une horde de zombies dans mon jardin. Mon corps se tétanise à nouveau, impossible pour moi de faire un pas ou de bouger mes mains. Ma mère me fait revenir à la réalité :

-Valentin ? Que fais-tu ? -Oui, oui maman je pars, bisous ! Je claque alors la porte toujours terrifié. Ils ont disparu, heureusement. Je commence à marcher mais voir toutes ces maisons ne me rassure pas de tout. Le soleil est en train de se lever, je me retourne pour l'admirer mais je vois des milliers de créatures qui qui me poursuivent. Je cours ! Je cours comme si ma vie en dépendait. C'est le cas ! Mes paupières clignent, puis plus rein, personne ne me poursuivait, c'est extrêmement étrange. Ce sont des hallucinations ! Mais non je ne suis pas fou, me persuadé-je. J'arrive au lycée, je vois mes amis au fond de la cour, je vais les rejoindre. Mon ami Justin me salue mais sa voix est bizarre, ses yeux sont devenus rouges comme des lasers. Il s'approche de moi, prend ma main qui se brise en mille morceaux, je me mets à hurler. Tout le groupe se tourne vers moi dans l'incompréhension. Je comprends que Justin n'avait pas bouger d'un poil. La journée se poursuit mais c'est interminable, sans arrêt mon esprit sombre dans la folie. Mon dernier cours est français avec Mme Leclerc, je n'arrive pas à écouter, j'entends des gens parler dans ma tête, alors je me tape contre la table. La classe se tourne vers moi, surprise. La professeure me dit : - Valentin ? Que ‘arrive-t-il ? - Oh rien, rien je n'ai pas fait exprès. -Ah d'accord ! poursuit le professeur. Dringggg ! La sonnerie retentit mais ce n'était pas un simple dring, dans ma tête c'était des cris d'hommes et de femmes . Je n’ai qu'une envie : rentrer chez moi à l'abri de ces tortures. C'est ce que je fais, je cours sans même saluer la prof qui m'ordonne de revenir alors que cela m’est impossible. J'escalade la barrière qui sépare le lycée de la rue. Je cours jusqu'à chez moi, tout en continuant d'entendre des cris. J'entre, la maison est vide, je monte à l'étage, prends, une corde qui se trouve dans un meuble du salon. J'étais décidé à mettre fin à mes jours. Je montre à l'étage, j'accroche cette corde à une poutre au dessus de mon lit, mets ma tête dans la boucle que j'ai faite à cet effet. Je prends mon courage à deux mains puis enlève mes pieds de mon couchage. Respirer devient de plus en plus difficile, je vois mon corps se transformer en zombie, mon regard est flou je sens des mains qui m'étranglent puis c'est ma dernière inspiration. Mes seize années de vie humaine se terminaient ce jour-là...

4ème2

  • Amine LOUNICI
  • Lou CARAMELLE
  • Tom Bance
  • Emmie SIMON