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Classes de 6ème2 et 6ème 3 de Mme Laperrine - année 2021-2022

Les petites Fables de Montgolfier

Le Loup et le Blaireau

Le Rat et le Chat

Le Taureau et le vieux Rat des champs

Le Singe et l'Aigle

Le Lionceau et l'Oiseau

Le Renard et le Puits

Le Chacal et le Rat

L'Aigle et le Renard

Le Renard et le Bouc

Le Serpent et la Souris

Le Lion et la Mouche

Le Singe et la Tortue

Le Loup et le Rat

L'Ours et le Loup

Le Hyène et le Varan

La Hyène et le Lion

Le Renard et l'Ecureuil

Le Merle et le Panda

L'Ours et l'eEcureuil

Le Guéard et le Lynx

Le Lion et la Gazelle

Les deux Poules et le Renard

La Girafe et le Lapin

Le Papillon et l'Abeille

L'Elephant, le Serpent et le Chasseur

Le Loup et le Lapin

Le Renard et l'Ecureuil

Le Lion et le Singe

Le Chien et le Rat

Le Loup et le Renard

Le Chat et le Poisson rouge

Les Cochons et le Paon

Les deux Vautours et l'Ours

Le Loup et le Poussin

Le Singe et le Jaguar

La Chèvre et le Lapin

Le Loup et la Souris

La Poule et le Paon

Le Cheval, le Lapin et le Loup

Le Chat et le Merle

Sommaire

Antoine

La prudence est toujours récompensée

Le Chat et le Merle

Perché sur une branche, un merle chantait haut et fort, tant et si bien qu’un chat qui passait par là vint l’admirer. Le félin, qui voulait en faire son repas, se mit à imaginer une ruse pour faire descendre l'oiseau de son perchoir. Il alla chercher quelques graines qu’il disposa au pied de l'arbre et s’adressa ainsi au chanteur :« Mais que vous chantez bien ! Quelle douce mélodie j'entends là ! Descendez donc vous restaurer de ces quelques mets, vous le méritez bien. » L’oiseau flatté vit les graines au pied de l’arbre, mais, méfiant, résista à la tentation et continua de chanter. Le chat, voyant sa ruse échouer, s’allongea dans une flaque de soleil misant sur la gourmandise du merle. Mais le chat eut beau saliver, rien n’y fit, le merle ne bougea pas. Le chat, lassé, abandonna la scène en oubliant les graines et l’oiseau en fit enfin son festin.

Lucie

L'habit ne fait pas le moine

Le Cheval, le Lapin et le Loup

Un jour, un lapin et un cheval discutaient Tranquillement dans l’écurie voisine d’un préQuand ils virent surgir de la forêt un loup.Celui-ci courut dans leur direction.Le cheval n’eut pas le courage attenduEt se mit à sangloter fortementLe lapin lui fit preuve de bravoureEt décida de faire diversionEn éloignant le loup hors de ferme.Il courut vers la sortie et le loup le suivit.Contre toute attente le plus petit fut le plus courageux

La Poule et le Paon

Un splendide et majestueux paon se promenait. C’est alors qu’il passa devant une ferme et vit une poule. A ses côtés, un vieux coq, tout rabougri. Entre les deux, quelque chose brillait. Le paon s’approcha et vit ainsi l’objet plus distinctement. Il s’agissait d’une perle. Ébloui par cette chose, il demanda à la poule :- Qu’est-ce que c’est, le petit objet tout brillant que tu as là ?- Oh ça, c’est moi qui l’ai trouvé dans mes graines ! dit-elle.Le Paon, bien décidé à s’en emparer, lui dit avec un air séducteur :- Oh, joli ! Puis-je l’examiner de plus près ? Le coq, tout d’un coup, sembla exploser de colère :- Ah non, jamais ! Vous voulez la voler, n’est-ce pas, monsieur le Paon, monsieur je suis le plus beau !La Poule, séduite par le Paon, regardait la scène, outrée par les propos du coq et déclara :- Non mais ça ne va pas ?! Ne peux-tu pas être plus aimable avec notre visiteur ? Elle s’adressa alors au Paon : - Je voudrais bien vous la prêter mais, comme vous le voyez, le coq n’a pas l’air très enthousiaste…Le Paon, déçu, le regard vide, élabora vite une ruse. Il allait jouer l’indifférence…

Maya

La beauté ne fait pas tout

La Poule et le Paon, suite... et fin !

- Bon, très bien, je m’en vais…La Poule, toujours séduite pas le Paon, renchérit :- Vous reviendrez, n’est-ce pas ? Le Paon, tout content que sa ruse fonctionne, répondit :- Je ne pense pas…vous savez, il y a sûrement des endroits plus intéressants pour moi…La Poule réfléchit : elle avait confiance en ce Paon et avait envie de le revoir. Elle n’allait quand même pas gâcher sa relation avec le plus bel animal du monde à cause d’un vieux coq !- Ne partez pas ! Regardez ! Elle lui tendit alors la perle. Le coq jurait dans son coin. Le Paon s’en empara ravi. Avant de partir, il la regarda :- Merci de m’avoir fait confiance, poulette ! Malheureusement, ton vieux coq avait raison !

Lola JL

La gentillesse est toujours récompensée

Le Loup et la Souris

Le Loup se baladait dans la forêtQuand il aperçut une souris. Celle-ci le supplia de ne pas la manger.Loup accepta de la laisser vivre et repartit.Soudain celui-ci trébucha,Et se fit prendre dans un filet.Il appela à l'aide, on ne l'entendit pas.Au même moment, la souris passa à côté.Cette dernière décida de l'aiderCar elle se souvint qu'il l'avait épargnée un peu plus tôt.Aussitôt, elle commença à ronger les liens serrés.Ainsi libéré Loup, reconnaissant, la regarda et lui sourit.

La Chèvre et le Lapin

Une vieille chèvre vivait seule sans mari, ni enfants, dans un immense château. Elle était très coquette, s’habillait de beaux habits brodés de soie et portait aussi de nombreux bijoux en or. Elle aimait les mets raffinés, les vins exquis. Un matin, au marché, le lapin entendit parler de cette vieille chèvre seule et de son beau château. Les gens disaient qu’il était bien dommage de voir un si beau château devenir si sale. Le lapin qui cherchait un emploi se dit qu’il pourrait faire d’une pierre deux coups : comme la chèvre était très vieille et qu’elle n’avait pas d’héritier, il se dit qu’il pourrait avoir un emploi et son argent son décès venu. Il décida donc d’aller la voir et de lui proposer son aide. Le lapin toqua à l’énorme porte du château. La chèvre lui ouvrit et dit : - Bonjour Monsieur, que me vaut cette charmante visite ? - Bonjour Madame, dit-il. Je passais par là et je me demandais si vous n’auriez pas besoin de quelqu’un pour vous aider à entretenir cette belle demeure ?- Vous tombez bien. Je me disais justement qu’il était temps que je m’adjoigne quelqu’un pour m’aider. Si cela vous convient vous pouvez commencer dès demain.- Parfait. Eh bien, à demain alors. - A demain. Le lapin rentra chez lui.

Louison

L'habit ne fait pas le moine

La Chèvre et le Lapin, suite... et fin !

Le lendemain matin, il se rendit au château. La chèvre lui indiqua les différentes tâches qu’il avait à accomplir avant de rentrer chez lui. Jour après jour, les deux animaux apprirent à se connaître et devinrent amis. Un jour, la chèvre dit au lapin : - Mon cher ami vous êtes si bon avec moi, si attentionné. C’est promis à mon décès je vous donnerai toute ma fortune. »Les années qui suivirent, le lapin aida la chèvre à son beau château tout en lui tenant compagnie. Un jour enfin, la chèvre mourut. Le lapin fut triste mais aussi très heureux car il allait enfin hériter de toute la richesse de cette dernière. Le lendemain matin, il se rendit au château prêt à s’y installer. Au même moment une énorme voiture de luxe fit son apparition. Il s’agissait de la cousine de la chèvre qui n’était autre que la vraie propriétaire du château. A l’annonce de la mort de sa cousine elle était revenue précipitamment de son tour du monde. Le lapin hérita bien de la fortune de la chèvre mais pas de son château : un carré d’herbes fraîches heureusement son mets favori ! Le lapin aurait dû savoir que….

Bouchra

L'amitié est une chose précieuse

Le Loup et le Renard

Un loup et un renard étaient les meilleurs amis du monde. Ils s’appréciaient et ils s’aimaient. Ils pouvaient compter l’un sur l’autre. Le loup et le renard avaient grandi ensemble. Le loup était devenu grand et fort. Il prenait soin de son ami qui lui le jalousait. Les autres animaux de la forêt se mirent à les comparer. Ils admiraient le loup mais ne louait pas le renard. Ce dernier le vivait très mal. Devenant très jaloux de son ami, il décida de se débarrasser de lui. Comme ils avaient l'habitude de se promener ensemble en forêt, il eut l’idée de mettre en place un piège pour ridiculiser son ancien ami. Il creusa un trou bien profond qu’il recouvrit avec des feuilles d'arbres. Le lendemain, le renard, comme à son habitude invita le loup à faire une balade en forêt mais dans la nuit le vent avait soufflé, il y avait des feuilles partout et il ne savait plus où se trouvait son piège. Il le chercha et finit par tomber dedans. Le loup vola à son secours et fit alors tout son possible le sortir de l’embarras. Honteux de ce qu'il avait fait le renard avoua son méfait et demanda pardon à son meilleur ami. Le loup le pardonna et c'est ainsi que le renard ne trahit plus jamais son ami.

Le Chat et le Poisson rouge

Un poisson rouge qui vivait dans un bocal s’ennuyait énormément.Un matin, le chat de la maison alla voir le poisson rouge et lui dit :- Bonjour poisson, ne t’ennuies-tu pas à passer tes journées à tourner en rond ?- Si !- Eh bien, je connais un endroit, là-bas, dehors, où des poissons comme toi passent leurs journées à s’amuser joyeusement. - Et quel est cet endroit ?- C’est un étang, répondit le chat sournois. Si tu le désires, je peux t’y emmener.- Et comment feras-tu ? demanda le poisson.- Voici moi idée : je remplirai ma gueule d’eau et te mettrai dedans jusqu’à l’étang.- Cela me va, dit le poisson, bien naïf !En quelques sauts, ils arrivèrent à l’étang.- Peux-tu me déposer ? demanda le poisson.

Keziah

Tel est pris qui croyait prendre

Le Chat et le Poisson rouge, suite... et fin !

- Non, je suis fatigué et pour me donner des forces, je vais te manger, dit le chat.- Si tu me manges, ta bouche sera pleine de sang, nos maîtres sauront que tu m’as mangé et ils te battront.- Tu as raison, dit le chat, revenu à la raison.- Tu n’as qu’à manger ces baies rouges ! dit le poisson, qui avait une idée derrière la tête.Le chat ouvrit sa gueule mangea les baies tandis que le poisson plongeait dans l’étang.Lorsque le félin fut de retour chez ses maîtres, ceux-ci, en découvrant que le poisson n’était plus dans son bocal et du liquide rouge qui coulait des babines de leur chat crurent que ce dernier en avait fait son repas. Ils le battirent jusqu’à la mort.

Louise

L'habit ne fait pas le moine

Les Cochons et le Paon

Un cochon qui avait l’habitude de faire des réserves de nourriture pour la nuit, se réveillait tous les matins avec celles-ci envolées. - Pourquoi me voles-tu ma nourriture ? dit-il à son ami le cochon - Ce n’est pas moi, pourquoi penses-tu que c’est moi ? rétorqua celui-ci. - Il n’y a que toi et le paon dans cette grange et le paon est tellement fier qu’il ne peut pas voler.C’est alors qu’il vit le paon voler de la nourriture à l’autre cochon en se cachant derrière sa majestueuse queue. Le cochon comprit alors que ce paon magnifique était en fait un voleur.

Max

La gourmandise est un vilain défaut

Les deux Vautours et l'Ours

Deux frères vautours, très pauvres et rusés marchaient de compagnie. Ils croisèrent l’ours le plus riche et le plus gourmand de toute la contrée. Un des vautours multiplia les compliments à son égard et l’invita à la pâtisserie pour y déguster un délicieuse tarte au miel, l’ours ne put résister à la tentation. Pendant ce temps l’autre vautour alla au logis de l’ours et vida de ses provisions sa tanière. Quand l’ours rentra chez lui, il comprit que les deux rapaces lui avaient joué un bien mauvais. Il jura mais un peu tard qu’on ne l’y reprendrait plus.

Lola S.

La gourmandise est un vilain défaut

Le Loup et le Poussin

Un gros loup noir au regard jaune et terrifiant fit un carnage dans un poulailler. Il dévora toutes les poules, quand dans un coin sombre, il découvrit un petit poussin apeuré qui s’était caché.- Mumm, tu m’as l’air bien appétissant, tu vas me servir de dessert !- Oh non ! Ne me mange pas avec tout ce que tu viens d’avaler, tu vas tomber malade et j’entends les pas du fermier arriver, il va te tuer !- Il est vrai que j’ai beaucoup mangé mais c’est plus fort que moi, tu es trop mignon et puis tu es si petit. Cela ne me fera pas de mal.- Alors gobe-moi en une fois cela sera mieux pour ton estomac.- Bonne idée !Aussitôt, il l’attrapa et le goba.Le fermier, alerté par ses cris, arriva dans le poulailler muni de sa serpe. A la vue de cette scène tragique le fermier coupa en deux le loup. Et ainsi libéra le petit poussin.- Tu aurais dû t’enfuir avant que le fermier n’arrive ! Je t’avais prévenu, dit le poussin d’un air narquois.

Nélia

N'oubliez pas que la prudence est toujours récompensée

Le Singe et le Jaguar

Dans une luxuriante jungle,Un singe se posa sur son arbre.Dans sa quiétude, il fut dérangé par son ennemi naturel, le jaguar.- Singe, Singe ! Descends, que je te serre la main !Le singe, dans l’incompréhension demanda :- Pourquoi donc Jaguar ? Nous sommes contraires.À ces mots, le jaguar répondit :- Notre roi, le lion, a fait une annonce disant que nos deux peuples pouvaient s’unir en paix.Le singe, surpris, se méfia :- Eh bien, qu’il vienne me l’annoncer en personne.Le jaguar coincé, répondit :- Il ne peut pas, en revanche, il m’a fait la demande de t’en informer.Mais le singe, qui n’était pas dupe, dit :- Alors je vais patienter jusqu’à son retour, pour l’instant, tu peux disposer.Le jaguar, trompé, s’en alla.

Stella

Etre prétentieux joue souvent de mauvais tours

Le Chien et le Rat

Un chien et une souris vivaient dans la même maison.- Moi, j’ai beaucoup plus de force que toi ! Je peux même te manger tout cru ! déclara le chien.- Moi, je n’ai pas de force, mais je suis intelligente, répondit avec assurance la souris.A ses mots, elle sortit de sa maison et courut.Le chien lui courut. Il était sur le point de la rattraper quand elle aperçut devant elle un trou dans un mur, elle s’y glissa. Le chien, pris dans son élan ne put s’arrêter et n’y passa que la tête.- Ah, ah ! Tu ne fais plus le malin ! déclara joyeusement le rongeur. Le chien comprit alors qu’il n’avait pas été très malin !

Nathan

La raison du plus fort n'est pas la meilleure

Le Lion et le Singe

Un lion affamé marchait tranquillement dans la savane quand apparut un singe. Il bondit sur l’animal. Le singe habile et rusé l’arrêta et lui dit :- Si tu me manges, les animaux de mon territoire se vengeront car je suis leur Roi. Le lion le crut à moitié. « Suis-moi et regarde », lui dit alors le singe.L’un derrière l’autre, le singe en premier, ils entrèrent dans la forêt. A leur approche TOUS les animaux de la forêt s’écartèrent. Surpris, le lion fut convaincu de la puissance du singe et rentra chez lui tête baissée.

Malo R.

La gorumandise est un vilain défaut

Le Renard et l'Ecureuil

Un Renard affamé marchait dans les bois. Il croisa un Écureuil :- Bonjour, ô noble Écureuil, pourrais-tu me donner un peu de tes noisettes car je suis affamé ?- Bonjour Renard, tout animal de cette forêt te connait pour tes nombreuses ruses. Je ne vais donc pas descendre de cet arbre. - Je sais, mais cette fois, je n’essaye pas de te berner. Par pitié, descends de cet arbre pour me donner des noisettes.Se laissant convaincre, l’écureuil descendit de l’arbre avec des noisettes. Il s’approcha du renard. Celui-ci ouvrit grand sa gueule pour le croquer mais l’écureuil s’y attendait. Il prit une noisette et la lança fort dans la gueule de l’animal qui s’étouffa et mourut aussitôt.

Maxeen

Mentir est toujours puni

Le Loup et le Lapin

Un loup affamé se promenait dans la forêt cherchant désespérément une proie. Soudain un buisson se mit à bouger. Le loup en cette direction s’avança sans faire de bruit. Il sauta sur sa proie et la rata de justesse car un beau lapin détala plus vite que lui.- Ne t’inquiète pas, dit le loup, je veux juste devenir un ami.Séduit, le lapin s’arrêta et s’approcha avec prudence. Quand il fut assez près, le loup, menteur, se jeta sur lui et le manqua encore. Le lapin courut et le loup aussi, très vite, en espérant le rattraper. Le lapin fit un bond sur le côté pour contourner une zone sombre, alors que le loup fonça dessus. En un instant, l’animal fut englouti car il y avait les cavités d’une carrière. Il disparut alors à jamais.

Maïa

On a toujours besoin d'un plus petit que soi

L'Elephant, le Serpent et le Chasseur

Un matin, un éléphant se promenait tranquillement dans la savane africaine quand tout à coup il entendit un cri perçant « Attention !».L’éléphant surpris s’arrêta net et vit un serpent effrayé qui lui dit : - Faites attention où vous marchez ! L’éléphant répondit :- C’est à vous de faire attention car je suis le plus grand et le plus fort de tous les animaux ! Dans l’après-midi le serpent qui continuait sa promenade, vit un chasseur pointer l’éléphant avec son fusil.Le serpent rampa discrètement jusqu’au chasseur, puis s’enroula autour de sa jambe.Le chasseur surpris et déséquilibré, tira en l’air.L’éléphant comprenant ce qui était en train de se passer détala aussi vite qu’il le put.

Loreleï

La gourmandise est un vilain défaut

Le Papillon et l'Abeille

Un papillon volait dans les champsEn butinant quelques fleurs.Mais il se fit pousser par une abeille.La dodue les voulait toutes pour elle.Ce petit manège recommença chaque jour.Le papillon, affamé, décida de se venger.Il cacha une curieuse plante parmi les fleurs, Sûr que l’abeille, en la voyant, se précipiterait sur elle.Dès que l’abeille se posa dessus celle-ci ,La mangea d’un coup Car elle était carnivore !

Violette

Tel est pris qui croyait prendre

La Girafe et le Lapin

La girafe avait l’habitude d’aller d’arbre en arbre pour trouver des feuilles pour se nourrir. Un jour, elle aperçut un lapin en train de se nourrir de celles qui trainaient par terre. La girafe, mécontente et jalouse de cette part du repas qui lui passait sous le nez dit alors au lapin pour l’en dégoûter : - Toi, tu ne manges que des choses qui sont par terre, elles sont mauvaises, tu devrais les laisser et te nourrir d’autre chose.Le lapin lui répondit :- C’est vrai que tu es grande, belle et forte mais je suis sûr que tu n’arrives pas à faire bouger l’arbre! Alors, la girafe, de toutes ses forces, secoua l’arbre et en fit tomber les dernières feuilles. Aussitôt, le lapin les prit et sourit à la girafe. Toi qui croyais me tromper, tu t’es laissé flatter, du coup tu n’as plus rien à manger. C’est moi le plus fort !

Mia

L'amitié est une chose précieuse

Les deux Poules et le Renard

Deux poules bien dodues vivaient tranquillement, chacune dans leur maison.De nature très prudente, elles s’enfermaient à double tour : « On ne sait jamais des fois qu’un renard roderait dans les parages… », disaient-elles souvent.Un soir d’été, l’une d’elle rentra chez elle ; elle ferma sa porte à double tour, elle dîna puis se coucha sans se douter que la bête tant redoutée, s’était introduite bien rusée chez elle.« A moi cette jolie petite poule », murmura le renard en se jetant sur elle.Réveillée par des cris, elle sortit de chez elle pour secourir sa voisine. Elle eut le temps de prendre des ciseaux et un élastique. « Tu ne perds rien pour attendre, vilaine bête ! »Lorsqu’elle entra chez son amie, le renard, repu, était assoupi à côté de la marmite qui chauffait à gros bouillons. Elle attacha la queue de ce dernier à la crémaillère de la cheminée et lui piqua l’arrière train avec ses ciseaux. La bête surprise fit un bond, l’élastique se tendit et se retrouva dans la marmite.C’est ainsi que le renard mourut et que les deux poules vécurent sans crainte le reste de leur vie.

Le Lion et la Gazelle

Un lion et une gazelle étaient très amis. Le lion disait souvent à la gazelle :- Nous ne nous quitterons jamais. - Jamais ! répondait la gazelle. Ils faisaient souvent des sorties tous les deux. Un jour, une hyène s’installa dans leur village. Peu de temps après, les deux amis se donnèrent rendez-vous sous un arbre comme à leur habitude. Mais le lion ne fut pas au rendez-vous ! Le lendemain, la gazelle folle de rage dit au lion :

Mam Camilla

L'amitié est une chose précieuse, ne la sacrifiez pas sans réfléchir !

Le Lion et la Gazelle, suite... et fin !

- Tu n’es pas venu hier ? Le lion répondit :- Je me suis fait une nouvelle amie plus gentille que toi, je ne veux plus être ton ami ! La gazelle partit attristée ! Les jours passèrent et la gazelle finit par manquer au lion. Le lion décida donc d’aller la voir mais en le voyant s’approcher elle partit en courant. Désormais, ils ne se parlaient plus.

Le Guépard et le Lynx

Un jour, sur une terre aride et sèche, un guépard et un lynx se rencontrèrent. Après une longue discussion, ils se rendirent compte qu’ils cherchaient tous les deux une proie mais ils n’arrivaient pas à en attraper une.Le guépard dit :- Et si on se séparait pour chasser une antilope ?- D’accord ! dit le guépard. Tu pars à gauche et je pars à droite et on se retrouve au même endroit. Le guépard et le lynx se séparèrent et après une longue journée le guépard réussit enfin à se nourrir. Il appela le lynx. Celui-ci arriva et dit :- Ouah… qu’est-ce que tu es fort ! En plus, elle a l’air très tendre. Je te propose de te la garder et de la surveiller pendant que tu fais une sieste afin que les rapaces ne la finissent pas. Tu dois te reposer pour mieux apprécier les bienfaits de ce festin. Le guépard qui avait compris la ruse et qui voulait se moquer du lynx, dit :

Malik

La venité est un vilain défaut

Le Guépard et le Lynx, suite... et fin !

• Bien sûr ! Mais ne me le vole pas. • Promis, répondit le lynx.Le guépard s’allongea mais ne ferma qu’un seul œil.Le lynx s’enfuit avec la proie. Le guépard se dit : • Je le rattraperai parce je suis plus rapide que lui.Plus tard, quand il se réveilla, il essaya de rattraper le lynx. Il courut mais ne le trouva nulle part. • Où est-il ? dit le guépard plein de rage. Le lynx, au loin, entendit le cri du guépard, il se tordit de rire.

L'Ours et l'Ecureuil

Un ours se promenait dans une vaste forêt tenant entre ses griffes crochues une ruche de miel avec laquelle il faisait jongler. L’ours passa devant un écureuil et le nargua en lui montrant sa ruche.- T’as vu minus comme je suis fort et habile ! Ma ruche virevolte entre mes pattes et les cimes des arbres de cette immense forêt dont je suis le roi . Mais à force de faire le malin, sa ruche de miel échoua entre deux branches d’arbres.Bien ennuyé, il demanda alors avec une voix douce et mielleuse à l’écureuil s’il pouvait l’aider à la récupérer. L’écureuil lui répondit :- Je veux bien t’aider mais en échange tu dois arrêter de voler toutes mes réserves de noisettes car je ne suis pas dupe, je sais que c’est toi. Et ces noisettes sont ma seule réserve de nourriture pour cet hiver.

Gabriel

Etre malhonnête et menteur est toujours puni

L'Ours et l'Ecureuil, suite... et fin !

L’ours promit ce que l’animal voulut. Comme il avait prêté serment, l’écureuil le crut.Il décoinça la ruche de miel qui tomba immédiatement entres les pattes de l’ours qui repartit avec au coin de ses babines avec un petit sourire narquois. Le lendemain, l’écureuil alla déposer ses noisettes dans sa réserve et s’aperçut que celles de la veille avaient encore disparues. L’écureuil décida de suivre les traces laissées par le miel doré. Celles-ci le conduisirent sans surprise jusqu’à la tanière de l’ours. Il profita de l’absence de ce dernier pour reprendre ses réserves et la ruche. Quand l’ours rentra chez lui, il constata leur disparition. Il comprit alors que l’écureuil avait voulu lui donner une bonne leçon.

Adèle

L'habit ne fait pas le moine

Le Merle et le Panda

Au beau milieu d’un zoo, vivait un bébé panda triste d’être en captivité tandis qu’un merle volait comme bon lui semblait juste au-dessus de lui. Le merle trouvant le panda adorable et bien inoffensif se posa pour le regarder dormir, attendri. A son réveil, le panda affamé se leva et alla manger son bambou habituel.Le merle aucunement méfiant, se permit quelques commentaires à son égard :- Regardez-moi ce charmant ourson ! Qu’il est mignon ! Avec ses petites taches, il lui faudrait un biberon, cela lui serait plus utile ! Le panda n’apprécia pas cet humour, il reprit du bambou et s’approcha doucement de l’oiseau.Le merle continua de plus belle : - « Oh ! quelles mignonnes petites oreilles que voilà, et ses petites dents ! »En ayant plus qu’assez, le panda ouvrit sa grande gueule et l’avala d’une bouchée.Le ventre bien rempli, il alla se rendormir en attendant sa prochaine proie.

Rayan

La gourmandise est un vilain défaut

Le Renard et l'Ecureuil

Lors d'un de ses voyages, un renard trouva un gâteau. Il se dit:- Il n’est pas normal de trouver de la nourriture au bon milieu de la forêt!En effet, le gâteau avait été déposé au carrefour de trois arbres. Méfiant le renard se demanda s’il ne s’agissait pas d'un piège. Il l’inspecta les alentours mais en vain car il ne vit rien d’étrange. Alors il se décida d’en prendre une première bouchée goulûment. Soudain un grand filet s'abattit sur lui. Il s'agita dans tous les sens sans parvenir à se libérer.Un écureuil qui passait par là lui dit :- Tiens, tiens, ne serait-ce pas mon piège à gourmand qui aurait fonctionné ?- S’il te plaît, laisse-moi sortir je te payerai si tu veux ! Je t’en supplie, il fait si froid lorsque la nuit tombe, ajouta le renard penaud.- NON ! Tu es mon prisonnier je ne te laisserai pas sortir avant que tu n’aies retenu la leçon !- Je vais mourir de froid, plaida encore le renard.- Eh bien la prochaine fois tu sauras qu’il faut demander la permission avant de toucher à quelque chose qui n’est point à soi.

La Hyène et le Lion

En Afrique, là où le soleil darde la savane de ses rayons, les prédateurs vivaient heureux. Il y avait des proies en abondance. Un jeune lion, arrogant, se croyant le plus fort et le plus malin de tous les animaux rencontra une hyène d’un âge très avancé. Elle lui dit : - Grand lion, toi qui commandes la savane Ouest du continent doré, tu devrais ne pas trop te vanter car si tu acceptes mon défi et que tu perds, plus personne ne te respectera en te voyant.Le lion s’inquiéta. - Quel est ton défi ? - Il faut que nous rapportions, chacun, le plus de proies possibles avant la tombée de la nuit. Sûr de lui le lion le releva aussitôt. La hyène, futée, ne partit pas chasser.Elle se leva et partit vers les grottes où se tenait sa grande famille :« J’ai besoin de votre aide pour éloigner de notre territoire notre ennemi le lion. Aidez-moi à le bannir et vous pourrez alors chasser autant que vous le voudrez. »

Vadim

C'est pour cela que la raison du plus fort n'est pas toujours la meilleure

La Hyène et le Lion, suite... et fin !

Les hyènes acceptèrent toutes d’apporter leur aide car il leur était devenu presque impossible de se nourrir depuis que ce lion vivait au milieu. Elles décidèrent de partir toutes chasser afin de rapporter chacune une prise. Elles en auraient plus à elles toutes que le lion.Quand le soleil disparut à l’horizon le lion arriva en trainant une antilope. Il fut dépité quand il vit ce que la hyène avait réussi à tuer.Il s’en alla, honteux comme un renard qu’une poule aurait pris.La hyène ricana tout bas : « L’union fait la force !»

La Hyène et le Varan

Une hyène se promenait à travers la savane. Elle était fainéante et avait pour habitude de tromper les animaux qui l’entouraient pour leur voler leurs repas. Au lion, elle racontait que son frère aîné était malade à en mourir et, gentil petit frère qu’il était, il détalait à son secours, abandonnant sa proie à la voleuse qui s’emparait alors du gibier tout frais. Au vieux crocodile, elle chantait une berceuse si laide que le malheureux plongeait immédiatement au fin fond du lac pour ne plus l’entendre. Alors, elle dégustait en ricanant la pauvre antilope qui s’était fait avoir par le crocodile l’instant précédent. Et c’est ainsi qu’elle réussissait à ne jamais chasser.Un jour, elle aperçut un varan qui se préparait à se délecter d’un délicieux lapin des savanes qu’il venait d’attraper.Elle s’approcha et commença à ruser pour faire fuir le reptile. - Bonjour monsieur le Varan. On m’a dit que les animaux à poils étaient dangereux pour les reptiles. Êtes-vous sûr qu’il soit prudent de manger ce lapin ?

Gabriel

En étant fourbe, on s'expose à la vengeance

La Hyène et le Varan, suite... et fin !

Le varan qui avait compris le stratagème de la hyène se rappela qu’il avait vu un piège le matin même, à quelques mètres de là.- Vraiment ? Merci beaucoup de me prévenir Madame. Pour vous remercier, permettez que je vous indique l’emplacement d’un terrier de lapins bien dodus. Il y en a une quinzaine, faciles à attraper près d’ici. Vous voyez ce gros buisson là-bas ? Eh bien, le terrier se trouve juste derrière.N'écoutant que son estomac, la hyène oublia le lapin et se précipita en direction du buisson.Mais à la place de se régaler d’un festin de lapins elle se retrouva les pattes coincées dans le piège.Elle eut beau appeler à l’aide et essayer de se libérer, rien n’y fit. Cela ne faisait qu’accroître la douleur.Le varan arriva rapidement, le lapin entre les dents et il lui dit : - Sachez chère Madame qu’être malhonnête est toujours puni. Maintenant permettez que je me retire : j’ai un lapin à déguster. Bon après-midi. » Sur ces mots, il partit sans se retourner en laissant la voleuse à son triste sort.

F. AL

L’habit ne fait pas le moine, la gentillesse de la louve nous le prouve bien.

L'Ours et le Loup

Il faut dire que souvent, les animaux ont plus de cœur qu’un humain n’en aura jamais. Un ourson et sa mère, se gavant de baies, furent surpris par un Chasseur.L’ourson s’échappa.Au bout de quelques jours, il était toujours seul, triste et affamé. A la tombée de la nuit, il frissonnait au son du hurlement des loups. Il avait si souvent entendu conter par sa mère combien ces bêtes étaient dangereuses et combien il fallait s’en méfier. Une nuit le petit ours aperçut deux yeux d’un jaune flamboyant ; de peur le plantigrade s’évanouit de peur.Lorsqu’il reprit conscience il était lové dans la chaleur d’une tanière au milieu des louviaux assoupis. Les yeux jaunes de la louve flamboyaient maintenant de tendresse au-dessus de lui. L’habit ne fait pas le moine, la gentillesse de la louve nous le prouve bien.

Hassan et Amaury

La force n'est pas la meilleure manière de se défendre.

Le Loup et le Rat

Le loup terreur des forêts crut qu'il était le plus fort et le plus dangereux à cause de sa force et de sa rapidité. Il avait aussi des dents pointues et aiguisées qui impressionnaient tous les animaux alentours. Vivait sur son territoire un rat minuscule. Un jour, tandis que le loup se promenait dans la forêt il vit rongeur en train de sauver trois petites fourmis qui se noyaient dans une flaque d'eau. Monsieur Rat se servit d'un long bâton pour sauver les fourmis. Elles survécurent grâce au rat et le remercièrent. Le loup eut appétit et se dit qu’il en ferait bien son dîner. Le rat détala avant qu’il ne l’atteigne mais le loup réussit à le rattraper. C’est alors que les fourmis que le rat avait sauvées appelèrent leurs copines qui en un instant recouvrirent le loup. Piqué de partout, celui-ci lâcha sa proie et s'enfuit. Il ne revint jamais.

Yanis

Etre médisant est toujours puni

Le Singe et la Tortue

Un singe qui se croyait très intelligent, affirma aux habitants de son village que la tortue était si bête qu’elle serait capable sauter dans leur puits simplement pour faire la maline si on le lui demandait. Les villageois lui répondirent : « Montre-nous ! Demande à la tortue de sauter de le faire." Le singe s’exécuta. Il appela la Tortue qui arriva immédiatement. Le singe lui dit alors « Tortue, saute dans le puits ! » La Tortue répondit « Pourquoi le ferais-je ? » Le singe lui expliqua : « Pour montrer au village que tu es capable de faire des choses extraordinaires ». Maline, la tortue demanda au singe de lui montrer comment sauter dans le puits. Le singe le fit sans réfléchir aux conséquences. Il sauta et resta bloqué dans celui-ci. « Je me suis fait humilier ! J’ai été berné par une tortue, quelle honte ! »

Pepper Lou

La raison du plus fort n'est pas toujours la meilleure !

Le Lion et la Mouche

Un jeune lion qui se croyait le plus beau, et le plus fort, se promenait sur son territoire. Un jour, tandis qu’il dévorait une nouvelle proie, une mouche lui dit : - Mon Sire ! Sachez qu’un braconnier arrive dans votre direction ! Si vous voulez sauver votre vie, vous feriez mieux de partir.Le lion, sûr de lui l’ignora et continua de manger :- Ma petite mouche, sache que si le braconnier arrive, il sera tellement impressionné par ma grandeur, qu’il ne voudra jamais me tuer !La mouche qui avait bon cœur reste près de lui.Quelques instants plus tard, il entendit les cris des rapaces qui s’enfuyaient :Le lion leva la tête. Le braconnier fonça, armé d’un fusil.- Petite mouche ! Petite mouche ! Aide-moi s’il te plaît à trouver un moyen d’échapper au braconnier !La mouche regarda le lion.- Mon Sire, je vous ai prévenu n’est-ce pas ? Vous avez décidé d’ignorer mon conseil, cherchez un moyen de sortir tout seul !A ces mots la mouche s’en alla.C’est ainsi que le lion apprit à ses dépens que

J. H

La gourmandise est un vilain défaut

Le Serpent et la Souris

Maître Serpent, bien que déjà rassasié, se dit qu’un dessert ne serait pas pour lui déplaire. Dame Souris, accompagnée de ses petits passait justement devant lui. Mais la jeune mère en était sûre, sa progéniture ne servirait pas de nourriture. Les petits, inconscients, délivrèrent leur maman qui avait trouvé un plan.Dame Souris apercevant un caillou, se munit du projectile et le Serpent, en s’élançant sur son dessert, en plein visage se prit une pierre.

B. P

La gourmandise est un vilain défaut

Le Renard et le Bouc

Un renard et un bouc se rencontrèrent dans une forêt. Renard prit la parole et dit :- Mes salutations, jeune bouc mais que fais-tu là ? Te serais-tu par malheur égaré de ton troupeau ?Le bouc répondit avec assurance :- Non, je ne me suis point égaré. Je me dégourdissais simplement les pattes.- Mais tu sais, dit le renard, tu n’aurais pas dû te promener tout seul, je vais te manger.- Laisse-moi te proposer un défi et si tu le réussis tu pourras alors me manger.Le renard se croyant l’animal le plus intelligent et le plus fort, il accepta sans aucune hésitation. Alors le bouc et le renard marchèrent jusqu’à un verger clôturé de toute part mais dans lequel on pouvait pénétrer grâce à un trou.- Nous sommes arrivés et voilà ton défi, dit le bouc, tu dois passer dans le trou du grillage, aller manger une pomme et revenir par le trou du grillage.Le renard fit ce que le bouc lui avait dit, il alla manger la pomme car curieusement pour un renard, il adorait les pommes. Il dévora toutes celles du verger puis quand il revint devant le trou et vit qu’il était trop gros, il ne pouvait passer. Au beau matin, qu’elle ne fut pas la surprise du paysan de voir un renard endormi dans son verger. Il le tua et l’empailla.

Raphaël R

L'entraide est une bonne choseet quel'amitié est précieuse

L'Aigle et le Renard

Un aigle et un renard marchaient de compagnie.L’aigle pensait qu’ils étaient bons amis.Or, le renard le jalousait car avec ses ailes il pouvait voler et cela lui donnait de multiples capacités que lui, pauvre animal à quatre pattes, n’aurait jamais. Aussi, le renard organisa une dispute afin de ne plus avoir affaire à l’aigle. Il dit à ce dernier : - Toutes ces plumes me déplaisent, elles me font éternuer. L’aigle, vexé, lui répondit ironiquement : - Voudrais-tu que je me coupe les ailes pour mieux convenir à sa majesté. Le renard, irrité, répondit : - Puisqu’elles ne te sont utiles, tu n’as qu’à t’en servir pour voler loin d’ici, cela ne me déplairait pas. L’aigle tout confus partit dans les airs en mijotant une vengeance. Il découpa sur un cadavre quelques morceaux de viande qu’il alla déposer sur plus haute branche d’un arbre. Le renard qui continuait sa promenade sentit leur odeur. Tiraillé par l’envie et la faim il se demanda comment il allait parvenir à s’en emparer. C’est alors que l’aigle qui avait tout prévu et qui l’observait d’un arbre voisin, plongea sur celui-ci, et à l’aide de ses griffes l’agrippa au col et le monta en haut de l’arbre. Le renard fut très reconnaissant et désormais, au lieu d’envier les qualités de l’aigle, il fut très content d’avoir celui-ci comme ami. Cette histoire que

Mustapha

Quand tout le monde s'aide, personne ne se tue

Le Chacal et le Rat

C’était à l’époque où les arbres étaient vêtus de blanc, l’hiver était enfin enfin arrivé. Dans la forêt, il y avait un chacal que seule la chasse permettait de nourrir. Mais le froid avait tout gelé. Un soir de grande faim, alors qu’il s’était promené toute la nuit jusqu’à l’aube, il aperçut au lever du jour un rat coincé sous la neige. Celui-ci frissonnait de froid et avait ses moustaches toute gelées. Son regard semblait vouloir demander de l’aide :- Pouvez-vous me venir en aide s’il vous plaît monsieur le Chacal ? murmura le rat.Le chacal qui avait très faim lui répondit- Je suis trop petit pour vous nourrir, je ne vous suffirai pas Monsieur le Chacal. Le chacal décida alors de lui venir en aide. Il enleva la neige qui écrasait le rat et repartit triste à la recherche de nouvelles proies. Sa faim commençait à le rendre fou. C’est alors qu’il aperçut deux chasseurs qui, eux aussi, le virent- Ce chacal suffira largement à remplir notre bourse, dit l’un des chasseurs- Regarde comme sa fourrure est belle et dorée, répliqua le second chasseur. En entendant ces mots, le chacal s’enfuit et courut. Il se retrouva bientôt bloqué par des pierres. Il entendit alors une petite voix - Eh ! monsieur le Chacal, suivez-moi, je connais un chemin qui va permettre d’échapper aux chasseurs, dit le rat. C’est ainsi qu’il eut la vie sauve.

W. P

La gentillesse est toujours récompensée

Le Renard et le Puits

Un renard était coincé dans un puits et ne pouvait en sortir. « Sortez-moi d’ici, cria-t-il, sortez-moi d’ici ! Bande de fainéants !» Les animaux regardèrent dans le puits et dirent : « Même pas un bonjour! Quel malpoli !» Ils repartirent à l’autre bout de la ferme en l’ignorant. Soudain, le renard eut une idée. Il commença à crier : « De l’eau fraîche, de l’eau délicieuse! Elle est gratuite pour vous, les amis ! » Les animaux commencèrent à se rassembler autour le puits car chacun voulait en profiter car il faisait très chaud. Une chèvre remonta le seau et tout le monde vit le renard. Sous leurs yeux, le renard s'échappa en ricanant, fier de sa ruse. Mais pour remercier ces bienfaiteurs, il n’en dévora aucun !

Constance

La raison du plus fort n'est pas toujours la meilleure

Le Lionceau et l'Oiseau

Un lionceau affamé se mit en quête d’un moineau. Il lui fallut un certain temps pour en trouver un. L’oiseau le repéra assez tôt heureusement. Le lionceau bondit sur lui mais l’oiseau plus rapide s’enfuit. Joueur, l’oiseau eut envie de s’amuser avec le lionceau qui découvrait, lui, tout juste la nature. Comme l’avait prévu le moineau, le lionceau le suivit, la tête en l’air. Sans se soucier de ce qui se trouvait devant lui, absorbé par sa proie qu’il ne voulait quitter des yeux, il fonça dans un arbre. Etourdi par le choc, il s’accroupit. Remis du choc, honteux et affaibli il rentra chez lui se disant qu’on ne l’y reprendrait plus. L’oiseau, content de lui, continua à virevolter dans le ciel bleu à la recherche d’un nouveau tour !

G D

L'impolitesse est toujours punieetla gourmandise est un vilain défaut

Le Singe et l'Aigle

Un singe était assis sur un arbre et mangeait tranquillement les bananes qu’il venait de cueillir. Quelques instants plus tard il vit apparaître un aigle au loin. Le rapace fondit sur lui et lui demanda sèchement : « Singe, donne-moi une banane ». Le singe répondit :- Non, je ne vous en donnerai pas !- Pourquoi donc ? reprit l'aigle en colère.- Car ici est mon arbre, allez en cueillir vous-même ! dit le singe.L'aigle s'énerva et essaya de s’en emparer par la force. Le singe lança alors sur lui toute sorte de projectiles afin de se défendre.L’un d’eux toucha l'aigle qui, blessé, tomba. Le singe se mit à rire et s’écria : « AHH ! Alors on fait moins le malin l'aigle ! Ce que l'on dit est vrai !

Basile

La prudence est toujours récompensée

Le Taureau et le vieux Rat des champs

Un vieux rat traversait le champ d’un taureau quand celui - ci s’adressa à lui :« Eh toi, le rat, que fais - par ici ? »Bien que méfiant, d’une fragile voix, le rat lui répondit :« Je m’en vais chercher de quoi manger car il n’y a plus aucun grain de blé chez moi. »Le taureau lui indiqua des baies qui se trouvait sur un buisson derrière lui. Gonflant ses muscles et son museau, il lui dit :« Je parie qu’il est trop loin pour toi, tu n’auras pas assez de force ! Un vieux rat comme toi tu n’arriveras jamais à l’atteindre ! »Le rat humilié et abattu répondit :« Tu as raison, peux-tu alors me rendre un service ? J’aimerais une dernière fois ressentir la puissance et la force de la jeunesse, me permets-tu de monter sur ton dos pour voir de plus près ta corpulence ? »Flatté et hautain, le taureau accepta, fier de montrer sa musculature. Arrivé sur son échine, tout près des cornes de la bête, le rat sauta dans le buisson sans aucun effort et dégusta son repas.

Le Rat et le Chat

Un rat au pelage gris argenté marchait en quête d’un bon fromage bien affiné. • Viens, viens petit rat, je vais t’aider ! disait un grand chat aux poils couleur carotte, surgissant de nulle part. • Qui êtes-vous noble bête ? demanda le rat méfiant. • Je ne suis qu’un minable animal sans défense, mais j’ai été doté autrefois d’un nez très fin, répondit le chat en ajoutant : • Suis-moi et je t’aiderai de mon mieux !Le chat malicieux n’eut aucun scrupule à prononcer de tels mensonges. Il multiplia les ruses afin d’apprivoiser son nouvel ami.Le rat, finalement confiant, décida alors d’accompagner son camarade le chat dans la forêt. Il se disait : • Que pourrait-il bien me faire de mal ? Malgré sa taille imposante et ses dents pointues, il me paraît inoffensif ! Quel naïf ! • Mais voyons, petit rat, viens là et suis-moi ! dit l’animal sournois d’un ton un peu plus ferme. Il ajouta malicieusement :

Norae

La gourmandise est un vilain défaut

Le Rat et le Chat, suite... et fin !

• J’ai trouvé de quoi manger dans cette boîte. Approche-toi, n’aie pas peur ! Ne sens-tu pas cette odeur alléchante de bon fromage ?Le rat, affamé et surtout attiré par le met appétissant, le rejoignit. En s’approchant de la boîte, il dit : • Mais quelle est cette affreuse odeur ?A peine eut-il terminé sa phrase qu’il plongea dans un profond sommeil.Le chat, se léchant les babines, n’attendit pas une seconde, bondit sur lui et l’avala ! C’est ainsi que la vie du rat se termina. Le chat fit preuve de maice pour attirer le rat qui, trop gourmand, ne fut pas assez méfiant et se fit avoir !

Le Loup et le Blaireau

Un loup se baladait dans la forêt, un morceau de gibier dans la gueule. Il bouscula un blaireau sans le vouloir. En se relevant, le blaireau aperçut le morceau de gibier et eut une idée malicieuse. • Oh ! veuillez m’excuser monsieur le loup, je n’aurais jamais dû salir votre merveilleuse fourrure au reflet scintillant. Oh maitre loup ! Voudriez- vous me suivre afin de montrer votre magnifique pelage à mon toiletteur pour qu’il m’apprête comme vous. Ce dernier mijotait un plan : faire tomber le loup dans un ravin et s’emparer de son gibier alléchant.Arrivé devant un buisson qui cachait un immense trou, le blaireau demanda au loup d’aller l’attendre juste derrière : « Mon toiletteur s’y trouve ». Le loup, rusé lui aussi, répondit que quand on est bien élevé on accompagne ses invités jusqu’au bout.

Milane

Etre malhonnête est toujours puniTel est pris qui croyait prendre

Le Loup et le Blaireau, suite... et fin !

Alors le blaireau avança et dégringola au fond du ravin. Le loup satisfait, déclara : « Toi qui te croyais si malin, tu aurais dû te souvenir qu’étant le seigneur de la forêt j’en connais tous les recoins. D’ailleurs ce ravin fait partie de mes pièges favoris. Aidé par ta malhonnête, je n’ai pas eu à te forcer pour t’y pousser. Je vais me délecter de mon repas et sache que tu seras le plat de résistance. »

On a toujours besoin d'un plus petit que soi

Emmie P.

Le Vautour et la Souris

Un vautour puissant et fier se disait roi du désert. Un jour qu’il chassait, il vit une petite souris courir sur son territoire. Il fondit sur la pauvre qui, rusée, lui dit : -Si je courais si vite c’est que j’entends, moi qui aie l’oreille fine, des chasseurs arriver. Le vautour paniqué décolla. Il s’envola si vite qu’il emmêla ses ailes dans des fils électriques. La souris, prise de remords, grimpa au poteau le plus proche et commença à ronger les câbles qui l’emprisonnaient au risque de s’électrocuter. Elle grignota tant et si bien qu’ils cassèrent et que le vautour fut libéré. Cette fable vous montre qu’

Merci !