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Transcript
Guerre en Ukraine
Ce bâtiment de Kharkiv a été détruit le 2 mars 2022. Les dégâts sont impressionnants. (SERGEY BOBOK/AFP via Getty Images)
Les repères principaux
Cligages ukrainiens
Dans un sondage réalisé en 2020 (en anglais) et repéré par Le Monde, 61% de la population (hors Crimée et Donbass) disait parler l'ukrainien à la maison, 36% le russe. Depuis 2019, en réponse à l'annexion de la Crimée par Moscou, une loi impose par ailleurs la langue ukrainienne dans le secteur public, l'éducation ou encore la médecine.
70% de russophones dans le Donbass
Les divisions qui traversent l'Ukraine sont anciennes et multiples. Plus de trente ans après l'effondrement du bloc soviétique et l'indépendance du pays, celui-ci est toujours marqué par de forts clivages, comme celui de la langue.
D'après les données du recensement de 2001 (les plus récentes dont on dispose), dans les régions de Lougansk et de Donetsk, la proportion de la population identifiant le russe comme première langue est respectivement de 69% et 75%. Elle est de 76,5% en Crimée. A l'inverse, les régions de l'ouest du pays sont nettement moins russophones. Le russe est la première langue de moins de 10% de la population dans 14 régions. Dans la région de Kiev, cette proportion atteint 25%.
Vous avez peut-être en mémoire les images des milliers de manifestants arborant drapeaux et foulards orange, rassemblés pendant des semaines dans le centre de Kiev. Nous sommes en novembre 2004. Le camp pro-occidental est dans la rue pour dénoncer des fraudes qui ont entaché la victoire au second tour de la présidentielle du candidat soutenu par Moscou, le Premier ministre Viktor Ianoukovitch.
Au lendemain de Noël, le 26 décembre, le candidat pro-européen Viktor Iouchtchenko est finalement élu président au troisième tour de la présidentielle. Il a reçu entre 70 et 95% des voix dans les régions de l'ouest, et 78% à Kiev. Son adversaire a obtenu respectivement 93,5% et 91,2% des voix dans les régions orientales de Donetsk et de Lougansk. Mais la fameuse "Révolution orange" secoue en profondeur l'Ukraine. Le pays, à la recherche de son identité, est divisé électoralement, avec prorusses d'un côté et pro-Kiev (donc pro-Europe) de l'autre.
L'Europe n'avait pas connu cela depuis la proclamation par le Kosovo de son indépendance : en 2014, ses frontières ont encore bougé. La Crimée, péninsule grande comme la Normandie, jusque-là ukrainienne, passe dans les mains des Russes.
Un coup de force militaire validé par un référendum le 16 mars : ce jour-là, la population de Crimée se prononce à 96,6% en faveur de son rattachement à Moscou. Au même moment, des manifestations prorusses ont lieu à l'est et au sud du pays, notamment à Kharkiv, Odessa et Donetsk. C'est le début de la guerre du Donbass, nom de cette région, majoritairement russophone. Le 11 mai 2014, deux référendums (non reconnus par l'Ukraine et les pays occidentaux), se tiennent à Donetsk et Lougansk : le "oui" à l'indépendance l'emporte à chaque fois massivement.
Moscou a déployé ses effectifs militaires le long de la frontière russo-ukrainienne depuis la fin octobre 2021. Sont-ils 100 000 ? 150 000 ? "Plus de 150 000" même, selon les Etats-Unis. La Russie a massé "presque 200 000 soldats" à la frontière ukrainienne, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans la nuit de mercredi à jeudi. En réaction, les pays de l'Otan avaient placé des forces et envoyé des navires et des avions de combat pour renforcer leur défense en Europe de l'Est.
Jeudi 24 février, au matin, sur ordre de Vladimir Poutine, les forces russes sont passées à l'action. Les gardes-frontières ukrainiens ont signalé l'entrée de véhicules militaires russes, y compris des blindés, en plusieurs points du territoire. Et des frappes aériennes russes ont visé plusieurs villes du pays.
Le point sur la situation au 7 mars 2022
Qui / Qu'est-ce qui pourrait arrêter Vladimir Poutine ?
Novaya Gazeta : Novaya Gazeta est un journal bi-hebdomadaire célèbre pour être l’un des derniers journaux indépendants en Russie. C’est le journal où travaillait la journaliste Anna Politkovskaya jusqu’à son assassinat. Il est réputé pour publier tout simplement quelques vérités sur la Russie.
Le rôle des voisins de l'Ukraine dans le conflit