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Trace écrite en SVT
Écrits tournants collaboratifs

Un scénario clé en main à faire vivre

Des inspirations

En réponse à quoi ?

Simon Tournerie

@SVTournerie

En enseignement de spécialité SVT en classe de terminale, le programme est dense et exigeant.

L'acte de copie d'une trace écrite est long et ne nécessite pas la supervision de l'enseignant.

Hors de la classe, les élèves ne voient pas l'intérêt de recopier un cours.

La distribution de "polycopiés" est alors tentante...


Et pourtant, la production d'une trace écrite favorise la compréhension des notions et leur mémorisation... Les SVT sont une discipline où la richesse lexicale et l'exigence d'exactitude des termes sont particulièrement marquées.


Après plusieurs tentatives autour de la production de trace écrite, je partage cette piste de travail qui semble concilier trois objectifs que je me fixe :

  • Elle est rapide à mettre en oeuvre
  • Elle permet aux élèves de co-construire des écrits exigeants en confrontant leurs connaissances
  • Elle semble* favoriser l'engagement des élèves et faciliter la mémorisation



*Semble car il serait nécessaire d'en réaliser des mesures académiques, dans des conditions expérimentales contrôlées... pour valider ces résultats observés à petite échelle.



Les tableaux tournants de Jean-Charles Cailliez

Jean-Charles Cailliez est enseignant de biologie cellulaire et moléculaire à l'université catholique de Lille. Il est une grande source d'inspiration pour moi !

Son modèle de tableaux tournants est associé à la pédagogie qu'il nomme "classe renversée". Dans ce cadre, il propose aux étudiants de renverser le fonctionnement de la classe : les élèves font le cours et doivent lui expliquer. Oui, oui, les élèves préparent le cours et doivent ensuite l'expliquer à leur seul élève : le prof.

Leur support de production : des tableaux qui tapissent divers endroits de sa salle de classe.

Au bout d'un temps contraint, bien inférieur à celui nécessaire pour finaliser l'exercice demandé, Jean-Charles Cailliez demande à chaque groupe d'étudiants de se déplacer vers un autre tableau pour poursuivre le travail commencé par un autre groupe. C'est le principe des tableaux tournants.

Les nouveaux propriétaires d'un tableau peuvent alors ajouter, reformuler, corriger, effacer... carte blanche sur le tableau blanc !


Voir un article très détaillé sur le blog de Jean-Charles Cailliez




La prise de notes selon la méthode Cornell


Cette méthode de prise de notes a été inventée par Walter Pauk dans les années 50.

Elle consiste d'abord en une organisation de la page en amont de la prise de notes. Quatre zones y sont définies :

  1. Une fine bande supérieure permet d'indiquer le titre du thème, du chapitre... et facilitera le classement ultérieur de chaque feuille. Elle occupe 1 ou 2 lignes.
  2. Une large bande inférieure servira, après le cours, à synthétiser les éléments rédigés pendant la prise de note. Cette synthèse sera réalisées après une (ou plusieurs) relectures de la prise de notes. Cette zone occupe 5 à 8 lignes.
  3. Le "corps" de la page est alors séparé en deux.
    1. Une partie à droite, qui occupe 2/3 de la largeur, constitue la zone de la prise de notes.
    2. Une partie à gauche occupe 1/3 de la largeur et constitue ainsi une marge agrandie par rapport aux lignes habituelles. Dans ce cadre, on y note les mots-clés et/ou les points de vigilance qui permettront de faciliter la mémorisation en vue de l'évaluation par exemple.

Cette "zonation thématique" et l'utilisation en plusieurs temps de la prise de notes permettent à la fois une prise de notes intelligente et organisée. Mais elles permettent également une démarche métacognitive facilitant (voire indispensable) les apprentissages.


Quelques sources qui présentent cette méthode Cornell :








Trace écrite en SVT Écrits tournants collaboratifs

Un scénario clé en main à faire vivre

Des inspirations

En réponse à quoi ?

En enseignement de spécialité SVT en classe de terminale, le programme est dense et exigeant.

L'acte de copie d'une trace écrite est long et ne nécessite pas la supervision de l'enseignant.

Hors de la classe, les élèves ne voient pas l'intérêt de recopier un cours.

La distribution de "polycopiés" est alors tentante...


Et pourtant, la production d'une trace écrite favorise la compréhension des notions et leur mémorisation... Les SVT sont une discipline où la richesse lexicale et l'exigence d'exactitude des termes sont particulièrement marquées.


Après plusieurs tentatives autour de la production de trace écrite, je partage cette piste de travail qui semble concilier trois objectifs que je me fixe :

  • Elle est rapide à mettre en oeuvre
  • Elle permet aux élèves de co-construire des écrits exigeants en confrontant leurs connaissances
  • Elle semble* favoriser l'engagement des élèves et faciliter la mémorisation



*Semble car il serait nécessaire d'en réaliser des mesures académiques, dans des conditions expérimentales contrôlées... pour valider ces résultats observés à petite échelle.



Les tableaux tournants de Jean-Charles Cailliez

Jean-Charles Cailliez est enseignant de biologie cellulaire et moléculaire à l'université catholique de Lille. Il est une grande source d'inspiration pour moi !

Son modèle de tableaux tournants est associé à la pédagogie qu'il nomme "classe renversée". Dans ce cadre, il propose aux étudiants de renverser le fonctionnement de la classe : les élèves font le cours et doivent lui expliquer. Oui, oui, les élèves préparent le cours et doivent ensuite l'expliquer à leur seul élève : le prof.

Leur support de production : des tableaux qui tapissent divers endroits de sa salle de classe.

Au bout d'un temps contraint, bien inférieur à celui nécessaire pour finaliser l'exercice demandé, Jean-Charles Cailliez demande à chaque groupe d'étudiants de se déplacer vers un autre tableau pour poursuivre le travail commencé par un autre groupe. C'est le principe des tableaux tournants.

Les nouveaux propriétaires d'un tableau peuvent alors ajouter, reformuler, corriger, effacer... carte blanche sur le tableau blanc !


Voir un article très détaillé sur le blog de Jean-Charles Cailliez




La prise de notes selon la méthode Cornell


Cette méthode de prise de notes a été inventée par Walter Pauk dans les années 50.

Elle consiste d'abord en une organisation de la page en amont de la prise de notes. Quatre zones y sont définies :

  1. Une fine bande supérieure permet d'indiquer le titre du thème, du chapitre... et facilitera le classement ultérieur de chaque feuille. Elle occupe 1 ou 2 lignes.
  2. Une large bande inférieure servira, après le cours, à synthétiser les éléments rédigés pendant la prise de note. Cette synthèse sera réalisées après une (ou plusieurs) relectures de la prise de notes. Cette zone occupe 5 à 8 lignes.
  3. Le "corps" de la page est alors séparé en deux.
    1. Une partie à droite, qui occupe 2/3 de la largeur, constitue la zone de la prise de notes.
    2. Une partie à gauche occupe 1/3 de la largeur et constitue ainsi une marge agrandie par rapport aux lignes habituelles. Dans ce cadre, on y note les mots-clés et/ou les points de vigilance qui permettront de faciliter la mémorisation en vue de l'évaluation par exemple.

Cette "zonation thématique" et l'utilisation en plusieurs temps de la prise de notes permettent à la fois une prise de notes intelligente et organisée. Mais elles permettent également une démarche métacognitive facilitant (voire indispensable) les apprentissages.


Quelques sources qui présentent cette méthode Cornell :