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La jeunesse française en 2022 : engagée ou désinvestie ?

Axe 2 : Repenser et faire vivre la démocratie

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THIBAULT

T01

Jadd

EMC

1)Le féminisme

2)L'environnement
3)Les discriminations

I) Une jeunesse engagée

1)Le covid

2)L'autorité
3)Un décalage
4)L'abstention

II) Une jeunesse désinteresée

Conclusion

Sommaire

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Une jeunesse engagée

Les jeunes s'investissent dans divers domaines

Le féminisme

L'environnement

Les discriminations

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Des jeunes engagés dans le féminisme :

Selon un sondage, 73 % des jeunes interrogés considèrent que le féminisme évoque quelque chose de positif pour eux. En effet, la nouvelle génération est particulièrement engagée dans le mouvement pour obtenir l'égalité des sexes afin d'espérer un avenir meilleur. Cette cause represente depuis quelques années un investissement tres important qui a motivé les femmes a se faire entendre et les hommes a défendre celles-ci. De nombreuses manifestations ainsi que des actions de désobéissance civile sont organisées par des jeunes, ce qui témoigne d'une cohésion entre les citoyens pour un but ultime fondateur d'une société égalitaire.

Des jeunes engagés dans l'environnement :

De nos jours, la jeunesse est très en pointe des questions sociétales, environnementales. En effet, reprenant un sondage IFOP pour Le Journal du dimanche au mois d’avril : « 64 % des jeunes de moins de 30 ans considèrent l'écologie comme un enjeu tout à fait prioritaire, contre 44 % parmi les 65 ans et plus ». Nous comprenons alors parfaitement que les jeunes sont plus investis dans cette cause qui concerne notre lieu de vie future. En effet, la planète est a proteger pour offrir aux futures générations un environnement correct. La jeunesse a trouver en l'écologie une cause a prendre au sérieux et qui nécessite un engagement conséquent. Les jeunes veulent alors réinventer leurs engagements. Par exemple, 84% d'entre eux se sentent engagés et concernés personnellement par le réchauffement climatique. La jeunesse croit en la cause individuelle, et celle ci s'exprime notamment dans le domaine de l'environnement.


Des jeunes engagés dans la lutte contre les discriminations :

Se fondant sur les résultats de précédentes enquêtes de l'IFOP pour Marianne (en 2020) et une autre pour le Comité Laïcité République, Frédéric Dabi estime que la jeunesse « fait bande à part » sur les questions de discriminations et de laïcité. Il développe : « Quel que soit le thème retenu, de la lutte contre le racisme à celle contre les discriminations ethniques dans l'accès à l'emploi ou au logement, en passant par la lutte contre les actes antimusulmans ou celle contre les inégalités sociales, les 18-30 ans ressentent une situation systématiquement et majoritairement insatisfaisante. » Mais le fossé le plus important concerne la laïcité. Ainsi, les jeunes de moins de 30 ans appréhendant la laïcité comme un objet positif est inférieure de 20 points à celle mesurée auprès du grand public (79 % contre 99 %). Un lutte constant mobilise la jeunesse pour se battre et lutter contre les discriminations. Les jeunes mentionnent vouloir le pouvoir, crispés par inégalités persistantes et inchangées.


Une jeunesse désinterressée

Les différentes cause du désintêret des jeunes au sujet de la politique :

Le taux d'abstention

L'autorité

Un décalage

Le covid

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L'autorité

« La Fracture », Frédéric Dabi analyse l’évolution de cette classe d’âge depuis 1957.

Une génération fracturée et pétrie de contradictions : à la fois solidaire et individualiste, moderne et traditionnelle, attachée aux libertés et en demande d’autorité. C’est ainsi que ressort le portrait de la jeunesse française de l’étude « Nouvelle Vague », menée par l’IFOP auprès de 1 500 personnes âgées de 18 à 30 ans, interrogées du 12 au 17 février, selon la méthode des quotas.

Une autre évolution surprenante : la demande d'autorité. Cette notion fait pleinement partie « de l'univers de représentations des 18-30 ans » . Pour M. Dabi, « c'est une rupture claire avec les générations passées, tant le rejet de l'autorité, qu'il soit réel dans son quotidien ou fantasmé, faisait partie, dans les années 1960, 1970 ou 1980, de l'imaginaire de la jeunesse et constituait un ingrédient essentiel de son opposition au monde adulte ». Ainsi, ils sont 34 % à approuver l'idée que « l'armée dirige le pays » , et 47 % (dont la majorité des 25-30 ans) jugent positif « d'avoir à la tête du pays un chef qui n'a pas à se préoccuper du Parlement et des élections » . Il ne faut pas occulter, pour autant, que 80 % d'entre eux estiment que la démocratie est un bon système politique

Ces chiffres peuvent s'expliquer par le doute que les jeunes expriment sur le collectif, la délégation des pouvoirs et la représentativité. Et donc sur l'efficacité des responsables politiques. « Ils veulent des résultats et estiment que, peut-être, un chef y arriverait mieux. Il y a une sorte d'à-quoi-bonisme sur le vote, ils sont dans la démocratie mais ont un attachement faible à la République, qui, pour eux, entretient des inégalités et des discriminations » , avance encore le directeur général de l'IFOP





Un décalage :

«Quel sera notre avenir si on ne parle pas de nous ?» A quelques semaines seulement du premier tour de la présidentielle, l’immense majorité des jeunes se sentent en décalage avec la campagne. Un sondage Ipsos publié des chiffres implacables. A la question «avez-vous le sentiment que vos préoccupations, les sujets qui vous inquiètent sont évoqués dans cette campagne, qu’ils sont présents dans le débat», la réponse des 2 000 interrogés de 18 à 30 ans est non, à 57%. Se sentent-ils suffisamment pris en considération par les candidats à l’élection suprême ? Non, à 66%. Pire encore : 78% d’entre eux ne font pas confiance aux partis politiques

Le taux d'abstention :

Lors des régionales de 2021, 82 % des moins de 35 ans ne sont pas allés voter. La même tendance était à l'œuvre dans le reste de la population, puisque près de deux électeurs sur trois se sont abstenus en juin. Mais, si l'aspect massif de ce chiffre peut faire craindre la même chose pour la présidentielle, M. Dabi se veut rassurant : selon lui, « l'inéluctabilité d'une non-participation massive des jeunes électeurs » n'est pas certaine. Il souligne que « les signes d'une sur abstention chez les jeunes n'étaient pas avérés lors des scrutins présidentiels passés : en 1981, il n'y a pas une abstention beaucoup plus importante chez les jeunes électeurs comparés à l'ensemble des votants. En 1995, on observe même une abstention déclarée chez les 18-24 ans moins forte que la moyenne ». Cette déclaration est alors rassurante mais témoigne du désintérêt constant des jeunes au sujet de la politique, et donc a aller voter.


Le Covid:

Avec la crise du Covid-19, la jeunesse de France était en rupture avec le reste de la société : en clair, il y avait une « sécession » des moins de 30 ans.

« Le Covid a touché la jeunesse et a créé une génération, note Frédéric Dabi. Les jeunes se disent qu’ils vont devoir payer la dette, qu’ils ont été sacrifiés. C’est un événement fondateur ». Une sorte de « crise des crises », qui devient ainsi une matrice pour toute une génération. La jeunesse a été choquée par l'effet du Covid. En effet, 27 points ont été retirés au taux de bonheur lors d'un sondage comparé a avant la crise sanitaire. Cependant, ils restent optimistes et se projettent vers un avenir meilleur. Lors de sondages, les résultats des 18-24ans se sont avérés être plus positifs que les 25-30ans qui ont vécu cette pandémie en même de temps que leur période de "fracture", soit songer a fonder une famille, trouver un travail etc, comme le mentionne Frédéric Dabi lors de son interview. Cette période a entrainé une perte de confiance qui fonde une génération de l’insertion plus protestaire (orienté vers le vote pour Marine Le Pen) ou radicale suite a la constatation de problèmes non résolus qui engendre une tolérance plus importante de violence perçue comme utile (orienté vers le vote pour Jean-Luc Mélenchon). Depuis la crise sanitaire, les jeunes croient de moins en moins en la capacité du politique a changer les choses, leur vie, leur quotidien. Nous avons pu constater un retour des jeunes aux valeurs traditionnelles de la famille qui représentent un refuge durant la période covid qui a été difficile pour beaucoup de cette génération.



L'autorité :

Nous nous appuierons sur le livre « La Fracture » de Frédéric Dabi dans lequel il analyse l’évolution de cette classe d’âge depuis 1957.

Les jeunes constituent une génération fracturée et pétrie de contradictions : entre solidarité et individualisme, des jeunes modernes et traditionnels, attachés aux libertés et en demande d’autorité. C’est ainsi que ressort le portrait de la jeunesse française de l’étude « Nouvelle Vague », menée par l’IFOP auprès de 1 500 personnes âgées de 18 à 30 ans, interrogées du 12 au 17 février, selon la méthode des quotas.

Il s'agit d'une évolution surprenante : la demande d'autorité. Cette notion fait pleinement partie de l'univers de représentations des jeunes.

Pour M. Dabi, « c'est une rupture claire avec les générations passées, tant le rejet de l'autorité, qu'il soit réel dans son quotidien ou fantasmé, faisait partie, dans les années 1960, 1970 ou 1980, de l'imaginaire de la jeunesse et constituait un ingrédient essentiel de son opposition au monde adulte ». Ainsi, ils sont 34 % à approuver l'idée que « l'armée dirige le pays » , et 47 % (dont la majorité des 25-30 ans) jugent positif « d'avoir à la tête du pays un chef qui n'a pas à se préoccuper du Parlement et des élections ». Il ne faut pas occulter, pour autant, que 80 % d'entre eux estiment que la démocratie est un bon système politique.



Conclusion :

Les jeunes s'intéressent effectivement peu a la politique pour diverses raisons analysées. En revanche, nous avons étudié que d'autres causes motivent la jeunesse a s'engager a les défendre et donc a incarner une génération impliquée dans la vie commune. Nous pouvons alors nous demander si ce semi-abandon de la politique par les jeunes n'est pas révelateur d'un problème de la part des programmes politiques, trop peu intégrateurs de jeunesse.

THIBAULT Jadd T01